Date de publication : 2019-02-20
Code postal : 84120

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tout est important. La question est mal posée

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Inciter à une décroissance mondiale, sans se suicider pour les autres.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Isolation de la maison, utilisation d’une pompe à chaleur, pour le reste pas grand-chose.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Les actions pour protéger l’environnement étant onéreuses, il faut taxer ce qui pollue vraiment, et utiliser cette taxe pour favoriser les économies d’énergie, mettre plus de transport en commun, construire des pistes cyclables séparées du réseau routier, … Il faut arrêter de subventionner le photovoltaïque et les éoliennes qui ne font pas économiser de CO2 en France métropolitaine, qui coûtent très chères pour le contribuable (via la CSPE) et qui ne participent pas au développement de l’industrie française (car une large partie des systèmes est importée de Chine)

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Les solutions ne sont pas qu’individuelles mais doivent être favorisées par l’Etat. Disposer d’un réseau de transport en commun efficace, développer et obliger le ferroutage pour les grandes distances (le ferroutage devra être fiable, rapide et bien organisé).

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

En ce qui me concerne : non, car j'ai déjà une pompe à chaleur sur plancher chauffant. Mais il faut créer des aides pour du solaire thermique (si on arrive à créer une industrie nationale), former les artisans (j’ai vu plusieurs fois des artisans incompétents dans le montage de pompes à chaleur ou de capteurs solaires thermiques, les individus ont touchés des aides de l'Etat, les installations ne fonctionnent pas, ils ont mis un chauffage au gaz, quel gaspillage d'argent public pour une efficacité nulle !!!).

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

dans une petite ville moyenne même avec un réseau de bus, on peut difficilement aller à la gare TGV excentrée, surtout le soir après 20h

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

les collectivités territoriales

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La France ne doit pas suivre bêtement certainement orientations européennes comme le pourcentage de production électrique par des énergies renouvelables. La production électrique française est déjà décarbonnée. L’objectif vis-à-vis du CO2 est rempli. L’électricité renouvelable intermittente coûte très chère et favorise l’industrie étrangère (chinoise notamment).

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La lutte contre le réchauffement climatique est importante, mais il faut prendre les mesures les plus efficaces et qui coûtent les moins chères à la société. Actuellement la France est déjà championne européenne dans la production d’électricité bas carbone avec un coût de l’électricité un des plus faibles. Les engagements pris par le gouvernement pour produire de l’électricité à partir des nouveaux renouvelables intermittants (solaire et éolien) ne réduisent en rien les émissions de CO2, coûtent très chers aux contribuables (20% dans la facture d’électricité via la CSPE) soit 7 à 8 milliards d’Euro par an pour la France, déjà 150 milliards d’Euro engagés. Cela ne fait que très peu travailler l’industrie française car en France on effectue seulement l’installation et le montage sur site, le savoir faire est étranger et tout cet investissement bénéficie à la Chine avec une pollution importante lors la fabrication (on est propre chez nous, mais on pollue à l'étranger !!!). Une part importante des ENR intermittentes contribue à fragiliser le réseau électrique et demande des moyens de stockages très importants qui ne sont pas au point sur le plan technique et qui seront forcément très chers. La gestion du réseau électrique sera encore plus compliquée dans 20 ou 30 ans quand la part de véhicules électriques deviendra importante, conduisant à une augmentation la consommation électrique de 20 à 40%, avec des appels de puissance momentanés très importants. Dans 20 ans, le démantèlement des nouveaux renouvelables coutera très cher, on ne recyclera que les matériaux ayant une faible valeur, par contre les matériaux nobles (terres rares composants essentiels des ENR) seront difficilement recyclables et il faudra le gérer en France avec une industrie qui n’existe pas actuellement. Au lieu de que la transition énergétique soit principalement focalisée sur la production d’électricité, il faudrait qu’elle soit axée sur une réduction importante des énergies fossiles. La RT2012 comporte des points intéressants notamment sur l’isolation des bâtiments. Affecter un coefficient de 2,58 à l’énergie électrique est un non-sens en France, car sa production est sans CO2. Cela revient à favoriser le chauffage au gaz, énergie productrice de CO2, qui doit être entièrement importée et qui nous rend dépendant de puissances étrangères. La bonne isolation thermique des bâtiments conduit à une faible consommation d’énergie qui doit être électrique, sans CO2 et d’origine nationale.