Date de publication : 2019-02-10
Code postal : 75015

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Publier chaque année, tant au niveau local qu'au niveau national : 1) la liste des subventions supérieures à 50 000€ accordées aux associations, 2) les montants des plus gros marchés et les noms des sociétés bénéficiaires, 3) la liste des postes rémunérés sur fonds publics donnant lieu à une rémunération annuelle supérieure à 50 000€, avantages en nature compris.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

N'imposer que les revenus et les dépenses. En conséquence, supprimer tous les impôts sur la simple détention : l'Impôt sur la "fortune" immobilière, la taxe foncière, les droits de mutation, les droits de succession, les droits de donation, la taxe sur les plus-values immobilières, etc. En revanche, rétablir la taxe d'habitation qui, elle, repose sur le revenu. Instituer un bouclier fiscal de 50%, prélèvements sociaux inclus. Supprimer la rétroactivité de la loi fiscale. Baisser les prélèvements obligatoires de 1% par an pendant 10 ans. Inscrire dans la Constitution que nul ne peut se voir prélevé plus de 50% de ses revenus pour payer ses impôts directs, prélèvements sociaux inclus.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

L'Impôt sur la "Fortune" immobilière, la taxe sur les plus-values immobilières, les droits de mutation et de donation. Par ailleurs, la redevance audiovisuelle est à supprimer , car chacun doit pouvoir ne payer que pour ce qu'il regarde ou ce qu'il écoute. Enfin, les péages autoroutiers et le racket par radars interposés, impôts déguisés sur la mobilité, sont à supprimer.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Instaurer la TVA sociale. Cela permetrait par ailleurs de faire contribuer les importations au financement des dépenses sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Supprimer les allocations familiales et toutes les aides à la natalité ainsi que l'Aide Médicale de l'Etat.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les personnes âgées.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun. Au niveau atteint, cela n'est plus possible. Diminuer les impôts est la priorité des priorités.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Conditionner le lancement et la réalisation de tout grand investissement public, au niveau local comme au niveau national, à un référendum, soit local, soit national. Compléter l'article 40 de la Constitution en interdisant les propositions ou amendements des parlementaires créant un impôt nouveau ou augmentant un impôt existant. Seul le gouvernement pourrait proposer une telle mesure. Créer auprès du Premier ministre un ministre délégué (doté d'une structure légère) ayant pour mission de proposer chaque année au Parlement des diminutions de dépenses et d'impôts. Revoir la présentation des feuilles de paie, de manière à faire apparaître aussi clairement les prélèvements sociaux que l'impôt sur le revenu.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Le Parlement, à condition que son mode d'accès face une place au tirage au sort (cf. plus loin) et que ses pouvoirs soient revalorisés (cf. plus loin).

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Sans objet.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Un compte rendu de leur action avec rappel à demi-mandat (cf. référendum d'initiative citoyenne / voir plus loin).

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

On ne peut pas faire sérieusement plusieurs choses à la fois et il faut éviter les conflits d'intérêts.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Un tiers des députés devrait être tiré au sort parmi les citoyens, volontaires et titulaires de leurs droits civiques.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Députés : 300 suffiraient, dont un tiers tirés au sort (cf. plus haut), seul moyen pour que tous les Français aient une chance, si minime soit-elle, d'être réellement représentés. Sénateurs : revenir à 100 (soit approximativement 1 par département), même nombre qu'aux États-Unis, pays cinq fois plus peuplé, ce qui sera largement suffisant. Réduire de moitié les effectifs des conseils départementaux et municipaux. Supprimer les régions et donc les conseillers régionaux. La plupart des régions, surtout depuis la "réforme Hollande", sont en effet dénuées de signification économique, géographique, historique ou culturelle.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation est faible parce que les citoyens n'ont plus confiance dans le système, surtout depuis la violation des résultats du référendum de 2005 sur l'Union européenne. Il faut que les décisions stratégiques au niveau national (immigration, citoyenneté, libertés publiques, couverture sociale, fiscalité, grands équipements, recours au nucléaire, etc.) et local (niveau d'endettement, grands équipements, etc.) soient systématiquement prises par référendum.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Une circonscription législative (députés) dont la moitié des inscrits n'a pas voté (votes blancs ou nuls inclus) ne sera pas représentée à l'Assemblée nationale. Ce quorum doperait la participation.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

POUVOIRS PUBLICS : les institutions actuelles ont abouti à la confiscation du pouvoir par une oligarchie au rendement faible et au coût exorbitant. La France n’a plus les moyens de l’entretenir. Pour cela, il faut instituer des garde-fous, faire des coupes claires dans les différents organes du système et démocratiser les prises de décisions. - RÉFÉRENDUM : création d’un référendum d’initiative populaire direct, sans filtre, et dont le résultat s’impose à tous immédiatement, si demandé par 1 million de Français, constaté par dépôt de signatures en mairies et/ou en préfectures. Résultat validé si approuvé par une majorité comportant au moins 20% des inscrits sur les listes électorales. par ailleurs, la Constitution ne pourra plus être modifiée que par référendum. - PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : âge minimal (50 ans, pour éviter le risque de manque de maturité) et maximal (70 ans, pour éviter le risque de sénilité) pour se présenter. Création d’un vice-président, élu en même temps que lui, pour terminer son mandat en cas d’empêchement. Suppression du droit de dissolution de l’Assemblée nationale et de l’article 16 de la Constitution. Obligation de signer les ordonnances qui lui sont présentées par le Premier Ministre. Destitution possible soit par référendum d’initiative populaire (cf. conditions ci-dessus), soit par un vote identique des deux chambres en séance publique et au scrutin public à la majorité des 2/3. - CONSEIL CONSTITUTIONNEL : droit de censurer les seules lois votées par le parlement (et non les textes adoptés par référendum) et fondé sur les seuls articles (et non le préambule) de la Constitution. Nomination de ses membres, par tiers comme actuellement, mais pour un mandat de 5 ans non renouvelable, ratifiée par chacune des deux chambres en séance publique et au scrutin public, à la majorité absolue dans chaque chambre. Interdiction d'y nommer des politiciens (ministre et anciens ministres, parlementaires et anciens parlementaires). - PREMIER MINISTRE : il ne pourra être choisi que parmi les parlementaires. - MINISTRES : Limitation à 30 du nombre des ministres et secrétaires d'État et à 500 du nombre total des membres des cabinets ministériels, avec interdiction de tout mode de recrutement parallèle (détachements, mises à disposition, contrats, missions, études, etc.). - DÉPUTÉS : ramener leur nombre à 300 (cf. plus haut), dont un tiers par tirage au sort. Incompatibilité de leur fonction avec tout autre mandat public ou fonction publique. Ne pourront être réélus qu'une seule fois. - SÉNATEURS : ramener leur nombre à 100, comme aux États-Unis et la durée de leur mandat à 5 ans, comme pour les députés. Ne pourront être réélus qu'une seule fois.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Ce référendum n'en est pas un. Son dispositif, trop restrictif, n'est pas amendable. Ses dispositions sont à supprimer purement et simplement et à remplacer par le référendum d'initiative populaire.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faut que les décisions stratégiques au niveau national (immigration, couverture sociale, fiscalité, grands équipements, recours au nucléaire, etc.) et local (endettement, grands équipements, etc.) soient systématiquement prises par référendum. (cf. plus haut).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Projets et propositions de loi : le texte issu de la commission parlementaire compétente devient la base de discussion en séance publique. L'ouverture d'une information par le Parquet ne peut plus faire obstacle à la création d'une commission d'enquête parlementaire, qui pourra poursuivre ses travaux pendant un an, au lieu de 6 mois comme actuellement. Les parlementaires nommés ministres ne récupèrent plus automatiquement leur siège à l’issue de leurs fonctions ministérielles (cf. plus haut).

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Introduction à l’Assemblée Nationale et au Sénat, à raison de 33% du nombre de députés et de sénateurs, de citoyens français (casier judiciaire vierge) volontaires et tirés au sort. Limitation à 300 du nombre des députés et à 100 (1 par département) du nombre des sénateurs, avec, pour chacun, une enveloppe financière annuelle maximale pour leurs collaborateurs de 300 000€/an, charges comprises. Regroupement du parlement, ainsi resserré et restructuré, soit au Palais Bourbon, soit au Palais du Luxembourg.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Ajout dans la constitution de la Laïcité aux trois grands principes de la République : Liberté, Égalité, Fraternité. Réaffirmation solennelle du principe selon lequel « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » (loi de 1905, qui ne doit pas être modifiée). Interdiction du financement des cultes par des fonds d’origine étrangère.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Renforcement de l'Instruction civique. Création de centres de redressement départementaux sous administration militaire pour accueillir les cas les plus difficiles et d'un pénitencier aux Kerguelen pour les cas irrécupérables

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Diffuser l'esprit civique, les vertus édifiantes, grâce notamment à la télévision dont les programmes doivent être améliorés.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La prise de responsabilité.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Cesser de pénaliser la légitime défense et de favoriser les comportements anti-sociaux (comme le droit au maintien dans les lieux pour les locataires mauvais payeurs et les squatters, la régularisation des clandestins, etc.)

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Civiliser l'accueil dans les commissariats et humaniser l'administration fiscale.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Vols, vandalisme, provocations verbales et physiques, insultes, etc. Réinstituer la "tolérance 0" et les peines incompressibles, notamment pour les agressions contre les personnes âgées. Pour accueillir les mineurs les plus difficiles, créer un centre de redressement par département (cf. plus haut).

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Reprendre pied dans les banlieues, en proie aux trafics, à la drogue et à la radicalisation.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Elargir la notion de légitime défense, trop restreinte actuellement. Etre plus réactif et plus sévère pour les squatteurs et les locataires indélicats. Assouplir les restrictions en matière de détention d'armes (mais pas en matière de port d'armes).

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les handicapés et les personne âgées.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Rétablir l'obligation, récemment supprimée, pour tout logement neuf de répondre aux normes pour l'accueil des handicapés. Introduire une majoration de peine automatique pour les auteurs de crimes, délits et incivilités commis à l'encontre des personnes de 70 ans et plus.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Sans objet.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

- DROIT DU SOL : Remplacement par le droit du sang. - REGROUPEMENT FAMILIAL : Suppression. - ESPACE SCHENGEN : Retrait, au moins provisoire, de la France. - LAÏCITÉ : Ajout de la Laïcité aux trois grands principes de la République : Liberté, Égalité, Fraternité. Réaffirmation solennelle du principe selon lequel « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » (loi de 1905). Interdiction du financement des cultes par des fonds d’origine étrangère. - REMIGRATION : Aide au retour des colons installés sur notre sol. Suppression de nos consulats, de l'aide publique au développement et des importations pour tout pays n'acceptant pas de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France. - ÉTRANGERS : Suppression de la double nationalité. Interdiction à vie pour tout étranger en situation irrégulière, et à ses descendants, d'être un jour naturalisé(s) Français. Délai de 10 ans après l’installation en France pour bénéficier des prestations sociales. - SÉCURITÉ NATIONALE : • Création d'un centre d'internement aux Iles Kerguelen pour accueillir les terroristes et les colons en situation irrégulière refusant de quitter la France • Rétablissement des visas pour les ressortissants des pays hors UE ou d’Amérique du Nord. - PACTE DE MARRAKECH : Retrait de la France. - RÉAPPROPRIATION DU SOL : Interdiction aux étrangers d’acquérir des biens fonciers et immobiliers en France. - ASSIMILATION : Rétablissement de l’exclusivité des prénoms du calendrier pour l’attribution des prénoms aux nouveaux nés. - MAYOTTE : référendum sur son indépendance, en métropole et sur place.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Nous n'avons aucune "obligation d'asile". En ce domaine, ce qui a déjà été fait par la France la dispense pour l'avenir de toute obligation en la matière.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Ce "défi", qui n'en est pas un, ne "durera" que si nous le voulons bien. Organiser le retour systématique et immédiat des clandestins vers le pays de départ. Aide au retour des colons installés sur notre sol. Suppression de nos consulats, de l'aide publique au développement et des importations pour tout pays n'acceptant pas de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France. Suppression de la double nationalité, sauf pour les ressortissants des pays membres de l'UE. Interdiction à vie pour tout étranger en situation irrégulière, et à ses descendants, d'être un jour naturalisé(s) Français. Délai de 10 ans après l’installation en France pour bénéficier des prestations sociales.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Intégration : non ; assimilation oui, mais uniquement pour ceux qui sont arrivés sur notre sol dans des conditions régulières. Les autres doivent repartir (cf. plus haut).

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui : 1) LES COLLECTIVITÉS LOCALES : trop nombreuses et souvent mal gérées, celles-ci sont souvent sources d’importants gaspillages. Une décentralisation mal menée a accentué le phénomène. Des baronnies se sont créées un peu partout sur le territoire. Certaines institutions sont inutiles. Les dettes des collectivités décentralisées, devenues colossales, mettent en péril leurs capacités d’investissement. Il convient de dégraisser le mille-feuilles territorial et d’assainir son fonctionnement. RÉGIONS : suppression. DÉPARTEMENTS, COMMUNES ET AUTRES COLLECTIVITÉS DÉCENTRALISÉES : suppression progressive du droit d’emprunter. Publication sur Internet, pour chaque collectivité, de la liste des associations subventionnées et du montant perçu. Rétablissement du contrôle préalable des dépenses pour les collectivités en déficit deux années de suite. Réduction de 6 à 5 ans du mandat des maires. Fusion des communes de manière à ce qu’il n’y ait plus dans 5 ans de communes de moins de 5 000 habitants. 2) LA JUSTICE : à l’abri de son statut, une caste toute puissante et irresponsable s’est créée. En même temps, les plus hauts postes de la hiérarchie judiciaire restent à la merci de l’exécutif. Les délais pour être jugés sont trop longs et les peines restent souvent non exécutées faute de places dans les prisons, dont certaines sont des cloaques. Par ailleurs, la suppression de la peine de mort a disloqué la hiérarchie des peines et dopé la criminalité. Le système n’est plus crédible. Il est temps de responsabiliser les juges tout en donnant son indépendance à l’autorité judiciaire, d’humaniser les prisons et de re-crédibiliser les peines. ÉCOLE NATIONALE DE LA MAGISTRATURE : suppression. RESPONSABILITÉ CIVILE ET PROFESSIONNELLE DES JUGES pour leurs fautes de procédure. VICTIMES D’ERREURS JUDICIAIRES : Indemnisation automatique, immédiate et forfaitaire en fonction du nombre de jours de détention. SYSTÈME CARCÉRAL : droit à la cellule individuelle, création d’un numerus clausus pour chaque établissement pénitentiaire, construction de 25 000 cellules individuelles en cinq ans. INDÉPENDANCE DU PARQUET : Nomination pour 5 ans du chef du parquet, ratifiée par chacune des deux chambres en séance publique et au scrutin public à la majorité des 2/3. Nomination pour 5 ans du chef du parquet financier, ratifiée par chacune des deux chambres en séance publique et au scrutin public à la majorité absolue. PEINE DE MORT : Rétablissement pour les auteurs d'attentats et les meurtres d’enfants de moins de 10 ans et pour les auteurs de meurtres en réunion. 3) JUSTICE ADMINISTRATIVE : à supprimer. Les conseil d’État et les tribunaux administratifs, avec leur jurisprudence spécifique, ne sont qu'un corps de justice privée au service de l'Etat et qui n'a pas sa place dans un état démocratique. En outre, l'accès au Conseil d’État par le tour extérieur a trop servi de caisse de retraite occulte pour les amis du pouvoir en place.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Les administrations semblent lointaines et inaccessibles. Le recours accru à Internet accroit ce phénomène. Le risque de fracture numérique se concrétise chaque jour davantage entre une large part de la population et les services publics.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

La circulation routière. L'Etat n'a pas à statuer sur la vitesse limite sur des routes dont il n'assure pas l'entretien (cf. le faux pas des 80km/h).

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

SNCF, poste, hôpital, banques (qui exercent un service public, même s'il est privatisé).

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Ce n'est pas une priorité. L'internet n'est pas la solution pour des millions de Français qui n'ont pas accès au numérique, pour des raisons financières ou culturelles.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Non

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Des agents mieux formés. La polyvalence a des limites.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Je n'en vois aucun. Pour certains - la SNCF et l'hôpital notamment - la régression est énorme. pour la SNCF, on ne peut même plus, à proprement parler, évoquer la notion même de "service public".

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

SNCF, poste, hôpital

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

None

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Obtenir une carte grise. J'ai dû renoncer à remplacer ma voiture. Par ailleurs, l'obligation récente de présenter un permis de conduire pour acheter une voiture cloue des milliers de personnes âgées non titulaires du permis et qui se faisaient conduire dans leur voiture par des voisins, des amis ou des membres de leur famille, à rester désormais chez elles, sauf à essayer d'obtenir une ambulance pour aller en consultation à l'hôpital.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

C'est au gouvernement de répondre à cette question.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Inverser le privilège du préalable chaque fois que possible. Instituer la règle que tout document demandé est présumé accordé sans réaction de l'administration dans le délai d'un mois (sauf en matière d'urbanisme et d'immigration). Ne pas rendre le citoyen responsable de la partie préremplie des documents qui le concernent.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Simplifier le mille feuilles administratif : supprimer les régions, les communes déléguées, les communautés d'agglomérations, etc. quitte à regrouper les communes.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les maisons des handicapés fonctionnent mal.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None