Date de publication : 2019-02-04
Code postal : 29217

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Un peu d'honnêteté dans la communication gouvernementale. Et arrêter de culpabiliser les gens quant à la dépense publique, cesser de la diaboliser.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Nous n'avons jamais été aussi riches qu'actuellement, tout est question de répartition. Commencer par en donner moins aux grosses entreprises. Et taxer plus toutes les activités qui ne répondent pas à un drastique cahier de charges de développement durable (environnement/social/économie). Evidemment, je ne vois pas notre petit banquier en chef capable de mener une telle révolution philosophique et morale.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

TVA sur les produits viables d'un point de vue environnemental et social.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Je répète : taxer plus toutes les activités qui ne répondent pas à un drastique cahier de charges de développement durable (environnement/social/économie).

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Trop facile de s'attaquer aux plus fragiles. D'abord s'attaquer aux niches fiscales et à l'évasion fiscale.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'accompagnement du handicap.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'accompagnement au développement d'une économie viable sur les plans social et environnemental.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'économie n'a pas de sens en soi, déconnectée d'objectif sociaux, voire sociétaux. L'économie (et l'argent en général) est un outil au service de la société, pas une fin en soi. La financiarisation sans foi ni loi est le meilleur moyen d'assassiner notre société. Il faut avant tout recréer du lien social. Ré-impliquer les gens dans un projet sociétal durable. Et pour ça, le meilleur moyen est sans doute d'alléger le fardeau du budget mensuel. Donc créer le revenu universel, qui bénéficiera à toutes les strates de la société. Moins de pauvreté sécurisera les plus riches (moins de délinquance). Plus de trésorerie globale favorisera l'économie en général... etc.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus - maire et conseiller départemental -, qui ont une réelle connaissance de leur territoire. Éventuellement les députés, à condition qu'on ne les éloigne pas de la réalité du terrain en augmentant inconsidérément le périmètre de leur circonscription (le meilleur moyen pour dégoûter les citoyens de l'exercice démocratique).

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

On n'a rien inventé de plus efficace que la représentation salariale, à moins de vouloir flinguer une bonne fois pour toute les droits des salariés. Et dans des domaines comme la transition écologique, les associations reconnues, par leur connaissance du terrain, sont des précieux partenaires des services de l'Etat.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les Préfets cessent de court-circuiter la vie démocratique.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

On ne peut raisonnablement pas être partout à la fois. Il y a suffisamment de compétences parmi les citoyens pour se partager les tâches.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Ça n'est pas tant un problème de sensibilités politiques que d'écoute en général. Et pour entendre les territoires, l'Etat ferait bien de commencer par ne pas assassiner la décentralisation.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

Plutôt que de s'attaquer à la représentation démocratique, on pourrait très bien se dispenser des Préfets, petits gouverneurs absolus qui ont oublié que les services de l'Etat sont au service des territoires - et pas l'inverse.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Donner un vrai pouvoir aux élus. Encore une fois, supprimer les Préfets. Le Conseil départemental est tout à fait en mesure de gérer le territoire et d'assurer le bon fonctionnement des services de l'Etat. C'est à force de déshabiller les élus que l'on dégoûte les citoyens de la démocratie.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Je n'en sais rien. Chacun son travail. Les services de l'Etat sont sensés disposer des compétences capables de proposer des solutions intelligentes.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Les communes sont un maillon essentiel d'information et de concertation. Et le département doit pouvoir synthétiser les éléments collectés par les communes. On remobiliserait peut-être aussi les citoyens si on arrêtait d'insulter les collectivités locales avec le fameux "mille-feuilles administratif". Encore une fois, la seule couche nuisible au bon fonctionnement de la démocratie est le préfet.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

Donner plus de pouvoirs consultatifs aux maires me semblerait un bon début. Ce sont eux qui connaissent les citoyens, bien mieux que les parlementaires. Ils peuvent aisément organiser des commissions extra-municipales sur moult sujets, consulter leur population...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faudrait commencer par informer !

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Commencer par gagner en visibilité... !

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Qui sont leurs interlocuteurs auprès des municipalités ? Quel souci ont-ils réellement d'un contact direct avec les communes ou communautés de communes ?

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Education - éducation - éducation - éducation... Ne pas baisser les moyens de l'Education nationale. C'est par là que commence le respect de la laïcité.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Même réponse que pour la question précédente.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Renforcer le pouvoir des communes pour rendre la démocratie plus accessible, moins centralisée. Favoriser la proximité de lieux d'échanges citoyens. Que toute mairie puisse devenir une maison de la citoyenneté. Avec des débats réguliers, des budgets à gérer directement par des groupes volontaires de citoyens pour des actions locales concrètes. Et bien sûr remplacer les sénateurs par des citoyens tirés au sort.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

L'engagement associatif, l'engagement municipal... Tout engagement au service de l'intérêt commun.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Indemniser mieux les élus. Et EVIDEMMENT, créer le revenu universel pour que les gens puissent dégager du temps au service des autres, au bénéfice de l'intérêt commun. La société a impérativement besoin que les gens aient la disponibilité pour recréer du lien social.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Supprimer les préfets castrateurs ! Donner plus de marge de manœuvre aux conseils départementaux : aller plus loin dans la décentralisation plutôt que de se replier sur une centralisation stérile. Faire confiance à la créativité des territoires. Et créer un vrai revenu universel pour encourager chacun à des actions constructives au-delà de la simple nécessité de boucler son budget à la fin du mois.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

J'ai la chance de vivre dans un environnement très préservé. Ici, la chose la plus pénible est l'individualisme. Le moi moi moi, mon droit à moi, mon choix personnel à moi, ma liberté rien qu'à moi... Parce que je le vaux bien et les autres on s'en fout.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Donner plus de moyen à la Police de proximité, pas forcément armée jusqu'aux dents. Une Police formée au dialogue, un peu à l'instar des Bobbys anglais. Et encore une fois : le revenu universel pour permettre au plus grand nombre de réinvestir du temps dans le lien social.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

La qualité du lien social, donc l'investissement de chacun, en particulier dans le tissu associatif.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

En ville, l'insulte aux femmes ou aux jeunes filles. De tristes sires qui se prennent pour des grands mâles dominants et se permettent des choses (allusions graveleuses, insultes...) qu'ils ne supporteraient pas à l'égard de leur mère ou leurs sœurs. De minables individus qui n'ont toujours pas compris que les femmes n'avaient aucunement à se soumettre.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Encore une fois l'éducation. Et une réelle condamnation de ces attitudes.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Depuis quand les discriminations et incivilités sont-elles l'apanage exclusif de ceux qui bénéficient des allocs ? Il faut des pénalités financières pour tous les auteurs de discriminations. Pas que pour les allocataires !

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Ce qui me gêne ça n'est pas l'immigration en elle-même mais l'accroissement de l'obscurantisme religieux, notamment islamique. Quant à l'immigration, faute de pouvoir régler tous les problèmes du monde qui poussent des gens à fuir pour survivre, il est certain qu'on doit trouver un équilibre...

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

En quoi cela résoudra-t-il la question de l'immigration clandestine ? En quoi cela résoudra-t-il les problèmes de transit vers le Royaume-Uni ?

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Notamment placer le Royaume Uni devant ses responsabilités et ne plus bloquer les candidats à "l'immigration anglaise" chez nous.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Apprendre la langue française est un préalable incontournable. Recevoir un minimum d'éducation à l'Histoire et aux institutions. Et le tissu associatif pour créer du lien, ne pas laisser les nouveaux arrivants dans une situation d'isolement ou de repli sur soi - source de bien des dérives.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le développement durable devrait être la colonne vertébrale de notre société, intégrant à parts égales environnement, social et économique. Tant que les préoccupations financières domineront la société, la démocratie sera en danger. Tant que l'individualisme économique régnera en maître absolu, la citoyenneté n'aura pas de sens. Tant que le profit immédiat sera la religion dominante, aucun avenir commun ne pourra être construit. La financiarisation de toutes nos valeurs démocratiques est la mort de notre civilisation. Notre seul salut est le partage - du temps, de l'argent et des valeurs morales et culturelles.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Sortir de la religion du profit immédiat et de la financiarisation délétère, arrêter de tout détruire sous prétexte de faire de la croissance, être bien plus drastiques en matière de normes environnementales, contraindre l'industrie et l'agriculture à respecter la planète, financer l'amorce d'un vrai développement durable (environnement, social et économie) par les gafa et autres grands fabricants actuel d'argent... le développement durable devant à court terme être viable économiquement. C'est un nouvel équilibre à amorcer. La Transition.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Tempêtes plus marquées, rythmes saisonniers différents, sécheresse estivale clairement perceptible et qui n'est plus anecdotique... Nécessité absolue de faire évoluer nos pratiques : économies d’énergie et production d'énergies vertes.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Alimentation bio et locale. Groupement d'achats bio. Limitation au maximum des emballage (achats vrac, boycott des produits à gros blisters, etc.). Rénovation de l'habitat à partir de matériaux bio-sourcés, indépendance énergétique (production solaire et éolien), phyto-épuration... Avion le moins souvent possible. Trajets automobiles rationalisés. Compost. Boycott au maximum de la chimie pharmaceutique (phytothérapie et autres alternatives naturelles privilégiées en l'absence de pathologies lourdes). Militantisme pour la biodiversité, la protection des milieux naturels...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Auto-consommer sa production énergétique amène forcément à se réguler ! Maintenir les services publics et développer la vie locale (économique, sociale, culturelle...) permet en outre de limiter ses déplacements.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Je l'ai déjà fait, par conscience écologique. Il n'y a que le problème de la voiture qui reste insoluble : pas d'alternative satisfaisante au diesel quand on a quatre enfants à transporter parce qu'on occupe le territoire (dit rural ou périphérique)... et qu'on a pas envie d'aller s'agglutiner en ville.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Une aide financière sérieuse !!!

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le covoiturage|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

A force de retirer des moyens financiers aux départements et aux régions, je ne vois qu'une volonté politique et financière de l'Etat pour renforcer la maillage du transport en commun. Un accompagnement efficace des collectivités territoriales permettrait aussi sans doute de développer le covoiturage (outil PUBLIC efficace à développer pour mettre les usagers en relation).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

On sait très bien faire du lobbying international quand il y a de forts enjeux économiques. Commencer par convaincre Macron et ses acolytes que l'écologie est la seule option économique viable à court terme, remplacer de Rugy (qui est aussi écologiste que moi je suis danseuse au Bolchoï) par un vrai ministre convaincu (faute d'avoir su garder le très regretté Nicolas Hulot). Et agir de façon à être exemplaires, pour tracer la voie.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Ça n'est pas comme si nous avions le choix. Ceux qui aujourd'hui ne veulent pas comprendre que nous n'avons pas d'autre alternative que le développement durable (environnement, social et économie) seront coupables à court terme de la chute de notre société. Ceux qui s'entêtent à nous enfermer dans la logique du profit immédiat nous assassinent purement et simplement.