Date de publication : 2019-02-17
Code postal : 28200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Mieux informer les citoyens en faisant rédiger une synthèse confiée au CESE et à un panel de citoyens tirés au sort et aux associations citoyennes afin d'organiser dans les communes des réunions informatives avec diffusion d'une présentation par diaporamas explicatifs accompagnés de documents papiers issus de la collecte des résultats à partir des éléments et des chiffres déjà consultables et fournis par l'Etat. D'autres points de vue différents ou divergents fournis par des instances ou acteurs de la société civile tels les associations de consommateurs ou fondations, etc. pourraient être examinés et qui démontrent que des alternatives sont possibles. Exemple des chiffres gouvernementaux qui sont parfois biaisés avec des méthodes de calcul fortement discutables de l'INSEE sur le pouvoir d'achat et la hausse des prix notamment et de la réelle perte du pouvoir d'achat en France dû au passage à l'euro selon une dernière étude sur 20 ans du centre de politique européenne de Fribourg (Allemagne).

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Que la fiscalité ne soit plus augmentée (de la part de l'Etat mais aussi de la part des collectivités territoriales), il y a trop d'impôts et de prélèvements en France certains peuvent être diminués, que la fiscalité soit mieux redistributrice et mieux répartie entre les plus aisés et les moins aisés sachant que plus de 50% des citoyens ne paient pas l'impôt sur le revenu, ce sont les classes moyennes qui supportent une fiscalité écrasante au bénéfice des revenus plus élevés qui proportionnellement en paient moins. La fiscalité ne doit pas avoir pour finalité de faire baisser le pouvoir d'achat des moins aisés et des classes moyennes qui paient pour les exonérations offertes aux plus riches par ce gouvernement (et les précédents). Il faut rétablir l'ISF mais en conditionner son prélèvement : seraient exonérés de l'ISF les contribuables qui y sont soumis dès lors qu'ils prouvent à l'administration fiscale qu'ils investissent leurs capitaux à 90% dans l'économie réelle et exclusivement sur le territoire Français et auprès d'entreprises fiscalement établies en France ou auprès d'établissement publics Français. Il faudrait par ailleurs une harmonisation fiscale et sociale de tous les pays Européens afin d'éviter le dumping et des règles plus favorables dans certains pays que dans d'autres car des multinationales réalisant des bénéfices en France ne payent pas leurs impôts en France mais dans un autre pays (Irlande, Luxembourg, etc.. qui accordent des avantages fiscaux illégaux aux entreprises qui vendent en ligne par exemple les GAFA qui pratiquent l'optimisation fiscale). On parle de sommes astronomiques : les gouvernements pourraient récupérer jusqu'à 150 milliards d'euros de TVA par an, dont 50 milliards d'euros sont perdus à cause de la fraude selon la Commission Européenne qui a proposé récemment un système unifié de collecte de TVA sur l’ensemble de l’Union européenne (non voté à ce jour).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Sous réserve de six contreparties et d'une réforme de l'impôt par la progressivité (voir ci-dessous), il faut que tout le monde paie l'impôt sur tous les revenus dès le premier euro y compris sur les aides sociales (RSA inclus mais hors aides au logement) et les indemnités chômage (pour les moins aisés le montant doit être symbolique et non douloureux pour mieux les associer à leur participation aux dépenses de l'État pour les services publics notamment). En échange de la participation à l'impôt sur le revenu de tous sans exception (hors personnes reconnues handicapées), je propose des contreparties suivantes qui ne concerneraient que les citoyens dont le revenu net imposable (et non pas le revenu fiscal de référence) ne dépasse pas un certain montant (70 000 euros pour un couple avec deux enfants par exemple, les autres plafonds étant à définir) sauf pour la première contrepartie qui concernera tout le monde. En première contrepartie, il faut supprimer la TVA pour les produits de première nécessité en établissant une liste de ceux-ci et supprimer la TVA sur tous les services de première nécessité distribués par les entreprises tels que l'électricité, le gaz, le fioul, l'eau potable. En deuxième contrepartie, il faut diviser par trois la TVA de tous les autres produits et autres dépenses soumis à TVA (un service, une prestation, un objet, une voiture, une maison, etc...) sauf pour les produits de luxe (pour lequel la TVA doit être augmentée en contrepartie), seul l'acheteur concerné par un revenu net imposable ne dépassant par un certain montant serait concerné par ce taux réduit de TVA (un panier moyen annuel fixé par la loi déterminerai un montant moyen de TVA annuel par foyer fiscal pouvant être déduit ou remboursé par les services fiscaux. En troisième contrepartie, pas de TVA sur un produit déjà vendu une première fois et donc déjà taxé (une voiture, une maison, un objet, etc...) et revendu en occasion sauf pour les produits de luxe et les produits revendus à des acheteurs dont le revenu net imposable figurant sur leur avis d'impôt est supérieur à un montant qui serait à définir (voir ci-dessus). Quatrième contrepartie, suppression de la taxe d'habitation (TH) seulement pour tous les résidents fiscaux en France 12 mois sur 12 et selon qu'ils soient ou non concernés par un revenu net imposable ne dépassant par un certain montant (voir développement ci-dessus). Cinquième contrepartie, il faut diviser par deux la taxe foncière (TF) en appliquant le même critère que décrit ci-dessus (un revenu net imposable ne dépassant par un certain montant) sauf pour les résidents qui ne paient par leur impôt sur le revenu en France. Les résidences secondaires et /ou maisons ou immeubles inoccupés doivent être taxés sans exonérations possibles au titre de l'IFI, de la TH et de TF. Sixième contrepartie, suppression des frais de succession et des frais de droits de mutation reversées à l'État et aux collectivités territoriales selon le critère défini ci-dessus tenant compte du revenu net imposable ne dépassant par un certain montant (voir développement ci-dessus), le patrimoine concerné par ces taxes ayant déjà été assujetti à des taxes d'habitation et à des taxes foncières, à de la TVA et de l'impôt sur le revenu sur l'argent qui a servi à son acquisition ou de la TVA lors de dépenses d'améliorations (travaux) du bien concerné. Et indissociable à ses 6 contreparties, il faut obligatoirement réformer la collecte de l'impôt de la manière suivante : - l'impôt sur le revenu devrait être progressif (on paie un pourcentage de son revenu) et non plus par tranches, tranches qui doivent être supprimées (cela évite l'effet de seuil ou de sous seuil qui fait payer un impôt identique à revenus non identiques) et les très hauts revenus devraient se voir appliquer un pourcentage augmenté d'un forfait en fonction de l'écart existant entre le revenu imposable le plus bas payé dans le pays et le revenu imposable le plus haut payé dans le pays (si l'écart est de 1 à 50, application d'un forfait de 50% en plus). A affiner, mais le principe est là, tous paient l'impôt sur le revenu et les bas salaires sont pas ou peu impactés par les autres prélèvements fiscaux par rapport aux salaires plus élevés. NB : détail de l'exemple du critère du montant maxi jusqu’à 70 000€ de revenu net imposable (après abattement) pour un couple avec deux enfants cela fait 35 000€ par an chacun soit presque 3 000 euros mensuels chacun avec deux enfants à charge, cela me paraît être un bon compromis pour vivre correctement dans un pays moderne et puissant comme la France sans être assimilés aux riches et ultra riches sachant que ce critère engloberait une bonne partie de la classe moyenne et que surtout seraient inclus dans ces critères la totalité de tous les pauvres ou les moins aisés.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Aucune de ces propositions n'ont ma faveur, pour financer les dépenses sociales les banques et la finance devraient se voir obligées de participer par des investissements en France afin de réduire le chômage de masse structurel en France. Il faudrait interdire les licenciements par les entreprises qui font des profits car les personnes licenciées deviennent à la charge de l'état et donc c'est le contribuable qui paie et non la multinationale, c'est pas difficile à comprendre.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toutes les aides sociales doivent être conditionnées à un contrôle sérieux d'un organisme paritaire indépendant de l'Etat et subventionné par celui-ci (incluant la Fondation l'Abbé Pierre par exemple).

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'hôpital et la santé sont des priorités, les maternités et les services hospitaliers de proximité qui ont été fermés doivent rouvrir (personne ne devrait se trouver à plus de 20-25 km d'une maternité ou d'un service d'urgence cardiologique, c'est inconcevable que dans la 7ème puissance mondiale on en arrive là, il y va de la vie des citoyens), les personnels soignants doivent être mieux rémunérés, plus de médecins doivent être salariés à des rémunérations attractives, il faut un plan Marshall contre les déserts médicaux et raccourcir les délais de consultations chez les spécialistes ou même les généralistes, il faut ouvrir plus de maisons de santé, il faut supprimer le numérus clausus et il faut des moyens conséquents apportés à la psychiatrie qui est complètement à l'abandon dans ce pays. La protection sociale doit être renforcée sur les remboursements pour les soins dentaires, les lunettes, les maladies classées comme invalidantes et graves (cancers, etc..) et les tampons hygiéniques pour les femmes devraient être remboursés par la sécurité sociale. Supprimer la décision du gouvernement Macron de diminuer l'aide au logement. Revaloriser les retraites et supprimer la CSG sur celles-ci pour les retraites jusqu'à 3 000 euros par mois, les retraités aident souvent financièrement leur famille dans le besoin, il faut qu'ils puissent continuer à le faire. De façon générale pas de baisse de la protection sociale mais des contrôles sérieux organisés par un organisme paritaire indépendant de l'État et subventionné par celui-ci où seraient représentés l'assurance maladie, Pôle emploi, la CAF, les mutuelles et les associations y compris les associations de consommateurs de la société civile. Le budget de la Défense doit être revu notamment celui des opérations extérieures doit être supprimé au profit du budget de la santé, les terroristes ont majoritairement prouvé maintes fois qu'il sont issus de notre propre territoire, aller faire la guerre ou vendre des armes dans les pays d'où viennent leurs idées meurtrières et condamnables ne sert qu'à en faire naître de nouveaux qui risquent d'entraîner et de convertir des Français(es) au djihad ou de venir commettre des actions terroristes en France ou ailleurs.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je veux bien payer plus d'impôts pour sauver notre planète (je suis sérieux) et être en empathie avec les plus démunis de notre pays sauf que j'estime que mon argent ne va pas toujours là où il doit aller et qu'il n'est pas toujours judicieusement utilisé et que je paie déjà bien trop d'impôts aujourd'hui. M'en rajouter encore ne ferait que renforcer mon mécontentement. Le CICE et des aides publiques (argent du contribuable) sont versées par l'État au profit des actionnaires de grandes entreprises et multinationales et ce sans contreparties (pas d'engagement de création d'emplois en France, fiscalité dérogatoire, pas d'engagement d'investissements en France, etc.) y compris à Mac D. et aux GAFA qui commercent en France et dont le consentement à l'impôt dans notre pays est fortement suspecté de représenter des cacahouètes par rapport aux milliards d'euros que l'État devrait réellement encaisser de leur part. Certains ont des niches fiscales injustifiées (les journalistes par exemple), il faut toutes les examiner une à une une et voir si elle ne profitent qu'à leurs seuls bénéficiaires ou à d'autres par ricochet. J'aimerais connaître la destination et l'utilisation exacte des impôts des citoyens avant de prendre une quelconque décision, alors me demander si je suis d'accord pour payer plus à la place des riches puissants fraudeurs ce serait se tirer une balle dans le pieds, il y a plus intelligent non?

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les sujets du pouvoir d'achat et du chômage, qui sont intimement liés aux divers prélèvements obligatoires dans ce pays, je constate qu'ils sont un peu trop absents du grand débat sur votre site (comme les sujets sur la jeunesse ou l'Europe d'ailleurs), où se cachent vos questions pour ces sujets majeurs? Est-ce volontaire (dans ce cas merci de m'expliquer pourquoi), ou est-ce involontaire (dans ce cas merci de m'indiquer qui est la personne responsable de ces bien étranges oublis...). Je ne souhaite pas voir les chômeurs et chercheurs d'emploi punis par de nouvelles réformes à venir en embuscade qui consisteraient à les radier ou leur faire baisser leurs allocations si ils refusent un emploi plusieurs fois de suite en raison d'une impossibilité de mobilité : possibilité de refus si trajet de plus de 2h00 par jour pour aller et revenir du travail, si pas de transport en commun existant ou si éloignement manifeste du lieu de travail par rapport au lieu de domicile (+de 50 km aller), si pas de voiture, si salaire inférieur d'au moins un tiers du salaire qu'avait précédemment le chômeur ou du salaire moyen de la profession considérée selon la grille salariale du secteur. Je propose que les banques d'affaires, les trust ou entreprises de transactions financières Françaises qui n'investissent pas localement en France 90% de leur argent doivent être assujetties à une fiscalité doublée. Les charges de la dette devraient être remboursées par le recours à une épargne ouverte à tous les citoyens et un financement à taux zéro de la Banque Centrale européenne accompagnée par un partenariat à taux zéro avec les banques et la Finance qui doivent investir dans notre pays. Taxer à la source les GAFA et autres entreprises échappant à l'impôt ou ne payant que des miettes par rapport à leur gain colossal, là où les transactions financières se font c'est à dire sur notre territoire. Les charges salariales des revenus du travail devraient être supprimées pour toutes les personnes fiscalisées en France et dont le revenu fiscal de référence de l'avis d'imposition est inférieur à un montant défini (70 000 euros pour un couple avec deux enfants par exemple) et les montants correspondant reversés aux salariés. Ce qui suit s’entend hors fonctionnaires de catégorie B et C, les dépenses publiques et les frais de fonctionnement du gouvernement, du conseil constitutionnel, du conseil d'État, de tous les comités Théodule ne servant à rien et autres conseils d'administrations où l'État est partie prenante ou actionnaire, des élus des grandes collectivités et syndicats (Régions, Département, Métropoles, Communauté de communes, etc...), de l'Assemblée nationale, du Sénat, des élus représentant la nation au sein des instances européennes et des salariés de ces instances et de leur retraités, élus ou non, devraient drastiquement baisser. Je suis consterné par le gaspillage d’argent public et par certains coûts comme le remplacement de la vaisselle de l’Élysée, le coût annuel astronomique des fleurs du Palais, le coût des voitures de fonction, des chauffeurs, des coiffeurs, des garde du corps, des bureaux et des indemnités des anciens Présidents, du coût des frais de la première dame, du coût des frais de bouche dans des restaurants à 100 euros par personne sans vin (exemple du Ministre des comptes publics actuel), de logement, de transports en avions injustifiés (1er ministre, Président, etc.), des frais d'acquisition immobilières pour loger les parlementaires et du coût des permanences parlementaires et des assistants parlementaires fictifs ou non, les exemples sont nombreux et ne tiendraient pas dans cette contribution... Je propose qu'aucun salaires, indemnités ou primes de fonction (hors remboursements de frais plafonnés, définis par critères fixés et strictement contrôlés) des élus ne devraient se situer au-dessus de deux fois le niveau du salaire médian soit 1 710 euros en France en 2018 (source INSEE), aucun salaires, indemnités ou primes de fonction des hauts fonctionnaires, collaborateurs, conseillers, directeurs de cabinet, chargés de mission, etc.., travaillant au service de l'Etat et des collectivités territoriales et syndicats, bref tout ce qui est plus ou moins public (les services hospitaliers n'entrant pas dans ce cadre compte tenu de leur situation désastreuse) ne devraient être supérieur à 5 000 euros par mois (hors remboursements de frais plafonnés, définis par critères fixés et strictement contrôlés). Pour les élus, à l'issue de leur mandats, selon leurs résultats, ils pourraient toucher une prime selon leur présence et leur assiduité à leur poste et si leurs missions ont été positives et qu'ils n'ont pas faire perdre d'argent à la collectivité, dont une partie de cette prime serait reliée au résultat collectif par exemple du groupe parlementaire dont fait partie l'élu, si l'un de ses collègues commet une infraction règlementaire c'est toute la prime collective qui est supprimée à tous les autres. Par ailleurs un pouvoir de sanction et d'exclusion à vie d'un quelconque mandat devrait s'exercer à l'encontre des ministres, des membres des services de l'Etat et des élus des collectivités territoriales et plus généralement de tous ceux qui perçoivent des rémunérations sur des fonds publics qui seraient condamnés pour fraudes ou tout autre condamnation d'enrichissement personnel ou de corruption. Servir la France et les citoyens vivant dans ce pays doit être comme un sacerdoce au service de l'intérêt général de la nation et de son peuple et non pour s'ouvrir un carnet d'adresse permettant une reconversion auprès de généreuses entreprises ou lobbies avec possible conflit d'intérêts ou des rémunérations disproportionnées avec celles du reste de la population qui paient leur nourriture, leur loyer ou emprunts d'achat de leur résidence, leur voiture, leur essence, leur vêtement, leur coiffeur, leur électricité, etc... sans réels avantages ou prise en charge de leur employeur lorsqu'ils travaillent. Sans parler de ceux qui ne travaillent pas et qui en majorité veulent travailler (aujourd'hui presque 9 millions de chômeurs et 300 000 emplois non pourvus chaque année, cherchez l'erreur!). L'emploi est la solution, plus de cotisations donc plus d'entrées d'argent dans les caisses de l'État et plus de consommation donc plus d'entrées d'argent pour les professionnels et plus d’entrées dans les caisse de l’Etat. Faites revenir l'emploi en France par tous les moyens, c’est la priorité numéro une, c'est une question de vie ou de mort pour la nation : de plus la transition écologique est l'un des leviers majeurs possibles pourvoyeur d’emplois en masses pourvu que nos gouvernants s'y intéressent, ce qui est plutôt mal parti pour le moment aucune annonce sérieuse et crédible n'ayant été faite dans ce sens...

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les Maires et pas le Président de la République. Ce dernier s'il n'a pas des contre-pouvoirs face à lui et qu'il à la majorité à l'assemblée, peut faire ce que bon lui semble y compris pondre à sa guise de nouvelles réformes ou prendre des décisions injustes ou scélérates ou qui pourrait être contraires au résultat d'un référendum. Ces nouvelles réformes et ces nouvelles lois qui n'étaient pas inscrites ou prévues dans son programme de campagne devraient systématiquement et obligatoirement être soumises à l'approbation des citoyens sous forme de référendum d'initiative citoyenne (RIC). Il est inconcevable et anti démocratique qu'un Président certes élu (bien élu ou mal élu) s'arroge le droit de décider seul sans demander la permission à ses électeurs, aux corps intermédiaires et aux Français, que ses décisions soient prises ou non en application de traités internationaux (exemple de Sarkozy avec le non au référendum de 2005 et le traité européen ratifié par lui en 2007 ou encore la Loi travail qui est une infamie sous Hollande ou la Loi anti casseurs de Macron qui pourrait permettre tous les excès à un pouvoir en place autoritariste et sans contre-pouvoirs en interdisant toutes manifestations). Comment faire confiance à une démocratie qui permet cela? Je suis démocrate mais ma vision de la démocratie n'est pas celle que l'on nous impose aujourd'hui. J'ai perdu confiance en nos représentants, excepté les maires, nombreux parmi ceux-ci sont vraiment au service de la population et de l'intérêt général et essaient de réduire les dégâts comme ils peuvent, il faut les saluer et les aider. Il faut sauver prioritairement la commune qui est le premier lien social avec le citoyen. Retour à un mandat de 5 + 2 ans éventuels (si affinités) pour le Président de la République, l'élection des députés 2 ans après l'élection du Président pour savoir si la politique de ce dernier est plébiscitée ou non par le peuple, et avant l'issue des 5 ans, organisation d'un référendum pour déterminer si le Président peut rester deux ans supplémentaires ou non. Par ailleurs, dans la prise de parole de nos Présidents dans la veine "un Président ne devrait pas dire ça", les petites phrases humiliantes, blessantes, méprisantes et plus généralement l'attitude du chef de l'Etat actuel consistant à jeter de l'huile sur le feu en faisant des amalgames ayant pour but de discréditer ou diaboliser telle ou telle partie de la population qui n'est pas d'accord avec lui me paraît contre productive et fortement dangereuse pour la démocratie qui a besoin d'apaisement et non de provocations. A la manière des réseaux sociaux, les réactions à chaud sans filtres, commentaires non réfléchis, déclarations du niveau de pseudo-posts à connotations idéologiques mâtinés de hashtags et tweetclash et de dérapages parfois dignes de ce qu’on jette aux vide-ordures de la part de la classe politique actuelle y compris de nos gouvernants est indigne de leur fonctions et du respect de la démocratie, quand on porte une responsabilité élective ou politique la vérité n'est pas dans ce qu’on écrit ou dit mais dans ce qu’on fait.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Je crois que les syndicats actuels représentant les salariés ne sont plus représentatifs des citoyens ou alors pour que ce soit le cas, il faudrait que tous les salariés soient automatiquement syndiqués par leurs employeurs qui acquitterait leurs cotisations, ce qui permettrait une plus juste expression, les dirigeants actuels des syndicats n'étant parfois pas sur la même longueur d'onde que leurs bases. Le MEDEF qui promettait des centaines de milliers d'emplois il y a peu contre de l'argent public (CICE) mais où sont les emplois crées et où est allé l'argent public (chez les actionnaires?)? Le MEDEF, lui, se présente plus comme un lobby que comme un syndicat, il faudrait revoir sa représentation ou sa forme car ce syndicat lobbyste lutte avec des armes que n'ont pas les autres : la puissance financière, ce qui fausse souvent ses positions et ses oppositions. Je pense que le CESE pourrait avoir un rôle de contre pouvoir face à l'assemblée nationale avec la participation des associations de consommateurs (UFC Que choisir et/ou 60 millions de consommateurs et autres), l'AFUB, la fondation Abbé Pierre, la Fondation pour la Nature et l'Homme, Oxfam et d'autres de la société civile, ainsi que des citoyens tirés au sort, qui œuvrent tous pour l'intérêt général. Ce grand conseil qui se réunirait comme des partenaires sociaux devrait avoir un rôle équivalent à celui du sénat et de l'assemblée nationale (dont les membres seraient réduits de moitié) avec voix délibératives et ayant le dernier mot pouvant ainsi s'opposer aux votes de l'assemblée nationale qui suivent tels des godillots sans cervelles la propagande et la politique gouvernementale même lorsqu'elle est controversée. Il serait demandé à tous les adhérents de ces mouvements ou associations de voter pour définir une représentativité dans ce nouveau conseil qui élirait un conseil d'administration citoyen et des rapporteurs sur chaque sujets, ce conseil pourrait proposer des lois, ni l'assemblée, ni le sénat, ni le gouvernement ne pourraient s'opposer à ce qu'elles soient inscrites à l'ordre du jour et délibérées (le vote des partis étant considéré comme un vote moins 1 voix pour chaque partis par rapport au vote des citoyens représentés par le CESE).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Abolition des "privilèges" des politiques ayant des hautes fonctions et des hauts fonctionnaires que ce soit pendant l'exercice de leur fonction ou après (fin des "indemnités à vie"). Je constate que les élus et leurs petite armée de serviles "perroquets" non élus, notamment les membres du gouvernement, se précipitent tous les jours dans les médias (personnellement j'en fais une indigestion) pour demander aux citoyens de faire des efforts et des sacrifices sur leur pouvoir d'achat, leur salaire et leur retraite, avec pour mot d'ordre de se serrer la ceinture et de toujours payer plus. Ces mêmes élus (et leurs copains au cerveau manipulé pour répéter en boucle les mêmes diatribes pour que le citoyen finisse par être persuadé de la pertinence de leur propos), qui une fois leur mission ou leur mandat terminés, dont certains parmi eux continuent à percevoir l'argent du contribuable : boulots pépère et bien payés dans le privé ou le public ou dans les conseils d'administration, retraites astronomiques, émoluments divers, bureaux, logements spacieux et luxueux de plus de 100 m2 en plein arrondissement huppé de Paris, service de sécurité et personnel de maison à leur service sans bourse délier, chauffeurs, restaurants 3 étoiles, qui gagnent des sommes pharaoniques en faisant des conférences, la vie de roi quoi, pas vraiment républicain tout ça, non?. Comment est-il possible pour eux de ne pas se rendre compte du mal qu'ils font aux citoyens et ils s'étonnent après cela de la colère de ceux-ci lorsque ces derniers n'arrivent pas à finir leur mois avec leur maigre salaire? Ce n'est pas de la pitié ni de la charité que de demander à pouvoir vivre dignement de son travail quelque soit ses capacités ou son niveau d'études, comprendre qu'une partie de la population survit mal c'est une chose, agir pour que cela cesse c'est autre chose et depuis des décennies les gouvernements se succèdent et rien n'a encore changé, pire on tape sur les classes moyennes pour les appauvrir et payer à la place des catégories les plus riches qui sont exonérées et dont la participation à l'impôt diminue contrairement à ce qu'ils gagnent. Par ailleurs on voir la grosse ficelle qui consiste a accuser de tous les mots les assistés sociaux et le torrent de haine que ceux-ci voient déferler sur eux de la part des autres citoyens par médias et politiques interposés, "diviser pour mieux régner", c'est bien connu et ça marche. Que faut-il pour que cela change, que la nation soit à feu et à sang? Je suis contre toutes formes de violences et j'espère que la raison va l'emporter mais sans décisions de changement de cap radical de politique gouvernementale, j'ai peur de ce qui pourrait arriver et je ne souhaite vraiment pas y être confronté, l'instabilité politique, la brutalité policière et l'insurrection n'étant pas ce dont j'ai envie. Un changement pacifiste mais déterminé doit avoir lieu entre personnes intelligentes, non bornées et ouvertes au dialogue et à la concession et sans défendre de puissants intérêts privés qui ne vont jamais dans le sens de l'intérêt général mais que dans leur propres intérêts, cela est trop demandé? Autre chose, démission obligatoire dés le premier faux pas et pas d'immunité pour tout homme politique élu ou ayant des mandats quels qu'ils soient y compris chef de parti ou membre de ce parti, pris la main dans la sac et condamné, il ou elle doit être inéligible à vie. Si la condamnation relève de la fraude, de l'abus de biens publics, de corruption et qu'il ou elle a fait perdre de l'argent à la collectivité, l’intéressé(e) doit rembourser en intégralité les sommes spoliées. Juppé n'aurait jamais dû faire partie du conseil constitutionnel, c'est anti-démocratique de voir qu'un homme politique qui a été condamné, et il a reconnu les fautes, pour sa participation à des emplois fictifs (à la mairie de Paris) soit autorisé à y siéger, pas de droit à l'oubli. Je n'ai aucun soucis sur son niveau de retraite mais je lui conteste le fait de faire partie de ce conseil où il va grassement "pantoufler", il n'y a pas sa place, son intégrité ayant été bien plus qu'écornée. Ce serait bien aussi qu'on voit les élus un peu plus sur le terrain après leur élection que pendant les campagnes électorales, ils doivent dresser un bilan de leur action chaque année, le soumettre à une instance indépendante qui vérifie le positif et le négatif du mandat de l'élu et qu'un rapport circonstancié et impartial soit soumis aux citoyens. Actuellement un député vient une fois de temps en temps dans les villages et les villes pour tenir une permanence d'environ trente minutes à une heure pour faire une conférence politique soit disant à l'écoute des citoyens devant un public clairsemé et majoritairement acquis (j'y suis allé, je parle en connaissance de cause). Lorsque que l'élu est dans l'opposition c'est pour dire qu'il ne peut rien faire, lorsqu'il représente le parti majoritaire au parlement et au gouvernement c'est pour dire qu'il ne peut pas faire plus ou autrement. Bref ce sont des opérations de com faites par des béni oui-oui ou bien des démonstrations d'impuissance faites par des donneurs de leçons qui n'espèrent qu'une chose, c'est d'être calife à la place du calife aux prochaines élections. Il faut en finir avec cette vision de la politique, ce n'est pas un métier, malheureusement beaucoup d'élus, de femmes et d'hommes politiques confondent l'intérêt général public et l'intérêt privé, comment voulez-vous que des personnes qui n'ont, pour l'écrasante majorité d'entre eux pas de problème d'argent, soient légitimes pour régler les problèmes de ceux qui n'ont pas ou peu d'argent? On ne combat pas de la même façon les injustices fiscales, sociales et environnementales selon qu'on est à l'abri de ces maux ou pas...

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Même s'ils ne peuvent pas être élus sur un autre mandat ou être adjoints des Présidents, des maires, etc., rien n'empêche ces mêmes Sénateurs et Députés de faire partie comme simples conseillers d'un conseil municipal, d'un conseil communautaire, d'un conseil syndical, d'un conseil d'administration, d'un conseil départemental, d'un conseil régional, du conseil d'une métropole, bref de tous les conseils possibles et variés existants dans la sphère publique ou privé quand l'Etat est actionnaire, leur permettant d'avoir un ancrage local et de bénéficier par là-même de la même connaissance des problématiques locales que les élus qui décident. Mais cela ne serait pas plutôt ce manque de pouvoir et ce déficit électoral (et les indemnités qui vont avec, même si elles sont plafonnées sans parler des autres avantages non plafonnés eux) qu'ils regrettent nos chers parlementaires dans la perte du cumul de leurs mandats? Par ailleurs, rétablir le cumul des mandats pour les Député-Maire ou Sénateur-Maire par exemple ne ferait qu'augmenter l'absentéisme de ceux-ci, soit sur les bancs de l'assemblée nationale ou du Sénat (où parfois c'est le grand désert) soit dans les mairies où ils délègueraient leur pouvoir à un adjoint qui n'a pas été élu Maire par le conseil municipal sauf pour participer aux grands évènements locaux ou prestigieux pour montrer leur présence et avoir sa photo dans le journal. Nous faire croire qu'un Député ou un Sénateur serait plus proche des problèmes des citoyens s'il pouvait cumuler est une farce, c'est à croire qu'une fois élus parlementaires ceux-ci n'écoutent plus les territoires qui les ont élus. Ces parlementaires voudraient nous faire croire qu'ils sont coupés des réalités locales depuis le non cumul mais ils ont bien encore des amis politiques (de leur parti ou d'autres) qui sont restés localement avec qui ils échangent et communiquent fréquemment et qui leur font remonter les choses ou alors c'est à désespérer de constater l'isolationnisme volontaire des parlementaires avec les territoires dont ils sont issus dès lors qu'ils s'approchent du haut de la pyramide du pouvoir.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

La proportionnelle à toutes les élections mais limitée à un pourcentage plafonné pour ne pas paralyser les institutions et donner le droit décisionnel aux citoyens sans partis au même titre que les sénateurs et les députés qui ne représentent que les partis et donc pas le peuple.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

En priorité les députés et les sénateurs et ensuite les conseillers régionaux et départementaux divisés par deux. Concernant les maires je ne suis pas d'accord pour réduire leur nombre.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les modalités de financement des élections devaient être revues : suppression des dons et de l'apport personnel pour financer sa candidature, chaque candidat se verrait reversé par l'Etat une somme strictement égale et plafonnée pour ses dépenses et ses frais de campagne, ainsi chacun partirait avec la même égalité des chances du point de vue financier sans être suspecté d'avoir été le candidat instrumentalisé de tel ou tel notamment grâce aux dons des ultra riches et possédants des médias qui auraient choisi leur "pantin" pour le faire gagner en échange de cadeaux fiscaux en tous genres après que le-dit "pantin" ait été élu. Fin des négociations et de rabais sur les prix de location des salles par ce que le candidat est pote avec le propriétaire ou que celui-ci veut un retour d'ascenseur après l'élection, l'Etat louera les salles avec leurs équipements pour les meetings de tous les candidats sans donner d'avantage à l'un ou à l'autre. Par ailleurs, il serait anti démocratique d'obliger les citoyens à aller voter sous prétexte du fort pourcentage de l'abstention. Les citoyens participeraient plus si l'offre politique était plus variée (gauche et droite même combat, les nuances entre eux relèvent parfois de l'épaisseur d'un cheveu). Les candidats qui se présentent ne devraient pas être des purs produits du sérail politique ou des arrivistes jamais élus auparavant avec un programme ficelé par les banquiers et les financiers et promettant une mondialisation heureuse qui ne berne que ceux qui y croient. Il ne faut plus que l'électeur se trouve à choisir comme dit l'expression "entre la peste et le choléra". Entre deux candidats au deuxième tour, on doit pouvoir voter pour l'un des deux et pas contre l'un des deux, j'ai voté Macron (surtout pas pour son programme) par ce que je ne voulais surtout pas de Le Pen. Alors la prochaine fois que cela recommencera, j'irais peut-être à la pêche si le vote blanc n'est pas comptabilisé comme un vote exprimé pouvant être majoritaire ou devancer le premier des deux candidats, ce qui annulerait les élections et les feraient recommencer, cela me paraît être plus démocratique que ce qui existe actuellement. Par ailleurs à mi-mandat, les citoyens seraient consultés par référendum sur le bilan à mi parcours, le résultat de ce référendum devrait être contraignant, délibéré et voté par les assemblées parlementaires et du nouveau CESE recomposé avec des missions et des instances élargies. Le vote pour un parti n'est plus la préoccupation première des citoyens, il veulent voter pour du concret, nul doute qu'ils trouveront dans le nouveau CESE apolitique chaussure à leurs pieds.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc comme les votes nuls doivent être comptabilisés, à part, mais comme un vote exprimé et faisant partie des pourcentages calculés comme s'il s'agissait d'un vote pour un "candidat", cela ferait d'ailleurs automatiquement baisser le pourcentage de vote attribués aux candidats qui se présentent, on aurait alors une vision indiscutable du vrai pourcentage qu'ils obtiennent de la part des électeurs qui ont mis une enveloppe dans l'urne. Si le pourcentage de vote blanc ou nuls est supérieur au vote du candidat le mieux placé, le vote doit être recommencé jusqu'à ce qu'un candidat totalise plus de vote que les votes blanc ou nuls. L'assemblée ainsi élue donnerait droit à un nombre de sièges pour les votes blancs et nuls répartis en tirant aux sort des citoyens inscrits ou non sur les listes électorales et qui siègeraient au titre du vote blanc et nuls.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Aujourd'hui la démocratie participative fait peur aux oligarques et à beaucoup d'hommes politiques ou d'éditorialistes médias qui voient du populisme dans l'expression du peuple et une grande résistance va s'opposer à cette nouvelle forme de démocratie. Il faut cependant mettre en place la démocratie participative (voir mes réponses ci-dessus) afin d'associer les citoyens aux grands défis que nous devons relever, le référendum d'initiative citoyenne (RIC) doit être mis en œuvre le plus rapidement possible et inscrit dans la constitution.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Oui pour cela il faut supprimer le RIP et le remplacer par le RIC.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Consulter les citoyens, oui. Mais ça veut dire quoi consulter? pour faire quoi du résultat?. Si la consultation n'est pas suivie d'actes concrets correspondants aux aspirations des citoyens et si c'est pour ranger le rapport sous une armoire bancale dans les ministères ou l'enterrer dans les archives alors cela ne sert à rien où plutôt cela servira d'argument aux citoyens pour démontrer le peu de cas qui est fait de leur avis. Il faut le RIC, il doit être inscrit dans la constitution.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Un nouveau rôle : dans le nouveau rôle que doit pouvoir jouer un CESE apolitique (sans partis) enrichi de la société civile comme expliqué ci-dessus , selon moi il doit avoir voix délibérative à égalité avec les assemblées parlementaires et avoir le dernier mot devant l'assemblée nationale car l'assemblée nationale ne représente que les partis alors que le CESE nouvelle formule représentera les adhérents des association et mouvements apolitiques, ce qui permettra l'expression d'un vote pour ceux qui ne veulent plus voter pour un parti.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Diminuer par deux le nombre de députés et de sénateurs et répartir les sièges supprimés pour les donner au nouveau CESE.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La laïcité en France est sujette à de multiples reproches, certains la voient comme privative de liberté du droit d'exercer sa religion, religion qui a force de loi sur les lois républicaines et d'autres la voient comme étant une liberté encadrée permettant l'expression de la religion sans que celle-ci passe au dessus des lois Françaises. Je ne suis pas sûr qu'il faut renforcer de manière trop poussée les principes de laïcité en tout cas il ne faut pas les diminuer. La question de faire appliquer les lois existantes devrait se poser car il existe des cas, certes minoritaires, où des religieux radicalisés imposent des comportements ou idéaux dans certains territoires (quartiers notamment) où sont exclus tout autre forme de pensée que la leur et qui ne font plus partie de la république, les prières de rue notamment ne sont pas acceptables. Il faut fermer les mosquées anti-laïques et anti-républicaines dès lors qu'il est prouvé des faits de cet ordre qu'elles soient d'obédience salafistes ou autres et expulser (après décision du tribunal) hors de France les responsables non Français d'agissements et/ou de paroles incitant à la haine ou contraires à la laïcité et lutter contre le prosélytisme. Il faudrait à nouveau débattre sur l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace public (la rue notamment) ou à l'université pour déterminer s'il convient oui ou non de prononcer des condamnations, des amendes et de la prison en cas de récidive (attention pas de méprise, je ne parle que du voile intégral où l'on n'aperçoit que les yeux). La tête et le visage doivent pouvoir être vu et reconnaissables à la demande en cas de contrôle de police ou d'un agent des services publics lorsqu'une personne revêtue d'un voile se présente dans les administrations publiques, les services publics ou dans l'enseignement y compris dès le plus jeune âge (un parent accompagnateur par exemple en crèche). Un(e) salarié(e) d'un service public (ou d'une crèche, voir le jugement Babylou) ne doit pas faire apparaître dans son milieu professionnel ses convictions religieuses, ainsi le hijab (ou voile islamique) ne doit pas être accepté sur le lieu de travail d'un service public. Par ailleurs, le hijab ne doit pas faire l'objet d'une commercialisation banale au même titre qu'un autre vêtement en raison de sa représentation exclusivement religieuse (c'est bien la foi "patriarcale" de la religion qui reconnait le statut inférieur de la femme dans la société et qui oblige à porter une prison de toile et non une autre justification plus fonctionnelle) sans parler de l'incompatibilité avec la liberté et le droit des femmes de notre pays à ne pas être soumises d'aucune manière que ce soit (affaire du "hijab sportif" vendu dans les magasins de sport de la marque D.) Avec la laïcité , tous les musulmans comme toutes les autres religions sont les bienvenus en France sous réserve d'exercer sa foi dans la sphère privée, de respecter les lois Françaises, de ne pas imposer aux autres ses propres lois et de ne pas faire de prosélytisme et notamment dont l'unique objet serait la régression des libertés notamment pour les femmes.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Instruction civique par le système scolaire dès le plus jeune âge, les drapeaux français et européens qui seront bientôt présent dans les classes me paraissant une fausse bonne idée, ces symboles risquent d'être brulés, volés, souillés ce qui n'est pas une bonne démonstration et serait contre productif. .

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Permettre aux citoyens de porter des projets et les soumettre à l'ordre du jour en partant du bas, des conseils municipaux jusqu'en haut à l'assemblée nationale dès lors que ces projets sont validés par un certain nombre de citoyens, électeurs inscrits ou non inscrits (RIC).

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Donner l'exemple quand on a une charge ou un mandat électif, être exemplaire, servir et non pas se servir, respecter l'avis de chacun et refuser toute influence, favoritisme ou corruption de quelque ordre que ce soit y compris de son propre camp politique. Prendre des décisions pour l'intérêt général et jamais pour des intérêts privés qu'ils soient électoralistes ou non. Concernant les citoyens, respecter les autres et respecter les lois élémentaires (ceci pourrait faire partie du programme scolaire).

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Tout d'abord la France a une devise : Liberté, Egalité, Fraternité et nous devons tous nous interroger sur ce qu'elle veut dire et sur sa réelle application ou non par nos gouvernements dans la démocratie française telle qu'elle existe actuellement. Examinons-les, les unes après les autres, : la liberté, on a la liberté de survivre avec peu de revenus; l'égalité, on a l'égalité de côtoyer une minorité qui amasse des fortunes et qui vit avec beaucoup trop; la fraternité, c'est celle d'une société de plus en plus individualiste et égocentrique (moi d'abord, les autres après s'il en reste) et niant la solidarité. N'oublions pas que le délit de solidarité a été instauré par l'Etat Français et a été utilisé par la justice française ces derniers temps contre les personnes voulant notamment aider des migrants en situation de grande détresse. Une démocratie avec des manquements civiques aussi incroyables peut-elle continuer à se revendiquer comme telle? La démocratie française ne doit-elle pas montrer l'exemple et être irréprochable? Ou alors ne serait-elle devenue qu'une contrefaçon de démocratie? Autres idées pour favoriser le développement des comportements civiques, interdiction des lobbies auprès des décideurs politiques, condamnation des affaires de copinages et de la corruption à tous les niveaux, chasse aux évadés fiscaux, interdire l'optimisation fiscale, instaurer un blocus et interdiction de commercer ou d'échanger avec les pays "paradis fiscaux" et y fermer nos ambassades, imposer aux industriels des produits sains ou des voitures non polluantes, etc., imposer aux politiques une culture de la transparence sans les entendre se plaindre ou rechigner (tel député se plaignait qu'il avait dû fournir les revenus de sa femme à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique ou d'autres députés geignaient de devoir fournir les preuves des frais professionnels pour prouver leur bonne foi et se faire rembourser). Par ailleurs les comportements civiques des citoyens sont malheureusement fonction du système et du niveau de vie dans lequel ils évoluent, améliorer la situation financière de chacun permettra sûrement de diminuer, sans l'éradiquer, une bonne partie du travail au noir, de la fraude, du commerce parallèle, des vols, des trafics en tous genres et tout un tas d'infractions qui ont pour but de gagner malhonnêtement de l'argent. Cela permettra de restreindre les mauvais comportements aux seules bandes criminelles et aux réseaux mafieux et ce serait déjà plus simple pour lutter contre le crime organisé et non plus contre les simples citoyens certes coupables et qui veulent mettre "du beurre dans les épinards" si j'ose m'exprimer ainsi. Sans parler de ceux qui veulent avoir de "l'argent sale" pour imiter la belle vie des riches étalée en une des médias et des kiosques. Accessoirement cela videra les prisons de ceux qui n'ont pas grand-chose à y faire et qui pourraient y trouver, s'ils y restaient, une nouvelle vocation "criminelle" ou y être radicalisés par d'autres détenus persuasifs. Supprimer le paiement de l'accès aux déchetteries pour les particuliers comme pour les professionnels, au contraire donner des points à ceux qui viennent déposer des déchets, points qui serviront à obtenir des exonérations fiscales sur la taxe sur les ordures ménagères (TEOM) payée par tous. Il suffit de regarder autour de soi pour s'apercevoir des dépôts sauvages et des plastiques qui polluent nos villes, villages et campagnes par des gens qui n'ont pas les moyens de payer un dépôt à la déchetterie ou d'y aller ou qui s'en contrefichent.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Voir mes réponses et contributions ci-dessus

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Voir mes réponses et contributions ci-dessus

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Voir mes réponses et contributions ci-dessus

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Voir mes réponses et contributions ci-dessus

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

En tant que témoin : homophobie et racisme notamment anti-musulman et j'ai constaté dans les médias le retour des signes, tags et des discours nazis antisémites et anti juifs, tout ceci me révolte. J'ai aussi constaté récemment une discrimination envers les pauvres ou ceux qui sont (mal) nommés "cas sociaux" ou "assistés", cette discrimination vient d'ailleurs le plus souvent de personnes dont le niveau de vie est juste au dessus des ci-avant cités, c'est effrayant! En tant que victime, je vois de plus en plus de personnes anti-laïques notamment sur les commentaires des réseaux sociaux et je ne m'y exprime quasiment plus, il y a trop de haine revendiquée, c'est malheureusement devenu un déversoir.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Instruction dans le système scolaire pour expliquer ce que sont les discriminations. Le sujet de la solidarité pourrait également être programmé dès l'école mais l'exemple devrait venir d'en haut. Comme la solidarité, la tolérance peut être intégrée aussi dès le plus jeune âge par l'éducation nationale et des stages scolaires dans des associations reconnues d'utilité publique œuvrant pour la tolérance et la solidarité pourraient être mis en œuvre par l'éducation nationale et proposés aux élèves.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Pour ceux au RSA par exemple, des stages rémunérés pris en charge par Pôle emploi pourraient être proposés dans les services publics permettant d'acquérir une expérience qualifiante, la transition écologique aurait bien besoin de main d'œuvre qui ne demande qu'à être qualifiée puisqu'on ne plus plus utiliser d'herbicide et de désherbant, la binette et le ramassage à la main par exemple seraient les bienvenus dans les communes.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Les migrants viennent en Europe et en France par ce qu'il n'y a pas de guerres et que la vie y est meilleure que dans le pays qu'ils quittent. Le risque est que des terroristes viennent cachés parmi ceux-ci, il faut donc un contrôle plus strict et ne pas hésiter à mettre l'individu suspecté "en quarantaine" avant de le laisser libre, sous couvert de ses droits et de sa dignité (pas de Guantanamo bis). Nous ne devons pas leur fermer la porte et nous devons les accueillir tous car dans la plupart des cas nous (les pays civilisés) sommes responsables de ce qui leur arrive. On doit donc y prendre notre part et leur accueil est le moins que l'on puisse faire en élargissant les critères du droit d'asile actuel (en plus : causes climatiques, pauvreté et personnes ayant été menacées en raison de leur orientation sexuelle, religieuse, etc.). Les demandeurs d'asile doivent être bien traités (logement, sécurité, alimentation et éducation pour les mineurs, etc.). L'ONU doit s'emparer et prendre en charge financièrement tous les frais liés aux migrations dans les pays d'accueil dans l'attente du résultat de la demande d'asile du migrant. Il faut par ailleurs instaurer une réelle politique d'intégration. Les déboutés du droit asile élargi tel que je le conçoit (voir ci-dessus), et s'il y en avait, devraient être reconduits dans leur pays d'origine.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Pas d'obligations à remplir et pas d'objectifs non plus, le parlement n'a pas à légiférer sur une situation que notre pays a en partie créée et dont la résolution du problème doit être prise au niveau de l'Europe qui doit prendre en charge l'organisation et le coût de ces accueils en répartissant équitablement les migrants dans tous le s pays de l'UE. Je rappelle par ailleurs la déclaration des droits de l'Homme qui n'est pas que valable pour les Français ou ceux qui vivent sur notre territoire mais qui est sensée être universelle...

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Les migrants viennent pour la plupart de pays en guerre ou en instabilité politique, la France y vends souvent des armes ou y envoie des militaires, les populations locales en souffrent et certains veulent se venger contre la France. La France doit quitter les zones de guerres et les opérations extérieures qui coûtent cher au budget et l'endette, c'est à l'Europe dans certains cas (construire une Europe de la Défense) ou à l'ONU et aux casques bleus dans d'autres cas de prendre la relève militaire et d'en assumer les charges financières. La France doit également arrêter d'appauvrir les populations par les industrialisations massives par des entreprises françaises "pillards de ressources" dans les pays en développement dont les profits ne vont qu'a une certaine caste dirigeante restreinte et ne sont pas redistribués aux habitants qui restent pauvres. Il faut quand même rappeler ce que je considère comme un anachronisme : il existe la liberté de circulation des biens, des marchandises et des capitaux et cela n'est remis en cause par personne même si cette liberté permet à certains d'en user et d'en abuser (exemple d'importation en France de produits manufacturés faits par des enfants exploités dans les pays à bas coût et cela n'émeut personne). Ces biens arrivent chez nous y compris dans l'illégalité vu les frontières passoires que nous avons (les douanes ne peuvent pas surveiller tout ce qui traverse les frontières et ouvrir tous les containers, etc,). Sans parler des transactions que certains font entre la France et les paradis fiscaux et que personne ne réussit à arrêter à ce jour. Par contre dès qu'il s'agit de liberté de circulation d'humains (les migrants en ligne de mire selon les pouvoirs publics et les médias), là tout à coup la liberté des individus de circuler librement d'un pays à un autre devient un danger provoquant un sentiment de peur partagé et relayé par beaucoup y compris les politiques et les médias et qui doit être résolu dans la pire des expressions possible : le refus et le rejet sans compassion ni compréhension ni empathie. La différence inacceptable de traitement existant entre un être humain et une marchandise et ou de l'argent qui ont tous les droits me laisse un goût amer sur l'humanité et sa capacité à se remettre en question en se détachant de son "esclavagisme" des systèmes actuels mis en place pour le rendre dépendant. Parallèlement je voudrais parler des SDF en France qui sont hélas trop nombreux, il est urgent d'arriver au "Zéro SDF" sur notre territoire et de mettre sur la table un grand plan de relogement (casernes désaffectées par exemple) piloté par des associations d'utilité publique et subventionnées par l'Etat et sans ingérence des pouvoirs publics qui ne font rien en ce sens.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Une personne ne voulant pas s'intégrer ne fera aucun effort d'intégration, je n'ai aucun espoir là-dessus cependant tous pourraient se voir offrir des cours et des formations de laïcité, de civisme, de respect de la citoyenneté, de langue et d'écriture française et des droits et des devoirs autour de l'idée républicaine de notre pays.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La violence économique engendrant la violence sociale, j'ai l'espoir que la démocratie actuelle à tendance monarchique et ultra libérale pro-capitaliste sous domination de la Finance, des banques et des intérêts privés, que cette démocratie encourageant l'individualisme forcené avec la seule compétitivité et concurrence en ADN cède un jour sa place à une démocratie citoyenne, humaniste, sociale, solidaire et écologique avec la seule coopération et mutualisation en ADN pour la mise en commun de l'intérêt général pour le citoyen et au service du public en toute indépendance (pas de méprise je ne fais pas allusion au régime du Vénézuela et à son dictateur). Aucun pays voisin européen démocrate n'utilisant ce type d'armes de guerre, il faut interdire aux forces de l'ordre sous commandement du gouvernement actuel l'utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD) et des grenades désencerclantes lors des manifestations et traduire en justice (CPI) les responsables décideurs pour les centaines de blessés graves, éborgnés et amputés sans oublier la dame innocente de 80 ans qui est décédée à l'hôpital des suites d'un tir policier reçu en plein visage chez elle. Je rappelle ici en référence à l'article 35 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1793 une précision importante : "quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs", attention je ne cautionne aucune violence (la justice tranchera) et je ne dis pas que nous sommes en dictature, loin s'en faut, on peut encore s'exprimer mais cela devient plus difficile aujourd'hui qu'hier (à tort ou à raison, et systématiquement sans nuances soumis à l'amalgame, si l'on s'insurge on est assimilé à un populiste, à un casseur ou à un ennemi de la république ou pire à un complotiste, supposé ou réel). Mais nous sommes en haut du toboggan et chaque jour qui passe, on peut sentir que nous glissons lentement mais sûrement vers une démocratie autoritariste sous influence d'une caste oligarchique néo-ultra libérale ayant imposé son idéologie et pris le pouvoir politique dans ce pays et pour qui la distribution des richesses est un tour de passe-passe qui se termine toujours dans la poche des intérêts privés et des hauts fonctionnaires au service de la finance.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'organisation de l'État et de ses administrations déconcentrées devient catastrophique, les missions des Directions Départementales des Territoires, des Préfectures, des Tribunaux et des Trésoreries ont été réduites suite à des réorganisations internes et/ou ont fait face à des fermetures suite à des suppressions de poste pour faire des économies, les éloignant des usagers. En conséquence, les compétences et expériences des agents des services de l’État impactés se sont envolées et les agents nouveaux n'ont plus le savoir requis pour répondre sauf à envoyer les citoyens vers les sites et plate formes internet ou à leur faire parcourir des kilomètres pour trouver réponse à leurs demande. Les communes sont en état d'asphyxie financière après le traitement des gouvernements Hollande et Macron qu'elles ont subies tant au niveau de la baisse des dotations de l'État que des compétences ou missions qui leur ont été ajoutées sans bourse délier pour compenser les coûts. Les communes sont le lien social primordial avec les citoyens mais ce lien s'est progressivement distendu par faute d'une politique de mise à mort par l'État, il faut leur redonner le pouvoir qui leur a été enlevé et augmenter leurs dotations. Pour rappel, une commune a toujours un budget en équilibre en dépenses comme en recettes contrairement au budget de l'État qui ne l'est pas depuis plus de 45 ans et qui vit au-dessus de ses moyens en s'endettant et en prétendant donner des leçons de morale aux collectivités territoriales sur leur gestion financière. S'en serait à mourir de rire si la situation n'était pas aussi grave en raison de l'orientation que prends ce gouvernement pour appauvrir les collectivités territoriales en voulant démontrer de ce fait leur inutilité et ensuite pour se servir de cet argument et justifier ainsi le démantèlement et la vente à la découpe aux intérêts privés de ce qui restera des miettes et des survivants des services publics à l'agonie. Par ailleurs, le prélèvement à la source sur le salaire, avec lequel je suis d'accord, qui a été instauré en janvier 2019 dispose que ce sont les employeurs publics et privés qui doivent maintenant faire le travail de collecte de l'impôt sur le revenu à la place de l'administration fiscale. Mais aucun nouveaux moyens et aucune compensations n'ont été mis en place pour permettre aux administrations ou aux entreprises de s'adapter et de gérer le temps de travail supplémentaire occasionné pour les employés qui ont moins de temps pour effectuer les missions de service public ou du privé pour lesquelles ils sont salariés. L'État aurait pu donner la mission de la collecte de l'impôt à l'URSSAF qui en avait les moyens mais les dépenses lui en auraient incombé, il a préféré se débarrasser de ce coût vers les entreprises et les administrations et c'est pas difficile à comprendre pourquoi. La loi NOTRe doit être revue selon les éléments donnés par l’Association des Maires de France, plus de simplicité et moins de contraintes et l’État doit décentraliser plus sans oublier de transférer les finances qui vont avec.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

Il doit transférer les moyens qui vont avec les missions, ce que l'Etat se garde de faire intentionnellement pour des raisons de budget.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

On se croirait revenu 70 ans en arrière, quelle régression! Les maternités et les hôpitaux de proximité en milieu rural qui ferment ou ont fermés uniquement pour des raisons de coûts, même si le ministère de la Santé s'en défends, provoque un ressentiment d'abandon parmi la population qui se retrouve de plus en plus éloignée de ses services publics. Tout cela pousse les patients à s'aventurer sur la route sur de longs trajets à leur risque et péril (c'est déjà arrivé qu'une femme accouche dans sa voiture au bord de la route sans assistance, ce qui met sa vie et celle de son enfant en grave danger). Mais la santé n'a pas de prix, sauf à vouloir lui en donner un comme c'est le cas des gouvernements passés et de l'actuel, dans ce cas cela s'appelle une discrimination entre zones rurales et zones urbaines, soit une santé à deux vitesses selon l'endroit où vous habitez, c'est quasi criminel. Nous payons tous un impôt et des prélèvements sociaux mais nous ne sommes pas égaux devant le droit à la santé selon qu'on vive en milieu rural ou en milieu urbain où les villes et agglomérations bénéficient de toutes les activités de proximité, les services comme l'emploi. Dans le même ordre d'idée des services à la population qui ont disparu du monde rural, les certificats d'immatriculation en Sous-Préfecture pour ceux qui n'ont pas d'accès internet ou qui ont des difficultés à s'en servir ou qui habitent trop loin des Préfectures quand beaucoup trop de revendeurs d'automobiles comme les garages n'ont pas d'agrément, les cartes nationales d'identité ou les passeports ne sont plus délivrées que par certaines communes équipées du nouveau dispositif ce qui oblige les demandeurs à parcourir des distances importantes (déplacement en voiture soit plus de pollution et de frais pour les administrés), les tribunaux qui ont été supprimés dans certaines ville moyennes ce qui oblige là encore les demandeurs à parcourir des distances importantes. Les communautés de communes ont dévoré les communes nouvelles qui ont elles-mêmes dévoré les petits villages où la mairie déléguée est fermée quasiment toute la semaine et le maire est devenu maire délégué sans pouvoirs, de plus les fêtes du 14 juillet sont supprimées pour des raisons économiques et sont centralisées sur la ville centre ou l'un des village de la commune nouvelle, les habitants des autres villages qui ne peuvent se déplacer et les anciens n'ont plus qu'a rester chez eux à regarder la télé ou à aller se coucher, quelle formidable ambiance!. Tout est fait pour que les citoyens aillent s'agglutiner comme des mouches dans les villes centres et les mégalopoles pour se rapprocher des services publics encore non fermés et ainsi désertent les campagnes et les villages où ne subsistent que quelques maigres services encore debout mais pour combien de temps? Vivre dans un village dortoir sans vie, ni animations, ni commerçants, ni mairie, c'est cela que le gouvernement veux pour une partie de la population de ce pays?

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Tout doit être développé sur internet à partir du moment ou son équivalent existe en pouvant faire la même chose en ayant à faire à un être humain et non à un robot : un agent des services publics qui vous reçoit physiquement , qui vous aide dans vos démarches, qui comprends vos demandes ou vos difficultés et vous réponds et satisfait à vos besoins ou vous oriente vers le bon interlocuteur qui traitera votre demande sans passer par 36 intermédiaires ou des réponses pré-enregistrées avec des renvois sur des manipulations téléphoniques pour passer à l'étape suivante et où finalement la plupart du temps il faut raccrocher après s'être agacé et avoir perdu du temps sans avoir eu l'information demandée.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Non

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Le service public sur prise de rendez-vous n'est pas mauvais en soit quand il concerne une demande particulière bien précise sur un dossier sortant de l'ordinaire et qui nécessite un échange de point de vues, d'explications et de compréhension mais pour les affaires habituelles et courantes, des agents devraient être à disposition du public en flux normal pendant les horaires d'ouvertures des services publics, heures qui pourraient être élargies au samedi en journée pour s'adapter aux horaires de travail et de repos des habitants. Par ailleurs la polyvalence (maison des services publics) n'a pas que du bon, on ne peut pas connaitre à fonds tous les sujets et les domaines, de ce fait un citoyen peut se voir donner une information incomplète ou inexacte ou devoir revenir alors qu'avec des services dédiés à chaque spécificités, la réponse donnée est forcément plus fiable et immédiate (gain de temps pour tout le monde).

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Pour ceux qui n'ont aucun problème avec l'utilisation d'internet, c'est une évolution positive par contre pour ceux qui n'ont pas d'accès internet ou qui ont des difficultés à s'en servir et qui sont seuls ou qui ne trouvent pas d'aide cela est une évolution négative. L’illectronisme, désignant les 13 millions de Français (soit 20 % de la population quand même) en difficulté avec les outils numériques, fait l'objet depuis peu d'un débat au Sénat. Le constat des sénateurs, toutes tendances confondues, est unanime : « La dématérialisation des démarches administratives crée des inégalités d’accès aux services publics ». Laisser sur le quai ces millions de citoyens alors que le train pars n'est pas une solution, c'est une grave erreur de diagnostic préjudiciable et pouvant donner naissance à de forts mécontentements et de ressentiments envers les responsables de cette situation. Et on sait ce qu'il en est des forts mécontentements dans notre pays en ce moment, il y a "faire sans" (concertation) et "faire avec" (concertation), si les choix du gouvernement restent dans la lignée de ce qui a été fait à ce jour, je doute de sa réussite dans ce domaine...

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les communes doivent (re)devenir le point central du lien social avec les habitants, des missions, du personnel et des moyens supplémentaires devraient leur être alloués pour qu'elles jouent ce rôle à nouveau de faire se rencontrer les citoyens, de faire naître ou d'accompagner des projets redonnant vie aux villes et villages qui ont vu disparaitre les commerces, les médecins de campagne, les services publics et les lieux de vie en commun comme les fêtes de villages qui donnaient à chacun un espoir et une joie de vivre ensemble avec leurs amis et voisins. La transition écologique au plus près des habitants devrait pouvoir être confiée aux communes, elles peuvent créer des emplois et fédérer les forces vives d'un territoire autour d'un projet commun d'avenir.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

En urbanisme, une demande de permis de construire ou de déclaration préalable est un vrai casse-tête chinois pour le pétitionnaire, cela devrait être simplifié. Par ailleurs le coût élevé des taxes d'aménagement qui sont appliquées depuis quelques années en urbanisme occasionnent une diminution des demandes et surtout une recrudescence des travaux faits sans demandes et dans l'illégalité, encore une taxe mal pensée qui produit un effet inverse pour ceux qui voulaient ponctionner le citoyen en espérant remplir leurs caisses. Le résultat est là, les entreprises n'ont plus de commandes et licencient, bravo, bien joué là-haut les technocrates de Bercy!

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Mais l'autonomie donnée aux fonctionnaires de terrain sans les moyens et/ou les outils qui vont avec ne servira à rien...

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les agents devraient être formés pour le poste qu'ils occupent (et pas seulement par les collègues) et des mises à jour devraient leur être proposées tous les 2 ans pour améliorer leurs connaissances et mettre à niveau les compétences requises par leurs missions. Les centres de gestion de la Fonction Publique Territoriale devraient pouvoir intervenir auprès des élus pour imposer ces formations à suivre au CNFPT qui est un organisme remarquable mais qui n'a pas les moyens de la prise en charge totale des frais liés aux formations pour les agents (frais de transport notamment).

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il faudrait déjà que l’État mène une autre politique avec les collectivités territoriales que celle qu'il mène depuis l'élection du nouveau Président de la République et de son gouvernement qui les maltraite, qui les méprise et qui les rends vulnérables en les affaiblissant pour mieux les donner en pâture à l'opinion public qui réclamera ainsi leur disparition au profit de sociétés privés qui font faire mal au porte-feuille des citoyens (comme dit le proverbe "qui veut noyer son chien dit qu'il a la rage").

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Lorsqu'un salarié souhaite prendre sa retraite anticipée au titre des carrières longues à 60 ans et qu'il a travaillé dans le privé et dans la fonction publique, il lui est impossible de connaître exactement le montant de ses droits à pension en amont de sa demande (exemple d'un agent d'une commune ayant effectué 8 ans dans le public (CNRACL) et le reste dans le privé (AGIRC-ARRCO) et certaines retraites de certaines caisses ne sont pas versées avant les 62 ans du salarié.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le système de retraite doit rester et demeurer solidaire et donc socialisé, pas de retraites à points et de manière générale je propose la retraite à 60 ans et pas de retraite en dessous de 1 200 nets par mois quelque soit son temps de travail ou sa cotisation payée pendant son activité. Il faut un même système de sécurité sociale pour tous (y compris artisans, autoentrepreneurs et parlementaires et la fin du RSI). Un enfant de 6 ans ne se gardant pas seul, continuation du système des aides PAJEEMPLOI jusqu'aux 10 ans de l'enfant. Ne pas écouter les voix anti-fonctionnaires et les vautours qui ne veulent plus de fonctionnaires ou qui veulent les assimiler aux employés du privé en leur retirant leurs statuts au prétexte que ceux-ci ne sont pas productifs, qu'ils coûtent cher, qu'ils sont trop nombreux, qu'ils sont fainéants et qu'ils ont la garantie de l'emploi à vie (la liste de ce que j'ai entendu ou lu est plus longue mais je vous en fait grâce...) cela provoquera une aggravation sans précédent de la crise actuelle dans laquelle notre société se trouve. Nous sommes victimes de certaines voix haineuses contre les fonctionnaires (les petits comme les hauts), il y a un vrai "fonctionnaire bashing" ambiant qui existe dans ce pays. Mais nous sommes nombreux, et je suis sûr majoritaires, à être fiers de travailler pour nos communes et nos collectivités, nous avons à cœur la réussite des projets des élus et de nos administrations, nous sommes motivés et investis dans l'accomplissement de nos missions au service de la population et du public. Nous sommes des Français au service de la France et de ses citoyens toutes nationalités confondues, ne nous amalgamez pas tous avec une minorité d'entre nous qui ne montre pas l'exemple, beaucoup trop d'idées fausses et reçues circulent encore. Nous sommes garants de la neutralité et nous ne servons aucun autre intérêts que celui de l'intérêt général par ce que nous sommes rémunérés par vous tous, si demain le secteur privé (pouvant d'ailleurs être une entreprise étrangère ou à capitaux étrangers) prends possession des services publics, plus rien ne garantira que d'autres intérêts ne seront pas à la manœuvre et un ex-service public devra être rentable en sous payant ses employés et en licenciant les personnels loyaux du jour au lendemain comme on jette des mouchoirs à papier usagés. Si la France fait la chasse aux fonctionnaires comme certains le souhaitent et uniquement par souci de variable d'ajustement budgétaire pour faire plaisir aux CAC 40, aux agences de notations et à l'Europe pour respecter le PIB et le déficit notamment, le résultat ira à l'encontre du but recherché. Les services publics, ce sont des emplois non délocalisables qui restent en France, il vaut mieux payer des fonctionnaires qui travaillent et consomment en France que des chômeurs qui ont perdu leur emploi et leur pouvoir d'achat et qui consomment moins en fonction de ce qu'ils perçoivent, c'est à dire peu. Plus de chômeurs en précarité c'est moins de consommation et c'est plus de crise et de fermetures d'entreprises qui n'ont plus de commande et c'est donc plus de dépenses sociales et de santé par effet de ricochet, c'est pas difficile à comprendre mais visiblement ça n'arrive pas jusqu'aux cerveaux de nos dirigeants et encore moins de ceux qui ont fait l'ENA. Par ailleurs concernant l'Europe, il faut réformer et transformer les institutions européennes, trop de choses fonctionnent mal ou pas du tout à ce niveau, tant au niveau de sa gouvernance que de son mode de fonctionnement. La France ne doit pas quitter l'Europe (comme le Royaume Uni est en train de le faire), ni quitter l'Euro. L'avenir de l'Europe est dans la transition écologique notamment afin d'être plus puissants ensemble pour imposer une mise en œuvre planifiée des engagements contre le réchauffement climatique au niveau mondial et faire plier ceux qui ne les respectent pas.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Les excès de civilisation ne sont pas combattus comme ils devraient l'être, trop de chacun pour soi et d'intérêts financiers sont à l'œuvre pour que rien ne bouge alors que le GIEC vient de tirer une ultime sonnette d'alarme. Si nous ne faisons pas décroitre les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2020, nos sociétés vont devoir affronter un emballement climatique irréversible qui conduira à des pertes de centaines de milliers de vies partout sur le globe et dont l'inaction politiques des gouvernements mondiaux coûtera des milliards d'euros aux pays. Ces coûts humains et financiers de l'inaction seront le résultat de paroles et d'engagements (COP) qui n'auront pas été accompagnés d'actes politiques assumés. Chaque entreprise devrait avoir un service Responsabilité Sociétale de l'Entreprise (RSE) comme il existe un service responsable qualité ou RH et ce service devrait se voir attribuer des missions en phase avec l'écologie pour des pratiques saines et avoir un pouvoir décisionnel. Légiférer pour l'interdiction des plastiques, légiférer pour l'interdiction des produits polluants (boues rouges, etc. …) et des traitements phytosanitaires agricoles et dangereux pour la santé (pesticides, glyphosate, etc...) répandus dans la nature. Voir l'excellent reportage dans l'émission télévisée "cash investigation" d'Elise L. montrant les solutions possibles, notamment l'agriculture bio et les espaces naturels protégés en matière de biodiversité qui démontrent que les oiseaux et les insectes ne peuvent pas survivre et disparaissent en masse en raison des champs traités par l'agriculture intensive conventionnelle (recherches scientifiques incontestables menées par l'INRA). Certains pays sont durement touchés (montée des eaux, assèchements des points d'eaux, pertes de récoltes, mortalité des bêtes d'élevage et sauvages et du poisson qui nourrissaient les populations locales, perte de travail en raison de la raréfaction des ressources alimentaires, entraînant des migrations climatiques en masse qui font peur aux européens notamment, etc.). C'est une injustice, les pays riches doivent en conséquence et en préjudice du tort causé aider ceux qui sont moins riches à lutter contre le réchauffement climatique ou à limiter les conséquences de ceux-ci en prenant à leur charge des solutions immédiates et efficaces au niveau mondial. Le financement de la transition écologique est donc plus l’affaire de responsabilités de pays riches que des pays pauvres. Ce sont donc les pays riches qui doivent financer tous les frais par exemple en interdisant les paradis fiscaux et en confisquant tous les biens, comptes et avoirs saisis de ceux-ci, il y a là des centaines de milliards de dollars à récupérer en créant à l’ONU un organe « antifraude international » et ensuite un autre organe de l’ONU « climat » pourrait se charger de reverser les sommes aux pays. Il faut par ailleurs libérer les énergies renouvelables en diminuant l'argent public qui va au nucléaire et en diminuant nos dépenses en énergies fossiles et en affectant ces budgets aux énergies vertes et non fossiles, à l'agroécologie (agriculture verte de proximité et non intensive) et à l'alimentation saine et bio (non industrialisée) en circuits courts (création d’emplois à la clé). La France doit devenir indépendante des énergies fossiles et des variations de prix des pays producteurs, la transition écologique doit être aussi la transition énergétique et il faut relocaliser l’emploi en France et rééquilibrer notre balance commerciale et ainsi plus exporter (recettes) et moins importer (dépenses) en matière énergétique principalement. La taxe carbone ne doit pas être une taxe supplémentaire, elle doit être prise sur la partie des taxes déjà existantes et les recettes doivent être utilisées exclusivement à dépolluer nos vies. Instaurer le télétravail partout où cela est possible en créant au plus proche des habitants (voir avec le concours des mairies) des centres de télétravail dans les villes et les villages avec des bureaux polyvalents pour tous et la semaine de 4 jours afin de limiter les déplacements et la pollution induite par ceux-ci.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La pollution de l'air, de l'eau et des sols par les produits toxiques émanant des usines et activités humaines , de la circulation automobile et/ou aérienne et/ou maritime, des particules fines présentes dans l'air et invisibles à l'œil nu (pics de pollutions maintenant fréquents en France), des produits phytosanitaires agricoles tels que les pesticides qui se retrouvent dans les aliments (selon les dernières études, il en est détecté en quantités importantes et dépassant les limites admissibles dans les urines et dans le sang des citoyens et se transmettent de la mère à l'enfant en cas de grossesse). Ce cocktail provoquerait au mieux des allergies, au pire des maladies tels que les cancers et d'autres pathologies tout aussi mortelles. Le modèle agricole développé depuis les années 60 consomme plus qu'il ne produit, coûte très cher à la société et fait des ravages sur notre environnement et notre santé. Par ailleurs, comme moi, beaucoup de citoyens ont dû remarquer que le poisson se raréfie en raison de la surpêche et coûte de plus en plus cher sur les étalages et les rayons où il nous est proposé de plus en plus de poisson d'élevage, qui est parqué et bourré de médicaments et nourrit la plupart du temps avec des ingrédients pas très recommandables. Aujourd'hui la pollution des écosystèmes marins par les micro plastiques ingérés par les poissons et les crustacés vivants dans la mer est scientifiquement prouvée, il se trouve que nous consommons les produits de la mer et que ces micros plastiques présents dans notre alimentation migrent dans notre système digestif, quels en seront les effets sur nous, sans parler des perturbateurs endocrinien générés par les substances chimiques auxquelles nous sommes soumis tous les jours, est-ce une bombe à retardement?

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je trie tous mes déchets, je fais attention au gaspillage de nourriture, d’eau, d’électricité et de chauffage, j'ai deux composteurs, je ne brûle pas les végétaux de mon jardin que j'apporte à la déchetterie, j'essaye de prendre ma voiture en regroupant mes besoins en un seul trajet plutôt que de la prendre pour un oui ou pour un non, je ne fume plus, je ne jette rien dans la nature, j'achète aussi des produits bio non transformés en circuits courts si possible, je mange moins de viande et parfois j'achète des produits végan, je n’utilise jamais de désherbant et d’herbicide chimique, j’ai deux récupérateurs d’eaux pluviales qui me servent à arroser mon jardin, j'ai un potager où je cultive mes propres légumes et fraises non traités et un verger non traité également qui m'apporte des fruits, je nourris les oiseaux l’hiver, tous les travaux d'entretien et de réparation de ma maison sont faits avec des produits prioritairement sains achetés dans les enseignes de bricolage écologique. En faisant un emprunt à la banque, j'ai acheté une voiture non diesel qui émet moins de 115 g de co2 au km (vignette Crit'Air 1, les véhicules ayant la vignette Crit’air 0 étant trop chers pour ma bourse), j'évite de prendre l'avion et j'aimerais que plus de gens fassent pareil en y étant incités par exemple par des exonérations d'impôts. Ou par un accompagnement incitatif, par exemple remettre au goût du jour partout en France la consigne, pour les bouteilles (verres ou plastiques), et les canettes en aluminium. Les études commandées sur le glyphosate et les pesticides sont financées par les industriels eux-mêmes et ne sont pas impartiales, il y a conflits d'intérêts, ils ne vont pas "couper la branche sur laquelle ils sont assis", soyons sérieux ! Il faut une étude sérieuse et indépendante qui devrait éclairer la question des dangers du glyphosate, pour essayer de trancher cette controverse sur les dangers du glyphosate et en particulier sa cancérogénicité. Comme d'autres qui veulent se débarrasser d'objets (parfois encombrants), je suis parfois étonné de ce que personne ne propose de les récupérer, après tout nous payons une éco participation sur beaucoup de marchandises, comment se fait-il que les vendeurs ne reprennent pas toujours les articles usagés? Je viens juste d'acheter un matelas neuf, et sur la facture j'ai payé 6 euros d'éco participation mais que fait le vendeur si je lui ramène mon ancien matelas? Je le dépose pendant les heures de fermeture devant son magasin et je file à toute vitesse? Les gens ont plein de vieux téléphone portables et smartphones chez eux, qui les reprends pour les recycler? Pas le vendeur ! Pareil pour les cartouches d'encre des imprimantes, qui les reprends pour les recycler? Pas le vendeur ! Il faudrait pouvoir créer un service public conjointement avec des associations de réinsertion (et pour ceux au RSA par exemple) et les entreprises privées qui vendent les produits concernés pour créer des recycleries au plus près des déchetteries et des centres commerciaux. Ces recycleries établies partout en France en quantités et au plus près des citoyens (plus de recycleries que de déchetteries), pourraient être à l'image de ce que fait déjà Emmaus par exemple (ou de certains magasins commerciaux qui existent déjà comme Cash.... et là le but est de faire du bizness). Ces recycleries pourraient recevoir tous les objets que les gens veulent jeter ou échanger ou à réparer et des employés spécialement formés pourraient leur donner une seconde vie et les proposer à la vente pour des sommes modiques pour les moins aisés par exemple...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Le système de chauffage d'un logement est très couteux en termes d'achat et en terme d'énergie consommée, pour changer un mode de chauffage polluant (fioul, convecteurs électriques, …) par un mode de chauffage moins polluant et plus écologique, il faudrait que le citoyen puisse avoir une aide d'au moins 90% du prix, main d'œuvre comprise, compensée par l'État. La manière de conduire ne peut hélas se résumer à une motivation du conducteur, l'État doit légiférer pour que les constructeurs automobiles ne vendent plus de véhicules potentiellement polluants. Pour rappel, le scandale industriel et sanitaire du "diesel gate" ou une marque allemande a été condamnée à verser des milliards de dollars aux États-Unis pour l'utilisation de différentes techniques comme des logiciels truqués visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes (de NOx et de CO2) de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d'homologation. Pourquoi la France n'a pas fait la même chose avec cette marque allemande hors la loi car ils ont vendu les mêmes modèles dans notre pays et ceux-ci y roulent encore que je sache...? Sûrement par ce que cela serait préjudiciable aux constructeurs Français qui ont utilisé les mêmes techniques (voir le rapport de la DGCCRF), les moteurs sont modifiés pour émettre moins de gaz polluants lors des essais en laboratoire. Mais une fois sur route, les émissions d’oxyde d’azote s’envolent. Il s’agit à la fois d’une fraude et d’une tromperie pour le consommateur. Sans parler des consommations de carburant que les constructeurs automobiles minimisent volontairement sur leurs fiches techniques... Pourquoi l'État n'inflige-t-il aucune amende ou aucun procès à ces constructeurs Français? C'est l'impunité totale et la permissivité à toutes les fraudes qui ont pour seul but d'enrichir les actionnaires et les grands patrons (dont celui de la marque au losange de l'ancienne régie R... qui est détenu au frais au Japon). Pour les petites distances, localement les communes, les départements et les régions doivent développer plus qu'elles ne le font aujourd'hui la mobilité comme le covoiturage, les transports en communs (priorité au rail et aux trains TER, tramway, cars, mini-cars, offre de vélos électriques en partage, etc.). Par ailleurs, la limitation à 80 km/h sur toutes les routes du territoire doit être revue, les Conseils Départementaux doivent pourvoir localement remettre la limitation à 90 km/h lorsque cela est possible et justifié.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Ce qui serait supportable ce serait de ne pas augmenter la charge fiscale du citoyen et au contraire d'obtenir des exonérations fiscales par exemple pour chaque solutions qui font changer les comportements (par exemple j'achète une chaudière neuve à granules bois ou un système de chauffage écologique, le montant de cette dépense est diminué de mes impôts ou m'est restitué en crédit d'impôt car je ne suis pas responsable de la nocivité et de l'éventuelle pollution ou de la dépense énergétique de mon système de chauffage actuel qui a été homologué et autorisé à la vente au moment où je l'ai acheté. Ce n'est pas à moi de payer les frais de remplacement de mon matériel aux nouvelles normes qui rendent caduques les anciennes normes. Ceux qui comme moi vivent en monde rural et qui n'ont pas d'autres alternatives à l'utilisation de la voiture pour leurs déplacements pour le travail, ne peuvent pas changer efficacement leurs comportements. Nous ne vivons pas en espace urbain où les transports en commun maillent les villes, nous n'avons pas le choix, nous sommes dépendants de la voiture et sommes captifs des dépenses liées (assurances, entretiens et réparations, carburants, achats ou renouvellement de véhicules, etc.... Nous ne pouvons que choisir un véhicule le moins polluant possible en fonction de notre budget, c'est tout. Comprenez que l'augmentation du prix de l'essence (y compris des taxes) pour nous devient donc insupportable.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Une prise en charge intégrale (ou à 90%°) par l'État des frais pour le remplacement de mon mode de chauffage actuel par un mode de chauffage plus écologique et n'utilisant pas d'énergies fossiles (voir réponse ci-dessus pour le pourquoi et le comment). Ceci pour tous les citoyens dont le revenu net imposable (et non pas le revenu fiscal de référence) ne dépasse pas un certain montant (70 000 euros pour un couple avec deux enfants par exemple).

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le covoiturage|L'auto partage|Le transport à la demande|Le vélo|les trains ou les cars TER doivent être développés et non privatisés et ne pas être remplacés par des sociétés de car privées (la SNCF doit pouvoir gérer le transport public dans ce pays sans coûts abusifs)

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'État avec la SNCF et les collectivités territoriales (les services publics notamment représentés localement par les communes sont au plus près des usagers, les communes doivent être conservées et soutenues par des dotations de l'État en hausse, leurs missions comme d'autres nouvelles missions sur la transition écologique pourraient permettre de ne plus en supprimer ou de ne plus en fusionner afin de garder le lien social avec les citoyens des territoires notamment ruraux). Pour désenclaver les territoires ruraux et réduire la fracture territoriale, il faut relocaliser l'emploi dans les zones rurales afin d'éviter à la population des déplacements polluants et coûteux en carburant et ne plus provoquer des problèmes de circulation tels que les bouchons qui polluent aux portes des mégalopoles et des grands pôles urbains en raison de la concentration du travail sur ces zones. Le rail est la solution, il doit être prioritairement développé surtout pour les marchandises, c'est le mode de transport en commun et de marchandises le moins polluant après la charrette tirée par les chevaux. Concernant les cars dits "Macron" mis en place sous le gouvernement précédent, il s'avère aujourd'hui que les opérateurs se retirent un a à un de l'exploitation des cars. Au départ l'idée était de créer de la concurrence pour faire bénéficier aux voyageurs de prix moins chers mais tous les opérateurs exploitaient et opéraient à perte ! (par contre pour les consommateurs la vente à perte dans les magasins a fait l'objet d'une loi l'interdisant, loi qui nous empêche d'en profiter et nous fait payer plus cher nos achats, où est la cohérence dans ce deux poids deux mesures...?). Bref, en matière de cars dits "Macron", il ne reste plus qu'un opérateur Français (qui ne tiendra pas longtemps la route) et un opérateur allemand car seuls les plus forts survivent après s'être entre-dévorés. Selon un rapport de la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports), les cars "Macron" concurrencent davantage le train (SNCF) que la voiture individuelle qui pollue de loin beaucoup plus. Même la SNCF n'a pas résisté et elle y a perdu sur les deux tableaux à la fois, par la baisse de fréquentation des trains, les voyageurs préférant prendre les cars des autres opérateurs (selon une étude récente perte pour la SNCF de 67 millions d'euros en 2017). Ou quand la concurrence se transforme en monopole pour le privé, concurrence qui voulait justement faire cesser le monopole de la SNCF, comprendras qui voudra ! Ce nouveau monopole institutionnalisé et mûrement réfléchi sans aucun doute et qui manifestement affaibli la SNCF (mise à mort annoncée par la dernière réforme), qui fait polluer plus (un car consommant du carburant diesel en général) avec un bilan écologique désastreux ( 36 000 tonnes de co2 de plus que leur équivalent en train) et qui coute très cher aux collectivités locales et à l'Etat : entretien des routes et celui des gares routières (25 millions d'euros selon la FNAUT), les opérateurs ne payant pas un centime dans ces domaines. Merci qui?

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Ne plus faire en sorte de faire partir des écologistes du gouvernement de la trempe de l'ancien ministre de l'écologie (Nicolas H.) qui aurait dû avoir priorité sur toutes les décisions contre le poids de Bercy et des lobbies notamment ceux de la chasse et des pesticides (entreprise américaine très connue M........o et surtout très controversée). La France devrait transformer et inscrire dans la constitution à l'article 1er le climat, la biodiversité, le principe de non régression et la lutte contre le gaspillage énergétique. La France doit refuser de ratifier le traité international "CETA" qui va à l'encontre de la politique de transition écologique. Inscrire la fin du glyphosate dans une loi avant la fin de l'année 2019. Faire en sorte que la transition écologique et les solutions aux problèmes climatiques soient en France une réalité et une action soutenue sans conditions par l'État pour ne pas paraître ridicule aux yeux des autres nations comme c'est le cas aujourd'hui. Comment la France aujourd'hui peut s'enorgueillir d'être précurseur dans ce domaine si elle ne montre pas l'exemple. La COP n'est qu'une vaste farce où l'on affiche des chiffres et des belles déclarations de façades, mais sans contraintes d'aucun ordre pour les pays concernant le réchauffement climatique, quelle honte (voir la pétition l'affaire du siècle que j'ai signée). Il n'y a pas de planète B, nous allons léguer à nos jeunes une terre et une vie qui ne sera pas celle que nous avons connu avec sa beauté et sa biodiversité qui aura disparu faute à la démission de nos représentants qui ne sont pas à la hauteur de l'enjeu. Il faut taxer les carburants des avions (kérosène, etc.…), des bateaux et tout ce qui en utilise (tous engins actuellement non taxés) et redistribuer cet argent pour aider à la conversion des automobiles des citoyens les moins aisés. La France doit inscrire dans la loi mobilité la fin de la vente des voitures diesel et essence en 2030 et s'engager dès aujourd'hui dans un plan de développement de la voiture à hydrogène et abandonner la voiture électrique qui n'est pas écologique sauf à trouver un moyen de remplacer les batteries par un autre système moins polluant. Par ailleurs, si on prend le cas de l’électricité qui est un marché de plusieurs milliards d’euros que les vautours du lobbying électrique se disputent allant même jusqu’à défendre leurs bénéfices en mettant en place un véritable plan « communication » façon commando contre la nouvelle réglementation thermique 2012 qui voulait interdire le chauffage électrique dans les futures constructions de maisons notamment ! En matière de production et de distribution d'électricité en France, il y a du gaspillage même si la technologie actuelle employée ne permet pas d’enrayer le phénomène naturel de cette perte (effet joule) mais il est perdu sur le réseau (perte en ligne) entre le lieu de production qui fabrique le jus (l’énergie primaire) et le lieu de consommation soit notre compteur à la maison (l’énergie finale) l’équivalent de 32 TWh en 2007 (Source : l’énergie électrique en France, RTE 2007) ou 10% en moyenne de l’énergie primaire tout confondu (RTE indique sur son site une perte d’environ 10 TWh par an en moyenne soit 2.5% mais ne tiens pas compte des pertes sur les sites de productions et autres endroits que RTE oublie consciemment. Autre cas où la France n'est pas exemplaire : renons le cas de l’eau en France. Les tuyaux percés et les fuites sur le réseau laissent filer 1.000 milliards de litres d'eau chaque année, indique une enquête inédite produite par Premières Lignes et diffusée à la TV le 13/03/18 (Le business de l’eau, Cash investigation sur France 2). En France, le rendement moyen serait de 79,3% (soit le pourcentage d'eau qui arrive à destination). 1 litre sur 5 d'eau potable serait ainsi perdu entre l’endroit où l’eau est extraite ou stockée avant sa distribution et l’arrivée de celle-ci à notre robinet; Le marché de l’eau en France est de plusieurs milliards d’euros, de quoi aiguiser l’appétit féroce de plus d’une multinationale avec des chiffres d’affaires mirobolants avec des soupçons de marchés publics truqués et de corruption à tous les niveaux y compris certains syndicats d’eau qui sont des services publics ! Le prix de l’eau payé par les abonnés est un problème, déjà que le prix est souvent excessif en soi (il faut bien répercuter les bakchichs), ces entreprises qui nous vendent l’eau majorent ce prix excessif en incluant les pertes sur le réseau… et font des marges considérables soit des bénéfices sur les pertes d'eaux! Cette situation s’explique par le fait que les services des collectivités locales qui font appel à ces entreprises privées de l’eau ne contrôlent rien ou presque ou n’arrivent pas à les contrôler car les éléments fournis par ces sociétés sont la plupart du temps trop opaques, illisibles ou incompréhensibles par ceux qui doivent les examiner. Il faut savoir par exemple qu’un contrat de gestion de l’eau avec une entreprise est susceptible de se voir appliquer un coefficient de revalorisation annuelle, augmentant ainsi son montant chaque année à la charge de la collectivité. Il est possible de revoir le prix en négociant avec l’entreprise une baisse de 5% de la facture de la gestion du contrat, ce que ne font pas la majorité de collectivités territoriales…

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En matière de pêche maritime, interdire l'utilisation des filets dérivants et de tous ceux qui ratissent les fonds marins sans distinction d'espèces. Certaines espèces prises dans les filets et qui sont interdites à la pêche ou n'intéressant pas l'industrie de la pêche meurent inutilement lors du tri sur les bateaux (y compris des dauphins et autres). La chasse à la baleine, aux cétacés et autres espèces protégées ou en voie d'extinction doit être interdite partout dans les eaux territoriales Françaises et la France doit porter une résolution en ce sens à l'ONU pour que partout sur cette planète cette pêche cesse. Même chose pour les animaux sauvages de tous les continents qu'ils fassent l'objet ou non de braconnages (éléphants, rhinocéros, etc...), la France doit intervenir par un vote pour une résolution contraignante dans ce sens à l'ONU qui pourrait par exemple prendre en charge financièrement et "militairement" parlant la protection des zones peuplées d'animaux attaqués et tués pour l'ivoire, etc... Pour les tribus qui tuent pour se nourrir, l'ONU devrait prendre en charge un grand plan "nourriture" pour ceux-ci afin que les tribus et chasseurs soient rémunérés pour protéger les animaux et ainsi avoir de l'argent pour s'acheter de la viande d'élevage qui doit être favorisée pour ces peuples. Le bien-être animal doit être une priorité de la naissance à la mort de l'animal en abattoirs, pas de maltraitance ni d'élevages intensifs en batterie ni de ferme des mille vaches et sanctions plus fortes pour ceux qui transgressent ces principes. Les animaux d'élevage doivent vivre à l'air libre sur des surfaces suffisamment grandes et ne consommer que des produits sains et non chimiques (les vaches par exemple doivent uniquement manger de l'herbe des pâturages et du foin). Les permis de construire des constructions neuves ne devraient être acceptés que s'ils prévoient des panneaux photovoltaïques et thermiques en toiture et le recyclage des eaux usées du lavabo et de la douche afin de ne plus utiliser de l'eau potable pour tirer la chasse des WC (quelle hérésie!). Toutes constructions neuves devraient obligatoirement prévoir des aménagements spécifiques prévus par anticipation, réalisation de sortie de toit avec tubage, cheminée, etc. et/ou une chaufferie pour un équipement de chauffage au bois avec silo et/ou une arrivée en attente pour de la géothermie par exemple et un dispositif d'assainissement individuel écologique lorsque la surface le permet. Le mode de chauffage électrique par radiateurs convecteurs fixes ou soufflants ou autres (type chauffage extérieurs sur les terrasses des cafés l'hiver) doit être interdit sans délai et l'isolation des bâtiments doit être privilégiée. Il ne s'agit pas de remplacer le capitalisme actuel non vertueux, destructeur de la planète et prédateur des citoyens par un capitalisme vert (greenwashing) reprenant les mêmes mécaniques économiques sauvages et effrénées reproduisant notre société d'hyper consommation aliénante mais bien de changer de modèle et de cap sinon cela ne fera que repousser la proche agonie de nos sociétés. Le gouvernement doit développer les énergies renouvelables en localisant en France la production et la fabrication de celles-ci (créations d' emplois). L'isolation thermique des bâtiments n'avance pas assez vite, l'État doit accélérer et prendre en priorité des décisions financières immédiates pour qu'à l'horizon 2025, tous les bâtiments des particuliers comme des industriels soient enfin isolés et ne soient plus des passoires thermiques (contrôles rigoureux à mettre en œuvre pendant et après les travaux). Les OGM doivent être interdits en France et ne pas se retrouver dans nos assiettes par le biais pervers d’applications de traités internationaux avec des pays important dans notre pays de l’alimentation à partir de produits en contenant ou à partir d’animaux élevés aux OGM et aux antibiotiques. La transition écologique, mais aussi l'écologie de bon sens, devrait par nature être apolitique et traitée prioritairement par tous les partis mais la réalité nous démontre une toute autre image plus proche malheureusement des opérations de com et des paroles qui ne se transforment pas en actes par tous les partis au pouvoir depuis des décennies. La transition écologique, si elle n'est pas le B.A. BA de toutes les politiques menées par les gouvernants quelques soient leurs orientations politiques, ne sera qu'une coquille vide servant de prétexte ou de parapluie pour se dédouaner et éviter de rendre des comptes aux générations futures quand l'heure sera venue pour ceux qui avaient les moyens d'inverser les choses de regarder leur conscience en face. La position accusatoire du gouvernement actuel qui consiste à dire que ce sont les citoyens qui rechignent à changer leur mode de vie et à ne pas adhérer ou à s'opposer à la transition écologique est tout simplement inadmissible : ce gouvernement propose si peu aux citoyens en matière financière (en réalité des miettes, les frais devant être supportés quasi majoritairement par les citoyens) pour les aider à s'approprier ce grand bouleversement et les changements induits de mode de vie. Je me demande vraiment quelles actions peuvent faire entendre raison à nos gouvernants pour leur faire changer de cap. Le citoyen en tant qu’individu n’a pas à se voir condamné et pénalisé sur ses propres deniers car il n'est pas responsable du dérèglement climatique et de ses effets dévastateurs, nous n’avions pas le choix d’acheter autre chose que ce qui nous était proposé sauf à choisir un mode de vie reclus du monde. Ce sont donc bien les dirigeants mondiaux et les entreprises qui sont responsables de la situation actuelle et qui peuvent décider (ou non) de changer de logiciel. C’est donc naturellement aux pays riches et aux multinationales qu’il revient d’endosser les coûts induits, nous imposer de payer aujourd’hui leurs erreurs passées reviendrait à nous juger coupables d’un crime que n’avons pas commis. Je ne vois maintenant comme mode d'action efficace que ce mouvement international de grève de l'école pour le climat lancée par Greta Thunberg en Suède. Ceux qui sont scolarisés aujourd'hui seront vivant en 2050, la plupart des décideurs d'aujourd'hui, Chefs d'État et autres détenteurs de pouvoirs financiers et grands patrons, seront disparus ou sinon de fortunés retraités, retirés des affaires. Un autre mode d'action (voir "l'affaire du siècle" représentant quatre organisations de protection de l’environnement et de solidarité internationale) consisterait à attaquer en justice tous les États pour inaction face aux changements climatiques afin d'obtenir d'un juge l'obligation de l'État défaillant d'agir en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique afin de protéger ses ressortissants des risques encourus face aux changements climatiques. Les causes du dérèglement climatique sont incontestables, connues et scientifiquement prouvés, c'est l'activité humaine par l'industrialisation depuis 200 ans (émissions de gaz à effet de serre et destruction de la couche d’ozone) qui en est à l'origine et provoque aujourd'hui de très dangereuses perturbations météorologiques alarmantes mais pas seulement. Les effets nous affectent tous au niveau de notre santé notamment mais créent aussi des problèmes majeurs pour tout le "monde vivant" (dans le sens de la vie biologique) sur cette planète, l'accès à l'eau et à la nourriture n'étant pas l'un des moindres. J'ai écouté l'adolescente de 16 ans Greta Thunberg, elle qui dénonce l'inaction des États comme étant un crime contre l'humanité, a plus de reconnaissance et de considération de ma part que les chefs de l'État actuel ou passés. Le changement, s'il ne vient pas de nos gouvernants, viendra de mouvements des populations qui seront unies par delà les clivages politiques, les origines, les religions ou les pays, je préfère être optimiste mais qui sait comment cela se terminera réellement ? J'ai la crainte que, dès lors que certains des protagonistes manipuleront les opinions ou feront en sorte de jeter le discrédit sur toute action légitime en la diabolisant, nous nous dirigions vers des affrontements entre possédants arque boutés et voulant farouchement conserver leur acquis en faisant payer le prix fort aux autres et dépossédés révoltés voulant juste survivre par tous les moyens, situation pouvant dégénérer en conflits et en violences que je redoute.