Date de publication : 2019-02-03
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

La personne que je connais. A l'instant, je ne peux pas la nommer: je ne connais pas le député de ma circonscription, je ne l'ai jamais rencontré et il ne me connait pas non plus. Les seules personnes que je penses connaître sont le président de la République, le Premier ministre, les ministres et les représentants de l'opposition. Et, s'ils disent parler en mon nom, me connaissent-ils vraiment? Les élus devraient passer plus de temps dans leurs circonscriptions et il faudrait que cela soit facile pour leur électorat de les rencontrer.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Je ne sais pas lesquelles, mais il faut impliquer les personnes qui veulent s'impliquer et ne plus les laisser avec comme seul recours de manifester sans que rien ne change.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Le contact régulier et l'investissement personnel. Les élus devraient être responsables devant leur électorat et devraient se concentrer sur eux et non sur leurs propres ambitions de ré-élection. Les mandats ne devraient plus être consécutifs, enlevant ainsi la nécessité de mettre les ré-élections en priorité. Les élus devraient être tenus de remplir leur fonction sous peine de sanctions et une motion de rappel devrait être à la disposition des constituants; non pas de remplacement, mais de rappel. Si la motion est suivie par un certain pourcentage de la circonscription, l'élu (comme un député) serait contraint de rendre des comptes à son électorat sur ses actions en notre nom.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Cumuler les mandats n'a d'autre efficacité que d'éloigner les élus de leurs constituants et de délaisser des charges pour lesquelles ils ont été élus par les Français. Toutes les charges devraient être concernées par le non-cumul des mandats

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Une nouvelle assemblée, sans doute en remplacement du Sénat, qui aurait une fonction de 'regard': plutôt qu'ayant le droit de contrer le passage d'un projet ou une proposition de loi, elle pourra commenter la loi et rendre un projet annoté pour un nouveau vote à l'Assemblée nationale. Cette assemblée pourrait être ouverte à tous, notamment les personnes qui ne sont pas représentées à l'Assemblée, et inclure professionnels de la politique et du service public ainsi que particuliers de la société (soit tirés sur le volet à l'image d'un service de juré, ou choisi par les circonscriptions). Cela permettrait également aux représentants des sensibilités politiques de rencontrer ceux qui partagent leurs convictions.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Réduire n'est pas nécessairement la solution: plutôt changer. Rendre les assemblées et organismes élus plus représentatifs et ne pas permettre l'établissement d'une classe politique immuable qui est difficile à joindre ou à intégrer.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Le vote reste quelque chose de personnel et ne devrait pas être une obligation. Cependant, le refus de participer à la vie publique ne devrait pas être encouragé. Si nous contraignons nos élus à accomplir leurs devoirs (être présent pendant les votes, par exemple), les citoyens devraient également être tenus de participer. Au bout d'un certain nombre d'absence au scrutin, la perte du droit de vote devrait être envisagée. Après, seul un examen ou une vérification devrait permettre de le récupérer.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le pourcentage d'un vote blanc devrait avoir une influence sur les résultats d'une élection. Il faut arrêter de vanter la domination des majorités si la majorité du pays n'a pas votée. Et si les politiciens élus encouragent cette perception dans leurs discours, à quel stade sommes nous du mensonge d'Etat? Le vote blanc permettrait au minimum de tenir compte de ces déclarations.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Inclure les citoyens dans la vie publique et ce dès que possible. L'introduction d'un service civique pour remplacer le service militaire serait une bonne première étape. Les stages auprès de membres des assemblés et des élus seraient une excellente manière d'impliquer dès le début les jeunesses et de créer un intérêt pour la participation. L'éducation nationale devrait jouer un rôle de première importance dans ce contexte, et les élus devraient visiter de manière régulière les établissements scolaires de leurs circonscriptions.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Si nous voulons des référendums plus fréquemment et plus faciles à déclencher, les propositions ne peuvent pas être de simples questions ou des démarches simple à l'image du Brexit (qui n'était constitué que d'une question sans aucune proposition): il faut des propositions contraires et une démarche derrière avant même que le vote soit organisé. Les réponses ne doivent pas être apportées après un référendum, mais avant.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Avant chaque vote ou décision, des rassemblements devraient avoir lien pour expliquer quels seront les nouvelles dépenses et pourquoi. Les citoyens devraient pouvoir poser des questions et soumettre des requêtes ou même des propositions. La complexité de fonctionnement du système fait que les gens se découragent rapidement. Expliquer et commenter les décisions, ainsi que de savoir concrètement ce qui va changer et comment, devrait être une priorité.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le Conseil constitutionnel devrait également changer. Il exerce une influence considérable sur nos lois sans rendre de véritables comptes et sans que l'on sache vraiment qui sont ses membres (hormis les anciens présidents de la République).

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Donner un rôle plus consultatif au Sénat et le rendre plus accessible qu'aux seuls représentants de la fonction publique elle-même. Les personnes impliquées, venant de la vie active, devrait pouvoir avoir une tribune où ils peuvent expliquer leurs attentes et commenter les décisions prises en notre nom avant un vote final sur les propositions de loi.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

L'interdiction du port des insignes religieuses dans les lieux publics devraient être abrogés, ou du moins, changée. Isolé les pratiquants de différentes religions est une incitation au communautarisme et à l'isolation. Si certaines extrêmes ne doivent pas être encouragés, il faut arrêter de prendre ses gens à part parce qu'ils ne se conforment pas au principe de laïcité. Et, surtout, il faudrait accoutumer les citoyens français à ses pratiques, comme donner des cours enseignant les tenants de ses religions dans les écoles. Pourquoi ne pas inclure les élèves représentant ces mêmes religions dans cet apprentissage, leur permettant d'expliquer pourquoi il choisissent cette voie.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Inciter avant toute chose à la participation et au partage plutôt qu'à l'uniformité. Il y a de la place pour tous dans notre système et il ne faut pas créer un climat où il est facile de croire que l'on n'est pas inclut. Et il faut commencer à inculquer ces mesures dès le début, dès l'école, non seulement dans le théorique mais de manière pratique. Les jeunes sont curieux pendant longtemps et utiliser cette curiosité permettrait de leur enseigner des leçons qu'ils n'oublieront pas.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Le service civique est une première étape fondamentale, et il devrait commencer dès l'école. La proposition de remplacer le service militaire avec un service civique est une excellente idée, mais il faudrait le commencer longtemps avant que les jeunes n'atteignent l'âge de la majorité. Et, surtout, il ne faudrait pas qu'il s'achève une fois le service de trois mois accompli. Un service civique, avec un seuil de participation minimum (un engagement tout les ans, ou tout les deux ans au minimum) devrait être exigé.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Encourager la participation et les idées, ainsi que les bénévolats surtout parmi les jeunes. Les associations devraient jouer un rôle de première importance dans cette idée.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Je ne sais pas quelles seraient les meilleures mesures mais une me vient à l'esprit: réduire les rythmes scolaires pour qu'ils s'alignent plus avec ceux de nos voisins. Contraindre les jeunes a passer la majeure partie de leur temps à l'école n'est pas une situation viable sur le long terme. Réduire les rythmes scolaires leur permettrait de passer plus de temps à développer leurs passions et ne pas les comprimer dans une vie limitée aux cours et aux devoirs.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Une fois de plus, encourager la participation, notamment des jeunes. L'idée de stages entrepris dans la fonction publique serait bien évidemment de première importance.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Je ne sais pas

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Je ne sais pas

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Sans doute montrer l'exemple, et insister sur l'idée d'une deuxième chance. Cependant, la moindre récidivité devrait être immédiatement punie sans chance d'appel ni de troisième chance.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La discrimination prééminente dans la France actuelle est l'idée qu'il y a une majorité immuable et infaillible qui ne peux être contredite. Nombreuses sont les personnes qui s'imaginent parler au nom de tous et donnent des leçons d'un ton abusif visant à réprimander et marginaliser les 'dissidences'.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Commencer à les mettre en pratique dès le plus jeune âge: les dérives ne devraient pas être punies au premier abord, ni nécessairement au deuxième, mais ne jamais passer sous silence une discrimination supplémentaire. Les sanctions devraient également refléter la gravité de la discrimination. Par exemple, si une récidive se produit en milieu scolaire, une expulsion avec un service rendu pour l'école devrait être envisagée.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

Je ne sais pas

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'accueil pour les personnes dans le besoin est fondamental.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Je ne sais pas.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Une solution qui devrait être envisagée, étant donné le rôle de notre pays dans la création de cette crise (notamment dans le cadre de la guerre civile libyenne), serait de commencer par prendre de vraies mesures pour assurer la sécurité des pays auxquels nous avons nuis par intervention ou négligence. Contraindre les autres pays parmi nos alliés qui ont contribuer à cette situation (comme les pays influents du Moyen-Orient) serait également une idée.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Donner à ces personnes accès à l'éducation et à des formations, ainsi qu'une assistance avec les formalités administratives pour retrouver leur autonomie et le moyen d'aller où ils le désirent.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut cesser de penser que seulement la nature est responsable de ces changements. Des vraies mesures devraient être prises pour éliminer les facteurs humains de l'équation. Si les petites communautés dépendent des voitures, il faut leur apporter des aides pour utiliser des véhicules qui ne contribuent pas ou le moins possible à la pollution. Les grandes villes devraient favoriser l'usage des transports en commun et interdire les grandes circulations permettant non seulement des déplacements plus faciles mais aussi réduire les émissions qui contribuent de façon importante eu réchauffement climatique.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Simplement parce que ma vie n'est pas touchée ne signifie pas que je ne devrais pas m'impliquer dans un problème que je peux percevoir.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Limiter l'usage des moyens de transport polluant et contribuer à une bonne collecte des ordures. La gestion des ordures est une situation qui n'est quasiment jamais abordée par les politiques et qui devraient l'être. C'est un problème qui reviendra nous hanter si nous ne commençons pas à prendre des mesures d'urgence.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Donner des alternatives crédibles et faciles à suivre. Le plus grand défi de la transition écologique est que personne ne veux changer ses habitudes à moi que le besoin ne s'en fasse sentir. Des assistances financières seraient le meilleur moyen d'encourager les changements de comportements, rendre l'usage des vélos (surtout des vélos électriques) dans les grandes villes seraient une bonne idée. Les transports en commun dans les grandes villes devraient prendre la place prédominante et les entreprises pourraient participer en proposant des plans de covoiturages. Des arrêts, similaires à ceux des bus, devraient être dédiés au covoiturage et ainsi proposer des trajets spontanés ou même présenter des annonces pour des trajets partagés fréquents.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Je ne sais pas

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je ne sais pas

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Même réponse que plus haut. Encourager, surtout dans les grandes villes, les transports en communs et les covoiturages.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le covoiturage|L'auto partage

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les communes et les municipalités devraient gérer les politiques de transports. Etant sur les lieux et étant concernées par ces situations, elles devraient être au premier plan pour apporter des solutions.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Une idée serait de cesser de s'imaginer que toutes les solutions doivent commencer au niveau national et gouvernemental. La France devrait encourager les communes a développer des partenariats avec des voisins. Les programmes de jumelage des villes pour inclure des proposition communes pour gérer les problèmes de l'environnement. Des initiatives commençant au niveau local pourrait ensuite prendre une plus grande envergure.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None