La Municipalité bien sûr, parce que c'est l'échelon le plus près des citoyens, sous réserve qu'elle soit réellement soucieuse du bien-être de sa collectivité, et non pas soucieuse de son éventuelle réélection. Que cette Municipalité soit à notre service et non pas au service d'un parti politique.
Oui
Personnellement, j'ai créé un club de judo en 1984. Je l'ai créé par amour de ce sport, mais aussi par dépit à l'égard des organisations politiques qui étaient plus soucieux de leur propre intérêt que de celui des citoyens. Je me suis dit que si je voulais que les rapports évoluent, que chacun se sente le droit d'être et de s'exprimer, que chacun se sache respecté, que chacun sente à quel point il est utile. Il fallait que j'en crée moi-même les conditions. La devise de mon club est "être vrai". Actuellement, pour un village de 2500 habitants, il regroupe 250 adhérents, de 4 à 75 ans. Il faut organiser un vrai travail d'équipe et prendre conscience du rôle sociétal des associations et des bénévoles.
Etre à l'écoute, oublier son étiquette politique. Dans les associations, il faudrait créer un véritable équilibre entre le comité directeur constitué de bénévoles (conseil d'administration) et les salariés qui, eux aussi sont soucieux de l'avenir du groupe. Le conseil d'administration et les salariés sont les deux roues qui permettent d'avancer durablement.
Une bonne chose
Il me semble difficile de faire bien plusieurs choses à la fois. Plus de gens sont impliqués dans la réflexion, plus le résultat devrait être constructif.
Peut-être intégrer une dose de proportionnelle. Le problème de base est que les élus se sentent parfois plus élus de leur parti, qu'élus des citoyens (et à leur service).
Oui
Peut-être au niveau des conseils généraux et des conseils régionaux.
Nous avons une grande chance de vivre en démocratie où chaque parti peut véritablement s'exprimer et être élu. Nombreux sont encore les pays où on risque sa vie en allant voter. J'ai du mal à comprendre qu'on puisse râler sans avoir voté.
Non
Qu'adviendrait-il si le vote blanc remportait l'élection? On se justifie souvent ne disant "blanc bonnet, bonnet blanc" Je le conçois, mais chaque fois qu'un président a été élu, même s'il n'est pas de ma sensibilité, je lui ai souhaité de réussir.
Redonner confiance. Faire que ce grand débat débouche sur du concret, du social,. Remettre de la morale dans la gestion des grosses entreprises. Il est difficile pour un ouvrier qui perd son travail de voir que des patrons touchent des primes (exorbitantes! ) De mon point de vue, je ne suis pas économiste, nous vivons plus une crise morale (à tous les niveaux) que d'une crise économique.
Je ne sais pas
None
Plus de transparence.
Veiller à l'évolution à long terme.
Non
None
Je crois qu'il faut réaffirmer que les lois de la république prévalent dans tous les cas sur les lois religieuses.
Depuis pal mal d'années, on nous "bombarde" avec l'idée que le "vivre ensemble, c'est la richesse" J'en suis convaincu, mais je crois que les instances se donnent bonne conscience en affirmant cela car on ne nous propose pas de méthode pour y parvenir. J'ai été impressionné par Eric Bellion, un skipper, qui a composé un équipage des plus disparates, avec, entre autres, un non-voyant, une femme, un handicapé, une personne obèse......, et qui est parvenu à créer une cohésion entre toutes ses personnes, qui a débouché sur la réussite. Dans une conférence, il dit que la diversité c'est d'abord des emmerdements si on regarde à court terme, et affirme que c'est une richesse incroyable et prometteuse si on regarde à moyen et long termes. Mais on nous occulte l'idée que ce ne sera pas facile tout de suite. Montrer la difficulté, c'est inviter toutes des parties de cette diversité à s'impliquer.
Redonner confiance et espoir. Donner, même aux plus démunis, l'idée qu'ils peuvent apporter, eux aussi , leur pierre à l'évolution de la société. Qu'ils retrouvent le considération d'eux-mêmes. Qu'ils sachent qu'ils peuvent être acteurs, qu'ils ne sont pas un poids à la charge de la société. Leur redonner la considération d'eux-mêmes est essentiel.
D'abord, les adultes et les responsables (à tous niveaux) doivent faire preuve d'exemplarité, de respect, de probité. C'est entre autres pour ça que j'avais créé la devise de mon club "être vrai". J'étais instituteur et, en même temps, prof de judo. J'avais donc souvent en classe des élèves qui pratiquaient aussi le judo avec moi. Un jour, un de ces élèves m'a demandé : "Michel, pourquoi on salue le dojo ?" - Parce que c'est l'endroit où tu viens progresser. - Oui, mais en classe aussi je viens progresser, je pourrais aussi saluer. -Si tu veux, mais je n'oblige personne à le faire". Depuis ce jour, quasiment tous mes élèves prenaient le temps de saluer avant de s'installer debout à leur bureau. On se saluait ensuite mutuellement, ça n'avait rien d'obséquieux, et les enfants étaient à l'écoute.
Redonner un cadre. Faire prendre conscience qu'obéir n'est pas se soumettre. Mais cela demande aux adultes d'être cohérents avec leur attitude et ce qu'ils demandent.
Donner une vision d'avenir. Je vois des comportements inadaptés. Ces jeunes (souvent) n'imaginent pas un instant qu'ils vivront, qu'ils créeront une famille, qu'ils vieilliront dans la société que, eux, "construisent". Je dis "construisent" car même ce qui est destructeur est une construction. Et ça me fait peur pour les générations à venir.
1) Le manque de respect des lieux (entendu le 11/02 dans un centre social : "si on ne nous donne pas la balle de baby-foot, on va tout casser ici" !) Difficile à gérer car, en plus de ça, les pupilles dilatées indiquaient qu'ils étaient sous stupéfiants. 2) Les gens fortunés qui planquent leur argent, leurs bénéfices, se font octroyer des parachutes dorés, souvent après avoir mal géré l'organisme qu'ils avaient en charge.
1) Dans les écoles, collèges et lycées, montrer aux jeunes que la société a besoin d'eux, que détruire ne peut que retarder la réalisation de leurs demandes. 2) Faire prendre conscience des avantages énormes que nous avons: la sécurité sociale (j'ai été hospitalisé, coût: 12000€ ! Comment aurais-je pu me soigner ? 3) Amener de la moralité dans la finance. Le manque de conscience des gens qui se "gavant" impunément me choque encore plus que le manque de conscience des jeunes. 4) Pour ma part, né en 1948, j'affirme ouvent haut et fort que ma génération est la 1ère, depuis que l'humanité existe, à n'avoir pas connu de guerre sur mon territoire métropolitain ! Ca n'a pas de prix ! Tout le monde devrait en avoir conscience, et moins se lamenter.
Prendre conscience qu'on a tous un rôle positif à jouer, et que cela serait profitable à tous. Prendre conscience que notre vie a un avenir, que nous serons parents, et que nous aurons un monde à léguer à nos enfants. Pour les associations, prendre conscience que le résultat sportif est mineur au regard du rôle sociétal. S'engager dans le bénévolat. Les jeunes parents, de tous milieux, le font de moins en moins.
Je n'en ai pas été témoin directement, mais je pense : 1) au racisme 2) au comportement à l'égard des femmes 3) à l'antisémitisme 4) à l'homophobie
1) A l'école et au collège, remettre les leçons de vocabulaire à l'ordre du jour, avec peut-être un contrôle au BAC. Sans vocabulaire, comment peut-on communiquer ? 2) Faire prendre conscience que si nous, nous avons le droit de vivre selon nos choix, il en va de même pour les autres. 3) Importance de l'histoire. Montrer ce dont les gens ont souffert. L'Histoire, c'est le passé, mais elle permet de mieux vivre le présent et de mieux construire l'avenir. 4) L'injustice à l'égard des femmes est insupportable, de plus, je constate que tous les hommes qui sont en position de pouvoir, mettent une robe !
Oui
1) Par exemple, l'engagement dans des associations ou des collectivités, mais en leur donnant des tâches qui les valorisent. 2) Mon amie oeuvre dans une structure caritative, je trouve cela très bien, mais je pense qu'il faudrait aussi donner une vision d'avenir à ces familles, vision qui leur montre que leur vie pourrait être différente, de meilleure qualité. Je vois des gens qui viennent pour la 2è génération, des gens qui demandent si le "magasin" est ouvert, sans se rendre compte qu'ils évoluent constamment dans une sorte de "mendicité" ce mot ne me convient pas).
En premier lieu, quelles que soient nos opinions, quand les pays verront le niveau des eaux monter, quand les populations n'auront plus du tout de quoi se nourrir, les peuples franchiront les barrières et les murs dressés devant eux ? L'immigration est inéluctable. Mais il faut résoudre un problème d'éducation et de connaissance de l'autre.
Je ne crois pas à une politique de quota annuel. Il me semble qu'il faut garder une souplesse de fonctionnement en fonction des besoins qui sont aujourd'hui difficiles à imaginer.
Khalil GIBRAN disait en substance " vos enfants ne sont pas vos enfants, ils habiteront dans des maisons que vous ne pouvez pas imaginer, même pas en rêve".
Le repli sur soi n'apportera aucune solution pacifique. Peut-être serons-nous les migrants de demain.
Faire prendre conscience que la société appartient à tout le monde, mais aussi qu'elle n'appartient à personne. Faire prendre conscience à la population que chacun de nous est utile à la société, c'est-à-dire aux autres. Que les dirigeants, les financiers prennent conscience que les bénéfices qu'ils engrangent honteusement à court terme (alors que des gens sont dans la pauvreté) leur profiteront moins que s'ils étaient moins égoïstes. Il faut remettre de l'honnêteté (à commencer par l'honnêteté intellectuelle) chez les "décideurs". L'exemplarité est une clé. Monsieur le Président, je vous dis que j'ai confiance en vous, et qu'il faut oeuvrer ensemble pour résoudre ces problèmes (ô combien difficiles !). Sinon, on va tout droit vers une révolution intérieure sanglante, et vers un nouveau conflit mondial. Ma prière : N'arrêtez pas de chercher, il en va de l'avenir de nos enfants, petits-enfants, et ce massacre se fera sans distinction de race, d'âge, de classe sociale ou de religion.
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