Date de publication : 2019-01-27
Code postal : 75011

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Que le gouvernement procède tous les ans (par exemple à la date d'ouverture de la déclaration d'impôt sur le revenu) à une information (sur le site impôts.gouv.fr) sur l'utilisation qui est faite des impôts, avec un bon niveau de détail, et une comparaison par rapport aux années précédentes et à ce qui est constaté dans les principaux autres pays occidentaux. Que tous les ans, après le vote du budget à l'Assemblée Nationale, le Président de la République ou le Premier Ministre fassent une présentation à la télévision des résultats de l'année passée et du budget voté, avec chiffres et commentaires. Que la parole soit ensuite donnée aux principaux partis d'opposition pour commenter eux aussi ces chiffres et apporter la contradiction aux affirmations du gouvernement.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

- Accroître le poids de la fiscalité sur les très riches (à partir de 200 000 € de revenus par personne et par an ?), et dans une moindre mesure sur les classes moyennes supérieures déjà très fortement mises à contribution. - Introduire plusieurs tranches d'impôt supplémentaires pour les revenus les plus élevés, en allant jusqu'à une tranche quasi confiscatoire (80 ou 90 %) pour les revenus exorbitants et scandaleux de certains grands patrons, sportifs de haut niveau, et artistes. - Limiter l’avantage fiscal que représente l’application du quotient familial aux plus riches. De la même manière qu’on a supprimé la demi-part supplémentaire automatique par enfant, en plafonnant les déductions pour enfants à charge, en partant du principe qu’un « gosse de riche » ne devrait pas coûter plus cher qu’un « gosse de pauvre », pourquoi ne pas plafonner l’avantage lié à l’application du quotient familial, partant du principe que les conjoints de riches (statistiquement des femmes le plus souvent) ne devraient pas coûter plus cher que les conjoints de pauvres. - Faire en sorte que l'impôt sur le revenu soit payé par tous - y compris les plus pauvres, même si ce doit être de manière symbolique - et non pas par 40 % des français comme c'est le cas actuellement. Seuls devraient être exonérés ceux qui sont au minima sociaux. - Fusionner l'impôt sur le revenu et la CSG, en faisant en sorte que le résultat ne soit pas trop défavorable aux classes moyennes supérieures. - Baisser le taux de TVA sur les produits de première nécessité et l'augmenter sur les produits de luxe exclusivement consommés par les hyper-riches (jets privés, yachts, voitures de luxe, hôtels et résidences de luxe, restaurants étoilés, haute couture, ...) - Taxer beaucoup plus fortement les gros héritages, sans s'en prendre aux petites successions. - Supprimer la quasi totalité des "niches fiscales" et ne conserver que celles qui présentent un réel intérêt économique. - Revenir éventuellement sur la suppression (partielle) de l'ISF et sur l'introduction de la "flat tax", s'il apparaît clairement à l'expérience que leur efficacité n'a pas été celle escomptée. Toutefois, ne surtout pas céder immédiatement aux revendication des gilets jaunes en la matière et tenter de leur faire comprendre (à supposer qu'ils en soient capables !) que ces mesures ne constituent pas un "cadeau fait aux riches", mais une simple "diminution du cadeau fait par les riches aux pauvres", dans un souci d'efficacité économique.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La question est mal posée, et/ou orientée ! Aucun impôt n'est à baisser en priorité, mais : - A recettes fiscales globales constantes, il faut très rapidement baisser le poids global de la fiscalité sur les 80 % de français les moins riches et l'augmenter sur les 20 % de français les plus riches ... tout en veillant à ne (pas trop) nuire aux performances économiques du pays. - Par ailleurs, il serait grand temps que l'Etat se décide enfin à faire baisser la pression fiscale globale en déterminant clairement une bonne fois pour toutes (depuis le temps qu'on en parle !) quelles sont les fonctions régaliennes qu'il se doit de continuer à assumer et quelles sont celles qu'il peut sans inconvénient grave abandonner au secteur privé tout en les régulant très sérieusement.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Toutes ces questions devraient être débattues avec les partenaires sociaux avant toute prise de décision

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toutes. Il conviendrait de passer au crible les conditions d'attribution de toutes les prestations pour les renforcer ou les diminuer le cas échéant. Et il conviendrait de mettre en place les moyens permettant de s'assurer que les critères d'attribution sont effectivement respectés.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La santé, l'enfance, l'extrême pauvreté.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La santé, l'enfance, l'extrême pauvreté.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

- Il serait grand temps -depuis le temps qu'on en parle - de réduire le nombre d'échelons administratifs (le fameux "mille-feuilles") et de faire une chasse impitoyable aux fonctions qui font double emploi à différents niveaux. De toute évidence, entre le département et la région, il y en a un des deux qui est en trop. Qu'attend-on pour y remédier ? - Il est anormal et proprement scandaleux que de nombreux haut-fonctionnaires (plus de six cents paraît-il) soient davantage payés que le chef de l'état. Soit ils sont trop payés, soit le chef de l'état ne l'est pas assez. La haute administration publique doit être correctement rémunérée pour éviter que ses meilleurs éléments ne soient tentés de passer dans le privé, mais les dérives -certainement très nombreuses - doivent être dénoncées et corrigées. Le manque de transparence de ces rémunérations (notamment à Bercy) est symptomatique de la mauvaise conscience de ceux qui en bénéficient. Ceci ne permettra certainement pas de réduire de manière significative le déficit, mais cela serait de nature à améliorer le climat détestable entretenu par ces rémunérations abusives et indécentes (au même titre que celles des grands patrons). - Le statut de fonctionnaire devrait être réservé à ceux qui exercent des responsabilités importantes dans leur administration et qu'on souhaite fidéliser. L'emploi à vie (privilège exorbitant par les temps qui courent) devrait être assorti de contraintes à la hauteur de ce privilège, notamment la renonciation au droit de grève, comme dans l'armée. Il n'y a aucune raison par exemple que les jardiniers des parcs municipaux bénéficient du statut de fonctionnaire territorial, avec les avantages en terme de rémunération et de temps de travail qui y sont attachés ! - Il conviendrait de faire une chasse impitoyable aux fameux "comités Théodule", à l'utilité souvent douteuse et dont les recommandations sont rarement suivies d'effet, qui souvent ne servent qu'à "recaser" avec une confortable rémunération les obligés du chef de l'état et du premier ministre. - Il conviendrait de revoir à la baisse tous les privilèges abusifs dont jouissent à vie les anciens chefs de l'état et anciens premiers ministres. Ils ne devraient logiquement bénéficier que d'une retraite confortable correspondant à la durée pendant laquelle ils ont exercé leurs fonctions, et peut-être de quelques mesures de sécurité, mais sans plus. D'autant plus que lorsqu'ils cessent leurs fonctions ils n'ont aucune difficulté à se recaser dans le privé, à donner des conférences grassement rémunérées, sans parler de la rédaction de leurs mémoires.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus de la République

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les grandes organisations caritatives et humanitaires (Amnesty, Croix Rouge Française, Secours Populaire, Fondation Abbé Pierre, ...) avec un rôle consultatif.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Augmenter la dose de proportionnelle aux législatives. Développer l'usage du référendum "intelligent" (surtout pas le RIC tel qu'il est demandé par les "gilets jaunes"). Développer l'instruction civique à l'école. Mieux impliquer les élus locaux et les syndicats dans les décisions gouvernementales.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Il faudrait autoriser le cumul des mandats, à condition que la rémunération totale ne puisse excéder celle du mandat financièrement le plus avantageux.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Augmenter la dose de proportionnelle aux législatives, en veillant bien toutefois à ne pas paralyser l'action du gouvernement comme c'était le cas sous la IVème République.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Pourquoi cette question "orientée" qui précise "hors députés et sénateurs" ? Oui, il faudrait réduire le nombre de députés et de sénateurs en s'inspirant de la moyenne constatée dans les autres pays de population comparable.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Elle est insuffisante et elle est liée avant tout au caractère sectaire de la politique et au sentiment très fort que les politiques se préoccupent davantage de leur carrière et de leurs avantages que de l'intérêt général. Il conviendrait avant tout que les politiques améliorent leur comportement et renoncent à certains avantages injustifiés. Il ne me paraît pas souhaitable de rendre le vote obligatoire car il est inutile de forcer à voter des gens qui n'ont aucun intérêt pour la politique et/ou qui ne se reconnaissent dans le programme d'aucun parti (par ailleurs qui dit vote obligatoire dit sanctions en cas de non-respect, et on ne voit pas très bien quelles sanctions pourraient s'appliquer)

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En le décomptant.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

En améliorant l'information et la pédagogie sur les actions gouvernementales et sur les programmes des partis d'opposition, afin que les citoyens - lorsqu'ils votent - soient correctement informés. En développant l'usage du référendum "intelligent".

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En abaissant le seuil pour faire en sorte que le RIP soit véritablement utilisé, l'objectif étant d'atteindre par exemple un référendum annuel sur des questions majeures. Les modalités de participation au référendum devraient être simplifiées et le coût d'organisation du référendum devrait être réduit autant que faire se peut.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Que le gouvernement commence par appliquer les recommandations de la Cour des Comptes ! Que les rapports d'experts commandés à grands frais ne soient pas systématiquement enterrés ! Que le gouvernement rende régulièrement des comptes sur l'utilisation qu'il fait de l'argent public, et que les partis d'opposition précisent clairement ce sur quoi ils ne sont pas d'accord afin que les citoyens votent en toute connaissance de cause.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Que le rôle du Sénat ne soit pas uniquement consultatif mais qu'il soit associé aux décisions gouvernementales sous une forme à déterminer.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Que la laïcité s'applique dans l'espace public dans toute sa rigueur. Que l'Islam radical soit mieux combattu et ne donne lieu à aucune tolérance. Que le Concordat toujours en vigueur en Alsace/Lorraine soit supprimé. Que le gouvernement interdise purement et simplement les pratiques religieuses stupides portant atteinte aux droits humains et aux "droits' des animaux (circoncision, abattage rituel, ...). Qu'une meilleure sensibilisation soit faite à l'école aux principes de la laïcité.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par une meilleure sensibilisation à ces questions dans les écoles de la République.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

La violence dans les manifestations. Les gens qui sautent par dessus le portillon du métro ou se faufilent derrière vous. Le niveau sonore insupportable des motos en ville. La saleté de bon nombre de gens (déjections canines, dépôt de papiers gras et de bouteilles sur la voie publique, tags innombrables, ...)

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Commencer par faire appliquer les réglementations existantes, quitte à recruter de nouveaux agents pour les faire respecter, et augmenter les amendes prévues en cas d'infraction. Ces nouveaux agents devraient être financés par le supplément d'amendes récoltées. Et que l'on n'aille pas invoquer le fait qu'il est difficile de faire payer davantage les pauvres. Pour éviter d'être mis à l'amende, il suffit de se comporter civiquement, et ça même les pauvres devraient en être capables sans que cela soit trop contraignant pour eux. Rien de mieux que de frapper les gens au portefeuille pour les obliger à modifier leur comportement. Améliorer la sensibilisation à ces questions à l'école.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas hésiter à s'adresser aux personnes surprises en flagrant délit d'incivilité et à entamer une discussion avec eux ... au risque il est vrai de se faire agresser !

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Ayant une tête de "français de souche", je ne me suis jamais senti victime de discriminations, mais je conçois que les français issus de l'immigration puissent avoir un sentiment différent !

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Améliorer la sensibilisation à ces questions à l 'école.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Sans aller jusqu'à exiger un casier judiciaire vierge, il conviendrait de supprimer ou de réduire certaines allocations au delà d'un certain seuil (à définir) d'infractions commises, surtout lorsqu'on a affaire à des multirécidivistes.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il y a trop d'immigration musulmane dont les valeurs et les coutumes ne correspondent pas aux traditions françaises, ce qui rend l'assimilation de ces populations plus difficile que les autres et entretient des tensions dans la population.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

A priori oui, mais est-ce bien réaliste ? Comment les faire respecter ? Comment faire en sorte que les immigrés en situation irrégulière quittent le pays ? On y est jamais arrivés jusqu'à présent et je doute qu'on y arrive un jour. Par ailleurs, nous sommes assez hypocrites à ce sujet. Les immigrés en situation irrégulière restent en France parce qu'ils trouvent du travail et qu'ils peuvent bénéficier d'aides sociales significatives. Pourquoi s'en prendre en priorité aux immigrés en situation irrégulière et pas aux entreprises qui les emploient ? Or, on sait très bien quels sont les secteurs qui emploient des immigrés en situation irrégulière (le bâtiment, l'agriculture, ...).

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Mieux contrôler l'immigration irrégulière et les entreprises qui emploient des immigrés en situation irrégulière. Mieux contrôler les étrangers qui ont un titre de séjour temporaire à l'expiration de leur titre de séjour. Faire en sorte que l'instruction des demandes d'asile se fassent hors de France et dans le pays d'origine.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Au delà des efforts que doivent faire les français "de souche" pour mieux accepter les populations d'origine musulmane, je pense également qu'il conviendrait que les musulmans qui prétendent s'intégrer en France fassent également des efforts de leur côté. Ils savent en particulier que le port de vêtements spécifiques (le hijab et la longue jupe des femmes en particulier) ont le don - à tort ou à raison - d'irriter une bonne majorité de la population. Ne peut-on leur expliquer qu'en s'accrochant à ces coutumes, ils "s'auto-stigmatisent" (un peu comme si les juifs avaient volontairement porté l'étoile jaune pendant la guerre) et auraient tout intérêt à y renoncer volontairement ? Sinon, je leur reconnais le droit de persévérer, mais qu'ils n'aillent pas se plaindre après qu'on ne les considère pas comme des citoyens comme les autres.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Il y a beaucoup trop d'échelons administratifs (le fameux "mille-feuilles"). On n'arrête pas de le déplorer mais on ne fait jamais rien. Entre la région et le département, il y en a manifestement un des deux en trop. Bien sûr cela va mettre un certain nombre de haut-fonctionnaires au chômage car on n'arrivera pas à les recaser tous (encore que l'imagination du gouvernement dans ce domaine n'ait pas de limite), mais il serait temps pour eux de réaliser que le chômage et les réductions d'effectifs ce n'est pas uniquement que pour les autres ! Il faudrait faire une chasse impitoyable aux "doublons" dans les différents échelons. Il y a beaucoup trop de "comités Théodule", à l'efficacité souvent douteuse, qui servent trop souvent au Président et au Premier Ministre à recaser leurs obligés en les rémunérant grassement.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Il faudrait faire une étude approfondie en vue de déterminer quelles sont les fonctions qui seraient mieux prises en charge au niveau local le plus approprié, selon le principe de subsidiarité, et ne conserver au niveau national que les fonctions régaliennes qui ne peuvent de toute évidence délocalisées.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Je n'ai pas à me plaindre, mais j'habite Paris et je conçois que les provinciaux ou les habitants de certaines banlieues puissent avoir un ressenti différent !

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Porter plainte ou déposer une main courante sans être obligé de faire la queue pendant des heures au Commissariat de Police.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Etendre les possibilités de prise de rendez-vous pour réduire les temps d'attente.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Tous ceux qui ont développé des services en ligne tout en maintenant la possibilité de se déplacer (pas trop loin ) pour régler les cas compliqués.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La Justice ! Mon fils est en train de divorcer. La procédure dure depuis déjà 4 ans et est loin d'être terminée. Ca va lui coûter les yeux de la tête en frais de procédure, en prestation compensatoire totalement injustifiée et en dettes accumulées par son épouse qu'il n'arrivera probablement jamais à récupérer. Les avocats s'en mettent plein les poches pour une valeur ajoutée dérisoire. Toute la procédure devrait être revue de fond en comble pour simplifier, raccourcir les délais, éliminer les injustices, réduire le rôle des avocats et plafonner leurs honoraires. Si les gens savaient comment les choses se passent, il y réfléchiraient à deux fois avant de prendre la décision de se marier !

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Pas moi personnellement, mais mon fils dans le cadre de sa procédure de divorce.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Probablement, mais je n'ai pas d'idées précises sur la question

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

L'accès à l'ENA devrait être plus diversifié. Le cursus devrait intégrer des stages sur le terrain pour que l'on ne puisse plus reprocher aux énarques (ou moins leur reprocher !) d'être totalement "hors sol".

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None