Date de publication : 2019-02-03
Code postal : 69390

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Donner une plus grande lisibilité à l'impôt. Il est devenu inadmissible que la déclaration représente plus de 4 pages, alors que c'est le cas avec toutes les niches.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Supprimer de nombreuses niches fiscales pour commencer. Il est devenu extrêmement compliqué de remplir sa déclaration à cause de la multitude de niches, ce qui donne l'impression (fausse mais quand même) que certains se goinfrent de niches fiscales et au final parviennent à ne pas payer d'impôts.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA est celui qui rapporte le plus, mais plutôt que d'en baisser certains, il faut faire le choix de la lisibilité et donc en supprimer en même temps que l'on supprime des niches.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Les dépenses sociales sont déjà parmi les plus élevées en Europe, donc il ne faut pas chercher à en financer plus, mais à bien utiliser la ressource.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Fournir un logement décent. Pour cela, faciliter l'investissement privé dans le parc immobilier quel qu'il soit. Par les vases communicants, des logements se libéreront.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Il faut inciter les français à devenir propriétaires de leur logement. Les taux sont bas, c'est le bon moment. Au bout de 15, 20 ou 25 ans, il n'y a plus de charge financière et au moment de la retraite, c'est autant de loyer en moins à payer. Il est surprenant que pas plus de monde ne fasse ce calcul. Il y a bien sûr des contraintes de mobilité, mais pour faciliter le saut vers l'investissement, on peut imaginer des garanties de valeur, où l'état compenserait la perte éventuelle de valeur au moment de la revente si celle ci intervient dans les 5 ans. Cette mesure serait financée par un prélèvement de quelques pourcents sur la plus value réalisée quand la vente intervient aussi dans les 5 ans. Etant donnée la hausse régulière de l'immobilier cette mesure devrait être autofinancée.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour l'investissement dans les entreprises (start-ups et PME)

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Certainement et je ferai d'autres propositions

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

None

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Tout le monde aimerait avoir une voiture moins consommatrice, mais sans avoir à payer plus. Le changement est souvent un frein car il est perçu comme devant sortir une grosse somme d'argent pour l'achat d'un véhicule neuf ou d'occasion, et que la plupart des gens ne font pas le calcul des économies réalisables en consommant moins. Ma proposition est d'aider à faire ce calcul et à financer l'opération. Bien entendu les personnes les plus impactées par l'augmentation du prix des carburants sont celles qui parcourent beaucoup de kilomètres chaque jour. Si leur véhicule est ancien, ils consomment beaucoup. Ils pourraient changer pour un véhicule plus récent consommant moins. Pour simplifier l'explication, je vais prendre un exemple: prenons une personne qui parcourt 100 km par jour, avec un véhicule qui consomme 10 l/100 km, d'un carburant à 1,5 €/litre. Cette personne a une voiture dont la valeur résiduelle est nulle (bonne pour la casse). Elle va chez son concessionnaire, et choisit une voiture qui lui convient et qui consomme 5 l/100 km. L'économie réalisée quotidiennement est donc de 5*1.5= 7,5 €/jour. Cette personne fait ce trajet 220 jours par an (on ne tient pas compte des congés, week-ends et jours fériés). Donc l'économie est de 220*7,5=1650 €/an. Cette somme est consacrée à un remboursement de prêt sur 7 ans pour tenir compte d'une durée de vie raisonnable du véhicule qui peut être un véhicule d'occasion aussi. La capacité d'emprunt hors intérêts et assurance est donc de 1650*7=11550 €. Ce qui permet un achat d'un véhicule d'occasion de grande taille ou d'une petite citadine neuve. L'état doit s'engager à couvrir les intérêts d'emprunt. Avec les taux actuels, le montant des intérêts assurances comprises, seraient probablement inférieurs à 1500 €, soit moins que la prime à la conversion actuellement versée. Prenons un autre exemple pour que tout le monde se sente concerné: madame/monsieur X, roule en Porsche dont la valeur résiduelle est de 50 000 €, et veut changer pour un véhicule électrique haut de gamme dont la valeur à neuf est de 100 000 €. Le véhicule actuel consomme 15 litres/100 km, soit 22.5 €/jour, toujours sur une base de 220 j/an, cela représente un économie de 4950 €/an (l'électricité est prise comme négligeable). En 7 ans, c'est 34650 € d'économies. Avec un apport personnel de 15 000 €, et l'économie de carburant, c'est donc un changement possible. Dans un cas comme dans l'autre, les économies de carburants possibles sont égales au remboursement du prêt. Donc il n'y a pas d'endettement supplémentaire, et ça ne doit être compté comme tel. Pour l'utilisateur, il n'y a pas de surcoût. Il a aussi la satisfaction que lorsque les prix des carburants augmentent il est beaucoup moins impacté. Il serait souhaitable que les aides favorisent l'industrie automobile française. Ce sera indirectement le cas, car les voitures consommant le moins devraient attirer le plus l'attention.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Réduire les consommations énergétiques.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

J'ai déjà fait beaucoup de changements. Le prix du gaz et des carburants n'est pas assez élevé pour justifier de faire d'autres opérations d'amélioration de l'habitat ou changer encore de véhicule (je ne roule pas assez).

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Développer les taxis collectifs, ou véhicules autonomes, qui passeraient prendre les gens qui comme moi n'habitent pas en centre ville pour les amener à destination - tout en prenant d'autres personnes sur le trajet. Dans ce cas, non seulement il y a moins de véhicules sur la route, donc moins de bouchons, mais aussi moins de consommation de carburants.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Si j'avais été bien conseillé il y a quelques années, j'aurais installé un chauffe eau solaire, assisté avec une chaudière à gaz ou électrique. A ce moment j'agrandissais donc j'aurais pu réutiliser les tuiles pour mon agrandissement ce qui aurait financé une partie de mon opération. Au moment du dépôt des permis de construire, l'examen du dossier devrait comprendre une partie rapide avec conseils en économie d'énergie. Ou à défaut, le propriétaire ou promoteur devrait montrer dans son dossier que toutes les options ont été regardées. Pour cela il a besoin d'un guide qui dépend de la région car la situation la plus favorable dépend des retours d'expérience locaux.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

La solution la plus simple serait un taxi collectif, mais à tarif bas.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

taxi collectif

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Promouvoir les entreprises de taxi collectif en leur donnant un statut à part. La difficulté dans ce métier est d'équilibrer la charge de travail dans la journée. Le matin et le soir il y a les trajets domicile-travail. Il faut faciliter les horaires flexibles pour les utilisateurs de ce service, de façon à répartir la charge de travail des "taxi" sur une plus grande plage horaire. D'autre part, on peut pour la journée avoir d'autres services de transports collectifs organisés avec les municipalités et collectivités locales: par exemple emmener des personnes vers l'administration, ou simplement faire leurs course.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Avoir des "Success Stories". C'est le meilleur moyen pour faire adopter les bonnes solutions, mais il faut aussi s'inspirer de ce qui se fait de bien chez nos voisins.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

certainement, mais je ferai d'autres propositions