Date de publication : 2019-02-16
Code postal : 6690

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Commencez par prendre exemple sur le Canada où la transparence est de mise. Même si ce système n'est pas parfait, le système fiscal communique de façon détaillée sur l'utilisation de l'impôt (salaire des hauts fonctionnaires, justification de l'impôt, dépenses de l'Etat et train de vie) . Du point de vue politique il serait pertinent que le/la futur(e) Président(e) exprime dans son programme ce qu'il souhaite faire de notre impôt. Ce sur quoi il peut avoir une marge de manoeuvre et la raison de l'augmentation ou la diminution de l'impôt.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Etre plus proche de la réalité du contribuable et de son niveau de vie. Prendre en considération ce que vit réellement le contribuable. Exemple tout simple: ma commune fait partie d'un métropole. Je ne bénéficie d'aucun service de la métropole si ce n'est celui d'enlèvement des ordures ménagères. La route qui parvient à mon domicile est cabossée, avec des nids de poules qui ne sont jamais réparés. Cela fait au moins 10 ans qu'elle n'a pas été refaite. Lorsqu'il neige (rarement) la moitié des habitants de ma commune sont obligés de prendre un jour de congés pour ne pas perdre en salaire, nous sommes les derniers à bénéficier du déneigement de la route. Certaines des maisons de la commune ne peuvent pas avoir le tout à l'égout pour des raisons de terrains mais nous payons les 12% de taxe pour traitement des eaux usées à la métropole alors que nous traitons nos eaux usées et que la métropole nous facture également la vérification de la conformité de notre système ainsi que le nettoiement de celui-ci. Le système de solidarité à ses limites. Lorsque vos annoncez une baisse d'impôts, assurez vous avant l'annonce que vous connaissez bien votre sujet. Vous vouliez supprimer la taxe d'habitation mais vous avez omis d'expliquer l'augmentation des taxes locales. Dans notre commune nous avons eu la surprise de découvrir une augmentation de 20% de la taxe foncière. Ceci se caractérise dans mon cas par une augmentation de l'impôt. Où est la supercherie? Voilà où mène ce type de communication. Grâce à vous je paye 100€ de plus d'impôts que l'année passée. Je vous rassure je suis loin d'être la seule. Que devons-nous penser de l'Etat? Amateurisme? Incompétences? Tromperie ou mensonge? Rien qui ne donne une image de l'impôt juste et efficace. Arrêtez les majorations en cas d'oubli. Ou permettre au contribuable d'appliquer ce système de majoration à l'administration fiscale lorsque celle-ci se trompe. Le système punitif ne fonctionne pas puisqu'il génère de la frustration, de la colère et renforce le sentiment d'injustice de la fiscalité du contribuable. Changez la mentalité de vos agents rigides et incitez plutôt que de punir. Allez vers les français au lieu de vous enfermer dans votre forteresse. Vous ne communiquez qu'à travers des courriers agressifs, culpabilisants et jugeants. Vous avez peur d'être en face à face avec le public. Arrêtez avec cette maxime obsolète du "nul n'est censé ignorer la loi". Pensez vous que nous avons des heures à tuer pour nous renseigner sur toutes les lois et tous nos droits? Le système fiscal est complexe, nombre de nos concitoyens payent plus d'impôts qu'ils ne le devraient par méconnaissance de la loi où de leurs droits. L'administration fiscale ne rectifie pas d'elle même alors qu'elle possède les informations mais vous envoie un courrier vous signifiant votre oubli (oubli en première instance de la part de l'administration) avec majoration. Elle ne rectifie pas non plus en vous informant que vous avez des droits que vous n'avez pas demandés. Pour être plus juste il faudrait considérer que cet oubli est peut être lié à la méconnaissance de la loi fiscale pour le contribuable. Vous avez la majoration facile, particulièrement concernant les contribuables qui travaillent et qui ne peuvent se déplacer sans prendre un jour de congés. Mais qui dans l'administration va travailler en horaires décalés? Vous avez l'information difficile lorsqu'il s'agit d'expliquer les droits au contribuable lambda. Un système égalitaire signifie la transparence et pas la convenance. Soit vous mettez tout le monde à la même enseigne c'est à dire l'impôt pour tous quel que soit le revenu et dans ces conditions vous admettez qu'il peut y avoir un impôt de 20€ sur le revenu de bas salaire et sur les aides sociales, que les élus payent un impôt également, que les impôts soient plus élevés pour les agents qui bénéficient des gros avantages en nature comme par ex ceux qui ne payent pas d'électricité parce qu'ils travaillent chez EDF, soit vous gérez l'Etat en toute transparence et vous acceptez que le contribuable qui paye l'impôt puisse intervenir sur la dépense publique de l'Etat et être en désaccord. Ex: si je dois payer 50% de mon revenu à l'Etat et que je ne suis pas d'accord de financer la cantine des Sénateurs avec des MOF parce que c'est à mon sens une dépense inutile et que je ne vois aucune raison pour que ces mêmes sénateurs bénéficient d'avantages en nature sur le compte de mes impôts, vous devez accepter si une majorité de contribuables se prononcent contre cette dépense qu'elle soit supprimée. Que l'on soit bien d'accord: ce n'est que du pragmatisme, de la réalité terrain de ce que vivent quotidiennement les contribuables. Ce sont bien ces micro dysfonctionnements, ces micro inégalités, ces micro traitements stéréotypés qui finissent par devenir des fleuves d'injustices et de ras le bol. C'est aussi votre point faible, ce qui fait que vous êtes en déconnexion avec la réalité.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Tous, revenu, taxe foncière, taxe d'habitation.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Concernant les aides sociales, ne peuvent être attribuées qu'un certain temps. Par ex pour une femme seule avec des enfants, l'aide doit être limitée à 3 ans et plafonnée à un certain nombre d'enfants (4 maxi). Rien n'empêche d'avoir d'autres enfants mais l'Etat à des limites et la solidarité également. Si vous avez 5 enfants vos allocations resteront plafonnées à un montant maxi d'euros. Idem pour 6. Il faut également mettre des conditions d'obtention d'allocation comme une obligation d'entrer en formation ou de travailler à temps partiel. Faire des enfants c'est bien mais il faut également pouvoir les éduquer. Idem pour les personnes en difficultés. Ce ne doit être qu'un passage et nous avons tout intérêt à favoriser l'autonomie des personnes (signe de reprise de confiance en soi). Coordonnez les différents organismes d'Etat entre eux (CAF, PE, acteurs de la formation continue) pour une réelle prise en charge du début à la fin. Arrêter de donner des subventions ridicules dans l'insertion professionnelle. Vous ne pouvez pas avoir de salariés compétents et efficaces si vous rémunérer l'action d'insertion à 5€ de l'heure. C'est du vécu et c'est la majorité des cas. C'est vous Etat qui précarisez les gens par votre manque de discernement et votre incompétence à gérer. Votre gestion est inefficace et obsolète.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toutes. Le système est sclérosé, incroyablement inefficace, compliqué. Plutôt que de mettre des personnes à remplir des dossiers en accumulant de la paperasse, apprenez leur à coordonner et à croiser l'information. Préférez envoyer des agents vérificateurs sur le terrain. Ne dissociez pas les différents organismes prestataires. Une aide sociale doit être temporaire et pour qu'elle reste temporaire il faut faire un choix. Que veut-on? Garder des personnes dans l'assistanat ou les autonomiser? Si on choisit la seconde solution alors il faut sérieusement envisager de leur donner les moyens de trouver un travail décent. Aides sociales, formation et travail doivent être indissociables.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les personnes âgées dépendantes (de nombreux EPHAD sont tout simplement scandaleux) Les femmes seules avec enfants (c'est une population extrêmement précaire payée 20% de moins que les hommes lorsqu'elles arrivent à trouver un travail) Les personnes à mobilité réduites ou autre handicap (la France ne s'occupe pas de ses handicapés comparés aux pays de l'Europe du Nord). Les personnes gravement malades (cancer, maladie dégénératives)

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

C'est tout de même extraordinaire que vous, Etat, ne sachiez regarder l'efficacité qu'à travers le prisme de l'impôt. C'est comme si vous aviez été formaté impôt. Pouvez-vous prendre le problème dans l'autre sens et penser GASPILLAGE de l'impôt. Dans une moindre mesure penser inefficacité de l'impôt que je donne. Avec beaucoup de pragmatisme encore une fois, savez-vous où passe réellement l'argent de l'impôt? J'en doute. Voici un ex qui peut s'appliquer à toutes les strates économiques de la France. La région reçoit des aides de l'Europe (nos impôts là encore) et de l'Etat qu'elle dispatche sur différents projets permettant l'insertion sur le marché du travail des jeunes les plus précaires, ceux qui n'ont pas de diplômes. A qui va cet argent? Aux associations qui permettent à certains élus de garder un certain électorat (mon copain a ouvert une association, je lui donne une enveloppe pour la développer), aux organismes d'Etat intervenant dans la formation (Formation continue de l'Education Nationale) Formation continue organisme consulaires CCI, Chambre des métiers etc. Ce sont des marchés publics de la région attribués en général au moins disant. Le cahier des charges est exhaustif, pas forcément pertinent et depuis 20 ans ce sont les mêmes organismes, les mêmes développés de projets etc. Avec plus ou moins la même inefficacité. Pourquoi? Tout simplement parce que d'une part le système d'évaluation de la formation est inexistant ou se limite à un système de satisfaction client (dérive: je ne viens pas en formation, l'organisme me fait signer ma présence quand même du fait que c'est ma présence en formation qui conditionne le paiement de la prestation, je suis super satisfait mais je n'ai rien appris et j'ai bien profité du système. Du travail dans le domaine je n'en trouverai pas dans la mesure où je ne suis pas compétent, je n'ai rien appris) d'autre part, pour ne froisser personne la région divise l'enveloppe à tous les protagonistes concernés de la région ce qui a pour effet des prestations payées au lance pierre (5€ de l'heure), des organismes qui restreignent leurs accompagnements alors que ce sont les personnes les plus en difficultés qu'elles accompagnent, des salariés vivant la même précarité que ceux qu'ils accompagnent, des menaces sur les jeunes pour atteindre les objectifs fixés, des jeunes encore plus dégoutés avec un sentiment que l'Etat les a abandonné. Ce n'est pas une question de finances supplémentaires, c'est une question de gestion, d'efficacité et de mentalité. Mais pour cela il faut accepter l'évaluation, la critique, l'erreur et l'échec. Il faut également pouvoir envisager de nouvelles solutions voire un retour en arrière. Comme rien n'est évalué correctement sur des critères tellement subjectifs et bien cela ne sert à rien d'augmenter les impôts. Mes impôts ont augmentés en 10 ans presque du double en ce qui concerne la taxe foncière. Est ce que cela a amélioré ma qualité de vie? Non. Ai-je bénéficié d'un revêtement de la chaussée permettant à ma voiture d'être moins usée? Non. Ai-je bénéficié d'un abattement spécial parce que l'Etat ou la collectivité ne peut pas me raccorder au réseau des eaux usées? Non. Pragmatiquement dans la vie réelle c'est ce que constate le contribuable. Vous gaspillez l'impôt parce que vous êtes dans l'incapacité de gérer correctement et de prendre les bonnes décisions. Commencez par ne plus gaspiller et expérimentez ce qui est efficace ou pas avant d'arroser de subventions n'importe qui et n'importe comment. Là encore diminuez la paperasse. Arrêtez de croire que le papier résout tous les problèmes et est un gage d'efficacité. Les fausses signatures sont monnaie courante dans les organisme de formation et même dans l'Education Nationale.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Apprenez la gestion. Entourez vous de personnes compétentes pas uniquement au niveau des lois de finances. Dès que vous donnez de l'argent public faites vous accompagner par une personne du domaine. En matière de formation continue, ceux qui donnent l'argent sont absolument incompétent. Ce sont des bureaucrates qui sortent pour la plupart de droit. Comment ces administratifs peuvent-ils connaitre les mécanismes d'apprentissage, les difficultés des jeunes, ce qui va leur permettre de réussir. Comment peuvent-ils prendre une décision importante, être réactif sur le terrain alors qu'ils sont enfermés toute la journée dans leur bureau. Ecoutez les solutions de terrain et adaptez vous au territoire. Celui qui ne peut pas prendre les transports en commun doit avoir la possibilité de bénéficier d'abattements plus avantageux. C'est bien une vision politique et un changement de comportement de la part des pouvoirs publics qui fera changer l'opinion sur la nécessité d'augmenter ou pas les impôts. Ce n'est pas ce qui est fait actuellement où opacité, omerta des administrations, exemplarité bafouée (cf l'affaire Cahuzac), abus de pouvoirs caractérisés, passe droits inexpliqués font partie de l'institution de l'Etat, et je pèse mes mots, ceci à tous les étages (là aussi vous pourriez enlever quelques étages inutiles).

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Aux entreprises locales TPE, PME, artisant, agriculteurs parce que d'un point de vue pragmatique ce sont elles qui font vivre le territoire et améliorent les conditions de vie par le salaire qu'elles proposent et l'économie qu'elles font tourner.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il faudrait dans un premier temps réformer les organisation syndicales trop rigides, trop archaïques et absolument pas dans la réalité économique d'aujourd'hui. Dans les organisations professionnelles, certaines ne sont pas pertinentes et ne servent qu'à récolter des cotisations des adhérents et restent inactives. Elles n'ont pas lieu d'être. La représentation des TPE gagne à se développer compte tenu des nouveaux enjeux économiques dans les entreprises qui préfèrent des salariés en free lance ou des prestataires de services ou encore des sous-traitant. Ce personnel isolé est trés mal représenté, ne fait pas partie de l'entreprise (puisque entreprise elle-même) et ne peut pas prétendre appartenir à une organisation syndicale. Son rôle serait de prendre au débat économique, d'avoir un poids décisionnel dans l'économie locale et/ou dans l'entreprise qui utilise le prestataire.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

L'humilité. Soyez humble face aux citoyens qui vous ont élus. Gardez les pieds sur terre, les sirènes du pouvoir ont vite fait de vous griser. Soyez cohérents sur vos engagements. C'est une chose de dire cela en est une autre de faire. Vous pourriez prendre exemple sur la gestion de crise de Carlos Ghosn. A ce jour, il est remercié pour ses services mais n'obtiendra pas son parachute. Pour les élus ce devrait être la même chose c'est à dire une obligation de résultat consignée sur les promesses électorales. A chaque promesse non tenue dans le délai imparti, obligation d'expliquer les difficultés rencontrées, pourquoi cette promesse n'a pu être tenue, quelle est la suite, les citoyens sont-ils en accord avec leur élu. Le point en fin de mandat, si un nombre de promesses trop importantes ne sont pas mises en oeuvre impossibilité pour l'élu de se représenter, si détournement de fonds publics impossibilité pour l'élu de se représenter, les marchés publics tronqués impossibilité pour l'élu de se représenter. A vie. C'est que vous êtes fait pour un autre métier. Par ailleurs, comme pour la FPE les collectivités territoriales doivent communiquer sur la gestion des RH dans leur collectivité et justifier de leurs recrutements. 50% des effectifs sont en trop dans certains services essentiellement du au clientélisme électoral. Qui dit clientélisme dit forcément à un moment ou un autre incompétence, insatisfaction au travail, désinvestissement dans le travail, absenteisme dissimulé (un fonctionnaire possède 3 cartes différentes et pointe pour ses deux comparses qui sont absents physiquement) etc. Ce type de comportement est délétère pour la bonne marche d'un pays, démotive les fonctionnaires qui ont un sens de la mission de service public, creuse les inégalités et le sentiment d'injustice, nuit à la bonne marche d'un service public efficace.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Avez-vous lu un texte de loi? Si oui, vous comprendrez tout de suite que pour faire une bonne loi il faut que le parlementaire soit investi dans ce qu'il fait. La complexité de la fonction ne permet pas de cumuler. En revanche (et cela ne va pas plaire) il serait pertinent que les sénateurs descendent un peu plus dans la sphère du peuple. Idem pour les députés. Et rien n'empêche une collaboration avec les Maires du territoire.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Question difficile parce que la proportionnelle risque de provoquer un blocage. Le point positif de la proportionnelle est l'alliance donc obligation de consensus. Difficile de faire mieux que la proportionnelle. Au niveau des médias, le même temps de parole doit être donné à tous dans un souci d'égalité. Jusqu'à présent les alliances ont été admises concernant la gauche (communistes et socialistes) alors même qu'il existe "50 nuances de gris" au sein de ces deux partis. Pourquoi ne pas accepter des alliances entre droite et extrême droite, entre écologie et droite, entre socialistes et centristes. Peut être qu'il serait plus pertinent de refonder la politique sur un projet de société concret constituant un véritable programme électoral plutôt que sur un étiquetage nomitatif d'un parti politique tel que gauche, droite, centre, extrême droite ou gauche, ultra indépendantiste, les chasseurs etc. Ca n'a pas de sens. Aujourd'hui nous le voyons cela donne des débats stériles, centrés sur des stéréotypes et absolument pas représentatifs de la société actuelle. Il y a des visions pertinentes dans tous les partis politiques. Compte tenu de la complexité du monde on ne peut plus voter pour un point du programme comme cela se fait actuellement (L'extrême droite est axée uniquement sur l'immigration, l'extrême gauche sur l'égalité pour tous quel que soit sa provenance par la taxation à outrance, la droite sur le développement économique libéral, le centre modère la droite, l'écologie sur la transition économique aux forceps, les socialistes sont moribond et le parti présidentiel n'est pas à la hauteur de ce qu'il avait annoncé.) On en revient à l'humilité, au consensus et à l'innovation en matière de politique aussi.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Soit enlever l'échelon départemental soit régional. Voire les deux. Les collectivités territoriales sont pratiquement des doublons de la FPE. Le département au niveau de l'Etat c'est le préfet, au niveau territorial le Président du conseil départemental. La région est une collectivité territoriale trop grande pas assez proche de ses départements les plus éloignés.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Obligation de voter si et seulement si le votre blanc est pris en considération. Sinon, pas la peine de pénaliser les citoyens, ils auront raison de préférer la pêche à l'urne électorale.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Comme un vote normal. Une vraie démocratie doit pouvoir prendre le risque qu'aucun candidat ne soit plebiscité. Les élus seraient beaucoup plus à l'écoute de leurs concitoyens, nous aurions peut être de meilleurs programme électoraux de vrais projets de société et de l'innovation.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Référendum ou votation comme en Suisse. Concernant les projets ayant un impact direct sur leurs concitoyens, les Suisse ont mis en place le système de votation. La majorité l'emporte. L'acceptation n'en est que meilleure.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Commencez par poser une question aux français. Faut-il diminuer le train de vie de l'Etat? Par ex Inspirez vous du système Suisse et adaptez le à la France. Il a prouvé son efficacité. Il n'y a même pas à imaginer c'est déjà fait. Avec les moyens de communication actuels il est possible de fédérer un grand nombre de personnes sur une courte durée.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Etre transparent dans la communication de l'argent public. Inspirez vous là aussi des pays de l'Europe du Nord et du Canada. Etre transparent signifie connaitre le salaire des élus et des fonctionnaires, le nombre de fonctionnaires, les services des collectivités territoriales et de l'Etat, la part de la charge salariale, la part des projets engagés, le supplément que coûtent les travaux, les malformations dues aux prix tirés, la pertinence du projet et l'anticipation de la répercussion du projet sur l'augmentation des impôts locaux et/ou sur le revenu. Force est de constater que les marchés publics sont attribués trés souvent au moins disant, notamment dans la construction, ce qui génère dans le meilleur des cas des malfaçons, et dans le pire des cas des catastrophes rendant inutilisable la construction. Cela devient de l'argent public gaspillé, répercuté sur des hausses d'impôts au contribuable. Aucune banque n'est saisie, aucune entreprise sanctionnée, aucun élus pris sur ses deniers propres. Non, seul le contribuable paye la facture.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Commencez par expliquer ce qu'est le Sénat et quel est son rôle actuel à part valider le contenu des lois. Le Conseil économique, social et environnemental est un titre. Ce qu'il y a derrière relève du mystère. EN clair le CESER ne sert à rien puisque c'est une assemblée consultative qui émet un avis et nous savons tous où aboutissent les avis de la cours des comptes organisme consultatif qui émet un avis certes trés pertinent mais que personne ne suit. Il est édifiant de voir avec quelle désinvolture se comportent les élus face aux cris d'alarme de la cours des comptes. Il en est de même de l'Etat épinglé depuis des années pour ses dépenses publiques alors même que cette cours des compte propose des solutions vraiment trés intéressantes. Il en est de même du CESER dont plupart de nos concitoyens ne connaissent même pas l'existence. Cet organisme doit écrire et remettre de beaux rapports bien reliés finissant dans un placard à classement. Mon seul souci: est ce que ce sont mes impôts qui payent ces rapports ainsi que les personnes qui les rédigent? Si le CESER doit représenter mon territoire, à quoi sert mon élus local, il représente qui et quoi? Alors si j'ai bien compris, la région est représentée par des élus (conseiller régional), par un préfet de région au niveau de l'Etat, par un organisme qui émet un avis consultatif, tout ceci afin d'appliquer les orientations de l'Etat. Et ça fonctionne????? A quoi servent les notes de services entre administration, les décrets d'application des lois et la loi d'orientation?

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les organismes consultatifs sont inutiles. Soit ils sont investis d'un réel pouvoir et dans ces conditions le plus pertinent est la cours des comptes qui devrait avoir la compétence de sanctionner tout manquement aux obligations de mission de service public d'une part, d'obliger les institutions dysfonctionnelles de se plier à l'avis de celle-ci afin d'arrêter le gaspillage de l'argent public d'autre part. Soit ils n'ont pas lieu d'être. Cela ne fait qu'ajouter des strates de paperasses supplémentaires et nous avons assez de fonctionnaire pour réorganiser de façon plus fonctionnelle la fonction publique.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La séparation Etat religion est un principe fondamental garantissant la tolérance. Celui ou celle qui ne souhaite pas adhérer à ce principe est libre de choisir le pays de son choix pour vivre en adéquation avec ses valeurs. La laïcité permet de vivre ensemble en ayant des différences fondamentales au niveau de la religion. L'Etat doit garder le contact avec toutes les confessions et aider celles-ci à conscrire toute radicalité violente et haineuse. Quelle que soit la confession. Aucune religion ne prône la destruction des peuples.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par l'éducation trés simplement. A partir de la 6ème un professeur d'éducation civiques peut faire expérimenter à ses élèves ce qu'est une démocratie en initiant des débats autour de l'élection des délégués de classe, demander à ceux qui veulent se présenter de présenter leur programme aux futurs électeurs, mettre en place dans l'établissement un conseil de délégués de classe et leur donner un réel pouvoir lors d'un conseil de classe par ex. Ou le pouvoir de décision en matière d'activités périscolaires (faire un club d'échecs, de théâtre, de jeu de go, de foot, demander d'ouvrir une classe verte etc). Ce n'est qu'une question de volonté et d'implication des acteurs éducatifs. Permettre aux élèves de participer aux décisions de l'établissement par le vote est un excellent outil pédagogique. Cela implique et les élèves et les professeurs. L'expérimentation est trop souvent oubliée dans les salles de classes.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Exactement la même chose que dans l'Education Nationale, permettre de prendre une part active dans les décisions locales et nationales par votation ou référendum par exemple.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

C'est un ensemble. Le respect de l'autre commence par le respect que l'on a de soi-même. La cohérence d'une nation se voit également dans le fonctionnement de la justice et des institutions régaliennes. Or, si vous n'êtes jamais sanctionné pour les délits que vous commettez quel message recevez vous de la part de l'Etat? Que je peux continuer mes méfaits. La justice ne mets absolument rien en oeuvre en terme de prévention. Comment se fait-il que dans certains pays du nord de l'Europe il n'y a que 5% de jeunes qui récidivent suite à un délit? Parce que l'enfermement n'est pas un isolement. Il est encadré par des professionnels qui engagent à la réflexion sur son avenir. Parce qu'un premier délit passe par le chemin d la réinsertion professionnelle. Les jeunes ne sont pas mélangés avec de la grande délinquance. Ils sont pris en charge par l'institution qui les amène jusqu'à leur premier contrat. Donc possibilité de se considérer comme ayant la capacité de reprendre sa vie en main, augmentation du respect de soi et donc des autres, gratitude envers l'employeur qui a donné une chance et possibilité d'accepter que l'erreur est humaine. En France tout est dans la sanction répression. Rien n'est dans la prévention. Nous sommes un peuple négatif qui ne voyons que par la sanction. Nos institutions jugent, récriminent, sanctionnent mais ne sont pas aidantes, engageantes, préventives. Elles n'apportent pas de solutions aux problèmes et sont orientées vers la demande du changement singulier. Si nous voulons vivre ensemble alors il va falloir se poser la question de ce qui est efficace en termes de réinsertion, d'éducation de sens du travail, de l'effort collectif. Il va falloir se poser la question de l'aide à la réussite et non plus de l'exclusion parce que ne correspond pas à la norme de l'établissement. Réformons nos institutions qui ont 200 ans et ne correspondent plus à notre société actuelle. Changeons de point de vue.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Commençons par croire en nous plutôt que de ne voir que ce qui n'est pas possible. Voici une initiative personnelle comme ex. Il y a deux mois on m'a demandé de participer à un débat en ma qualité de professionnelle sur la violence à l'école. Aprés avoir débattu de façon démocratique force est de constater une résistance de la part des protagonistes institutionnels pour lesquels les solutions proposées n'étaient jamais pertinentes (oui mais ça on a déjà fait, non ça ne marchera jamais etc). Personne n'a été en mesure d'apporter un seul élément factuel sur ce qui a réellement été fait, comment cela a été fait, quelles sont les erreurs commises, pourrait-on faire mieux, existe-il d'autres solutions. Qu'est ce qui a marché dans l'expérience qu'est ce qui n'a pas marché. Rien qui ne ressemble à un raisonnement de type résolution de problèmes. Ce sont là des comportements de résignation, le sentiments de ne pas pouvoir faire grand chose, une démotivation à ne pas s'engager d'avantage. Pour changer, il est intéressant de changer de point de vue et de soutenir les initiatives positives, valoriser à tous les niveaux les comportements valorisants. Dans les écoles permettre aux élèves en difficulté d'être valorisés sur d'autres activités que des savoirs académiques. Dans les quartiers permettre aux parents en difficulté avec leurs enfants d'être épaulés par la justice ou la police en leur proposant des solutions de prévention pas de répression. Organiser des rencontres intercommunautaires.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Il faudrait commencer par apprendre le respect aux agents publics qui ne le sont pas tous loin de là. Et je pèse mes mots, 30% d'entre eux sont démotivés, distants, agacés voire agressifs souvent dans l'incapacité de répondre correctement à l'usager. Le sens du travail et de l'effort se perd. Redonner ce sens par des actions simples comme la méritocratie, permettre aux citoyens qui le souhaitent de s'engager sur un seul mandat électoral, encourager les initiatives personnelles, permettre aux citoyens de faire des propositions comme ce qui est fait dans ce grand débat national.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

L'impolitesse. Dire bonjour, au revoir, merci sont des mots qui se perdent. C'est le B.A.ba du respect de l'autre. La conduite des gens en voiture (s'arrêter en plein milieu de la rue parce qu'on attend son enfant, parce qu'on livre, parce qu'on dépose mamie etc.) Les insultes gratuites, les colères injustifiées de certains personnages, l'agressivité injustifiée de certains policiers (certains se comportent vraiment comme des cow-boys, génèrent eux-mêmes par leur positionnement et leurs paroles des conflits). Les incivilités se sont tous ces comportements que l'on s'octroie de droit dans l'espace public.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Eduquer. L'éducation n'est pas seulement transmettre des savoirs académiques mais aussi valoriser le vivre ensemble. Ce n'est pas ce que fait l'éducation nationale. Et si elle le fait elle privilégie des comportements punitifs de sanction un peu trop rapidement voire le rejet. Et pourtant, toutes les études montrent que le premier lieu où est appris le vivre ensemble c'est l'école. Que faire si celle-ci est anxiogène? A part la réformer.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Savoir gérer ses émotions. Cela s'apprend. Apprendre les habiletés sociales aussi.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Dans le monde du travail les discriminations envers les femmes et les minorités ethniques sont trés répandues. Le plafond de verre des postes à responsabilités est bien réel. J'ai été témoin de ce type de discrimination et victime d'un harcèlement qui a été dénoncé, suivi d'un silence de plomb de la part de la hiérarchie et m'a coûté mon poste.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

EDUQUER

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Formation. Si nous voulons que les plus précaires puissent reprendre leur vie en main il faut les amener à se valoriser par la formation. Celui qui est exclu du système éducatif (sans diplôme) se sent également exclu de la société. Le ramener à la formation ne peut pas se faire en 2 jours ou en entrée de formation sans accompagnement spécifique. Dans le parcours de vie de ces personnes il y a des années de rejets et de souffrances. Leur faire reprendre confiance en eux est essentiel lorsque vous avez appris à être rejeté. C'est extraordinaire de voir comment dans le contexte école les adultes en formation continue se mettent à se comporter comme sur les bancs d'écoles. Alors imaginez si l'école est un contexte anxiogène et punitif ce que vous apprenez à vos adultes en devenir.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Accueillir des immigrés lorsque nous sommes en plein emploi, évidemment. Aujourd'hui nous avons des problèmes de travail et de logement pour les français. Nous ne pouvons pas accueillir le monde entier sous prétexte que nous sommes des pays développés. L'immigration économique n'est pas extensible à souhait. Parmi les critères le minimum serait parler la langue française, dans l'idéal être au moins alphabète avoir des capacités d'apprentissages pour pouvoir entrer en formation. Sans formation en France impossibilité de travailler. Parmi les populations qui viennent de pays en guerre, il serait pertinent de leur permettre de se reconstruire. Impossible d'apprendre lorsqu'on est victime de trauma. Arrêter le regroupement familial serait une bonne chose.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

oui ce serait bien et cela permet plus de flexibilité (amélioration, changement) ainsi que de transparence.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Comme pour le reste de la qualité pas de la quantité. Si nous ne pouvons pas donner de conditions descentes de vie aux immigrés et bien il faut dire non sans culpabilité. Mettons déjà en place des structures solides et efficaces d'insertion au lieu de jeter de l'argent par la fenêtre pour gérer une urgence. Puisqu'on sait maintenant que l'immigration ne conditionnera pas un retour vers le pays d'origine soyons clair et proposons peu mais bien. Economiquement, se poser la question des sommes astronomiques que nous donnons aux Etats des pays en voie de développement. En matière de politique internationale faire pression sur ces gouvernements. Plutôt que de donner de l'argent qui va dans les caisses personnelles des membres du gouvernement, développer l'humanitaire.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Les modalités d'intégration les plus justes et efficaces sont celles de ne pas déraciner ces personnes. Si la France doit être un moteur au niveau international alors la meilleure chose à faire est d'obliger les Etats en voie de développement à investir dans leur pays nos deniers.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Première chose à faire en toute priorité: enlevez la titularisation. C'est le cancer de la fonction publique. Commencez par évaluer le travail effectif des agents. Vous aurez des surprises. L'Etat, notamment la présidence, le gouvernement et le Sénat devrait réduire son train de vie. Ex: 35 cuisiniers MOF est ce bien nécessaire alors que la Chancelière Allemande n'a qu'un cuisinier. Pourtant l'Allemagne est un pays equivalent à la France. Il y a un moyen simple qui s'appelle la transparence pour éviter "la folie des grandeurs" de certains chefs d'Etat qui s'appelle la transparence. Cela évitera bien des désagréments tels que nous avons connus avec ce charmant coiffeur à 9000€. Publiez vos dépenses, vos salaires et vos primes non imposables. Publiez comme vous le faites pour le budget de l'Etat. Rajoutez une page ressources humaines. Au niveau du Ministère de l'Education Nationale réorganisez SVP votre travail. C'est une ineptie. Vous avez des profs qui souhaitent travailler mais ne le peuvent pas parce qu'ils ne sont plus dans les frontières de la carte de leur lieu d'affectation. Au rectorat, vous avez des administratifs qui n'ont pas de travail ou trés peu alors que d'autres ne peuvent même pas récupérer les heures supplémentaires qu'ils font. Dans les GRETA vous avez des personnels administratifs maltraités, surchargés de travail, exploités par l'administration qui n'ont aucun de droits. Bref, une réorganisation complète du fonctionnement administratif serait à faire. Cela s'appelle une réforme. Commune, département, région sont des collectivités territoriales avec des embauches clientélistes à des fins électorales. 50% des effectifs sont en trop, démotivés, souvent absent. Là aussi il serait intéressant d'évaluer le travail effectif de chaque agent. Le nombre ne fait pas l'efficacité. Ne parlons pas des commissions inutiles dont les rapports finissent à la poubelle. Des institutions qui émettent des avis consultatifs que personne ne suit. A quoi servent-elles? Arrêtez de faire ou d'attendre des rapports sur tout, agissez, simplifiez et enlevez des échelons hiérarchiques voire des services qui sont en sous travail. Enlevez les doublons voire les triplons et plus. Décloisonnez les services et communiquez pour éviter des doubles, triples etc. Répartissez mieux les tâches. Certaines compétences de la commune sont également les compétences de la métropole et du département (préfet) et du conseil départemental. Donnez la compétence à un seul c'est plus clair. Enlevez un échelon de la collectivité. Je dirais la région qui ne me sert absolument pas.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Surtout réorganiser l'échelon de l'Etat au niveau départemental en matière d'aménagement du territoire. C'est ce que fait également le conseil départemental. Comme l'Etat des routes dans mon département sont trés abimées et qu'il n'y a jamais personne pour les réparer correctement, je me dis qu'il y a certainement des dysfonctionnements liés à des compétences qui se téléscopent.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

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6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Point positif pour l'administration: internet pour le ministère des finances est bien fait donc vous savez faire lorsqu'il s'agit de récolter des impôts. En ce qui concerne le département le site est trés bien fait. Pour les formalités d'usage (état civil, téléchargement de documents) l'administration est plutôt bien outillée.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

En première instance ils ont perdu mon dossier que j'ai du refaire. C'est ce qui arrive souvent dans les administrations. C'est juste une question d conscience professionnelle, savoir qu'on délivre un service public à des usagers.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Internet a permis de gagner du temps que l'on perd toujours lorsqu'on se rend dans une administration. Il y a des services comme les immatriculations par ex où vous perdez la matinée vous le savez. Les services d'accueils ont gagné en efficacité. Certains services ont toujours les mêmes problèmes d'attente depuis 30 ans.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les impôts, aider les personnes à connaitre leurs droits. L'Education Nationale, aider les parents à savoir ce que font leurs enfants, proposer des solutions d'accompagnement aux parents et enfants en difficulté.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Oui

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Je l'ai découvert sur le site des déclarations d'impôts cette année aprés avoir eu un redressement fiscal parce que mes enfants étudiants avaient plus de 25 ans et que je n'aurais pas du les considérer comme encore appartenant au foyer fiscal. 10% + la majoration. Je l'ai découvert par hasard pour ne pas me faire contrôler une seconde fois. Ma bonne foi n'a pas empêché l'administration fiscale de me rajouter des taxes. Elle m'a même explicitement exprimée que si je pouvais payer il n'y avait de raison. Aucun droit à l'erreur ne m'a été accordé, ni exprimé à ce moment là. En faisant ma déclaration en ligne il est notifié que si vous ne savez pas vous avez le droit de l'écrire. Ce que j'ai fait cette année en expliquant que ma déclaration pouvait être incomplète et dans ces conditions ce serait par manque d'information.

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Université: je suis chargée de TD donc personnel vacataire. Toutes les années je dois fournir une somme de justificatifs pour une dizaine d'heures de service. Toutes les années ce sont les mêmes papiers.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Effectivement en enlevant des strates hiérarchiques on autonomise le reste du personnel.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Evaluez le réel travail effectif des agents, l'utilité de certains services et postes, favorisez la mobilité, formez votre personnel. Faites d véritables ressources humaines avec de la gestion prévisionnelle et des compétences comme cela se fait en Suède. Ne vous limitez pas à de la gestion administrative du personnel en éditant 3 arrêtés par jour et qui constitue votre unique travail.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Etre flexible et pas rigide. S'adapter aux territoires. Dans le rural être itinérant est un avantage. Soyez force de proposition développez les qualités du territoire. Aidez les territoires déserts à communiquer. Apportez une offre de soins viable (cabinets médicaux, infirmières etc) soit en itinérant soit en aide d'ouverture de centre de soins. Mais l'Etat ne peut pas tout.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les quinze dernières années je les ai passé dans l'insertion professionnelle. Je connais bien le pole emploi dont les services se sont nettement amélioré. Le problème de la formation est le suivant: les aides sont peu nombreuses et la demande explose. Il y a donc peu de formation disponibles et des listes d'attentes invraisemblables. Pour entrer en formation il y a une sélection à l'entrée pas toujours pertinente. Ce sont les plus faibles qui auraient besoin de la formation mais ce sont les meilleurs qui y accèdent. Si vous êtes diplômé vous n'êtes pas prioritaire pour une formation alors même que votre métier disparait. Si vous voulez une formation universitaire, rien n'est pris en charge vous n'avez qu'à vous débrouiller par vos propres moyens même si vous êtes un demandeur d'emploi. Le financement d'une formation est un parcours du combattant lui-même. D'abord il faut trouver la personne sachante et la bonne si possible. Ensuite il faut définir si vous êtes en début de parcours chômage ou en fin. Puis définir si vous avez des heures de formation qu'il vous restent dans le cadre de votre dernier emploi, il faut donc connaitre son organisme paritaire collecteur de la branche etc. Ensuite il faut savoir si l'organisme de formation est agréer ou pas. Par ex les formations de naturopathes ne sont pas financées par le pôle emploi, ces organismes ne possèdent pas d'agrément de l'Etat. L'organisme choisi et agréer fait un devis de formation qu'il faut remettre à son conseiller emploi qui valide ou invalide le projet en grande partie par le financement. Si vous êtes dans les critères a priori votre formation sera financée sinon non. Ensuite, il faut regarder avec le conseiller si vous pouvez garder vos allocations de retour à l'emploi ou pas. Si vous êtes à 2 mois de la fin de vos droit et bien vous n'aurez que 2 mois sauf si vous optez por le financement région soumis lui aussi à des critères d'obtention, auquel cas vous toucherez une trés petite somme ne vous permettant pas de vivre correctement si vous avez des enfants à charge. Il sera donc préférable pour vous d'aller retravailler directement. Système complexe inefficace. Ceci vaut également pour les entreprise qui n'anticipent pas non plus et qui ne voient pas l'utilité des formations. Un artisan qui a un employé ne peut pas se passer de l'employé et ne l'enverra jamais en formation.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai demandé des dérogations por mes enfants parce que la carte et les fréquentations ne correspondaient pas à mes valeurs. J'ai utilisé mon réseau de connaissances pour avoir cette dérogation. Sans cela l'administration aurait fait trainé mon dossier. Quant à l'Education Nationale j'y ai travaillé durant 10 ans en ayant eu le sentiment que rien n'était possible. En revanche il y a un étiquetage des enfants à tous les niveaux et trés peu de personnel aidant et bienveillant. J'y ai vu des sanctions absurdes dénuées de sens et de fondement. Une approche négative, des professeurs désabusés, un rectorat inexistant, des stéréotypes et des jugements de valeurs trés négatifs concernant les élèves dans les conseils de classe. L'Education Nationale est trés loin d'être positive, n'admet pas d'étranger dans son sein (parents d'élèves), minimise les délits de certains élèves et maximisent des petits méfaits pour d'autres parce qu'un lycée ou collège à problèmes est sanctionné par la hiérarchie et les points des chefs d'établissements s'en trouvent diminués. Cette perte de sens est extrêmement bien perçue par les élèves qui en jouent. Il y a une hypocrisie incroyable. Une orientation défectueuse à minima. etc.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pole emploi: conseillers non formés ne sachant pas répondre aux questions. Dans mon cas j'étais conseiller en insertion professionnelle donc je connaissais mieux les rouages de cette administration que le conseiller lui même.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

En clair pour toutes les administrations sans exception. Si vous connaissez quelqu'un qui y travaille votre problème sera solutionné en un rien de temps. Si vous ne connaissez personne vous avez droit au parcours du combattant: perte de dossier, non réponse aux questions qui ne rentrent pas dans les cases, navigation entre plusieurs services, queue d'une heure à l'accueil, etc.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pour avoir travaillé avec la MDPH même parcours du combattant pour les familles notamment les demandes d'AVS pour l'inclusion à l'école. Toutes les administrations ont une organisation du travail obsolète et inefficace.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je suis chef d'entreprise TPE de type SASU. Tout est payant et obligatoire. Depôt de statuts 50€, publication au J.O 120€, dépot de comptes obligatoires au greffe du tribunal 45€ par an. Obligation légale et payante (60€) de faire moi-même sur internet une mise à jour d'éléments que le greffe du tribunal possède déjà mais que personne n'a envie de faire. Je n'ai pas la possibilité de me payer encore un salaire mais je paye des obligations légales et des organismes qui ne me serviront jamais dans ma vie d'entreprise. La CCI je n'en aurait jamais l'utilité, le greffe du Tribunal non plus. Et chaque fois que je dois faire un acte de type AG je paye pour le déposer, je paye pour avoir un papier (K-Bis), je paye pour les contrainte que l'on m'impose et qui ne me sont d'aucune utilité. La France ne fait aucune différence entre les PME et les TPE.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Facilitez les démarches administratives des TPE. Arrêter de faire payer pour des papiers officiels que vous ne rendez valable que 3 mois type K-Bis. Simplifiez pour tout ce qui se termine par U ou qui contint un U dans ses statuts (SARLU, SASU, EURL, EUL)

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

l'impact négatif de l'homme sur la biosphère

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Les grosses entreprises étant les plus gros pollueurs il serait judicieux non pas de les taxer mais de les obliger légalement à un investissement quinquenal par ex pour améliorer la qualité de leur rejets. On demande bien aux automobilistes un contrôle technique tous les 2 ans. On devrait faire pareil au niveau des entreprises polluantes. Autre solution: s'inspirer des Néerlandais notamment en ce qui concerne la construction des la digue des îles du sud. Ils ont élaboré une solution, en collaboration avec les écologistes, les ingénieurs et les politiques, qui permet de préserver au maximum la biodiversité marine locale d'une part, l'érosion des terres dues aux tempêtes de la mer du Nord d'autre part. Même si la solution n'est pas absolument parfaite, elle permet de limiter l'impact destructeur de l'homme sur le milieu naturel. Mais pour cela il faut changer la mentalité française et accepter d'être plus consensuel. Préférer la résolution de problèmes au positionnement défensif et intransigeant qui favorise le statuquo, ouvrir la politique à la pluridisciplinarité en s'entourant de personnes qualifiées dans différents domaines.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Les étés sont de plus en plus chauds ce qui impacte l'écologie locale en augmentant la température de la mer Méditerranée, le niveau des cours d'eaux locaux baissent alors que les plantes ont besoin de cette eau pour survivre à la chaleur. Toute l'économie locale des montagnes (Alpes du sud) est touchée par le changement climatique puisque la saison de neige en hiver est diminuée voire certaines années (depuis les 10 dernières années)inexistante.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'essaye de m'approvisionner chez des cultivateurs locaux permettant ainsi de diminuer la taxe carbone. Je trie mes déchets alors qu'il n'existe aucune usine capable de recycler les déchets dans le département. Je n'utilise pas de pesticides dans mon jardin. J'ai une isolation performante et un chauffage à haute performance énergétique et eau chaude solaire. Je fais mon propre compost etc... Je n'utilise plus de sacs en plastiques pour faire mes courses et je possède un panier spécial pour acheter mes fruits et légumes au marché local.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

C'est un paradoxe. On ne peut pas dans certains départements se passer du véhicule sauf pour de petites distances, encore faut-il définir ce qu'est une courte distance. Comment est-il possible de diminuer ses déplacements en voiture, lorsqu'il n'y a pas de transports en commun près de chez vous, lorsque vous travaillez en horaires décalés ou lorsque la société actuelle prône l'immédiateté des services? Les crédits d'impôts devraient être plus importants. Le système de revente électricité lorsqu'on veut mettre des panneaux solaires n'est pas pertinent. Il serait judicieux d'envisager un système qui arrête le compteur électrique lorsque les panneaux solaires fonctionnent et non pas une revente à EDF. C'est un système trop compliqué et opaque. C'est bien le problème de la France où tout est opaque. Donc cela ne fonctionne pas et génère un sentiment d'inégalité et d'injustice.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Augmenter le crédit d'impôts pour le changement de chauffage où la mise en place des panneaux solaires pour l'électricité. Ne pas revendre l'électricité mais proposer un arrêt du compteur du fournisseur durant la marche des panneaux solaires. Ceci est plus concret et permet au consommateur d'énergie de maitriser mieux sa consommation. C'est avec ce type de mesure que le consommateur peut voir concrètement si le rendement de ce qui lui a été vendu est réel, s'il fait des économies d'énergie. Avoir les mêmes règles au niveau de l'Europe en matière d'écologie. Par exemple, les poids lourds étrangers qui roulent au diesel polluent dans ma région, mon territoire et c'est ma commune qui met en place des solutions avec mes impôts locaux pour palier à cette pollution. Là, nous sommes dans une vision plus globale mais qui a un impact significatif sur mes finances personnelles.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le transport à la demande|Les transports en commun|La possibilité de développer des véhicules propres (aucun véhicule n'est propre puisque nous aurons incessamment à régler le problème de recyclage des batteries électriques aussi polluantes et destructrices que les énergies fossiles et comme d'habitude nous n'anticipons pas ce phénomène)individuels plus petits uniquement destinés à usage professionnel sans fiscalité pouvant parcourir un minimum de 300km jour.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'idée d'expérimenter avant la mise en place nationale est trés intéressante. La réalité du terrain est plus complexe que notre cerveau ne peut prendre en compte. C'est sur le terrain que nous pouvons englober les facteurs qui ne nous sont pas apparus en première instance. L'Etat peut centraliser les idées innovantes en incitant les communes et les départements à l'expérimentation de ces idées. La mise en oeuvre sur le terrain doit impliquer plusieurs acteurs tels que des spécialistes du domaine, des élus locaux ainsi qu'un nombre de citoyens lambda autour d'une table afin d'impulser une dynamique locale de changement et/ou de réussite du projet. Pas de changement de comportement sans implication du citoyen lambda. Pour cela il faut s'intéresser à la psychologie de l'engagement.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La question est mal posée. Comment peut-on changer le fonctionnement des institutions européennes afin qu'elles appliquent les normes des pays les moins pollueurs aux pays les plus pollueurs. Ce qui pose également la question de la vérification des bonnes pratiques. Là encore c'est une question de mentalité, de croyances, d'éthique et d'honnêteté. Or qui dit écologie, dit se restreindre, se contraindre, se conformer. L'Europe favorisant le libre échange dit: une exception pour tel pays, une exception pour tel autre, ici nous ne pouvons pas agir parce que l'Etat est souverain, là, nous n'avons pas les moyens d'intervenir etc. Nous avons une Europe a minima qui prône le libre échange économique sans restriction. L'Etat français mais aussi l'Europe pourrait au lieu de toujours taxer la population, taxer les échanges boursiers. Personne ne le fait. Vous pourriez impliquer les banques d'affaires dans l'obligation d'investir dans des solutions écologiques par ex. Et non plus dans ce qui est le plus rentable à trés court terme. Ceci nécessite de la transparence de la part des gouvernements et pas de l'opacité. En matière d'écologie il est trés difficile de faire passer le message que nous devons tous faire des efforts alors que les Etats ne sont pas exemplaires et parfois contribuent par leur laxisme, complaisances électoralistes, souvent influencés par les lobbyistes à dégrader l'environnement. Nous en revenons à la question des mentalités et des croyances.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'écologie doit se penser à un niveau international sinon cela n'a pas de sens. Si je suis exemplaire et que mon pays fait des efforts spectaculaires pour diminuer l'impact carbone sur la planète et contribue à la préservation de la biodiversité, cela aura-t-il un effet alors que l'entreprise X française déforeste Bornéo pour y planter des palmiers pour que je puisse aller au supermarché acheter la pâte à tartiner de mon enfant. Où est la logique? Quel sens cela a-t-il pour moi citoyen lambda? Est ce que ma ville pollue plus avec ses voitures que l'entreprise X? Est ce que le supermarché qui me vend sa pâte à tartiner est responsable? Est ce que la France est responsable de la pollution de l'entreprise X? Est ce que l'entreprise X est responsable de l'extinction de la biodiversité à Bornéo? Ou bien la banque qui a permis à l'entreprise X de se développer? Sommes-nous prêt à nous poser toutes ces questions? Sommes-nous prêts à anticiper ces changements? L'Etat est-il en capacité de prendre exemple sur la Suède en investissant dans la formation et en réformant ce système en demandant aux entreprises d'anticiper sur les futurs changements dans l'emploi? Pour cela il faudrait que nous soyons convaincus de la pertinence d'une bonne gestion prévisionnelle, que nous puissions avancer d'une manière consensuelle (avoir une vision positive de gagnant gagnant plutôt que de perdant gagnant), et que nous fonctionnons par résolution de problèmes plutôt que de s'attacher à des stéréotypes. Or nous sommes élevés au biberon à ne pas poser de questions, à ne pas débattre avec la croyance que seule la révolution peut nous sortir de ce pas. Nous sommes un peuple élevé à l'anxiété (système éducatif anxiogène) dans une sorte de résignation apprise. Enfin, le gouvernement a tout intérêt a impulser du changement et surtout de l'innovation dans ses idées. La première innovation serait de trouver d'autres solutions que de taxer, taxer, taxer le contribuable... Penser l'administration en matière d'écologie par ex. Combien de papier devons nous encore utiliser pour prouver, obtenir, vérifier alors que nous avons l'informatique. Il est édifiant de voir pour une ouverture de compte bancaire combien de paperasse il faut sortir de l'imprimante en X exemplaires qui finiront dans un placard voire seront détruit dans quelques années. Réformer l'administration française cela signifie simplifier et donc faire des choix. Nous sommes également les rois des doublons voire plus. Nous devons justifier de tout en triple exemplaires papier, nous sommes la culture du papier, rien n'est simple, tout est compliqué. Nous avons des commissions inutiles, des organismes consulaires obsolètes qui ne servent à rien mais qui utilisent des tonnes de papiers dans des rapports mis aux oubliettes. Cela fait partie également de l'écologie.