Date de publication : 2019-02-07
Code postal : 66130

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

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2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

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3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

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4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

faire en sorte que les 8,5 millions de personnes qui ne travaillent pas et donc ne cotisent pas se voient offrir un travail et une rémunération à la valeur du travail fourni et non, comme actuellement, une rémunération qui dans la pluparst des cas s'apparente à de l'exploitation du "blanc" par le "blanc". Les salaires ne sont pas à la hauteur des besoins de consommation des ménages, surtout dans cette période d'augmentation permanente des prix (beaucoup plus que ce que l'INSEE ne déclare) et de l'augmentation de la fiscalité de ceux qui travaillent, considérant que les recettes de l'Etat sont réparties sur de moins en moins d'actifs. Ces derniers, partant, ne peuvent plus financer le fonctionnement de la machine économique dont les dépenses s'emballent depuis Mitterand !

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

L'assiduité, la ponctualité, le sérieux du allocataires. Il faut supprimer les allocations (ne serait-ce que temporairement aux fauteurs de troubles, aux familles qui n'éduquent pas leurs enfants et à tous ceux qui perturbent le fonctionnement de la vie en société !

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Que la protection sociale profite d'abord aux français (de sang et de sol) avant de pratiquer des politiques de protection sociale (CMU, par exemple) qui sont des incitateurs aux flux migratoires. Je vais souvent en Afrique, je sais de quoi je parle, faisant moi-même, à titre personnel, du "social" tant en AOF qu'à Madagascar quand j'y vais. Mais il faut bien avoir conscience, ce que nos politiques ne savent pas, soit admettre, soit analyser, que la majorité des flux migratoires ont pour origine l'Europe, et non comme certains partis politiques veulent bien le dire, le Magreb, l'Afrique subsaharienne et le proche orient. Il est à noter que le solde migratoire (Immigrés - émigrés), environ 65 000 personnes est 3 fois plus faible, annuellement parlant, que le solde naturel (naissances - décès) qui s'établissait, début 2018, à 183 000 personnes.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La coupe est pleine, en termes d'imposition, quelle soit directe ou indirecte ! Une bonne politique publique en termes d'imposition serait celle qui ferait participer tous les citoyens (comme à Mayotte, par exemple où existe un IRPP minimum quelque soit le niveau de revenu). Trop d'impôt tue l'impôt a-t-on coutume de dire. Je trouve surtout que trop d'impôt tue surtout la consommation qui est le moteur de l'activité économique. Plus le pouvoir d'achat (après IRPP) baisse, moins le pays retrouvera de la croissance. Hollande a mené une politique de l'offre tout en augmentant de 30 milliards les impôts après les 20 milliards de l'ère Sarkozy ! J'ai du mal, en tant que petit prof d'économie, à comprendre comment une politique de l'offre peut fonctionner quand en même temps on met à mal le pouvoir d'achat des ménages, sauf à considérer que cette politique de l'offre était orientée vers le commerce extérieur, en jouant en même temps sur la parité Euro / Dollard. Si c'était le cas sous la présidence hollande, cette politique a échoué considérant le solde de la balance commerciale qui continue à se détériorer. Encore est-il heureux que l'Etat dispose des 55% environ de ses recettes liées à la TVA ! Cet impôt sur la consommation, aussi injuste qu'il puisse être analysé, a le mérite de faire passer tout le monde "à la caisse" (tout comme la TICPE) et en particulier tous ceux qui génèrent des revenus qui échappent aux contrôle des agents du FISC ; il n'est point besoin de donner des exemples, ils sont connus et visiblement tolérés par l'Etat !

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Voici le barème 2019 de l'impôt sur le revenu 2018 : • Jusqu'à 9 964 : 0% ; • de 9 964 à 27 519 : 14,00% ; • de 27 519 à 73 779 : 30,00% ; • de 73 779 à 156 244 : 41,00% ; • au-delà de 156 244 : 45%. Quand on se penche sur ce barème et que l'on fait les calculs, un célibataire (QF = 1) dont le RNI après déduction de 10% des frais professionnels est égal à 36 000€ (ex : revenu 40 000€ donc RNI = (40 000 / 1) x 0,90 = 36 000€) paye le même impôt (5 002€) qu'une famille de 4 personnes (dont 2 enfants) qui gagne 120 000€ par an (revenus 120 000€ donc RNI = (120 000 / 3) x 0,90 = 36 000€). Après déduction du seul IRPP, il reste 87,49% de son revenu au célibataire et 95,83% au couple avec 2 enfants. Les pourcentages du "reste après impôt" ne son pas si différents mais le couple avec 2 enfants dispose, après IRPP, de presque 3,29 fois plus d'argent que le célibataire, contre 3 fois plus avant impôts. Je propose donc de diviser chaque tranche actuelle par 2 et d'appliquer des taux différents (par exemple 11 et 17%, 27 et 33% et 36 et 41% à chaque nouvelle sous tranche. Ce serait sûrement beaucoup plus efficace en terme de rentrée d'argent pour l'Etat et psychologiquement moins perturbant que de créer une tranche supplémentaire supérieure à 45% qui aura pour effet de créer des "magouilles" et de faire fuir des contribuables. Il me semble donc utile d'améliorer la progressivité des tranches et non d'en créer une supplémentaire, supérieure à 45%. Quand à l'ISF, il ne rapporte "pratiquement rien" (comparé par exemple à la TICPE, par exemple) et a un effet dévastateur d'un point de vue psychologique et économique. Il n'est que de regarder qui de nos sportifs de haut niveau, qui de nos industriels, qui de nos acteurs, qui de nos chefs d'entreprise assujettis à cet impôt inique résident encore fiscalement en France !