Envers des individus légitimes (recevant une réelle adhésion des citoyens), formés pour ce poste (compétences notamment au sein du domaine) et agissant pour l'intérêt général (et non pour faire carrière)
Oui
Toute association loi 1901 mérite que sa voix soit entendue et réellement prise en compte dans les débats la concernant, il en est de même pour les organisations syndicales. Le CESER pourrait ainsi avoir un véritable pouvoir contraignant, au lieu d'être simplement consultatif. L'enjeu n'est pas tant la représentativité, que la négociation entre une diversité d'acteurs (en termes d’âge, de sexe, d’origine socio-économique et socio-culturelle, de lieu de résidence et d’engagement dans l'enjeu porté à l'agenda politique), formés pour négocier collectivement une prise de position qui dépasse leurs intérêts particuliers
La légitimité des solutions politico-administratives classiques est remise en cause. La gouvernance (outils, mesures et processus collectif) dépend des contextes de gouvernabilité (la nature des problèmes et la structuration des acteurs) et des stratégies politiques (gouvernementalité) face aux tactiques citoyennes. Le questionnement se pose sur le degré d’implication des citoyens (de l’information à la co-construction), ainsi que la temporalité de leur implication (en amont des politiques publiques jusqu’à l’évaluation a posteriori). Cela nécessite une formation des citoyens au-delà de l’expertise usagère, ainsi qu’un tiers pour éviter la réalisation de quelques intérêts particuliers. L'efficacité d'une politique publique dépend de son acceptabilité, donc de la modernisation de l’action publique vers la mise en confiance, la création de mécanismes de coordination complexes (pour gérer une pluralité d’acteurs), l’innovation en termes d’instruments, la redistribution des pouvoirs et rôles entre les institutions, les opérateurs économiques et les citoyens. L'incertitude du contexte et des individus est relative à une crise de l'ordre urbain, où la confiance doit se reconquérir envers les édiles et autres systèmes experts (laissant des marges de manoeuvre pour accepter un équilibre entre maîtrise et non-maîtrise du contexte et des comportements). Alain Touraine écrivait déjà en 2013 : "Le creusement des inégalités et l'incapacité des pouvoirs publics de résister aux crises ébranlent pour leur part la confiance dans l'action politique. Dans tous les domaines, la logique des institutions semble dépassée ou même contredite par les pratiques". La mise en confiance des participants aux débats n'est pas effective, rendant délicate l'adhésion aux réformes. La mise en confiance suppose d'agir pour la liberté en desserrant certaines contraintes et en prenant acte de ce qui s'oppose à la liberté. Or, jusqu'à aujourd'hui, seul le second volet est développé : les sanctions envers ceux agissant contre la liberté des élites, contre le "vivre ensemble" défini par les autorités urbaines (un sentiment de liberté dans la reconquête de l'espace public qui correspond à un être lisse, à une jouissance ou appropriation en sourdine). Cependant, redonner de la confiance ne peut pas être dicté par le politique. Cela nécessite la création d'un climat de confiance à la base des futures relations de confiance à établir. Cela implique une reconquête des valeurs de la coopération, une quête de sens ; se sentir légitime pour pouvoir pérenniser son engagement. Entre gouverneurs et gouvernés, la gouvernance participative peut permettre l'entretien de la confiance, via une reconnaissance réciproque dans ce type de dispositif. Néanmoins, cela implique de la mener à bien, or les élus ne représentent qu'une partie des gouvernés et ceux qui ne sont pas organisés en collectif administrativement deviennent des sans-voix : les classes socio-économiques défavorisées, les non résidents mas usagers, les marginalisés, etc. Il est donc impossible de rencontrer un consentement mutuel, et ceci est d'autant plus délicat que les participants aux débats sont étiquetés élus, riverains, exploitants, etc., empêchant la formation d'un "nous". Au niveau identitaire, la mémoire doit être vivante, sans reléguer les actions révolues dans un passé dépassé qui est tantôt oublié, tantôt muséifié, constituant une illusion sur le passé suite à une reconstruction biographique. Il s'agit donc de co-construire la politique publique avec une implication de citoyens formés et de toutes les parties prenantes (et pas d'afficher une co-construction en effectuant plutôt de l'information), de montrer que leur voix est prise en compte concrètement pour amener vers leur adhésion mutuelle, avec une implication en amont des politiques publiques jusqu’à l’évaluation a posteriori, qui soit en permanence suivie par des chercheurs.
Une bonne chose
Cela permet d'éviter de favoriser un territoire du fait d'un pouvoir plus important d'un parlementaire par rapport à un autre (diversité de voix/visions sur un même territoire et entre territoires), ainsi que de donner du temps pour remplir correctement sa fonction
Modifier la manière de prendre en compte les votes en classant les candidats par préférence (ce qui change le résultat final) et mettant en place une gouvernance qui représente ces préférences (vision relative et non absolue : proportionnelle), ce qui impulsera de vrais débats, des dynamiques, au lieu de clivages entre deux chapelles qui amènent à s'échanger les voix pour faire réussir son projet individuel, au lieu de penser à un récit et projet collectif
Non
None
"Si voter, changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit" (Coluche) Cf. réponses précédentes sur la nécessité de recréer un climat de confiance, dont donner au citoyen la preuve que sa participation est utile, qu'elle compte dans la prise de décision politique, et travailler avec le citoyen (à la manière de Ché Guevara) et non pour l'image publique
Oui
Si une majorité de votes blancs est exprimée, l'élection devrait être reconduite. En cas de proportionnelle : le pourcentage de votes blancs devrait être pris en compte (nombre de sièges) amenant à reconduire une élection partielle pour remplir ces sièges (après compréhension de ce que signifie ce vote blanc). Dans l'analyse des résultats électoraux : prendre en compte le nombre de votes blancs pour définir le score. Il est inconcevable de suivre un programme (quand cela est effectué) à partir du moment où le vote d'adhésion s'élève à 8-10 % des votes exprimés (malgré une majorité en termes de résultats aux urnes).
Il faut prendre en compte l'échelle politique : tous les citoyens n'ont pas besoin de participer à toutes les décisions, mais à celles qui le concernent. D'autres éléments à avoir en tête : fixer des objectifs clairs sur les degrés de prise en compte de la parole des citoyens (de la mise à l'agenda politique = choix des sujets, à l'évaluation des politiques publiques) ; communiquer, informer publiquement et gratuitement (open data généralisés, réunions locales organisées et ouvertes à tous...), aller vers la constitution de panels hétérogènes (en termes d’âge, de sexe, d’origine socio-économique et socio-culturelle, de lieu de résidence et d’engagement dans l'enjeu porté à l'agenda politique), former à la participation et aux enjeux sus-cités (en laissant le temps de débattre), sortir le débat des instances politiques (violence symbolique), distribuer également le temps de parole et ouvrir l'accès aux débats + surtout, montrer aux citoyens (suivi) que sa participation compte dans la prise de décision politique. Les TIC sont un moyen permettant le débat, mais des limites communes semblent émerger avec d'autres formes de participation : ce sont les individus déjà actifs qui participent, ceux ne possédant pas les ressources nécessaires peuvent être exclus du débat et l’articulation entre la concertation et le projet ne paraît pas toujours évidente. La Maîtrise d’usage (introduction d'un tiers neutre en termes d'intérêts) implique de prendre en compte les besoins et les attentes des usagers en s’appuyant sur l’expérience et la proximité. La légitimité de la parole citoyenne nécessite de construire une reconnaissance mutuelle. La reconnaissance, selon A. Honneth (2010), passe par la visibilité sociale : l’existence sociale aux yeux des autres. Se comporter intentionnellement comme si l’autre n’existait pas, revient à être indifférent à l’autre en tant qu’humain, à mépriser son humanité. Il s’agit donc de travailler une citoyenneté active et responsable, face aux usagers consommateurs, passifs, normés et disciplinés (Dreyfus, 1976). C’est, pour les autorités urbaines, une autre manière d’organiser le programme des citadins, des services et des cycles urbains. Les citadins sont, eux, impliqués dans le débat public. La ville devient conviviale et adaptée aux arts de faire quotidiens, à travers la co-production à haute valeur d’usage ajoutée.
Oui
Cf. réponses précédentes : en créant des panels hétérogènes, informant et formant au débat, pour mener à la constitution d'un "nous" et éviter le rapt du débat par un groupuscule.
La mise en place d'Etats généraux sur la répartition et la distribution de l'argent public.
La prise de décision politique verticale est remise en cause pour passer à une gouvernance horizontale articulant démocratie représentative et participative, où l’élu-l'édile prend un rôle d'accompagnateur des parties prenantes, de facilitateur du débat (et non de décisionnaire final).
Oui
Donner un pouvoir contraignant au CESER et l'ouvrir davantage aux citoyens. Supprimer le Sénat sous cette forme et le remplacer par des citoyens tirés au sort qui seront formés.
Considérer les religions comme étant une croyance individuelle, intime, et ne pas les inclure dans la prise de décision politique en tant qu'acteur car nous sommes dans un Etat laïc, ni permettre le financement public de ces organisations au-delà des autres associations.
Cela passe par un investissement massif dans une éducation menant à la formation d'un esprit critique et actif, ainsi que dans la culture (et pas seulement savante).
Donner une vraie place au citoyen au coeur de la société, notamment politique, et aller voir tous les citoyens sur des sujets le concernant pour l'associer à cet engagement constructif, en sus des éléments déjà développés.
Ne pas nuire à la liberté d'autrui ; se battre contre l'injustice ; respecter l'équité = reconnaissance morale, juridico-éthique (principes de l'amour, de la solidarité et de l'égalité définis par Honneth).
Permettre le développement d'associations et donner les moyen de leur développement : visibilité, locaux, moyens humains et financiers.
Considérer les expériences associatives au même titre que des expériences professionnelles : la non-rémunération ne doit pas signifier une moindre valeur.
Ce qui relève de l'injustice, des discriminations socio-économiques, racisées, genrées, générationnelles... la lutte passe par l'éducation et la culture.
Un discours politique fort et des mesures cohérentes contre ce type d'incivilité (notamment avoir une cohérence avec la politique migratoire), montrant des valeurs d'altérité plutôt que d'entre soi.
De la bienveillance continue les uns envers les autres, favorisant la commensalité au lieu de l'entre soi.
Homophobie, racisme, genrée, sexuée, générationnelle.
Idem que précédant.
Oui
Un investissement dans la vie citoyenne : associatif, salarial, ou autre ; payer ne serait-ce qu'1 euro d'impôt implique un acte d'engagement, de solidarité, de participation à la vie collective.
Le nombre d'immigrés en France n'est pas préoccupant contrairement à ce que l'on veut nous faire croire. Cependant, il y a une politique invraisemblable de fermeture (alors que nous avons besoin économiquement d'un solde migratoire, mais surtout humainement : nous avons la chance d'être né ici, donc ceux qui n'en ont pas eu la chance n'auraient pas les mêmes droits et potentiels que nous ?, quel beau jeu de loterie... (ironique) ; nous revendiquons notre droit à nous installer où bon nous semble, mais d'autres venant d'ailleurs ne pourraient pas ?). Il s'agit donc plutôt de réfléchir à la manière d'intégrer socialement les immigrés au sein de la société d'accueil (langue, valeurs, logement, emploi... + participation à la vie collective).
Non. Nous devrions plutôt travailler à l'ouverture généralisée des frontières.
Déjà répondu.
Ne pas enclaver les immigrés entre eux et ne pas les mettre à la rue : leur permettre une intégration à la vie collective, à l'économie, au confort et leur donner les mêmes chances que n'importe quel non-immigré.
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La dégradation du paysage (au sens de la Convention européenne du paysage, ratifiée en 2006 en France) jouant sur la qualité de vie
Repenser toute la politique d'aménagement du territoire en impulsant concrètement les plans paysage à se développer au niveau local (articulation entre démocraties représentative et participative pour prendre en compte les actions émergentes), en contraignant à la végétalisation (corridors écologiques pour une biodiversité et l'imperméabilisation des sols), en repensant les fonctions urbaines et polarisations (ville compacte et pôles relais pour repenser les mobilités domicile-travail et la distribution des services, commerces, etc.), en contraignant à une qualité architecturale et urbaine (entrées de ville, promotion immobilière, etc.) + en contraignant à la prise en compte de la valeur d'usage (au lieu du primat de la valeur d'échange), de l'humain
Non
None
Oui
Recherches sur la thématique / Formations à l'environnement / Utilisation des transports en commun et de la marche / Résidence en ville dense / Consommation raisonnée...
Repenser l'aménagement de l'espace en termes de fonction et développer des espaces urbains qualitatifs pour une vie urbaine riche d'expériences (protection climatique, contre les perceptions sensorielles désagréables, espaces confortables pour les activités élémentaires (marcher, observer, bavarder, s'asseoir...) en tout temps, qualité du design et de l'architecture, ouvrir les façades, super ilots, créer des contacts interpersonnels)
Par exemple : revoir la tarification des transports en commun (notamment grandes lignes) et les horaires (bus, tram, métro, etc.) pour s'adapter aux modes de vie Tout cela ne se réglera pas financièrement, mais par la volonté politique d'impulser une autre manière de penser le monde dans lequel nous vivons, en prenant en compte l'usager, l'humain !
Oui
Ne plus être locataire...
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
Les transports en commun
La collectivité locale
Ne pas être un donneur d'ordre, mais devenir un véritable exemple (agir au-delà des discours) montrant que cela peut fonctionner vertueusement ; les autres suivront
Il faut dépasser le seul terme d'écologique (qui relève de questions juste techniques) pour passer à la transition durable !
Votre message a bien été envoyé.