La pollution de l'air
Il faudrait limiter la part du diesel dans le trafic terrestre de personnes et de marchandises. - Favoriser fiscalement (positivement et non en mettant un couteau sous la gorge) le changement des véhicules diesel, pour de l'essence et de l'électrique. - favoriser les deux-roues, motorisés ou non, qui fluidifient la circulation urbaine et péri-urbaine (qui ont en outre vocation à court terme, pour les engins motorisés, à devenir très rapidement électriques) ce qui contribuera en plus à désaturer les réseaux de transport en commun. - financer la recherche fondamentale et appliquée sur différents modes de stockage mobile d'énergie (pile à hydrogène, air comprimé, métaux de substitution au lithium, etc.) - Profiter de la "nouvelle ambiance" à la SNCF pour relancer les programmes de ferroutage, sabrés par les syndicats cheminots dans les 90's (j'y étais). La France, pays central en Europe de l'Ouest, ne doit plus être traversée par autant de camions, aussi dangereux que polluants. Un transport routier, présentant en plus un fonctionnement social digne du moyen-âge. Une route roulante pourrait être efficace, tout en demandant moins d'investissements financiers massifs que de volonté politique et d'organisation astucieuse. Il faudrait par ailleurs harmoniser les conditions d'accès des grands bâtiments (paquebots et cargos) aux infrastructures portuaires, en interdisant le fuel lourd en approche et à quai.
Non
Je vis en région parisienne et bien que je sois tout à fait conscient des changements concrets qui existent, ceux-ci sont très peu sensibles, pour l'instant, dans ma région.
Oui
Je trie mes déchets. Je composte mes déchets végétaux. J'achète principalement bio, pour contribuer à rendre l'agriculture traditionnelle moins rentable. Je favorise les circuits courts et j'achète français le plus que je le peux. Je limite la température de mon logement à 19° Je me déplace à vélo sur les petits trajets, à scooter sur les trajets urbains plus longs, à moto sur les trajets extra-urbains. Je ne prends ma voiture que lorsque nous sommes en famille ou que j'ai besoin de transporter quelque chose d'encombrant. Je n'ai pas les moyens d'acheter un scooter électrique en ce moment. Dès que je les aurai, ce sera ma première dépense. Ensuite, je passerai du chauffage électrique au chauffage bois.
J'ai déjà ces comportements. Me passer totalement d'un véhicule pour mes petits déplacements est impossible, j'habite un coin où rien n'est accessible à moins de deux kilomètres, pas très agréables en outre. D'un côté, c'est plat et je prends donc mon vélo, de l'autre c'est en pente bien raide, donc scooter.
Les primes de conversion sont un outil efficace à mon sens, à condition bien sûr que l'offre des industriels balaie toute la gamme et soit cohérente. Aujourd'hui, une Tesla ne rime à rien, sauf quand on ne sait plus quoi faire de son argent : une grosse voiture routière électrique est un non sens puisqu'elle est limitée en rayon d'action, dans l'état actuel de l'art. En revanche, pour les petites voitures, ne servant globalement qu'à des trajets pendulaires domicile-travail, plus du cabotage péri-urbain, tout est là ! C'est là qu'il faut concentrer les primes de conversion, pour motiver (encore plus) les industriels à s'intéresser à ce segment, et concurrence aidant, à rendre le marché viable pour tout le monde.
Oui
Des dispositifs d'aide à la pose d'un poêle à bois. Mais de toute façon, cela ne sera possible que lorsque j'aurai retrouvé un emploi. Avant ça, aide ou pas, je suis bien forcé de rester à l'électrique. Pas un sou à investir !
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Je les utilise déjà.
Le vélo|Les deux-roues motorisés. Il existe une ambiance anti-deux-roues à la Mairie de Paris. C'est très dommageable. Plus il y aura de gens utilisant les deux-roues, moins il y en aura en voiture et dans les transports en commun (je ne souhaite à personne de prendre la ligne 13 aux heures de pointe). La durée de vie d'un 2RM étant assez brève, le renouvellement va se faire très rapidement et naturellement en électrique.
Ce doit être un mix entre l'état pour les solutions impactant tout le monde (voiture, co-voiturage), et les collectivités locales pour les besoins spécifiques (l'agglo. parisienne ou marseillaise aurait avantage à développer les transports en commun, l'auto partage et les 2RM), la Lozère et le Cantal, beaucoup moins (en revanche, le transport à la demande, les lignes de bus et le co-voiturage, pour ces deux derniers départements, oui !)
Cf supra : rendre incontournable le ferroutage pour le transport international. Comme la France est elle aussi, incontournable... à moins de passer par la Suisse, qui, elle, a rendu depuis longtemps le ferroutage obligatoire ^^
Je pense que le déplacement idéal, sur le plan écologique, est le déplacement qui ne s'effectue pas. Autour et dans les grandes agglomérations axées sur le tertiaire, les autoroutes saturées et les trains bondés aux heures de pointe, sont peuplés de gens qui, pour une proportion considérable d'entre eux, vont se mettre derrière un ordinateur et discuter au téléphone toute la journée. Le télétravail (à domicile et dans des centres de télétravail multi-entreprises), sur une, deux ou trois journées par semaine, pourrait changer radicalement la donne. Favoriser le télétravail, l'encadrer (pas plus de 3 jours/semaine, pour ne pas isoler psycho-socialement) pourrait à la fois vider les autoroutes et les trains, redonner une cohérence à l'étalement urbain, améliorer la qualité de vie des gens et leur reste-à-vivre financier.
Votre message a bien été envoyé.