Date de publication : 2019-02-08
Code postal : 75020

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Chaque citoyen doit avoir accès aux informations suivantes : que paie l'impôt en France et en Europe? Mais également, que reversent la France et l'Europe (dotations publiques de façon nationale et régionale). Aussi : les instituts de sondage et d'études des politiques publiques n'ont pas toujours accès à toutes les données, ce qui fausse les études sur les dépenses notamment à l'hôpital, et plus particulièrement à l'AP-HP. Il y a nécessité d'une transparence de chaque euro dépensé même si cela doit faire tomber quelques têtes.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Que chacun paie l'impôt et que les plus riches, non pas par leur travail ni leur patrimoine immobilier mais par des placements boursiers risqués, paient davantage. Il faut imposer sur la spéculation boursière qui n'amène aucune richesse nationale. En revanche, il faut cesser de taxer les rentes immobilières qui sont, le plus souvent, des investissements retraite.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il n'y a pas d'impôt à diminuer, ce serait parfaitement démagogique. Il faut, en revanche, réfléchir à la TVA car c'est une taxe injuste. La TVA doit disparaître des produits de toute première nécessité et sans condition de ressource.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Taxer, davantage, les transactions financières de spéculation immédiate.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les aides sociales semblent trop nombreuses et nous ne connaissons même pas les différentes aides ni les critères d'attribution. Pour ma part, j'ai le droit à certaines aides de garde ou autre et je n'en ai jamais perçu car les démarches sont trop longues, répétitives et qu'en tant que chef d'entreprises, j'ai déjà suffisamment à faire!

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La santé et l'éducation.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je serait prête à ne pas voir mes impôts baissés si je voyais de bonnes mesures pour l'éducation nationale et la santé. Or, tout ce qui est proposé est contre-productif, et date d'un autre siècle, notamment en matière d'éducation. Il faut du pragmatisme et nous voyons de l'idéologie...l'obscurantisme est de retour.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut imposer davantage les représentants politiques et hauts fonctionnaires qui cumulent des emplois : il s'agit d'argent public, le contrôle doit être systématique. Il faut aussi cesser le CICE qui ne bénéficie que trop peu aux TPE. Les grands groupes ne sont pas suffisamment imposer ni taxer au vu de l'imposition des PME/TPE. Les PME/TPE représentent 77% du tissu de l'emploi en France, il demeure incompréhensible qu'elles ne soient pas aidées à la hauteur de l'investissement de chaque patron.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Aucun chambre ne m'inspire confiance. L'Assemblée est un simulacre de démocratie puisque dès qu'un député exprime un désaccord il est affublé du nom de "frondeur". Le Sénat semble plus démocratique.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il faut créer des comités professionnels et inter-professionnels où il n'existe pas de hiérarchie entre les différentes professions afin que ces comités établissent des propositions de lois/ de direction. Ainsi, ce serait la fin des lobbys médicaux et autres présents à l'assemblée nationale mais aussi au Sénat.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faut cesser les avantages des élus (chauffeurs, enveloppes, frais de bouches, etc.) et des rémunérations plus transparentes. Il faut, également, que les élus cessent toute activité privée durant leur mandat. Le temps de la vie politique doit être encadré, il ne faut pas que la vie politique devienne une carrière mais reste un engagement : 10 ans de vie politique semble suffisant. Une fois que les élus n'exercent plus, qu'il s'agisse des députés, sénateurs, conseillers, président de la république, ministres, les privilèges ne doivent plus exister, ils doivent devenir des citoyens (fin de la protection, des chauffeurs, ils paient leurs bureaux, leurs personnels, etc.). Il est incompréhensible que les privilèges déjà trop importants perdurent alors que la fonction n'est plus exercée.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Il est impossible de pouvoir exercer un mandat correctement si on est engagé, également, ailleurs.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Induire une proportionnelle réelle représente un risque d'instabilité politique mais représenterait l'état d'esprit des français. Il faut que la vie politique ne soit plus un métier mais une vocation de quelques années seulement basée aussi sur la vie civile.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

L'ensemble des conseils : CESE, conseils régionaux, départementaux, etc. Le CESE n'est que consultatif, de plus, les embauches y sont obscures et souvent faites à base de réseautage, ce qui exclue les candidats de qualité. La politique doit aussi raisonner en termes de mérite et non de favoritisme.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il faut que les politiques redonnent confiance aux français et ce n'est pas avec ce gouvernement que la confiance revient (affaire Benalla, gilets jaunes, etc.). Il faut aussi, absolument, cesser l'élection du président de la république par suffrage universel direct et instaurer un suffrage universel indirect, avec un système d'électeurs. Cela permettra au président de s'occuper bien plus de la politique extérieure et au premier ministre de gérer la politique nationale. Lors des campagnes, il serait utile de cesser des promesses non tenues, pour simple exemple: le chômage des travailleurs indépendants était une mesure attendue et il s'avère qu'il s'agit d'un écran de fumée, les critères sont tellement restrictifs que cela ne concernera qu'une toute petite poignée d'entre eux. La déception est grande, ils y avaient cru, par candeur certainement.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Au même titre que tout autre vote. Si le vote blanc l'emporte alors les candidats doivent être renouvelés au risque qu'une élection puisse demander 3 mois. Mais le choix forcé n'est plus une méthode acceptable, encore une fois, la dernière élection nous prouve que le choix forcé amène les conflits sociaux et la colère populaire.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Des votations régionales bien plus que nationales.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Les écouter en ce moment-même serait une chose à faire... Sinon, il faut que nous sachions véritablement où va chaque euro dépensé en TVA, IR, IS, cotisations sociales, patronales, CSG, etc. Le gouvernement est, aujourd'hui, incapable, de nous dire avec précision ce que nous finançons "à l'euro près". Au même titre qu'un recensement est obligatoire, nous devrions répondre à des questionnaires courts tous les deux ans lors de nos déclarations respectives.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Les assemblées doivent être moins présentes et laisser plus de place aux pouvoirs locaux. La société civile n'a plus besoin d'être représentée comme auparavant, les actions citoyennes s'organisent sans le pouvoir. La verticalité n'a plus de sens, il serait préférable de laisser plus de latitude décisionnelle aux régions, en fusionnant les départements afin que les doublons soient mutés vers des missions où il y a un manque de personnels (santé, assistance humaine, écologie, etc.)

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut que ces assemblées s'occupent uniquement d'un cadre national mais il faut arrêter avec des législations nationales sur tout. Il faut, avant tout, écouter les territoires bien plus que les élus nationaux. Un peu à l'image d'un état fédéral où le budget est voté de façon nationale mais l'application est régionalisée.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La laïcité doit être garantie dans toutes les institutions publiques, notamment à l'école avec les évocations d'une histoire réécrite, des menus adaptés. Les menus doivent proposer une autre viande mais aucune école publique ne doit prendre en considération le halal ou la casher. Aucune exception ne doit être faite avec la laïcité sinon c'est le risque du débordement et des revendications. L'Etat ne doit financer aucune Eglise, aucun lieu de culte mais doit former les prestataires religieux afin d'assurer le non-intégrisme religieux.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Nous ne pouvons le garantir, cela se base sur le vouloir de chacun. De nos jours, les jeunes ne savent plus ce qu'est la République, ils pensent qu'il s'agit d'une station de métro! Dès le CP, il faut instaurer des cours d'éducation civique, accessibles et des petites pièces de théâtre mettant en scène la République.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faut que les politiques cessent de croire qu'ils sont "au-dessus" de nous et qu'ils s'investissent à, réellement, rendre notre vie meilleure, et non l'inverse.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La politesse : "bonjour, "merci", "je vous en prie", "de rien". Que les voitures s'arrêtent dès qu'un piéton s'engage sur les passages protégés (comme en Suisse). Le soin de l'autre : aider une mère avec ses enfants à traverser, aider une personne porteuse d'un handicap au lieu de la moquer, etc .

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

L'engagement doit être personnel. Plus on va chercher un effet coercitif ou d'engagement et plus les comportements civiques s'éloigneront de chacun de nous. Il faut que l'Etat cesse d'être trop interventionniste à ce sujet, car cela crée davantage de tensions.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Il faudrait réellement nous écouter!! C'est simple mais ce n'est jamais fait. Si les politique nous montraient l'exemple d'une solidarité, le "ruissellement" pourrait peut-être fonctionné, ce n'est pas qu'en matière d'ISF et de capitaux/de finances que cette méthode peut être tentée.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le non respect des trottoirs par les trottinettes, les vélos, les deux-roues motorisés. Les jeunes qui ne respectent plus rien à la sortie des écoles. Les incivilités envers les femmes dans la rue, dans les transports: et nul besoin de lois inapplicables, mais un changement de mentalité, d'éducation avec des nouveaux cours à l'école à destination des familles : les enfants et leurs parents. C'est ce que je fais dans mon cabinet de consultation et cela porte ses fruits. Encore faut-il une réelle volonté des pouvoirs publics de mettre en marche une société bienveillante. Le savoir n'est pas uniquement académique, faire de nos enfants des petits robots dociles n'est pas un but en soi, mais M. Blanquer semble avoir une vision très XIXe siècle de l'école et de ses valeurs.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Parfois l'interdiction, parfois la punition et surtout renverser l'image positive de celui qui ne respecte pas en un image négative. Dans cette société où tous revendiquent des droits, ils en oublient les devoirs les plus simples.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

C'est simple : être soi-même un modèle.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les discriminations sexuelles: je suis une femme, j'ai été agressée plusieurs fois, dont deux fois de façon sexuelle.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Élever les garçons différemment, dire aux filles qu'elles doivent répondre et non plus baisser les yeux.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Un engagement à se former, à chercher un travail, même si cela peut prendre un certain temps, en fonction de l'emploi recherché. Ne pas forcer un chômeur à prendre un emploi qui est hors de ses champs de compétences.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La politique migratoire est insuffisante, elle doit se faire en amont. Nous devons aider les populations à ne pas fuir leurs régimes, il s'agit, avant tout, de faciliter les migrations entre les pays d'un même continent bien plus que l'exil.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

SI par objectifs annuels, il est question de quotas, il n'en faut pas. Les quotas sont le meilleur moyen de ne pas réaliser les objectifs souhaitables en fonction d'une réalité partagée.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut que notre force diplomatique se fasse entendre davantage envers les pays qui pratiquent la dictature et il faut que les pays d'un même continent accueillent les migrants. L'Europe ne pourra pas accueillir tous les migrants, il faut donc que la France et l'Europe engagent des discussions avec des négociations sur les aides pouvant être mises en place avec des pays à la démocratie plus sûre tels que le Maroc, la Côte d'Ivoire (malgré une forte délinquance), le Rwanda (qui est même un exemple d'anti- corruption par rapport à la France), le Botswana (idem pour l'anti-corruption) le Sénégal, Le Burkina Faso, le Ghana, la Zambie, la Namibie, etc. Bien que certains pays aient rencontré des difficultés, ils sont enclins à pouvoir accueillir les migrants de l'Erythrée, de Syrie, etc.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il faut accueillir en fonction du risque pour la vie. Nous ne pouvons pas laisser des humains se faire massacrer sous nos yeux, comme c'est le cas actuellement.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Une vraie démocratie serait aucune corruption, aucun passe-droit, ainsi un ministre malade doit aussi attendre 4/6 heures aux urgences, il doit payer ses notes lui-même, etc. Une vraie démocratie est loin du modèle de M. Macron, donc pour le moment nous n'aurons qu'une royauté qui cache son nom.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

La machine de l'Etat est trop lourde et trop présente dans la vie des entreprises et des citoyens. L'Etat ne peut comprendre les réalités des territoires (mesure des 80 km/H par exemple). Aussi, nous avons un souci avec l'élection présidentielle qui ne devrait plus être un suffrage universel direct mais indirect.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

L'etat doit laisser les territoires gérer les préoccupations des citoyens en matière de transports, transports scolaires, de cantines, d'accès aux soins car chaque territoire a ses propres besoins. L'etat doit doter les régions mais doit les laisser gérer ces dotations en fonction des besoins plus réels que supposés. Aussi, l'etat doit laisser les régions gérer le droit des entreprises et cesser d'émettre des taxes nationales comme le CFE, taxe absurde qui remplace la taxe professionnelle, en étant trop chère et injuste.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Il n'y a même pas de lycée dans la quartier de Porte de Bagnolet (Paris 20e). Des transports plus soutenus entre 20h et 21h car nous ne terminons pas tous le travail à 17H ou 18H et des transports de type métro toute la nuit.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Un portail unique pour les entreprises pour toutes les démarches, il faut que ce soit aux caisses de travailler sur l'administratif et non aux gérants d'EURL/SARL.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Pour ce qui est de la mairie du 20e arrondissement de Paris tout est clair et bien.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les mairies et les impôts des particuliers.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les impôts des entreprises. L'ecole, dans son ensemble: il suffit de vouloir une école unique avec des méthodes non collaboratives. L'ecole doit aussi être le lieu de découvertes, comme les cours le matin et les découvertes l'après-midi, avec des dotations conséquentes de l'Etat. La CAF qui pourrait mettre à jour nos données via le service des impôts et ne pas nous demander, chaque année, de remplir des dossiers.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

La caf, du coup je n'ai jamais reçu mon aide PAJE car il manque toujours une pièce justificative alors que la CAF pourrait vérifier ces informations via les impôts. En tant que gérante de deux entreprises, l'Etat nous demande trop de documents pour un simple changement d'adresse de siège, avec un tarif excessif; idem pour les AGA qui ne servent qu'à bénéficier de 25% d'abattement, etc.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Il faut cesser le statut de fonctionnaire tel que nous le connaissons aujourd'hui et revenir à un fonctionnariat au mérite et donc mieux rémunéré.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il conviendrait de cesser de former des énarques et des hauts fonctionnaires qui n'ont jamais travaillé dans le privé. Ainsi, dans le cursus de tout politique ou haut fonctionnaire, devrait apparaître 2 ans de travail dans le secteur privé afin que les réalités du terrain soient comprises.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il faut créer un référent unique pour les citoyens, que les prérogatives soient nationales ou régionales ou locales, le citoyen ne devrait pas à avoir à se poser cette question. C'est aux collectivités de redistribuer l'information comme il se doit : le nom service public est dévoyé puisqu'il ne rend pas ce service au citoyen qui doit entreprendre toutes les démarches pour faire entendre ses droits.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je passe uniquement par des formations privées car les formations publiques n'existent pas dans mon métier ou son d'un niveau médiocre.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n'ai pas bénéficié de place en crèche car je suis profession libérale. Idem, je n'ai pas pu bénéficier d'une place en micro-crèche d'entreprise.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pôle emploi : il faut former à la recherche d'emploi. Les annonces pour certains métiers sont complètement à côté, comme pour le métier de psychologue qui est confondu avec tout.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je suis travailleur indépendant donc je ne suis pas concernée par le régime général.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

S'agissant des remboursements, lorsque je travaillais à l'AP-HP et que j'étais également indépendante, mes arrêts de travail n'étaient pas pris en charge alors que je côtisais au régime général. Le système par répartition nous amène à ressentir de l'injustice lorsque nous n'avons pas le droit à un remboursement ou à une prise en charge.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

l'INSEE, qui dès la création, se trompe dans l'adresse d'activité. Le service des impôts qui prenait en compte l'adresse, erronée, de l'INSEE alors qu'il s'agissait de mon domicile. Malgré mes mails, les corrections n'avaient pas été apportées. La CIPAV qui est une DSP mais une véritable nébuleuse car aucun tableau de cotisation n'est fourni pour pouvoir anticiper lorsque l'on crée l'entreprise.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n'embaucherai pas à cause de l'URSSAF et de toutes les obligations du code du travail et des accords de branche.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut créer un portail unique pour les travailleurs indépendants, c'est aux services de DSP et à l'Etat de nous rendre service en faisant ce travail et non l'inverse. Pour chaque travailleur indépendant, les relations avec chaque caisse prennent du temps et sont coûteuses (appels facturés) ce qui est inadmissible.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut cesser certaines chasses et certaines pêches. Revenir à des pêches de saison, en respectant des quotas où nous manqueront de produits sur les étales. Il faut que les citoyens acceptent l'idée d'un manque alimentaire pour sauver notre planète.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La pollution des sols et des eaux atteint directement notre alimentation dans ses valeurs nutritives : les sols appauvris par une agriculture intensive ne permettent plus à nos aliments de couvrir tous nos besoins en oligo-éléments, en vitamines, etc. La pollution atmosphérique est terrible sur Paris, avec parfois l'odeur de l'ozone, la sensation d'étouffement, la gorge en inflammation.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je prends les transports en commun, j'achète, à près de 90%, des aliments de saison et locaux (bio), je n'achète plus en grande surface. Je tente de diminuer mes consommations d'énergie (led, baisse du chauffage, utilisation de produits écologiques, etc.). Je fais le tri le mieux possible, avec parfois des loupés. J'apprends à ma fille tous ces gestes.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je souhaiterai que ces comportements soient valorisés dans les écoles mais aussi par des baisses de prix : si utilisation de transports en commun, baisse sensible du prix de l'assurance automobile obligatoire; plus de hausse de tarif sur le passe navigo ou les tickets, cela va à contre-sens; toutes les stations services où l'échange de batteries électriques serait possible, pousserait à l'achat d'un véhicule électrique; lorsque nous déclarons notre IR, qu'une case permette de déclarer nos comportements éco-citoyens et que ces comportements soient valorisés par une prime sur des achats écologiques.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Convaincre les copropriétés est difficile. Difficile de savoir si une loi serait bénéfique, mais peut-être sera-t-elle incontournable pour mettre fin aux chaudières au fioul, à bois qui sont énergivores et polluantes.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Il faut des voitures électriques en partage en grand nombre. Il faut des transports propres, sécurisés et non-stop.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Il faut que l'impulsion soit donnée par le premier ministre.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Il faut que notre Président soit déjà convaincu lui-même par la nécessité d'une décroissance verte. Make our planet great again n'était qu'un slogan.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut une vraie loi sur la bientraitance animale avec la nécessité de produire moins, beaucoup moins. Nous devons revenir à des étales vides par moment, ce qui est normal. Nous mangeons trop de protéines animales, il faut cesser le toujours plus en matière d'agriculture. Le problème d'obésité et de surpoids ne vient pas que d'un état psychologique mais aussi des tentations en trop grand nombre qui se présentent aux usagers : réduire nos consommations alimentaires quotidiennes serait bénéfique pour la planète et notre santé.