Je ne vois pas ça comme une priorité, d'autant que la communication institutionnelle tant à occulter la réalité et qu'il me semble qu'il vaut mieux faire bien et mieux avant de songer à communiquer sur le sujet.
- faire disparaître les niches fiscales, d'une efficacité économique souvent douteuse et qui témoignent du désengagement de l'état dans les domaines auxquels elles sont sensées financer, injustes par nature,, et qui contribuent surtout à l'optimisation fiscale. - simplifier l'impôt et lutter contre l'évasion fiscale ; les revenus et bénéfices réalisés en France doivent y être pleinement taxés. Il n'est pas juste que les citoyens et les entreprises qui n'ont pas recourt à ces méthodes (par choix ou faute de la possibilité de le faire) contribuent proportionnellement de manière beaucoup plus importante à l'impôt que de grande fortune et de grandes sociétés, multinationales ou non. Sans parler de la concurrence déloyale que cela représente en matière de commerce. - refaire de l'impôt un outil de progrès social (et restaurer l'action de la puissance publique en la matière qui s'efface au profit des seules missions régaliennes... et encore ne sont elles pas toujours assurées de manière satisfaisante) et de redistribution des richesses, et ainsi lutter contre l'enrichissement permanent des plus riches, dont les fortunes défient déjà la raison. - pour le principe rétablir l'ISF. - l'idée semble passée de mode : taxer les transactions monétaires internationales.
Aucun. Au contraire il s'agit d'augmenter l'assiette de l'imposition existante.
Augmenter les impôts|cesser les cadeaux fiscaux aux plus riches et aux entreprises, mettre fin à l'évasion fiscale, et ainsi collecter l'impôt juste, permettant de financer les dépenses sociales et l'effort de mutation écologique.
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Les citoyens les plus pauvres et les plus dépendants.
La mutation écologique ! Ce qui implique me semble-t-il un effort inédit de 'décroissance'.
Se donner les moyens de ses ambitions et cesser les réformes factices au gré des coupes budgétaires pour respecter les critères arbitraires de convergence économique de l'Union Européenne. Les services publiques sont à l'agonie, y compris dans les missions régaliennes de l'état. La justice française est une honte, le système de santé montre des signes inquiétants d'épuisement.
Les acteurs de la vie civile engagés dans le quotidien. Malheureusement pas les politiques, dont je ne doute pas de l'intelligence ou des bonnes intentions au départ de leur engagement. Mais qui doivent rassembler pour être élus (et donc perdent rapidement toute capacité à assumer des positions audacieuses pour céder au clientélisme) et deviennent des professionnels de la politique, soucieux de s'aménager un 'mandat' de travail.
Oui
Toutes !
A mon avis le fonctionnement des démocraties modernes est fondamentalement vicié et le lien ne sera jamais renoué. La communication a remplacé le dialogue, l'opinion personnelle le débat et l'analyse sociologique. L'organisation constitutionnelle des institutions de la 5ème République (et plus généralement la présidentialisation des démocraties moderne) laisse peu au citoyen et a consacré le 'métier' de politicien ; sans parler de l'aliénation de la vie quotidienne qui détourne de l'intérêt (ou plus précisément de la disponibilité) des gens pour la chose publique, sauf à un échelon très local. Il me semble nécessaire de faire une place importante au débat et à la consultation publique, sans doute de manière progressive à partir de sujets de proximité, sans vicier le processus par des questions sous-jacentes (qui déterminent les référendum sous la 5ème qui n'ont jamais véritablement portés sur la question posée) ou la transcription technique des enjeux.
Je ne sais pas
C'est plutôt une bonne chose s'il apporte du sang neuf et des vocations nouvelles pour la chose publique. Mais si c'est pour aboutir à la reproduction incestueuse de la classe existante c'est plutôt une mauvaise chose.
Plus de proportionnelle aux législatives et un pouvoir moindre du Président de la République ; au risque d'une paralysie de l'Assemblée mais si cela peut favoriser le débat et l'expression de convictions personnelles plutôt que d'une ligne de partie pour en sortir ça sera une bonne chose. Il est urgent de sortir du modèle présidentiel qui se prend pour l'homme providentiel et prétend apporter des solutions de son point du vue individuel nécessairement étriqué et conditionné par son paradigme social. Ainsi d'Emmanuel Macron qui semble convaincu que chaque personne peut fonctionner comme une autoentreprise et se réinventer en tant que de besoin. Cette vision est évidemment hors de portée de très nombreuses personnes. La mondialisation heureuse qui profite à tous est un mythe.
Non
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Elle est faible à juste titre ! Qui aujourd'hui peut être satisfait de la prise en compte de son vote ? Les perdants du premier tour ne peuvent s'y retrouver au second et la plupart des citoyens votent par défaut plus que par adhésion. Pourquoi se déplacer pour voter contre et sans espoir de voir son vote oublié sitôt le vainqueur au pouvoir.
Oui
Déjà pour le distinguer du vote nul car il ne témoigne pas de la même intention. Pour valoriser l'action de se déplacer aux urnes. Et enfin donner la possibilité d'une crise politique s'il venait à l'emporter.
Par des consultations locales, là où elles touchent le plus à la vie quotidienne et seront le plus facile à mettre en place et pourront répondre à des questions opérationnelles. Et remonter vers l'échelon national sur des questions et orientations de société.
Oui
En réduisant encore la part institutionnelle de son déclenchement et permettre à des questions qui intéressent la population mais non les politiques de se faire jour. Il suffit de voir la manière dont les questions et sujets du grand débat sont orientées pour comprendre que les politiques veulent donner l'impression d'écouter le peuple tout en jouant leur partition.
Développer un outil numérique fiable et une citoyenneté numérique infalsifiable (enfin aussi peu que l'identité civile).
Elles devraient déjà l'être, c'est bien l'un des aspects du problème.
Oui
Bonne question !
Rien. La religion doit rester dans la sphère privée et n'être pas considérée par l'État sauf à ce qu'elle cause un trouble à l'ordre public.
Ça me semble impossible. C'est le rôle de la culture de les infuser dans la société ; à chacun d'y adhérer ou non. Les valeurs intangibles de la République me semblent discutables en elles-mêmes et rien ne doit jamais être fermé à la discussion ou la remise en cause. Les citoyens forment la République et non l'inverse ; si ceux-ci changent alors elle changera avec.
Libérer du temps et se sortir du matérialisme de la société de consommation (en tout cas ouvrir la porte et montrer la voie à ceux qui le souhaitant) qui atomise toutes valeurs autres que l'argent, qu'elles soient morales, spirituelles, politiques même !
La bienveillance et un individualisme qui n'est pas indifférence à ce qui est extérieur à soi mais une base de lancement pour aller vers les autres et comprendre et respecter leur différence.
Collectiviser :-D Mission difficile si elle doit émaner des pouvoirs publics. On a les valeurs de son temps j'imagine. Cesser de propager le matérialisme, la bêtise télévisuelle, les écrans, des boulots trop souvent aliénants et dénués de sens. Bref rendre (du temps de cerveau) disponible à la culture.
Et pourquoi pas le revenu universel !
Le fait de cesser de penser que la vie en société c'est être attentif aux autres pour la rendre plus facile pour tous pour croire que c'est faire ce que l'on veut sans considération pour autrui car c'est aux autres de faire attention à nous.
Les sanctionner si ce doit être la seul condition.
La réprobation immédiate de ces comportements... à condition de recevoir l'appui de la société. Plus facile à dire qu'à faire tant la peur (bien compréhensible) des conséquences prédomine.
Malheureusement sexisme et racisme me semble odieusement répandus - voire décomplexés dans certains milieux.
Sanctionner chaque fois que c'est possible. Mais l'équilibre est difficile à trouver car cette lutte, importante, ne doit pas être prétexte à dénier la liberté artistique, une certaine liberté d'expression et de conviction, au point de sombrer dans un discours politiquement correct qui occulte le problème sans le faire disparaître ou dans une réprobation générale de principe souvent totalement dénuée de réflexion et qui ne fait jamais que crier au loup.
Non
Par contre un revenu universel permettant de vivre modestement en échange d'un engagement social - associatif par exemple - qui ait du sens alors oui !
Cesser l'exploitation des ressources des pays du tiers-monde (et l'ingérence politique qui l'accompagne) qui déstabilisent ceux-ci directement ou indirectement et se trouvent à l'origine des crises migratoires. L'occident paye le prix de sa 'prospérité' et de ses valeurs matérialistes.
L'asile ne devrait pas être une obligation mais un devoir.
Le défi c'est de faire en sorte que les populations qui demandent asile puissent vivre décemment chez elles. Et c'est bien à l'occident de cesser de jouer avec le destin de la planète à son seul profit.
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- plus de moyens (pour une politique redevenue qualitative plus que quantitative et redonner le temps de l'humanité aux fonctionnaires ! - une vue moins fragmentée, une capacité d'adaptation pour dépasser le respect de normes et s'adapter aux situations individuelles en accord avec l'esprit des missions. - moins de normes et limiter la technocratie.
Non
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Non
L'accès aux soins est devenu très difficile, jusqu'à la quasi impossibilité de trouver un médecin traitant dans certains secteurs ! Plus généralement le temps d'accès et/ou de traitement à de nombreuses administrations est problématique.
Toutes celles qui ne relèvent pas de l'appréciation d'une situation.
Non
Oui
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Aucun. Le développement des démarches à distance a pu améliorer certains aspects (je pense en particulier aux préfectures et à l'état civil) mais d'une manière générale les conditions se sont dégradées dès lors qu'il faut attendre une réponse à un problème spécifique.
Peut-être l'administration fiscale qui peine à reconnaître ses erreurs et à ne pas considérer les usagers comme des tricheurs. Mais plus globalement l'accueil et l'écoute font souvent défaut (et sans doute le temps à y consacrer car je ne doute pas de la bonne volonté des fonctionnaires en général).
Oui
Non
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Oui
Une plus grande latitude d'appréciation et la possibilité d'assouplir la règle de droit à la situation de fait, quitte à instituer une forme spécifique de recours hiérarchique pour tempérer de possibles erreurs.
Oui
Dans le fonctionnement la compression des administrations et la politique du chiffre associé à un management sur la base d'objectifs quantitatifs et non plus qualitatifs ont causé des dommages importants. Et la formation doublée de stages in situ doit être améliorée pour limiter un corporatisme et une culture professionnelle parfois inadéquate compte tenu de la mission de service publique.
En donnant aux administrations les moyens et le temps d'accomplir leurs missions en prenant en considération l'humain et la dimension spécifique à chaque situation.
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Pôle-Emploi. De trop rares satisfactions malheureusement (un bilan de compétences et quelques formations véritablement utiles à sa suite) mais comment pourrait-il en être autrement quand on considère le nombre de dossiers par conseiller ? La gestion est principalement comptable et dématérialisée, sans parler de l'absurdité des radiations / réinscriptions à chaque déplacement géographique (idem pour les CAF d'ailleurs).
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Malheureusement avant de songer à se faire rembourser encore faut-il pouvoir accéder aux soins. J'ai parfois renoncé faute de trouver un praticien.
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Oui ! Je reste particulièrement dubitatif devant les supposés effets bénéfiques de l'ouverture à la concurrence de domaines qui relevaient du service public en France et supposent des infrastructures massives. La défaite de la conception française devant la conception européenne me semble dommageable (sans parler du processus de privatisation qui a vu la puissance publique conserver la partie coûteuse pour n'ouvrir à la concurrence que la partie rentable ; la dichotomie infrastructure / service) et un retour en arrière souhaitable. Ainsi du rail, des autoroutes, de l'énergie, etc. Cette situation me semble coûteuse pour le contribuable, profitable pour le seul exploitant et inefficace pour l'utilisateur (avec des moyens qui se concentrent sur les seuls aspects rentables alors que la notion de service public n'est jamais bien loin).
Tous ! La planète est un système interdépendant ; l'effort doit être global et non se porter sur un aspect particulier.
Admettre que la société de consommation est la cause du problème et qu'elle ne le résoudra pas. L'économie repose sur la consommation effrénée ; produire de manière plus verte (à supposer que la technique apporte des solutions efficaces, ce qui n'est déjà pas certain) n'empêchera pas l'épuisement des ressources et le besoin de vendre toujours plus pour soutenir une croissance devenue l'alpha et l’oméga du monde. Le capitalisme ne 'crée' pas de richesses ; il extrait celles-ci du sol. L'effort écologique passe par la décroissance et la mutation vers une économie sociale et verte. Evidemment tout est à inventer mais il serait absurde de penser que nous sommes à la fin de l'histoire et que la combinaison démocratie moderne / capitalisme mondial constitue le modèle ultime et indépassable.
Oui
Peut-être pas directement par le changement climatique - la relation de cause à effet serait d'ailleurs difficile à établir - mais sans doute par ses causes. La fragilisation du système respiratoire par la pollution des cités fait le nid des allergies et autres maladies respiratoires.
Oui
Recours maximal aux transports collectifs / à énergie humaine, consommation responsable (pas d'achat de produits neufs, sauf consommables évidemment, pas de remplacement d'un produit tant qu'il fonctionne, ne pas céder aux 'besoins' que le marketing nous impose et aux gadgets technologiques superflus qui envahissent le quotidien), alimentation aussi écologique que possible (peu de viande, circuits courts, etc), ce qui s'avère possible même avec un salaire modeste quand on cède le moins possible aux sirènes de la société de consommation (ce qui reste difficile ! c'est effrayant de constater à quel point nous sommes dressés à être de bons consommateurs).
Pour ma part j'en suis déjà 100% convaincu.
La communication (et sans doute l'éducation) et la taxation des comportements / produits peu écologiques - mais à la condition de la modérer avec des mesures pour aider ceux qui dépendent de ceux-ci. Après il me semble nécessaire de s'attaquer au problème du côté de l'offre ; par exemple je trouve impensable d'autoriser la vente de véhicules particuliers dépassant un certain seuil de masse ou de consommation. Mais l'idée est là : il me semble nécessaire de restreindre la liberté du commerce.
Oui
C'est mon propriétaire qu'il est nécessaire de convaincre.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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Tout le monde ! La société civile évidemment mais les pouvoirs publics ne doivent pas se désengager de la question pour autant.
Pour cela il faudrait déjà assumer des choix audacieux en la matière. Ensuite s'efforcer de convaincre ses partenaires et à défaut dynamiter le système ; je suis très favorable à l'Europe (et aux institutions internationales), mais si elles sont incapables de défendre des choix sociaux et écologiques audacieux et ne sont que des entités inefficaces sauf lorsqu'il s'agit de libéraliser il faudra bien se résoudre à y renoncer.
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Votre message a bien été envoyé.