Date de publication : 2019-01-23
Code postal : 31650

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

None

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

None

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

None

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

None

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1. Les inégalités territoriales : Elles sont insupportables. L’aménagement du territoire n’existe plus et c’est bien dommage. Maintenir des services publics partout est une nécessité. Pourquoi ne pas imaginer partout en France une maison commune multiservice : la mairie qui fait aussi poste, des ordinateurs pour garantir l’accès aux services publics, … Les écoles doivent rester à taille humaine, regrouper les écoles de village oui, mais pas si les écoliers doivent faire une heure de bus. Et pas si les écoles se retrouvent à plus de 200 élèves. Il y a une taille minimum pour les écoles, mais pas maximum : pourquoi ? Les hôpitaux sont un service public qui doit aussi rester à proximité des gens. Relocaliser les services publics, de santé, ça me semble indispensable. Sans service public les gens ne s’installent plus, les entreprises non plus, les écoles ferment, les gens s’installent encore plus en ville … Est-ce que le souhait secret de l’état, le projet, c’est de vider les villages ? Je veux croire que non. Relocaliser les services publics c’est aussi limiter le nombre de kilomètres parcourus, donc lutter contre le changement climatique. Relocaliser les services publics c’est aussi redynamiser les territoires, c’est remettre de l’emploi dans ces zones. 2. Des structures à taille humaine : L’école doit être « à taille humaine », les hôpitaux doivent être « à taille humaine », la concentration n’est pas forcément synonyme d’efficacité si on regarde tous les indicateurs. Certes on fait des économies d’échelle, mais c’est tout. La concentration a tendance à dégrader les rapports entre les humains, et si on fait une société, les rapports entre humains sont l’enjeu important. De même il faut valoriser les entreprises à taille humaine (les PME) qui créent de l’emploi, sur place, qui paient leurs impôts davantage que les grands groupes, qui pratiquent moins l’évasion fiscale, qui créent des richesses dans le pays. Il faut les valoriser en leur accordant des crédits d’impôts ou d’autres types d’aides, mais aussi (et surtout) en les aidant réglementairement. Est-il normal que les petites et grandes entreprises soient soumises aux mêmes normes ? Pas forcément. Les normes et règlements favorisent les grandes entreprises au détriment des PME parce que ces dernières ont moins les moyens de les appliquer. Plus de souplesse pour les PME permettrait de rééquilibrer les inégalités entre les grandes entreprise et les PME. Des structures à taille humaine, ça pourrait être aussi valoriser (toujours de la même manière, au niveau réglementaire et financier) les petits commerces par rapport aux grandes surfaces. Des centre villes, piétons, avec des petits commerces, des boutiques de réparateurs, de créateurs locaux, des ressourceries, … Si il faut pour cela limiter le nombre ou la surface des grandes surfaces, pourquoi pas ? 3. Le plan banlieue : Les territoires les plus en difficulté sont probablement les « banlieues ». Un plan a été commandé par le gouvernement, il a été rédigé par Monsieur Borloo, avec l’aide de nombreux élus de terrain. Il n’a pas été pris en compte. Pourquoi ? 4. L’accueil des migrants Aujourd’hui c’est peut-être un million de « migrants » que l’Europe doit accueillir, mais demain ce sera combien ? 50 millions ? Il faut nous préparer à cet enjeu planétaire que nous ne pourrons pas éviter. Pourquoi ? J’y vois deux raisons principales. La première est humanitaire. Ces personnes ont fui des conditions épouvantables (sinon elles n’auraient pas fui), elles ont vécu souvent un voyage dans des conditions très rudes (euphémisme pour ne par répéter « épouvantable »), il y a parmi eux des jeunes que nous nous DEVONS DE PROTEGER ET D’EDUQUER car la France s’y est engagée en signant la déclaration des droits de l’enfant. En ne nous en occupant pas bien, nous les abandonnons. Nous les abandonnons aux réseaux mafieux, nous le savons. C’est honteux. Ce n’est pas la peine de s’appeler le pays des droits de l’homme, ce titre, nous le perdons. Ces personnes arrivent sur notre territoire, nous devons les sauver, tout simplement. C’est notre boulot car c’est nous qui habitons là. Nous ne l’avons pas demandé, mais bon, ça nous arrive, alors faisons au mieux. A côté de cette raison humanitaire, j’y vois aussi une opportunité unique. Ces personnes qui arrivent, et que nous appelons des migrants, ce sont des personnes incroyablement courageuses et ingénieuses, qui ont survécu à un voyage terrible, qui sont animées d’un énorme espoir et d’une détermination extraordinaire. Parmi eux, il y a : Mozart, Einstein, Marie Curie et Mère Térésa. Nous avons l’opportunité de les aider, de les éduquer, de partager avec elles des valeurs de tolérance et de respect des femmes. Ne passons pas à côté de cette opportunité : aidons-les, intégrons-les, vivons avec elles même si il faut se pousser un peu pour faire de la place. Après, elles resteront et seront attachées à la France qui aura su les accueillir, comme ces réfugiés résistants qui se sont battus en 45 ; ou elles partiront, riches de notre rencontre et de nos valeurs, de notre langue. Comment ? Je ne vois qu’une seule personne qui l’ait fait, dans sa ville : c’est Damien Carême, le maire de Grande-Synthe. Nous devons créer des centres d’accueil (à taille humaine) de réfugiés, pour leur permettre de se loger à leur arrivée, des centres ouverts répondant aux normes internationales, avec un pôle de santé, un lieu pour les démarches administratives, des lieux de rencontre, des écoles, mais aussi pourquoi pas des petits jardins à cultiver. Il faut qu’il y en ait partout, que ce soit habituel. A Toulouse, j’ai vu des personnes logées dans des baraques faites de planches et de bâches plastique, avec des bébés, des gens couverts de plein de couches d’habits tellement ils avaient froid, qui se chauffaient dans des vieux bidons avec des feux de palette. Dans le centre ville. Mais il y en a aussi à Labège, c’est pareil. L’Aquarius a perdu son pavillon et la France a refusé de lui en accorder un. Avant ça, nous avons marchandé à n’en plus finir pour refuser d’accueillir 58 migrants sauvés de la noyade. CINQUANTE-HUIT !!! En France, 6e puissance mondiale, en 2018, vraiment ? Quelle honte pour nous. 5. L’école : L’objectif de l’école du 21e siècle, ça doit être de permettre à chacun de trouver ce à quoi il est bon dans la vie, son talent particulier, le trouver et le développer à son rythme. Pour faire court, il faut complètement repenser notre école pour aller vers un modèle finlandais. Ce modèle est non seulement l’un des plus efficaces, mais aussi le plus adapté aux enjeux qui attendent les enfants, j’en suis convaincue. Mon école idéale s’inspire des recherches sur le développement psychique des enfants et leurs besoins, pour les objectifs d’enseignement ; et sur les neurosciences pour les outils d’enseignement. S’appuyer sur la science et pas sur une idéologie, donc déconnecter les programmes et les réformes des élections par exemple, ... Les recherches sur le développement psychique montrent par exemple que : - de 3 à 6 ans, les enfants sont dans une période sensible et absorbent facilement (mais oui!) la culture dans laquelle ils baignent. Ils utilisent pour cela l’approche sensorielle. C’est aussi à cet âge que se développe l’empathie lorsque les enfants sont en contact avec des enfants d’âge différents. Ils apprennent à coopérer. C’est exactement ce dont nous avons besoin. DONC : mélangeons les âges, utilisons les approches sensorielles (Céline Alvarez, Maria Montessori). - de 7 à 11 ans : les enfants coopèrent et s’impliquent dans des projets réels qui ont une action sur le monde : écrire et jouer une pièce de théâtre, fabriquer des objets, écrire un livre, un journal, faire pousser des plantes, élaborer un système pour recueillir l’eau de pluie, ... etc. Tant que nous n’utiliserons pas à l’école les forces intrinsèques des enfants, nous pousserons une voiture qui a le frein à main. Pour tous ces thèmes, je trouve que le niveau d’action efficace est local mais il faut impérativement un niveau national qui soutienne les initiatives et qui harmonise sur le territoire.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut prendre des décisions fortes pour réduire les rejets de CO2 partout en France

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

présence de moustiques tigres, difficulté de cultiver les légumes pour notre producteur à cause des nombreux événements (inondation/sécheresse)

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je m'engage dans le zéro déchet, ce qui implique de trouver des alternatives à la consommation de tout ce qui est jetable, les emballages en particulier. Je mange bio, je suis dans une amap, je soutiens un producteur. Je mange moins de viande qu'avant. Je consomme le plus possible localement. Je pourrais aussi renoncer à partir en vacances en avion.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Si j'avais dans mon village une alternative de déplacement efficace (transport en commun plus rapide / , je ne prendrais plus ma voiture (électrique) mais les transports en commun.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Je serais prête à co financer par le biais d'un impot local dédié une solution de transport, un bus par exemple.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|L'auto partage|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

C'est l'échelon local qui est le plus adapté (ville, communauté de communes) mais il doit être soutenu par une réglementation et/ou des aides financières.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Déjà montrer l'exemple, ensuite créer un réseau de pays engagés pour partager des solutions avec des pays qui hésitent.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oh oui ! La transition écologique est l’enjeu majeur de l’avenir et même du présent. Nous devons être très volontaristes sur le sujet et investir massivement pour accélérer cette transition à l’échelle de l’année, pas d’un mandat présidentiel. 1. La pollution : Nous devons nous engager dans la dépollution des océans de manière urgente. Parallèlement à cela, il faut réduire la pollution à la source : aller vers les territoires zéro déchet. Ex : San Francisco - équiper tous les foyers et toutes les rues de bacs de tri - réaliser des collectes - valoriser tous les déchets : les ressources de demain seront les déchets d’aujourd’hui. Nous sommes donc assis sur une montagne de ressources que nous ne savons pas encore valoriser .. Apprenons à le faire ! Le plastique à usage unique doit être interdit, et des alternatives doivent être développés. Incitons les industriels à remettre sur pied les consignes d’emballage de verre par exemple. Recycler, réparer au lieu de jeter, ce sont des emplois non délocalisables (et dignes). Les produits éco construits, susceptibles d’être réparés, seront favorisés. Recycler et réparer, c’est acheter moins. Nous sortons du cycle de consommation et de transport qui aggrave le changement climatique, nous serons moins dépendants de nos importations. 2. La biodiversité : Le déclin massif de la biodiversité doit être enrayé. Là aussi, il y a urgence. D’abord, l’artificialisation des sols doit être stoppée : partout où il y a un choix à faire, choisissons de laisser des zones vierges. En particulier les zones humides, les plus riches en biodiversité. L’expérience des parcs nationaux marin et terrestres montre que la biodiversité revient vite quand on protège l’habitat. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Donc : multiplions les zones naturelles vierges, hors des villes, replantons des forêts, les parcs nationaux. En ville, des zones de nature peuvent être créées, des zones vraiment vierges sur lesquelles les arbres ne sont pas taillés par exemple. Tout ne doit pas être entretenu. Des corridors verts, des toits végétalisés, des ruches, ... Une partie de ces friches pourraient être accessibles aux enfants sous forme de « terrains d’aventure non aménagés », de Robinson-villes, pour leur permettre de développer un lien fort avec la nature. A la campagne, l’agriculture peut aussi faire une place à la vie sauvage avec le développement des haies, la plantation d’arbres, l’agroforesterie, la permaculture mais aussi l’arrêt des pesticides (glyphosate et néonicotinoïdes). 3. L’énergie : * Commençons par les économies d’énergie (un potentiel énorme !). - une vraie politique de rénovation de l’habitat, avec des aides ciblées mais aussi des obligations pour les propriétaires - des critères drastiques lors de la construction de logements neufs. L’isolation des bâtiments, leur conception bioclimatique permet d’éviter énormément de dépenses de chauffage l’hiver, de climatisation l’été. * Produire de l’énergie localement en utilisant les ressources renouvelables locales, ici le vent, là le soleil, la biomasse ou l’énergie hydroélectrique. Utiliser cette énergie localement en priorité, puis seulement ensuite échanger les surplus avec un réseau national qui devra être au service des réseaux locaux. 4. Le déplacement : En ville, il faut proposer des alternatives à la voiture : - développement des transports en commun et interconnexion des modes de transport. - développer des transports en commun rapides qui soient une alternative crédible à la voiture. - développer dans les villes des routes de vélos et des autoroutes à vélo, qui permettent d’aller vite sur des vélos électriques (ce qui ne permettent pas les pistes cyclables, trop étroites et encombrées). - plus d’interconnexion entre tous ces modes de transport : pouvoir mettre son vélo dans le bus, le tram, le métro. - vastes zones piétonnes ou d’accès aux véhicules restreint dans les centres villes. Pour desservir les zones périurbaines voire rurales, il faut miser sur le train car c’est le mode déplacement le plus écologique. De la même manière, le transport des marchandises par le rail doit être rendu plus rapide, plus pratique, moins cher car c’est le plus économe en émission de CO2. Pourquoi depuis 30 ans, avoir abandonné le rail ? Il y a 30 ans, les villages étaient desservis par le train ce qui permet aux coopératives agricoles de déplacer 80 % de leur tonnage par le rail, pratiquement depuis le lieu de production, ou au moins de stockage. Aujourd’hui, c’est 20€ % rail / 80 % camion. Quelle erreur stratégique !!! De la même manière, remplacer des lignes de train par des « cars Macron », avec tout ce qu’on sait sur le réchauffement climatique ... Bref : réinvestissons dans le rail, tant que les savoir-faire sont encore là, développons ce mode de transport, rendons-le efficace en pensant aussi l’interconnexion avec les camions qui sont utiles en complément. Là aussi, des emplois locaux non délocalisables. 5 Produire localement une nourriture saine pour tous : Produire bio, c’est non seulement bon pour la santé, indispensable pour la survie des sols et de la nature sauvage terrestre et marine, mais aussi POSSIBLE. - Accompagner les agriculteurs qui le souhaitent vers la transition, - Développer les alternatives aux produits phytosanitaires - Taxer de plus en plus l’utilisation de ces produits puis l’interdire. La PAC doit évoluer pour soutenir non plus des grandes surfaces hyper mécanisées, des fermes d’élevage intensif, mais au contraire les fermes de plus petite taille, qui travaillent en permaculture, en bio, dans le respect des animaux. Les soutenir financièrement mais aussi réglementairement. Les normes étouffent les paysans : elles sont peut-être adaptées aux grands groupes agro-alimentaires mais pas aux petits paysans. Il faut garder ou recréer dans les ceintures péri urbaines des fermes capables d’assurer au moins une partie de l’autonomie alimentaire des villes en produits frais. Peut-être taxer les produits en fonction du nombre de kilomètres parcourus ? En tous cas, les fruits et légules doivent afficher leur provenance, pourquoi pas les yaourts ? 100 % de bio dans les cantines, c’est fait à l’échelle de villes moyennes qui l’ont mis en place : Grande Synthe, Grenoble. Alors il n’y a pas de raison que ce ne soit pas possible partout. La transition écologique ça doit être la grande cause nationale. Je pense que le niveau efficace c’est la ville, la communauté de communes. Mais il faut impérativement que l’état vienne soutenir ces actions à la fois de manière réglementaire et financière.