Date de publication : 2019-01-28
Code postal : 69500

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

1. Faire un effort de transparence 1) La première chose à faire est d’expliquer aux Français comment est organisé le budget de la France. Cet effort d’information est primordial dans la confiance que chaque français accorde au gouvernement de la France. - Quel est le budget de la France ? (tous revenus confondus …) - Quelles sommes sont affectées à chaque ministère ? - Quelles sont les ressources propres à chaque ministère (quels sont leurs revenus propres) ? - Quelle somme est affectée au remboursement de la dette publique ? 2) Et comment ces budgets sont dépensés. - Quel est l’équilibre budgétaire de chaque ministère ? Dégage t’il un bénéfice ? - Comment est équilibré le remboursement de la dette publique dans le budget de l’état. Comment cela a évolué dans les années passées (ministère par ministère) et quelles sont les perspectives sur les années à venir. Est t’on toujours en déficit structurel ou sommes nous petit à petit en train de réduire la dette ?

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

En préambule de tout, il y a le problème du niveau de vie, le problème de la pauvreté dans notre pays. Il faut éradiquer la pauvreté dans notre pays. Alors même que de jour en jour, on nous parle de milliards de bénéfice, de milliards de salaires pour les patrons les plus riches (alors même que ces patrons, pour la plupart, n’ont pas assumé les risques et le stress de la création de l’entreprise et de la responsabilité sur la vie de ses employés). Les médias nous abreuvent d’images sur les riches (les vrais) avec leurs villas somptueuses, leurs yachts, les vacances idylliques, les fêtes et j’en passe…. Il faut rééquilibrer les richesses en France. Il ne suffit pas de le reconnaître, il faut travailler à diminuer le fossé qui ne fait que s’agrandir entre les plus riches et les plus pauvres. Quatre points sur lesquels il me semble impératif de répondre. 1. Pour cela, psychologiquement, il faut fixer un écart maximum entre le salaire le plus bas et le salaire le plus élevé dans une entreprise. 20 est déjà un facteur multiplicateur important. On peut monter à 30 voire 50. Mais avant tout il faut fixer cette limite. Cela aura un effet moralisateur. 2. Il faut différencier les entrepreneurs, ceux qui prennent les risques de lancer l’activité avec des fonds propres et qui, naturellement, ont le droit de gagner l’argent de leur investissement et ceux qui ne font que profiter de l’effort passé (d’un parent ou d’un entrepreneur ou d’une entreprise publique passée dans le privé). Dès lors qu’il n’y a pas création, il doit y avoir un plafond de rémunération lié à sa fonction. 3. Seuls les impôts sont progressifs. Toutes les taxes s’appliquent de façon indifférenciée sur les prix HT. Donc toutes les augmentations sur les taxes ont un effet induit sur le prix TTC des produits. Que l’on soit riche ou pauvre, on paie la même somme, mais on sent bien que l’impact n’est pas le même !! Il faut donc être très vigilant sur les augmentations de taxes… 4. C’est trop facile de peser fiscalement de plus en plus sur les retraités. Pourtant ces personnes ont été la force vive de notre pays, ont contribué à l’augmentation de richesse en France. Toucher à ces gens là est un déshonneur, eux qui ne sont plus en capacité d’exercer une activité professionnelle. On devrait absolument maintenir leur niveau de vie en calquant strictement les augmentations de pension sur l’augmentation du coût de la vie afin de leur assurer une fin de vie honorable et digne. Cela devrait être gravé dans la constitution !!! Il est primordial de savoir quelle est la politique poursuivie et notre situation financière actuelle. Si la France est en déficit, il faut travailler au rééquilibrage, Comment ? C’est le job de nos gouvernants et donc des ministres. Eux seuls connaissent vraiment où sont les recettes et où sont les dépenses. Ils faut qu’ils fixent des objectifs à leurs managers (Directeurs des Ministères et secrétariats d’états) et ils doivent suivre la tenue de ces objectifs. C’est comme ça que ça marche en entreprise, il faut avoir une démarche analogue dans les ministères. C’est une évidence, mais il est peut être nécessaire de le rappeler : Il faut que certains ministères dégagent plus de recettes que de dépenses pour que ceux qui sont structurellement déficitaires (assumés) puisse réaliser leur activité sereinement. Pour être bien compris, il faut, par exemple, que le ministère du budget et des finances publiques (là où se fait la collecte des impôts et taxes) soit colossalement bénéficiaire pour que des ministères tels que la Défense, la Santé ou l’éducation puissent rendre le service attendu. Il n’est pas question que les ministères soient déficitaires (il faut donc que leurs dépenses soient couvertes par le budget de fonctionnement). 3. Rétablir l’équilibre entre les différents contribuables Les particuliers sont imposés sur leurs revenus (salaires, pensions, revenus locatifs, financiers et autres …). Il s’agit pour les particuliers de leur chiffre d’affaires. Les Entreprises sont soumis à un impôt sur les Sociétés calculé sur le bénéfice que génère leur activité, toutes charges déduites…. Et là on connaît toute l’imagination dont font preuve les Dirigeants pour « optimiser » le résultat de leurs entreprises. Cela ne correspond pas au chiffre d’Affaire, donc les entreprises paient beaucoup moins d’impôts, proportionnellement. CE N’EST PAS NORMAL. Il faut homogénéiser le système, … réduire les inégalités. Il faut responsabiliser les particuliers et les entreprises. Ils faut les placer dans la citoyenneté et les reconnaître en tant que tel. Il faut donc les solliciter pour que, tous, ils apportent leur contribution à la société française. Cela passe par une fiscalité partagée par tous, avec un montant de participation adaptée aux conditions et ressources de chacun (C’est déjà le cas pour la majorité des particuliers). Pour les particuliers : Hors ISF, il est impératif que chacun communique son revenu (salaire, pension, rémunération de ses placements financiers (intégration de la balance entre plus-value et moins-value lors des opérations boursières), de son patrimoine locatif, …) et que l’impôt soit calculé sur cette base. La déclaration d’impôt, même désagréable, est donc incontournable. Il faut simplifier la lisibilité de l’impôt sur le revenu. Pour cela, sous réserve de recalculer les tranches d’imposition, il faut supprimer les abattements, les niches fiscales, les réductions d’impôts (hors dons caritatifs). Exemple : Si une politique nationale est établie, visant, par exemple, une réduction de la consommation énergétique où une réduction des émissions de gaz à effet de serre, … et qu’il est jugé qu’il est impératif d’aider les contribuables pour qu’ils aillent dans la direction souhaitée, il est préférable de lui verser une aide d’État adaptée à ses besoins plutôt que de lui accorder une réduction d’impôt. Tout ce qui va simplifier la compréhension du contribuable est bon, car rendre quelque chose compréhensible le rend potentiellement acceptable. Certains, parmi les 30 000 contribuables les plus riches, par leurs investissements dans des œuvres d’arts ou autres investissements non productifs, voient leurs impôts réduits par ces investissements. Ce n’est pas normal. Si on a les moyens d’acheter des œuvres d’art, des yachts, des résidences secondaires, … on a les moyens d’assumer ses impôts. D’autant plus l’objectif de ces investissements n’est pas seulement la déduction fiscale !, mais également de générer dans le temps des plus value importantes par le jeu des spéculations. Seuls les dons caritatifs doivent être soutenus et déductibles des impôts. On voit bien dans toutes les études dont les médias se font les échos que, d’année en année, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres sont de plus en plus pauvres, et pendant ce temps là, les classes dites moyennes, voient leur niveau de vie s’éroder petit à petit. ON PAUPÉRISE LA FRANCE !!! Ce devrait être inacceptable ! A mes yeux, il serait meilleur que chacun paie un impôt, même si le montant de cet impôt est faible (bien sûr cela est plus facile à dire quand on est en situation d’assumer un impôt, que quand on est en difficulté financière). Pour les entreprises : il faut que le revenu de leur activité sur le territoire participe à l’effort collectif de la nation. Il ne doit pas y avoir de dérogation ou de réduction possible quand il s’agit de solidarité et d’effort collectif pour le maintien du vivre ensemble, de la nation. C’est l’égalité ou la proportionnalité de traitement entre tous qui génère la perception de justice. Il est quand même incompréhensible de constater que les grandes entreprises ont un taux d’imposition inférieur à celui des PME alors même que leurs chiffres d’affaires et leurs résultats d’exploitation sont bien supérieurs. Sans compter les dispositions d’optimisations fiscales que leur activité à l’international leur autorisent…. Ainsi, je propose que les Entreprises soient obligées de rendre, tous les ans, leur compte de résultat et leur bilan au Trésor Public (voir l’affaire LACTALIS et l’opacité de l’Entreprise). Je propose que les Entreprises soient fiscalisées selon un barème d’imposition progressif lié au Chiffre d’Affaires réalisé sur le Territoire Français. Les entreprises incluront naturellement les charges liées à l’impôt dans leur prévisions budgétaires, mais au moins chacun paiera l’impôt en fonction de son activité.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Je ne suis pas convaincu qu’il faille baisser un impôt en particulier. Il faut augmenter le revenu des Français. Par contre, il faut assurer la justice sociale. Par principe, si un impôt est supprimé pour une partie de la population, la taxe d’habitation par exemple, il faut le supprimer pour tous. La justice sociale se fait par la proportionnalité de la charge.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

La France est assez riche, Il faut redistribuer. Si on redistribue, chaque particulier pourra subvenir aux dépenses de santé, aux impôts, ... Mais on voit bien qu'il s'agit de demander aux employeurs de mieux payer leurs employés, et là on se heurte au lobbies.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Quel est le sens de cette question ? Les aides sont des amortisseurs sociaux. Elles sont donc nécessaires pour une part de la population. Ce qui est certain, c'est qu'il faut qu'à situation sociale équivalente, la personne qui a une activité professionnelle doit être mieux rémunérée. Une personne de nationalité française doit percevoir à minima autant qu'un étranger migrant. L'égalité, (ou le sentiment dégalité) voilà le maitre mot.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

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7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun. L'argent est là. Il n'est pas nécessaire de créer d'autre impôts. Il faut taxer les échanges financiers (la fameuse taxe Tobin). Eh oui, depuis 1972, cet économiste renommé proposait une solution pour dégager des ressources financières colossales pour les États. Qu’attend t’on ? Simplement d’avoir la volonté de le faire.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Attention à la notion de « riche ». Quand j’entends dans les médias, mais également dans la bouche de nos représentants dans les Assemblées Nationales (députés et sénateurs) les riches se situer dans une fourchette débutant à 27 000 euros annuels pour un célibataire ou à 46 000 euros pour un couple !!! Là, je suis abasourdi et je mets dis que la France est tombée bien bas. Mais enfin !!, entre 27 000 et 90 000 euros nets par an, on doit être dans la tranche moyenne !!. On n’est pas riche !!! Pour les plus proches de 90 000 euros, ce n’est pas mon cas, il est certain que l’on vit agréablement, sans le stress de la fin de mois, mais on n’est pas « riche ». Et puis cette classe moyenne paye des impôts sur ces revenus !, des impôts directs (elle n’est exonéré de rien … et elle ne bénéficie d’aucune aide de quelque sorte) et des impôts indirects au travers de toutes les taxes, TVA, Taxe sur les carburants, CRDS, CSG, …. Je prends un exemple concret : Un couple touche 5000 euros de revenu par mois. Sur ces 5000 euros, il doit payer les impôts sur le revenu, la taxe d’habitation, la taxe foncière. Cela représente de l’ordre de 1500 euros mensuels. Il ne reste donc que 3500 euros mensuels pour vivre. Et à partir de là il doit également payer les dépenses d’énergie, l’eau, les assurances, les mutuelles, les remboursements de prêts (immobilier et voiture), le téléphone et Internet, …. je vous laisse imaginer la charge mensuelle. Après seulement, il puise dans le budget pour payer les frais d’alimentation, les travaux d’entretien du logement, de la voiture, le carburant, les loisirs, les cadeaux aux enfants (et petits), les vacances (car il a quand même la chance de pouvoir partir en vacances). Vous voyez qu’à la sortie, sa capacité d’épargne est limitée. Alors quand j’entends que ce couple fait partie des « Riches », cela me hérisse, pour reprendre un terme cher à notre premier ministre.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Nos élus, quels que'ils soient. Leur élection résulte d'un choix majoritaire parmis les voix exprimées

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

C'est aux associations et aux syndicats de faire leur job, de motiver les citoyens à adhérer à leurs structures.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Le respect de la voie des électeurs (donc des citoyens). Le meilleur contre-exemple est le déni du vote de défiance exprimé par les citoyens vis à vis des institutions européennes. Il y a eu perte de confiance dans le fonctionnement de nos institutions.... Les élus doivent respecter le résultat des urnes (comme les citoyens, d'ailleurs)

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

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7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Je ne suis pas favorable à la proportionnelle intégrale. Il faut effectivement que l’ensemble des sensibilités des Français soient représentées à l’assemblée nationale. Mais cela ne doit pas bloquer le fonctionnement des institutions qui ont montré leur robustesse. Le programme majoritaire doit pouvoir être réalisé conformément à la volonté majoritaire des Français. Il faut donc mettre un système en place qui favorise le fonctionnement de nos institutions tout en ouvrant la parole aux oppositions. Proposition pour les élections nationales: • Aller sur un système à un tour. (Economies ….) • Donner 40 % des voix à la liste arrivée en tête. • Répartir les 60 % restant aux différentes listes en concurrence (y compris la liste en tête) au prorata des voix. • Établir un seuil en deçà duquel, il n’y a pas de représentation nationale (soit en terme de % de voix, soit en terme de couverture géographique)

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il y a certainement un intérêt à diminuer le nombre de parlementaires et sénateurs. • Concernant les Députés : La France a 577 Députés !! il y a du grain à moudre…. Le rôle premier du député est de voter les lois et de contrôler l'action du Gouvernement. Le député participe aux débats sur les textes mis à l'ordre du jour, tout d'abord au cours des travaux en commissions, puis en séance publique. Il peut présenter des amendements et, bien sûr, émettre un vote sur les textes. Je veux bien que du débat émerge la vérité, mais dans un monde politique, cela n’est pas vrai. Alors, OUI, il faut diminuer le nombre de députés. Il faut néanmoins que la représentation de la Nation soit équilibrée. Que la représentation de la France des grandes métropoles et des grandes ou moyennes villes soit égale par rapport à la France des petites communes ou groupement de communes rurales. • Concernant les sénateurs : La France a 348 sénateurs. Ils font des propositions de lois, les étudient et votent. Si une majorité de sénateurs vote une loi, elle doit ensuite être votée par l'Assemblée nationale pour entrer en vigueur. Le Sénat a aussi pour mission de contrôler le gouvernement. Arrêtons de contrôler les contrôleurs …. Proposition : La France a depuis le 1er janvier 2016, dix-huit régions administratives. Leur territoire géographique est important. Pour les Députés, prenons la base de 25 députés par région. Cela ferait 450 députés. C’est un premier pas… Pour les sénateurs, prenons la base de 15 sénateurs par région. Cela ferait 270 sénateurs….

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il faut respecter le résultat des urnes. Deuxièmement, la prise en compte du vote blanc.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il ne s’agit pas de l’abstention. A quoi correspond le vote Blanc ? Au fait que l’électeur ne se reconnaît pas dans l’offre qui se présente à lui, mais qu’il souhaite tout de même dire à tous qu’il est prêt à agir dans le processus électoral si une offre est jugée acceptable. Que faire du vote blanc ? 1. Le donner simplement comme information sur le rejet de l’offre politique et basta ? Quel intérêt sinon de signifier à la classe politique que leur offre ne convient pas à tel % de la Société ? 2. Fixer un seuil de représentativité au-delà duquel le vote est invalidé ? Que faire ? 1. Repousser l’élection à plus tard (le terme pouvant être défini à l’avance) le temps que l’offre s’élargisse, se modifie, … et re-voter ? On voit bien que l’on risque d’entrer dans un processus itératif dont l’issue est incertaine (voir gilets jaunes actuellement) Il n’est pas certain que la démocratie y gagne vraiment, est t’on toujours en 5ème république ? 2. Considérer qu’il s’agit d’un rejet majeur et il conviendrait de fixer des états généraux pour définir quelles sont les attentes du peuple pour re-convoquer les électeurs à l’issue de ces états-généraux. Je propose de l’identifier mais de s’arrêter là. Car il s’agit tout de même de personnes qui sont ancrées dans la Démocratie, qui se déplacent pour exprimer leur opinion. C’est important et plus significatif que l’abstention qui ne doit pas être reconnue, elle. Cela n’intéressera personne dès lors que le vote Blanc aura été retenu. Il faut aussi que les Médias jouent le jeu….

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Je pense que le niveau local est le bon niveau pour rendre la participation citoyenne plus active ou participative. Prenons exemple de la Suisse avec les cantons. Peut être le niveau régional/Métropole pourrait être adapté. Restons modeste sur ce point, la participation des citoyens est très difficile à obtenir dès lors que les enjeux sont lointains pour eux. Déjà au niveau de la commune, il est difficile de faire bouger les gens, alors au niveau national ?? Par contre, le référendum au niveau national, proposé par le gouvernement, a tout son sens. D’autant plus sur les sujets de Société. Car, quand on élit une liste électorale, on fait, de fait, des concessions sur des pans de l’offre qui ne nous satisfait pas. Alors, pour les sujets de Société, il pourrait être « obligatoire » de faire des référendums pour confirmer l’acceptation par la majorité de la population. C’est trop facile de se retrancher derrière un programme électoral porté par un vote qui, pour les derniers, est surtout un vote de défiance vis à vis d’une liste « non républicaine ».

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Avant de consulter, il faut informer sur l'utilisation qui est faite. On a trop justifié un impôt/taxe par un objectif de dépense publique et de fait s'en servir pour toute autre chose que plus personne ne croit en rien ! Alors, démontrez et les citoyens suivront.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je ne milite pas pour une suppression de l’une des deux assemblées nationales. Sans doute pourrions nous réduire le nombres de députés ou sénateurs, mais il faut maintenir ces deux assemblées parfois contradictoires. Par contre j’orienterai les actions de l’assemblée nationale sur les problématiques nationales (lois) et les actions du Sénat vers le contrôle des Régions. Toute loi élaborée par l’assemblée nationale doit être examinée par le Sénat avec le prisme régional. L'assemblée nationale contrôle le gouvernement. Le sénat contrôle les régions (et pas le gouvernement) Le CESE : je l’ai découvert très récemment. Pour moi, il s’agit d’une structure technique qui est un parmi tant d’autres « bras armés » de la représentation nationale. Je ne comprends pas que l’on pose la question sur cette commission.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Voir ci-avant

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La France est un pays laïcet la séparation de l'Eglise et de l'Etat est une intransigeance. La liberté de suivre les croyances et les préceptes religieux doivent être restreints à la sphère personnelle, voire familiale. La démonstration explicite de son appartenance à une communauté religieuse ne devrait pas avoir sa place dans la Société. Car dès lors commence le prosélytisme. Il faudrait fixer des limites… mais lesquelles, c’est compliqué car la religion constitue un domaine très sensible, touchant l’âme de chacun. Il C’est ça qui est compliqué avec la religion, c’est que c’est irrationnel. Il faut être prudent dans nos actions tout en étant ferme sur certains principes, notamment la laïcité et tout ce qu’elle porte avec elle. Il faut interdire les pratiques religieuses ou issues de la religion qui sont jugées non conformes aux normes françaises (par exemple, l’abattage Hallal).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Faut-il aller au delà de ce qui existe mais qui n'est pas appliqué ?

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Transformer le service national par un service civique de 6 mois, par exemple. Restaurer, par dose homéopathique, la morale et la laïcité à l'école.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Cette question, c'est enfoncer des portes ouvertes quand on a appris le respect de l'autre dans toute son enfance.... Peut être certains parents ont oublié de l'enseigner ?

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le non respect de la femme. Le non respect des anciens. Le non respect des règles dans les lieux et transports publics. Je n'ai pas de réponse sur la lutte contre ceci, à part l'éducation faite par les parents et par l'Education nationale

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Sévir, quand les faits sont avérés, c'est à dire soit prouvés matériellement, soit confirmés par plusieurs témoins. Mais pas de mollesse, condamnation -> punition effective. Si cela est fait par un étranger : condamnation -> punition effective -> expulsion du territoire, si cela est grave.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le non respect de l'égalité Homme-femme. Le contrôle au faciès.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il y a un problème de respect global au sein de la République Française. Peu de personnes respectent les institutions, peu de personnes respectent les règles de la vie en Société, peu de personnes respectent la laïcité. Cela n’est pas nouveau et cela résulte d’une lente dégradation de la Société. (pas si lente de fait, car je suis né dans les années 1950 et l’ambiance était toute autre….) On lâche sur un point, sur un autre, on ne considère pas toujours l’impact dans le temps et on arrive petit à petit à la situation que nous connaissons. Soyons clair et sans ambiguïté. • L’éducation Nationale n’est plus un sanctuaire. Les enseignants ne sont plus respectés par les enfants ET par les parents ! L’inverse est certainement vrai aujourd’hui, malheureusement. • La police n’est plus vraiment crainte. Elle fait l’objet de critiques quotidiennes. • La justice n’en peut plus, les délinquants ne subissent les peines que pour les plus graves d’entre elles. • Les règles de conduite en Société sont bafouées régulièrement. • Les Service de secours n’ont pas l’accueil et la considération qu’ils mériteraient. • Les hôpitaux ne sont plus non plus un sanctuaire. Nombreux sont ceux les proches qui viennent défier les responsables médicaux quand ils s’estiment mal traités. On oblige parfois à ce que cela soit une femme qui assure des soins pour des problèmes religieux. • On suspecte constamment le bien fondé des démarches de protection de la Société (vaccins, ...) • Le pouvoir religieux, en particulier l’Islam, prend le pas, petit à petit, sur le pouvoir laïc. On autorise l’abattage « hallal » alors même que l’on nous dit que ce type d’abattage ne respecte pas l’animal et présente des risques sanitaires. (Par exemple, sur le marché à côté de chez moi, il n’y a pas un boucher qui ne soit pas Hallal !) • Les femmes ne sont plus respectées. • ... Le résultat actuel est que, dans la rue, la loi du plus fort s’applique désormais. Que ce pouvoir soit d’origine mafieux, religieux, du banditisme. IL FAUT RÉTABLIR L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT : - Remettre les parents en face de leurs responsabilités vis à vis de leurs enfants. - Il faut que les peines requises soient réellement effectuées (après le/les sursis éventuels bien sûr). - Il faut réaffirmer le respect total envers les femmes, - Il faut réaffirmer le statut laïc de la Société Française, - Il faut punir les porteurs d’informations fausses. Y compris les Personnes Politiques qui se réfugient systématiquement sur le Débat d’Idées pour énoncer des mensonges éhontés. Le CSA doit pouvoir agir là contre.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

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32. Si oui, lesquelles ?

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33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La vision de l’immigration, pour tout un chacun, c’est le regard que nous posons tous les jours sur nos concitoyens qui marchent dans la rue, qui prennent les transports en commun, qui font le marché pour l’alimentation. C’est aussi le regard que nous posons sur les collègues de travail et c’est aussi ce que les médias restituent tous les jours aux Informations, sur les actes de terrorisme, de banditisme, de guerre à l’étranger, d’incivilités, .... L’acceptation passe par ce que chacun se fait du seuil de représentativité de l’immigration maximum. S’il a le sentiment qu’il y a de plus en plus d’étrangers différents de lui et que le pays va perdre sa culture au profit de celle de l’immigrant, (quel qu’elle soit, parce que pour le coup, il va globaliser la notion d’immigrant), alors la notion de rejet s’impose à lui. S’il a le sentiment qu’au contraire l’immigration ne va que transformer la société et que la culture de notre pays sera celle de cette multiplicité de culture, alors il aura un pouvoir d’absorption bien plus important, et la réaction n’interviendra que lorsque ses propres valeurs seront mises en défaut. J’ai le sentiment que le pays est au bord de la rupture. Au total, immigrés (5,3 millions) et descendants direct d'immigrés (6,7 millions) sont, selon la définition de l'Insee, au nombre de 12 millions en 2008, soit 19 % de la population. 4,9 millions (41 %) sont originaires de l'Union européenne et 3,6 millions (30 %) du Maghreb. C’est beaucoup, et le problème est que les personnes originaires du Maghreb n’intègrent pas la culture française. Bien au contraire, elles exposent leur culture, leur religion et leur habitudes de vie.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

La notion même de quota, d’objectif d’immigration, me fait mal, et est contraire à mes principes. Il faut accueillir tous les migrants (non économiques) et les challenger sur leur intégration dans la Société. Pas sur le plan religieux, quand il ne déborde pas sur le domaine public : C’est une liberté individuelle inaliénable. Mais sur leur capacité à apprendre la langue, à trouver une activité professionnelle, à respecter les lois Françaises. S’il y a infraction et que le migrant est étranger, il faut leur faire purger la peine encourue en France et les reconduire dans leur pays d’origine ensuite.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

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36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il n’est possible d’intégrer que les gens qui le veulent ! C’est la base. Et par expérience, je suis pratiquement convaincu que nous ne sommes pas loin de faire ce qu’il faut pour les accueillir. Il doit y avoir un déséquilibre entre l’offre et la demande, il s’agit certainement d’un problème de moyens. A partir de là comment faire et que faire ? 1er vecteur d’intégration  : La langue. Donner un nombre d’heures d’apprentissage de la langue. Cela existe déjà. 2ème vecteur d’intégration  : Le logement avec adresse postale. Il faut pouvoir offrir un logement pendant les premiers mois/première année d’immigration. 3ème vecteur d’intégration : La formation. Il faut partir de la formation initiale de chacun des migrants et compléter celle-ci par une formation adaptée aux normes françaises. 4ème vecteur d’intégration  : Le travail. On touche certainement un point sensible et dur, dans la mesure où le taux de chômage est déjà important chez nous. Si on privilégie le travail aux migrants, nous aurons une levée de bouclier. Laissons le temps aux migrants de progresser sur la langue française et la formation, et laissons l’initiative personnelle.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Très complexe : Communes, Groupement de communes, Métropoles, Départements, Régions, Ministères, Assemblée nationale, Sénat, CESE, .... → J’en oublie certainement. Alors, OUI. Il y a trop d’échelons et certainement trop de monde dans chacun de ces échelons. Surtout que ces différents échelons couvrent des territoires géographiques différents qui se chevauchent parfois, ont des pouvoirs de décision différents et agissent sur des orientations souvent contraires car répondant à des objectifs Politiques très distincts (pour ne pas dire opposés). Il faut certainement rationaliser les niveaux, en rendant les responsabilités homogènes sur le plan politique. Par exemple, si on vote au niveau régional pour un programme politique, il faut que le choix politique retenu puisse s’appliquer au niveau régional sur les problématiques de sa responsabilité. Cela implique donc que les niveaux « inférieurs » sont des niveaux techniques, gestionnaires et non pas décisionnaires en terme de politique dès lors que les actions qu’ils ont en charge traitent de l’intercommunalité. L’inverse doit être vrai !! Que les actions sous responsabilité communale soient ignorées par la Région. Il y aura donc un vrai travail d’analyse de la répartition des responsabilités entre les niveaux retenus et de justice dans la répartition budgétaire au sein de chacun des niveaux. Quels niveaux conserver ? Entre les Départements et les régions, je pense que l’un des deux est superflu. A mon avis, il faudrait conserver trois niveaux : 1. Collectivité municipale (Commune, groupement de communes et Métropoles) 1. Gestion de la municipalité sur le territoire de la municipalité. (Infrastructure, Éducation, Culture, Transport , ... ) 2. Régional/Départemental 1. Politique d’aménagement de la région/département 2. Répartition technique des ressources entre les municipalités, selon des critères définis au niveau national. 3. Transport intercommunal 4. Lycées intercommunaux 5. Promotion et culture au niveau régional, ... 3. National 1. Définition du budget de la Nation 2. L’Assemblée nationale pour les lois et le contrôle du gouvernement 3. Aménagement du territoire et affectation des ressources aux Régions/Départements 4. Ministères pour toutes les infrastructures ou entreprises publiques (Santé-Social, Énergie, Transport, Défense, Éducation, Culture, Économie, …) 5. Sénat pour le contrôle des régions/départements Les actions décidées et financées au niveau national doivent s’imposer par rapport aux niveaux inférieurs dès lors que cela concerne la politique d’aménagement du territoire, la sécurité, la santé et les ressources communes et vitales (eau, électricité et transport). Chaque niveau doit rendre compte compte de son activité sur un plan de l’équilibre budgétaire en fonction des ressources qui lui ont été attribuées. Chaque niveau dispose d’un budget placé sous son entière responsabilité, pour lequel il doit nécessairement répondre au travers d’un rapport annuel (à minima) d’activité devant les autorités supérieures (La région/département ou le Sénat).

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Les zones rurales continuent de perdre des habitants au profit des villes et métropoles. La situation des Services administratifs, de la Poste et des Services de santé dans ces territoires est délicate à traiter. Je ne suis pas spécialiste dans ces domaines, mais à mon sens, il faut mutualiser les services publics. Surtout en zone rurale où l’on voit bien que si on reste sur une démarche individualisée par Service Public, on n’arrive pas à assurer les missions de service public pour un coût raisonnable (encore faudrait t’il l’illustrer …). On pourrait très bien imaginer une mairie ou un centre multi-disciplinaire où tout contribuable de ladite commune peut se rendre pour réaliser ses tâches administratives, voire sanitaires. Je veux bien croire qu’il faut définir un seuil, exprimé et nombre de contribuables pour décider de son implantation dans une commune, mais il faut certainement coupler ce seuil avec un paramètre géographique qui fait que ce service doit se trouver à proximité. Il faut arrêter de croire que l’on peut tout faire à distance à partir d’un ordinateur (j’étais moi-même informaticien) et que le serveur vocal interactif (SVI) est la panacée. Cela est d’autant plus vrai que pendant que l’on cherche à faire un choix sur une liste qui ne correspond pas véritablement à notre demande, on est en plus facturé sur le temps passé à essayer de comprendre les propositions…. Sachez le, il n’y a rien de plus désagréable que de ne pas avoir un être humain en tant qu’interlocuteur. Quand on va sur un site administratif ou commercial, il est très souvent impossible de trouver une réponse réellement adaptée à sa demande, impossible de trouver le numéro d’appel de l’assistance et quand on le trouve et que l’on téléphone on se trouve face à un SVI, qui souvent, nous renvoie sur le site Internet !. C’EST INSUPPORTABLE ! Et on voudrait tout nous faire faire par Internet !!!!! La France n’est pas encore prête, tant sur le plan de l’offre (robots d’accueil du SVI) que sur le plan du consommateur (le Français). Travaillons d’abord sur l’offre avant de supprimer les contacts humains. Et je ne parle pas des personnes âgées qui ne sont pas agiles sur ces environnements. Cet environnement technologique évolue à un rythme qui n’est pas celui de notre Société. Il faut l’accepter et mettre en place les structures qui font que cette évolution est acceptable socialement.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Le secteur de la Poste semble problématique, cela devient une nébuleuse, entre le service postal (courrier et colis), la Banque, les services à la personnes, les examens de permis de conduire, …. Rien n’est clair et nul doute qu’il doit y avoir des subventionnements croisés qui faussent la concurrence. Il faut segmenter tout cela, filialiser les activités dans des « business Units » indépendantes qui rendent des comptes individuellement. Sur le secteur postal, il y a de moins en moins de courrier et de plus en plus de livraison de colis (suite des achats Internet) et malheureusement, à la vue du service rendu, je ne suis pas sûr que les agents de la Poste se rendent bien compte de l’évolution qui se produit et des efforts que cela va induire individuellement. (Moi en tant que particulier, je constate que la livraison assurée par la Poste n’est pas de meilleure qualité, loin de là, ni d’un coût inférieur). Ce qui est positif, c’est que la Direction de La Poste est consciente de ce mouvement et qu’elle réfléchisse à l’évolution du secteur. Le problème se situe sur la solution proposée qui vise à faire accomplir aux agents postaux des tâches qui ne sont pas vraiment adaptées à leur compétences. Socialement, la Direction de la Poste y est peut être obligée, mais vu de l’extérieur, c’est assez pénible de voir ça et cela choque les français qui ne comprennent que la Poste aille sur des activités qui ne font pas partie de sa mission originelle et qui rentre en concurrence avec d’autres entreprises qui ne bénéficient pas des mêmes moyens financiers. Je propose de contraindre la Poste à filialiser ses activités, Banque, Poste, Service à la Personne, ... dans autant de filiales juridiquement indépendantes de façon à rendre raisonnable la concurrence avec les entreprises analogues du secteur privé. L’impact social risque d’être dur mais un plan de formation volontaire pour réorienter le personnel du secteur du courrier en trop vers ces activités (Service à la personne, Banque de détail, banque en ligne, …) peut sauvegarder la majorité des emplois.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il faut nationaliser les Sociétés d’Autoroutes, les Entreprises de gestion de l’eau et préserver les Entreprises publiques (Energie et Transport) qui sont bénéficiaires ou remplissent une mission d’intérêt général. Il est quand même incroyable de voir que les services publics qui dégagent des bénéfices pour le bien de l’action publique (dans son ensemble) sont privatisés !! (Sociétés d’Autoroute, Sociétés de gestion de l’eau, EDF, Gaz de France, ….) Si on vend tout se qui rapporte, comment on fait pour financer les actions qui coûtent de l’argent!! Comment finance t’on l’entretien des routes nationales, les investissements en autoroutes, … On emprunte ! et on fait comment pour rembourser le créancier si on n’a pas de ressources suffisantes par les impôts (par les radars ??) Comment financer ces acquisitions ? Je ne doute pas que la réforme du système d’imposition ainsi que la reprise économique débloquera les ressources nécessaires.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Aujourd’hui, les Français ont le sentiment que l’État tape sur tout : les impôts, les taxes, les contrôles, les normes, les restrictions, les infractions, …. On interdit de plus en plus. On régule tout, on réglemente tout. L’ESPACE DE LIBERTE SE RESTREINT DE JOUR EN JOUR. LAISSEZ NOUS VIVRE !

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Toute pollution : Si on réduit les pollutions, on réduira l'impac sur notre planète.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Commencer par les grosses entreprises qui ont les moyens de réduire les polluants et les émissions de gaz à effet de serre. Poursuivre par les PME-TPE en leur apportant une aide d'Etat et enfin les particuliers qui profiteront des solutions que les entreprises auront appliquées, adaptées au contexte des particuliers. Il serait possible d'aider les financements en mettant en place la taxe TOBIN !!

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Changement climatique sensible dans la région, moins de neige l'hiver, chaleur plus intense l'été. Pollution atmosphérique engendrant des restrictions de circulation, ...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Chauffage électrique, tri sélectif des déchets, ampoules basse consommations, douches exclusivement, ...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Sans objet sur le plan du chauffage. J'ai la chance d'avoir un tissu commercial assez dense à proximité.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je les utilise déjà

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

vélo électrique, scooter électrique

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les constructeurs doivent proposer des solutions performantes tant sur le plan de l'endurance, de la performance du véhicule et du prix

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il n’y a eu aucune politique volontariste (aussi bien de la droite, longtemps sceptique, que de la gauche, trop timorée), d’engager le pays (particuliers et Entreprises) dans cette voie. Pour les particuliers, ce sont toujours les personnes ayant un revenu confortable et des moyens d’épargne qui peuvent engager ces travaux ou les achats d’équipements visant à réduire les nuisances environnementales. Car, au début, c’est sûr , il faut sortir l’argent…. Pour les Entreprises, le chiffon rouge de l’emploi et de la concurrence a toujours refroidi les gouvernants sur leur volonté d’obliger les Entreprises à agir pour la planète. La pollution, voilà le problème. Si on arrive à réduire la pollution, on va traiter les problèmes d’écologie, les rejet de gaz à effet de serre, les épandages de pesticides, les rejets de métaux et autre substances néfastes à la santé et à la planète. Mais il faut le faire dans un esprit de responsabilité, car le pli est pris et le lancement d’une telle révolution ne peut se faire qu’en respectant un temps de mise en œuvre long et socialement responsable. Nous sommes, citoyens, souvent au cœur du processus de pollution de par notre activité professionnelle et nos habitudes de vie et de consommation. Par contre, il ne faut surtout pas culpabiliser les citoyens, qui voudraient bien pour la plupart avoir une démarche respectueuse. Seulement, les moyens leur manquent. DONNEZ A TOUS, LES MOYENS FINANCIERS de rénover leur habitât, de changer de véhicule pour un autre, équivalent, moins polluant, de réduire les déchets alimentaires par des produits sans emballages ou recyclables, … VOUS VERREZ, LA SOCIÉTÉ VA ÉVOLUER RAPIDEMENT. VOUS L’AVEZ COMPRIS, TOUT EST AFFAIRE D’ARGENT. Si vous voulez que cela évolue rapidement, donnez l’argent. Sinon, mettez en place des incitations et laissez le temps aux évolutions « naturelles » des habitudes de consommation. Surtout ne culpabilisez pas ! Il faudrait peut être aussi renverser le processus. Vous pouvez demander à 60 millions de consommateurs d’évoluer. Vous pouvez le faire, ils sont même plutôt favorables, intrinsèquement. Peut être est t’il plus simple, aussi, de le demander à 1 million de producteurs. Imposez aux producteurs et distributeurs de ne plus utiliser de pesticide toxique dans leur production. Imposez les entreprises pharmaceutiques à produire des médicaments distribuables par le pharmacien au détail. Imposez les distributeurs à vendre les produits au détail (Je veux deux piles, j’achète deux piles et non six ou huit piles coincées dans un emballage plastique). Taxez les produits venant de pays lointains pour forcer ces producteurs distants de produire en France (ou en Europe) tout en respectant la réglementation européenne. Cet argent nous aidera à financer nos propres actions sur le plan de l’écologie. Il faut taxer les échanges financiers (la fameuse taxe Tobin). Eh oui, depuis 1972, cet économiste renommé proposait une solution pour dégager des ressources financières colossales pour les États. Qu’attend t’on ? Simplement d’avoir les « Cojones » de le faire. Il faut revoir le système et lancer un grand plan d’amélioration des bâtiments (qu’ils soient privés ou publics). Cela doit se traduire par des aides directes versées auprès des personnes qui s’engagent à faire réaliser les travaux par une entreprise. Chaque entreprise doit présenter un plan d’amélioration de leur impact environnemental. 13. Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Cela doit se traduire par des aides directes versées auprès des personnes qui s’engagent à faire réaliser les travaux par une entreprise. Chaque entreprise doit aussi présenter un plan d’amélioration de leur impact environnemental. Le particulier ne paye au fournisseur ou à l’installateur que la part résiduelle pour l’évolution de son habitat. C’est au fournisseur ou à l’installateur de se faire rembourser par l’État qui ne manquera pas de le faire rapidement. 14. Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ? Il faut construire un système d’aide progressif. On sait bien le faire en France !!! Mais soit cette aide est marquante et l’évolution peut être assez rapide. Soit cette aide est modeste et on connaît déjà la tendance… Peut être faudrait-il aider en priorité les classes dites moyennes pour que l’accélération soit palpable et encourage l’évolution sur l’ensemble de la population. 15. Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? • Concernant les déplacements, il y a déjà suffisamment de restrictions qui sont mises en œuvre au niveau local pour que l’on en rajoute de nouvelles, surtout quand on constate l’offre de service qui est rendue par les transports locaux. • Pour le chauffage, tous les discours visent à renforcer l’isolation de l’habitat. Allons y ! • Pour la nourriture, les classes aisées et moyennes se tournent progressivement vers les circuits courts, les producteurs locaux et privilégient la qualité. C’est bien, il faut que progressivement, les autres classes puissent y arriver. • Arrêtez les autorisations de créations de surfaces commerciales de plus en plus démesurées, en dehors des centres villes. Il faut que les personnes vivant en ville aient une offre commerciale en centre. 16. Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ? 1. La Taxe TOBIN. 2. L’obligation aux industriels et producteurs de réduire leur émissions de produits toxiques et d’accélérer la mise à disposition d’une offre respectueuse sur le plan environnemental (par exemple, sur le plan automobile, le développement de moteurs à hydrogène, hybrides à essence, électriques). Prenez aussi l’exemple des ampoules électriques. Si l’État n’avait pas décidé d’arrêter la production des ampoules à filaments tout en imposant aux producteurs de proposer une offre alternative à prix régulé, les consommateurs achèteraient encore des ampoules à filament. 17. Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à l'égard de la biodiversité ? Je ne sais pas répondre à cette question. 18. Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ? On moque beaucoup Mr TRUMP pour ses positions toutes tonitruantes. Ce qui est certain, c’est qu’il fait bouger les lignes et cela pourrait être intéressant, peut-être édifiant, de réfléchir à une politique économique qui s’en rapproche. Nous avons toujours profité économiquement de la faiblesse des économies asiatiques et indiennes pour nous développer. Cela s’est fait malheureusement (en valeur économique) en transférant le savoir technologique. Mais ces pays, sans progresser de manière significative sur le plan social, se sont considérablement enrichis. Du coup nous nous trouvons aujourd’hui face à des pays qui ont acquis le savoir et qui pèsent bien plus lourd économiquement. On oublie souvent dans nos échanges commerciaux que la production de ces produits ne respectent pas les normes européennes (techniques, environnementales, sociales, …) et que leur vente dans nos rayons de supermarchés a imposé un très long trajet très polluant (avions, bateaux et poids lourds). Au niveau européen, nous devons être en capacité de taxer les produits qui ne respectent pas les normes de production européennes, (si les produits étrangers sont meilleurs que ceux produits en Europe, ils se vendront quand même) et taxer le transport. La contrepartie est « sociale » !!!. Cela risque effectivement de renchérir les produits manufacturés venant des pays émergents. Ceci étant, quand on voit certains prix, on se demande comment cela est possible !! La partie cachée de l’iceberg, c’est aussi que l’on freine le développement de ces pays émergents et que l’on risque de conduire le monde dans une crise mondiale. Il faut que la taxation soit « mondialement » acceptable.