La question n'est pas forcément liée à la représentativité, il pourrait s'agir d'un tiers personnage. La véritable question/réponse devrait se concentrer sur un projet de collaboration et de concertation. À l'image de la mutation des hiérarchies au sein des entreprises, il faut développer les discussions, les vraies. Pas celles qui consistent à mépriser "le peuple" pour faire preuve de pédagogie. Plutôt, il s'agirait de consulter à chaque décision majeure : le peuple. L'analogie que l'on peut faire est celle de la Suisse, ayant travaillé là-bas. Le Jacobinisme ne fonctionne plus, cf les travaux actuels sur les nouvelles figures de la parentalité qui démontrent la logique actuelle : l'horizontalité des relations parents/enfants basée sur la négociation et la réciprocité. Pourquoi l'Etat serait le dernier bastion intouchable de cette dynamique d'entre-deux social ? Quand on voit les possibilités qui sont laissés sur les candidats à l'élection présidentielle : tous libéraux, jusqu'à quand allons-nous infantiliser les gens quant à leur degré de compréhension et de savoir ? Faites-nous confiance, un possible aux champs des impossibles se pointe, toujours faut-il lui accorder une chance. Quitte à y perdre un peu de pouvoir divin ;)
Oui
Exemple : les petites coopératives citoyennes (agriculteurs notamment) qui peuvent soumettre un projet de loi (comme en Suisse) avec une documentation détaillée qui passerait par un référendum ? Même si je vous fais davantage confiance pour les rouages du système qu'il faudrait légitimer pour faire remonter des initiatives populaires.
Un respect sur la(sa) capacité de compréhension et de solution du et par le peuple, des référendums d'initiative citoyenne, de réel débats avec les acteurs de terrain.
Une bonne chose
Pour éviter l'appât du gain (d'ailleurs les retraites parlementaires.. devraient faire, elles-aussi, l'objet d'un vote). Et également motiver les réelles aspirations politiques.
Oublier le système des signatures, respecter réellement l'équité de la médiatisation des politiques (cf Assaylineau que je n'aimais pas beaucoup par ailleurs), proposer d'autres chemins que le libéralisme..
Oui
Cf l'Allemagne, pour une fois que cet exemple nous servirait.
Le problème concerne les possibles proposés : libéralisme au zénith de chaque parole politique contemporaine, quid des autres ? Le citoyen n'est pas dupe sur ce qui se présente devant lui. Je participe moi-même à des discussions entre doctorants sur le faible taux de participation aux élections. Globalement, nous sommes d'accord pour dire qu'il y a un problème de représentativité, et pas sur l'image d'un élitisme inatteignable, mais sur le fond des idées qui se présentent.
Oui
En le comptant de la même manière qu'un vote "classique" ?
Référendums, mais pas seulement sur des propositions du gouvernement, également sur des propositions citoyennes.
Oui
En l'ouvrant aux citoyens, pas seulement aux politiques. Après-tout pour qui gouverne nos politiques ? À qui peut bien profiter vos décisions si ce n'est à nous ? ..
Référendums d'initiative politique (à distinguer de celui à l'initiative citoyenne)
Cf Suisse ? Je vous fais, subjectivement, parfaitement confiance pour faire des propositions de loi mais laissez-nous voter pour ou contre celles-ci, à l'aide de documentation précises et portées par les différents partis politiques avec leurs arguments pour ou contre.
Oui
Moins de monde. Cf l'état des comptes étatiques. Il y a des suppressions de postes partout, pourquoi l'état ne serait-il pas concerné autant ? Autant d'assistants parlementaires, de collaborateurs...
Revenir à sa définition de 1905, fondamentalement plus ouverte à l'altérité que son changement récent.. Arrêter de nous obscurcir avec vos obsessions sur le voile ou la kippa, on émancipe pas les gens à leur place, laissez les vivre au sein d'un pays de liberté de culte !
Peut-être améliorer le système éducatif mais également diminuer le rapport vertical que le "peuple" ressent. Comment être dans une posture d'accueil de l'autre quand il est davantage un Autre ?
Que ses aspirations soient plus girondines ?
Respect de l'autre, respect de la différence, écoute et partage.
Education, posture et éthique de nos politiques, discours idéologiques respectueux et cohérents (cf aujourd'hui ouverture sur l'homoparentalité, le transcende (heureusement!) mais catégorisation de l'islam et de certaines minorités. Indignation à géométrie variable.
Que l'horizon à atteindre soit attrayant!
Racisme et intolérances. Par l'éducation mais aussi par une posture de nos figures politiques sans géométrie variable, sinon on créé du ressentiment et on alimente des pensées périphériques déviantes.
Justice
Dénonciations comme l'heureux mouvement de Balance ton Porc, ce genre d'initiative a du bon, s'il ne tombe pas dans une hystérisation collective.
Islamophobie, homophobie et Antisémitisme..
Réouvrir les dialogues (débats télévisés ?) qui nous sortiraient des zones d'ombres et du sentiment d'intouchabilité de certains domaines de pensée. Peut-être permettre davantage de mixité sexuelle précocement ? j'ai une amie qui réalise une thèse sur l'égalité Fille/Garçon à l'école, peut-être serait-elle plus à même d'y répondre. Nous avons des acteurs de terrain formidables, faites-nous confiance !
Non
None
Je trouve très bien l'accueil des "migrants" mais il faut les conditions de l'accueil : cours gratuits de français ? Créations de centre d'accueils avec logements intégrés ? Suivi par un(e) psychologue et un(e) assistante sociale ?
On pourrait accueillir davantage, à condition d'avoir des conditions d'accueil vraiment façonnés pour cet accueil.
Permettre des visas plus restrictifs comme au Québéc ?
Cours de français gratuits, mise en place d'aides pour le logement et l'accès aux besoins de première nécessité, un réel suivi avec des acteurs psycho-sociaux, la fin de la diabolisation de certaines différences.
Merci d'ouvrir enfin quelque chose, d'enfermez pas trop vite votre interprétation sur nos lignes
Votre message a bien été envoyé.