Date de publication : 2019-02-23
Code postal : 50931

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Au lycée, et ce quelque soit la filière choisie, un cours d'économie devrait être rendu obligatoire. Au programme devrait au minimum figurer les explications suivantes : nécessité des impôts pour le fonctionnement de l'Etat, fonctionnement de l'impôt sur le revenu et en particulier sur le calcul des tranches (des calculs faits en classe afin que les élèves comprennent réellement le principe), les principes d'affectation et de non-affectation, une explication des système de prélèvement et de calcul de l'impôt. Les mêmes informations pourrait également figurer sur une page gouvernementale et être facilement accessible à chacun.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Lutter contre la fraude fiscale

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les impôts sur les produits de première nécessité, en particulier l'alimentation de base et les produits d'hygiène féminins.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Augmenter les impôts|Simplifier le système d'aides sociales, aujourd'hui presque illisible.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les allocations chômage pourraient être davantage conditionnées aux tentatives concrètes de réinsertion dans la monde du travail.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Dans le cas des familles monoparentales, des petits salaires, assurance maladie

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Les taxes peuvent être augmentées pour certains produits, en particulier le tabac ou encore l'alcool ainsi que d'autres produits dont la consommation entraine des maladies qui à leur tour ont un coût social et économique important.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les réalités comme la taxe rose doivent être combattues.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les milieux associatifs que je soutiens car les membres sont guidés par des idéaux et ne cherchent pas le pouvoir personnel. Ils sont spécialisé dans un domaine précis et permettent de construire le débat politiques. Les élu/es, en particulier les député/es car le vote est un moyen efficace, égalitaire et permet de réserver les décisions finales à des professionnels.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations luttant pour l'égalité des citoyens à travers le féminisme, la lutte contre le racisme, les discriminations des LGBT+, pour le respect des droits fondamentaux (Amnesty International), pour la santé et pour la protection de l'environnement.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Une plus grande transparence, notamment en manière de dépense de l'argent public, est indispensable.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Le travail de parlementaire est complexe est important. Les parlementaires doivent y consacrer toute leur activité professionnelle. De plus, le cumul des mandats est source de conflits d'intérêt et de gestion inégalitaire des mandats. L'interdire promeut l'intégrité de la fonction.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Instaurer plus de suffrages proportionnels. Un système mixte peut être adopté pour éviter les problèmes de coalitions.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation est trop basse, en particulier pour des scrutins aussi importants que les élections européennes. Il faut davantage informer sur l'importance des institutions européennes et l'impact positif de l'UE dans la vie de chaque citoyen européen. Ceci doit commencer dès l'école, dans toutes les matières : histoire, sciences économiques et sociales, éducation civique, cours de langes. Mais une information de tous les citoyens est nécessaires. Pour cela, il faut communiquer sur les succès de l'UE et présenter ces nombreux avantages. En ce qui concerne les autres élections, il faut présenter avant chaque scrutin les rôles des élus afin d'information encore une fois sur le rôle de chaque élection. Il faut faire passer un message fort : ne pas voter et un choix, celui de ne pas exprimer son opinion et de laisser les autres prendre les décisions à sa place. Voter est le moyen le plus constructif d'exprimer son opinion et d'influencer la politique.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le gouvernement et l'Elysée doivent davantage coopérer avec les associations, les organisations, les syndicats.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Des évaluations au cas par cas seraient trop complexes, il faut plutôt évaluer les axes, les sujets qui, selon les Français/es sont les plus importants. Ces sujets pourraient être évalués à l'occasion des scrutins nationaux, régionaux et départementaux pour permettre de différencier les sujets et donner avec le mandat une ligne de conduite à l'élu/e.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Les rôles législatifs et de contre-pouvoir sont appropriés. Avoir plusieurs assemblées permet de différencier et d'adapter leurs actions. Le rôle du Conseil économique, social et environnemental doit avoir une pouvoir décisionnel plus important. Le Sénat ne doit en aucun cas être supprimé.

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

L'éducation est importante : l'école est le premier lieur de la laïcité et doit promouvoir le respect, la tolérance des différences et des religions. Le message de laïcité doit rester ferme, toutes les religions et l'athéisme doivent absolument être traités de manière absolument identique. L'école se doit d'être un espace formateur et d'instruire les élèves sur l'histoire des religions afin de lutter contre les préjugés, sans juger aucunement le contenu religieux. L'école se doit d'être un lieu neutre et toute forme d'aménagement prenant en compte la religion de l'enfant doit être supprimé, notamment dans le cadre des programmes obligatoires, toutes matières confondues; y compris l'éducation physique et sportive. Les autres activités organisées par l'Etat se doivent d'être neutres, en particulier si liées à l'école (cantine), à la justice, la police, l'administration. Les associations religieuses doivent absolument être réintégrées dans la liste des lobbies.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Des sanctions plus importantes doivent avoir lieu en cas de non respect des valeurs intangibles. L'éducation doit être renforcée. Il faut créer non pas un secrétariat d'Etat à l'égalité mais un Ministère.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Valoriser l'accomplissement d'une année de césure pour les bacheliers qui s'engagent dans une association.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le terme de "Mademoiselle" ne doit plus être employé au quotidien, commencer par prendre des mesures répressives pour les entreprises, les banques qui l'utilisent encore dans leurs documents serait probablement efficace. Controller les propos sexistes, racistes, homophobes dans l'espace public, y compris sur Internet. La non-violence des manifestations.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Il faut créer des sanctions ou les augmenter lorsqu'elles existent. Chacun doit signaler les comportements inacceptables car contraires aux valeurs de la République.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le sexisme, racisme, la haine des LGBT+ quotidiens, en particulier les agressions. Education et sanctions sont les seules solutions.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Il faut un Ministère de l'égalité, chargé de lutter contre le sexisme, les racismes et les discriminations envers les LGBT+. Les lois existentes doivent être appliquées, les professionnels de la justice et le l'éducation doivent être davantage formés. Pour les failles juridiques, de nouvelles lois doivent être adoptées. Les manuels scolaires doivent être moins sexistes, les rapports Hubertine Auclert doivent être suivis. Tous les milieux du quotidien doivent être concernés, en particulier les entreprises, les publicités, les réseaux sociaux.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Une responsabilisation de chacun/e.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Discriminations à l'égard des femmes, des LGBT+, racisme

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La réponse doit être claire et s'appliquer à tous les espaces de la vie : manuels scolaires, milieux professionnels, paysage politique

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Un respect des valeurs fondamentales et absolues de la République.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La France se doit d'avoir une politique d'immigration importante. Elle devrait s'inscrire au sein de sa place dans l'Union européenne. Les migrants ayant quittés leur pays pour des raisons de sécurité (guerre, discriminations, violations des libertés fondamentales de l'Humain) doivent avoir un droit d'asyle garanti en France. La politique doit être ouverte, permettant à celles et ceux qui ne pouvaient pas rester dans leur pays d'avoir des conditions de vie acceptable. Leur intégration doit être encouragée, ainsi que la scolarisation systématique des mineurs. Une culture différente ne doit pas être discriminée mais ne peut être prétexte pour un non-respect de la loi et des valeurs intrinsèques de la République. La France doit s'engager internationalement pour résoudre les confits sources de vagues migratoires et lutter pour offrir à tous la possibilité de retourner dans leur pays s'ils le souhaitent. Les migrations suite aux changements climatiques doivent être prises en compte.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Uniquement s'il s'agit d'objectifs fixant des minimums d'accueil. Un système de quotas annuels ne doit pas être mis en place.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La France doit lutter pour une solution européenne. La politique d'intégration, d'un point de vue linguistique et professionnel, devrait être renforcée.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

La scolarisation systématique des mineurs, des cours de français, une insertion professionnelle

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La lutte pour l'égalité de tous les citoyens doit être une priorité. Les partis politiques portant des propos ou des messages contraires aux valeurs fondamentales de la République ne doivent pas entrer aux Parlements ou être élus. Le Conseil Constitutionnel aurait à statuer à ce sujet. Les fonctions des élu/es doivent être respectées.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'administration de l'Etat doit être plus efficace. Les administrations doivent se moderniser, notamment en terme de numérique, mais des personnes compétentes restent indispensables. Les besoins budgétaires des administrations doivent être entendus, de même que le manque de personnel.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

En tant que Française à l'étranger, le développement du vote sur une plateforme Internet spécifique et surtout sécurisée me parait une bonne démarche à entreprendre. Si la sécurité ne peut être garantie, en particulier en matière de piratage et d'ingérence des puissances étrangères, cette démarche ne doit pas être mise en place pour protéger la démocratie.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Une plus grande capacité d'adaptation aux problèmes locaux

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Une formation particulière des fonctionnaires et une augmentation du budget

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les services publiques représentent la République et devraient être plus égalitaires. Les documents des administrations de tous types devraient utiliser l'écriture inclusive. Il faut lutter contre la discriminations des membres de la communauté LGBT+ dans les documents administratifs. Plus généralement, l'organisation de l'Etat de représenter et promouvoir l'égalité entre les citoyens.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Outre les efforts nationaux en matière de limitation de la pollution, en particulier par les entreprises, il faut adopter une politique environnementale plus stricte et contraignante dans le cadre de l'UE. La France doit s'investir concrètement dans ce sens.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

A travers les changements de températures

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'adopte les gestes quotidiens recommandés, en particulier en matière de tri et de transports. Néanmoins, l'action de chaque citoyen n'a que peu d'impact face à l'envergure du problème et ne justifie l'absence de politique nationale et européenne efficace.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Les mesures ayant recours à des instruments économiques, à l'instar des taxes, sont toujours les plus incitatives. Il ne faut pas supprimer ou abaisser les taxes et autres formes d'impôt qui ont pour but d'être affectées à la protection de l'environnement.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

S'il est décidé de limiter le recours aux mécanismes économiques afin de modifier les comportements, des instruments éducatifs doivent être privilégiés. Ceci ne concerne pas uniquement le cadre scolaire. Le gouvernement pourrait diffuser des spots expliquant l'importance des enjeux environnementaux et exposant concrètement les comportements à adopter. Je doute pourtant que la portée incitative soit très efficace.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Une aide financière

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les transports en communs doivent et sont déjà organisés par les collectivités territoriales et doivent être développés. Pour le covoiturage et l'auto partage, il semble difficile de prêter à l'Etat un rôle organisateur, néanmoins la création de pages internet au niveau local afin d'améliorer la visibilité des informations et l'organisation pourrait être mis en place.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Au niveau européen, de nouvelles lois doivent être proposées; la France devrait également promouvoir une coopération plus importante avec l'Allemagne. Au niveau international, outre une action dans les organisations internationales et dans le cadre de traité bilatéraux, la France devrait utiliser des instruments commerciaux. Faire passer n'importe quel but économique avant le respect de l'environnement n'est pas la preuve d'un véritable engagement. La France doit avant tout s'inscrire dans une lutte européenne pour la protection de l'environnement.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'approche éducative quant à la transition écologique telle que présente dans le milieu scolaire n'est pas appropriée. Les problèmes climatiques doivent être présentés d'un point de vue scientifiques. Les programmes doivent mettre en lumière les différentes facettes de cette problématique, au delà des énergies non-renouvelables ou du tri. De plus, il faut expliquer que les conséquences sont présentes dans tous les pays. Il faut mettre l'accent sur les conséquences dramatiques en terme de migrations climatiques, de modification des territoires ect... De plus, il faut expliquer que les coûts économiques pour faire face aux catastrophes environnementales augmentent avec l'importance du problème. La protection de l'environnement doit être aussi présentée comme un investissement pour les générations futures, mais également pour l'avenir des jeunes générations d'aujourd'hui.