Être citoyen n'est pas être supporter d'un club de foot. Les supporter, on le sait, sont tous meilleurs que le sélectionneur. Les citoyens ne peuvent tous être expert en finances publique. Les choix budgétaires sont d'une grande complexité et technicité. Ainsi demander quel budget il faudrait réduire, armée, social, ... est une honte et relève de l'incitation à l'égoïsme . Ceux qui sont les plus aisés demanderont la réduction du budget social et les plus pauvre l'augmentation de l'ISF. Si la démocratie est représentative c'est précisément pour confier les décisions les plus difficiles et les plus complexes à ceux qui ont acquis démocratiquement la confiance du peuple,. Sans jouer les experts de la chose publique il est possible cependant de retenir l'idée que la réduction de la dépense publique ne consiste pas à choisir entre des lignes de dépenses mais passe par une réorganisation de l'état . La rationalisation de l'organisation de l'état et des structures régionales et départementales est la piste que le pouvoir doit suivre.
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La démocratie a tout à gagner à être plus participative sauf dans le domaine fiscal. Je n'ai jamais rencontré un français qui souhaite payer l'impôt pourtant nécessaire.
Les élus sont légitime pour me représenter et agir pour l'intérêt général.
Non
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Avoir des élus plus humains
Une mauvaise chose
Il empêche les élus nationaux d'avoir une bonne compréhension de leurs électeurs
Rien
Non
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La citoyenneté s'apprend à l'école et dans sa famille.
Non
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Faciliter l'accès au référendum d'initiative populaire qui doit rester un moyen exceptionnel.
Oui
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Rien
Les élus nationaux, députés et sénateurs doivent rester les élus d'un territoire. La constitution devrait le préciser plus clairement leur role de représentation de leur circonscription. Le CESE ne sert pas à grand chose. Le CNDP pourrait jouer un rôle dans les enquêtes publiques.
Non
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Etre équitable dans les ressources publiques dont bénificie les lieux de cultes de chaque religion.
C'est à l'école et dans les familles que cela s'acquiert.
Avoir des élus de qualité
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Le droit d'asile et pour le reste un accueil dans le cadre d'un accord bilatéral avec les pays d'origine
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Des action de développement dans les pays d'origine.
Ce sont aux immigrés de faire l'effort de s'intégrer c'est à dire adopter notre langue, nos modes de vie sans toutefois renier leur culture d'origine qui ne peut qu'enrichir notre pays.
Voir le texte ci-dessous ; http://hcestia.unblog.fr/2019/01/18/la-democratie-a-bout-de-souffle/ Préambule et convictions La crise des « gilets jaunes » met en cause le fonctionnement de notre démocratie. J’en veux pour preuve la définition simple de la démocratie, souvent exprimée par ce mouvement : « c’est au peuple de décider. » Cette définition ne serait pas contestable si, en fait, elle n’excluait pas le principe de la démocratie représentative défini par notre constitution, au seul bénéfice de la démocratie participative. Le partage de la nature de la démocratie est le fondement de la cohésion sociale de notre pays qui exige de vivre ensemble selon des valeurs partagées, celles de la République, valeurs qui rejettent la loi du plus fort, qui rejettent la loi des plus nombreux sans respect des plus faibles. Nos institutions font de la démocratie représentative le principe de base de notre démocratie. Cette organisation de la démocratie affirme ainsi la reconnaissance du mérite en donnant au peuple le pouvoir de désignation d’une élite chargée de gouverner. Ce principe s’oppose à une société égalitariste qui nie la différentiation des citoyens selon leurs mérites et leurs talents. Cependant nos institutions n’excluent pas, exceptionnellement par référendum, de demander directement l’avis du peuple. De même, elle ne s’oppose pas, et rend même souhaitable, que les élus soient attentifs aux demandes et sollicitations de leurs administrés. Ainsi, la démocratie représentative et la démocratie participative ne s’opposent pas mais sont complémentaires et sont toutes deux nécessaires à la cohésion sociale du pays. Expériences De la vie dans un pays satellite de l’URSS, à la vie en France au XXI° siècle, les accrocs à la démocratie dont je veux ici témoigner, ne sont pas tous de la même importance. En 1970, à 21 ans, j’ai séjourné un mois en Tchécoslovaquie pays communiste alors dominé par l’URSS. J’y ai alors découvert la mise en œuvre de l’égalitarisme c’est à dire un peuple mis à plat où personne ne doit se distinguer où aucun mérite de talent ou de savoir n’est reconnu. J’y ai vu les conséquences pratiques de la réalisation de l’idéal communiste : pas de liberté, ni de s’exprimer ni de faire, des liens sociaux de voisinage détruits par la crainte d’une dénonciation, la pauvreté constatée par l’absence de voiture, de magasin bien achalandé, par des gens aux dentitions mal soignées. J’y ai vu aussi des profiteurs, ceux de la cellule locale du parti qui s’accordaient des droits que n’avaient pas le reste de la population. A mon retour je n’ai pas renouvelé mon adhésion à la JCC (Jeunesse Communiste Chrétienne). Quelques années plus tard, je m’étais rendu un soir à une réunion organisée par la ville de Sèvres pour participer à une réunion publique dans le cadre d’une enquête publique. A ma grande stupéfaction mon intervention n’a pas figuré au compte-rendu de la réunion qui de toute évidence avait été rédigé pour conforter la municipalité dans son projet. Autre expérience de démocratie participative dont je veux ici témoigner, alors qu’Alain Juppé était en exil suite à ses déboires judiciaires, j’avais trouvé intéressant de lire ses écrits sur son blog où il invitait les lecteurs à réagir et à donner leur avis. Sur un article traitant de la cohésion sociale j’ai fait un commentaire qui mentionnait qu’en Europe en ce qui concerne la cohésion sociale, les régimes monarchiques étaient meilleurs que les démocraties républicaines. Cette affirmation s’appuyait sur des statistiques officielles d’observation des conflits sociaux. J’en concluais qu’on avait eu tort de couper la tête de notre roi. Je pensais que cette idée certes non conventionnelle, mais qui ne nuisait pas à l’ordre public pouvait être publiée comme une contribution au débat lancé par Alain Juppé sur son blog. Je n’avais tout simplement pas compris qu’il s’agissait pour Alain Juppé de publier uniquement les commentaires des lecteurs faisant l’éloge de sa pensée. Après un examen attentif des commentaires sur plusieurs articles de son blog je n’ai trouvé aucune critique. L’incapacité de cet homme politique à supporter des critiques m’a été confirmée plus récemment par une « Jupette » ancienne secrétaire d’Etat de Juppé jusqu’en 1995, que j’ai rencontrée lors d’une réunion publique pendant la dernière campagne présidentielle. La capacité d’écoute et de dialogue me semble une qualité essentielle pour être un politique au service du peuple. Enfin, plus récemment (2016) je me suis fortement impliqué dans le débat public ouvert par le préfet de l’Allier au sujet d’une ouverture de carrière à proximité de notre résidence secondaire. Alors qu’une majorité d’habitants et la quasi-totalité des élus a manifesté son opposition au projet et l’a notifiée au commissaire enquêteur nommé par le préfet, le commissaire a produit un rapport favorable au projet. M’étonnant de cette attitude auprès d’un conseiller régional, j’ai appris qu’il était fréquent de constater que les rapports des commissaires enquêteurs sont influencés ou dictés par des lobbies. Organiser la consultation du peuple c’est bien. Etre sourd c’est mal. Discussion La France d'en bas La crise des « gilets jaunes » ne remonte pas seulement aux derniers 18 mois. En 2002, Jean Pierre Raffarin est nommé Premier Ministre pour sa connaissance du terrain et des préoccupations des Français ordinaires, « la France d'en bas », selon l’expression qu'il a lui-même souvent employée. L’intention de Jacques Chirac, exprimée par le choix de ce Premier Ministre, afin de réduire « la fracture sociale », doit être saluée mais il faut hélas constater aujourd’hui l’échec des politiques menées pour réconcilier « la France d'en bas » avec les élites. L’incapacité à gouverner Les revendications exprimées par les « gilets jaunes » montrent que l’élite qui gouverne ne sait plus écouter ceux qui souffrent par manque de revenus ou par manque de reconnaissance. Cette absence d’écoute est amplifiée par le Président de la République qui au sommet de l’Etat se permet de donner perpétuellement des leçons à ceux qui souffrent, « Le sens de l’effort », « traverser la rue pour trouver du travail », etc. des déclarations qu’il n’est nul besoin de commenter davantage. Ainsi ceux qui ont du mal à boucler leur fin de mois se sentent insultés par ceux qu’ils jugent responsables de leurs difficultés. Cette incapacité à gouverner ne peut s’expliquer uniquement par le jeune âge du Président de la République. Selon Bernard Tapie (75 ans) ancien homme d’affaires et ancien Ministre de François Mitterand, l’excès de connaissances, l’excès de savoir diminue les capacités relationnelles. Bernard Tapie expliquait récemment sur un plateau de télévision que nous avons tous une partie de notre cerveau réservée à l’acquis (notre savoir, nos connaissances) et une autre réservée à l’inné (notre personnalité, nos émotions). Selon lui l’exécutif est globalement trop savant. Macron et Philippe auraient des cerveaux trop remplis ce qui diminuerait leur capacité cérébrale affectée à l’inné. Selon l’ancien Ministre, ceci expliquerait les mauvaises réactions du gouvernement depuis le début de la crise dite des « gilets jaunes ». Je ne sais pas si cette analyse est vraiment scientifique mais elle me semble vraisemblable. L’analyse de Bernard Tapie me semble confortée par la récente lettre du Président de la République aux Français pour lancer « Le Grand Débat » qui ressemble beaucoup à un grand questionnement des Français. Pour avoir les réponses aux questions posées un sondage d’opinion aurait été beaucoup plus rapide et beaucoup moins cher. Un débat peut se résumer par cette formule volontairement provocante 1+1>2. Ce qui signifie qu’une opinion + une autre opinion permet après débat d’enrichir chaque interlocuteur de nouvelles idées. Pour débattre il faut donc faire preuve d’humilité et ne pas rester dans la position de celui qui pose des questions ou vers qui tout converge. Démocratie représentative et participative Cette capacité à écouter et à débattre est heureusement présente dans notre pays. Dans une petite commune rurale l’ancien maire, au dire d’une habitante proche de la mairie, mettait souvent presque une heure pour parcourir les 300 m qui sépare son domicile de son bureau à la mairie. Ce long parcours … il l’utilisait à des conversations avec ses administrés qui le savaient toujours disponible pour les écouter. Bel exemple de démocratie représentative et participative. J’ai connu aussi un des directeurs d’une usine dans l’industrie automobile (5000 personnes) qui tous les matins traversait les ateliers de son usine toujours par un chemin différent. Il passait ainsi un bon moment à bavarder avec des ouvriers dans les ateliers avant de rejoindre son bureau. Pendant les événements de mai 68 il a été le seul directeur à ne pas être séquestré et a pu ainsi contribuer efficacement à la sortie du conflit. Les qualités humaines requises A ce stade de la discussion une première conclusion s’impose à mon esprit. Ce n’est ni à l’ENA ni à sciences-po que l’on apprend les qualités humaines requises pour faire de la politique ou être un bon patron. Pour être un politique au service de la chose publique il faut aimer les gens. Beaucoup d’élus ont heureusement cette qualité, mais pas tous, notamment dans les hautes sphères de la politique. D’une manière pragmatique, j’ai personnellement classé les hommes et femmes politiques députés ou sénateurs en deux catégories : ceux qui m’ont regardé en me serrant la main ou en me parlant, et ceux qui regardaient déjà ailleurs. Le sens de l’humain Ce n’est donc, ni la loi, ni l’organisation du pouvoir qui pourra redonner aux politiques le sens de l’humain. Il revient aux seuls électeurs de choisir ceux qui leur semblent avoir les qualités requises. Toutefois la loi et l’organisation du pouvoir peuvent empêcher l’épanouissement des relations humaines, terreau nécessaire pour que vive la démocratie participative. Nos institutions doivent faciliter la démocratie participative tant au niveau communal qu’au niveau des circonscriptions législatives. Nombre de décisions prises ces dernières années sont critiquables à cet égard. Faciliter la démocratie participative Ainsi l’affaiblissement du rôle du maire, largement dénoncé par l’AMF (Association des Maires de France), ne permet plus au peuple de France de voir dans son maire un interlocuteur capable d’aider. Il en résulte une perte de confiance dans l’élu et finalement une remise en cause de la démocratie représentative. L’AMF déclare qu’elle a « fait part de longue date de ses réserves sur les décisions qui lui paraissaient porter atteinte à la cohésion territoriale et sociale tels que la diminution des APL et l’affaiblissement des capacités d’investissement des bailleurs sociaux ; la diminution drastique du nombre d’emplois aidés ; l’affaiblissement du rôle et de la place des communes dans l’organisation territoriale, le retrait des services de l’Etat de pans entiers du territoire » J’ajoute à ces critiques celle de la loi sur le non-cumul des mandats qui prive nos parlementaires de l’expérience terrain dont ils ont pourtant besoin pour nourrir leurs réflexions au niveau national et ainsi faire vivre la démocratie participative. Concernant le lien de nos parlementaires avec leur territoire, la présence des députés dans leur circonscription doit donc être encouragée car c’est là encore que se joue la relation de confiance entre le peuple et les élus. Trop de jeunes députés inexpérimentés de la REM se sont attachés à faire consciencieusement leur travail législatif au détriment du travail de terrain dans leur circonscription. Le calendrier du travail législatif doit être aménagé pour permettre notamment aux plus jeunes députés avec des charges de famille d’assurer à la fois le travail à Paris et le travail sur leur territoire. Enfin la taille de la circonscription électorale d’un député ne doit pas augmenter car cela se ferait au détriment de sa capacité à connaître les problèmes rencontrés par les habitants, par le peuple qui l’a élu. Le projet de réduire le nombre de députés et de sénateurs est donc un coup de canif dans la démocratie participative pourtant si nécessaire comme le montre la crise des « gilets jaunes. » RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) Beaucoup de « gilets jaunes » portent dans leur dos le sigle RIC. A les écouter cette reforme institutionnelle serait l’alfa et l’oméga de la démocratie. Je comprends leur exaspération de ne plus être écoutés et leur souhait d’en finir avec une République qui les a placés en bas, sans espoir de s’en sortir. Mais je crois qu’ils doivent garder leur sang froid et ne pas détruire ce qui fait notre liberté. Donner au peuple le pouvoir de destituer les élus, c’est refuser le pacte de confiance accordé par les électeurs à l’élu. Vouloir donner au peuple la capacité de décider de tout directement, c’est organiser la loi du plus fort ou la loi des plus nombreux au détriment des moins nombreux. C’est vouloir une société égalitariste ou le mérite et le talent ne sont pas reconnus car ne permettant plus de solliciter la confiance des électeurs. Une société apaisée nécessite la confiance et le respect. Confiance ne signifie pas angélisme. En démocratie la sanction de l’élu est toujours entre les mains des électeurs à l’échéance du mandat. Mais toutefois, si les thèses extrêmes doivent être combattues, la consultation exceptionnelle du peuple, à son initiative selon une requête formulée par un très grand nombre de personnes, reste possible et conforme aux principes démocratiques de notre République. Il reste juste à faciliter l’usage des dispositions déjà existantes en ce sens dans notre constitution. Conclusions et propositions Le respect de ce qui fonde la France nécessite de faire cohabiter démocratie représentative et démocratie participative. La démocratie représentative est organisée par nos institutions, tandis que la démocratie participative repose largement sur les qualités humaines de nos élus. Ces qualités humaines ne peuvent être encadrées par nos institutions, c’est donc aux électeurs de faire les bons choix pour que les élus aient les qualités attendues. Les cris de « Macron démission » entendus maintenant depuis plusieurs semaines sont certainement le signe que ceux qui expriment ainsi leur déception n’ont pas trouvé en Macron les qualités espérées. C’est dommage, mais trop tard hélas ; il faut maintenant attendre les prochaines élections. Cependant des choix peuvent d’ici là être opérés pour faciliter la démocratie participative : 1. Pour éviter que le peuple se sente trahi lors d’une enquête publique, • Rendre obligatoire l’agrément d’un commissaire enquêteur par une autorité indépendante (par exemple la CNDP) avant sa désignation par un préfet dans le cadre d’une enquête publique. 2. Pour restaurer la confiance entre les maires et leurs administrés, • Renforcer le rôle des maires qui sont, notamment dans les territoires ruraux, le premier maillon facilement accessible par les citoyens. • Instaurer un dialogue constructif entre le gouvernement et l’AMF (Association des Maires de France). 3. Pour restaurer la confiance entre les députés et la population, • Ne pas donner suite au projet de réduction du nombre de parlementaires et organiser le travail législatif pour permettre aux députés d’assurer leur double mission de législateur et de représentant d’un territoire. Ce dernier rôle pourrait d’ailleurs être sans doute mieux défini dans la constitution. • Abroger la loi sur le non-cumul des mandats 4. Pour donner voix au chapitre à l’ensemble des citoyens, • Aménager la constitution pour faciliter le recours à un referendum d’initiative populaire
Modifier les règles de recrutement des fonctionnaires (voir mes convictions, mon expérience, mes motivations et mes proposition en fin de contribution)
Oui
Chaque fois que cela est possible laissser la décision à l'échelon le plus proche du citoyen.
Non
Dans le 92 pas de pb mais dans notre résidence secondaire dans l'Allier le téléphone mobile ne marche pas, les ordures ne sont même plus ramassées au seuil de la maison mais à 500 m !
Rien il y déjà trop de numérique dans la société.
Non
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Les zones rurales doivent être revitalisé. Une seule solution : des emplois nouveaux donc des populations nouvelles, donc des commerces, des services public etc.
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Oui
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Toujours laisser la décision à l'échelon capable de décider le plus proche du terrain.
Oui
Voir mes propositions à la fin de ma contribution.
Voir mes propositions à la fin de ma contribution.
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Voir le texte ci-dessous : http://hcestia.unblog.fr/2019/01/14/lenarchie-en-question/ Préambule et convictions L’ENA (Ecole Nationale d’Administration) a pour vocation de former la haute administration de notre pays et de donner aux cabinets ministériels les compétences dont ils ont besoin. La qualité de la formation de cette école et les modes de recrutement des hauts fonctionnaires ont donné aux énarques le contrôle des décisions de notre pays. Le pouvoir excessif de cette élite de la nation est préjudiciable à l’intérêt général car cette unique formation ne permet pas à ces hauts fonctionnaires et membres de cabinets d’appréhender la diversité des sensibilités requises à la formulation des bonnes analyses et décisions. En conséquence les décisions politiques prises, même si elles sont parfois éclairées par d’autres intellectuels qui n’ont hélas pas la connaissance du terrain, sont souvent jugées sévèrement par ceux qui les subissent et qui ne ressentent pas l’attention légitime qu’il pourrait attendre à la prise en compte de leurs problèmes. Expériences A l’âge de 20 ans j’ai passé plusieurs mois dans l’usine de Cléon (Renault) en Normandie dans un service dirigé par un ingénieur diplômé d’une grande école. Ce chef de service directeur-adjoint de l’usine m’avait indiqué qu’il s’attachait à avoir comme subordonnés directs 50% d’ingénieurs diplômés et 50% d’ingénieurs maisons. L’équilibre entre ces deux formations était selon lui la condition indispensable pour profiter de la double expérience de ses adjoints. Quelques années plus tard, bénéficiant d’une loi obtenue par le Directeur Général des Télécommunications, Gérard Thery, j’ai été recruté comme fonctionnaire par l’administration des PTT sans passer de concours. Recruté au grade d’inspecteur sur présentation de mes diplômes, je suis devenu inspecteur principal par simple application de cette loi. Ainsi immergé dans un monde composé de cadres dirigeants tous formés à la fois à l’école polytechnique et à l’école Nationale Supérieure des Télécommunications (les X Télécom) et d’inspecteurs ou directeurs départementaux peu diplômés, j’ai apporté, notamment du fait de ma formation à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE Dauphine), une autre approche des problèmes qui je le crois a été appréciée par ma hiérarchie. Mais j’ai pu aussi ressentir la difficulté à se faire entendre lorsque l’on n’est pas du sérail, c'est-à-dire ni Xtélécom ni issu des corps de fonctionnaires ayant gravi les échelons par concours. Un peu plus tard, mes fonctions m’ont conduit à connaître deux entreprises différentes dans leur manière de fonctionner : Alcatel et Thomson. La première très souple dans la satisfaction des besoins de ses clients mais un peu bazar, la deuxième très rigoureuse dans sa gestion. Après la fusion des entités télécom de ces deux entreprises, j’ai travaillé avec la nouvelle entité. J’ai pu constater les progrès que cette entreprise a su réaliser du fait du mélange à 50/50 de ses cadres dirigeants. Discussion Pour éviter que le pouvoir reste cantonné dans les nuages du fait des énarques et autres forts en thème qui souvent dictent leurs solutions, certains proposent tout simplement de supprimer l’ENA. Supprimer l’ENA c’est prendre le risque de voir renaître une autre école encore mieux organisée pour contrôler tous les leviers de l’Etat. C’est aussi se priver de l’excellence des experts qui sortent de cette école. Pour avoir, avant de devenir fonctionnaire, travaillé plus de 2 ans dans le secteur privé je sais combien de talents cet autre monde, qui souvent s’oppose au public, est capable de révéler. Cela se fait sans concours, sans quota de promotion interne, mais par l’application de règles libérales : l’intérêt de l’entreprise est d’assurer la promotion des meilleurs, l’intérêt du salarié est de bosser dur pour réussir. L’ascenseur social n’y est pas décrété ; il y fonctionne. Les secteurs publics et privés regorgent de talents différents mais tout aussi nombreux dans le public que dans le privé. Il apparait ainsi clairement que l’intérêt de la France est de savoir mélanger ces talents. De la confrontation de deux points de vue par des personnes capables de s’écouter nait toujours une troisième vérité. La confrontation d’avis différents dans une structure hiérarchique d’administration ou d’entreprise n’est pas naturelle, notamment lorsqu’on est isolé et seul de son point de vue, mais beaucoup plus facile lorsque les forces en présence sont équilibrées. De ces constats nait une évidence. Le mode de recrutement des fonctionnaires doit être modifié pour permettre un équilibre à 50/50 entre les personnels de part leurs diplôme d’une part, et ceux issus de la promotion interne dans le secteur privé ou public d’autre part. Cet objectif est ambitieux mais à la hauteur du problème à résoudre. Il convient cependant de baliser le chemin pour l’atteindre. Le mélange dans une même administration de fonctionnaires et de contractuels n’est pas une bonne chose et ne saurait permettre d’atteindre l’effet synergétique escompté du fait de la distinction des missions assignées aux deux catégories. Les concierges appliquent toutes un principe simple dont on peu s’inspirer dans le management d’une équipe ou de l’Etat. « Les escaliers se balaient par le haut ! ». C’est au chef de montrer l’exemple et d’entrainer les subordonnés vers les objectifs assignés. Ainsi la première mesure à prendre doit être de limiter à 50% le nombre des énarques et autres intellectuels sans expérience terrain, dans les cabinets ministériels. Il s’agit là de mettre en place progressivement une nouvelle règle de parité qui pourra comme on le fait pour l’équilibre homme femme s’appliquer à tous : 50% de diplômés de haut niveau, 50% de personnels issus de la promotion interne ayant gravi les échelons. Pour accompagner ce mouvement dans l’ensemble de l’administration la notation à l’ancienneté qui a par lâcheté des fonctionnaires remplacé la notation au mérite doit être de fait rétablie en donnant, comme cela se fait dans le privé, un pouvoir important à l’encadrement direct. Pouvoir d’attribuer des primes, des augmentations d’indice, des évolutions de fonctions, des titres honorifiques. Ce pouvoir du chef doit résulter d’une plus grande autonomie de décision et d’autonomie de gestion de budgets au niveau le plus fin possible. L’échelonnement dans le temps de ces évolutions doit être soigneusement programmé administration par administration, par le management de ces administrations. Enfin, pour apporter le sang neuf dont l’administration a besoin, la loi de 1976 qui a permis d’une manière dérogatoire de recruter des ingénieurs au PTT avec le grade d’ « INSTI », Inspecteurs sur Titre doit devenir la règle générale dans notre pays et être généralisée à tous les niveaux de grade. Le départ vers le privé d’un fonctionnaire, tant du bas de l’échelle qu’au sommet, doit être possible sans passer par une démission de la fonction publique très pénalisante pour le droit à la retraite. Cet objectif s’inscrit dans une convergence des systèmes de retraite nécessaire également pour satisfaire un besoin de justice sociale. Conclusions et propositions Les évolutions décrites et préconisées ci-dessus, ne peuvent résulter d’une organisation applicable à l’identique dans toutes les structures administratives. Elles doivent résulter de dispositions qui permettent à chaque entité de décider de son évolution et du rythme de mise en œuvre. L’impulsion initiale doit cependant être donnée par les ministres et secrétaires d’état. C’est pourquoi dans les cabinets doit être imposée par le Président de la République et le Premier Ministre la limitation à 50% des énarques et autres d’diplômés sans expérience terrain. Bien évidement l’exécutif doit aussi s’imposer à lui-même cette règle. Les parlementaires pourraient aussi se saisir du sujet et voter une loi. La deuxième mesure à prendre concerne l’autorisation à donner aux administrations de recruter des fonctionnaires par « concours sur titre ». La troisième mesure à prendre serait d’autoriser les administrations à gérer d’une manière autonome les rémunérations de leurs fonctionnaires, mais aussi les primes et les avancements et ce dans le cadre des contraintes budgétaires qui leur seraient assignées. La quatrième mesure concerne une reforme des retraites pour les rendre compatibles et justes pour les carrières mixtes, public et privé. Ainsi l’Etat devrait pouvoir sortir du carcan dans lequel il est aujourd’hui enfermé. Il s’agit de donner plus de liberté et de libérer ainsi les initiatives et les énergies. Il s’agit ainsi de sortir du partage du pays en deux, d’un côté le public et de l’autre le privé, d’un côté le risque et les initiatives, de l’autre la rente et la garantie du statut. L’orientation donnée par le pouvoir exécutif actuel de renforcer dans l’administration le recrutement de contractuels n’est pas la bonne. Ce choix contribuera à cliver davantage alors que le pays a besoin d’unité. Les clivages attisent les jalousies et les frustrations. Le mouvement des « gilets jaunes » nous confirme l’aspiration des Français à plus de cohésion dont le manque est souvent ressenti comme une injustice. Le langage technocratique de ceux qui nous dirigent est souvent mal compris et les technocrates n’ont plus la capacité à comprendre « la France d’en bas ». Un brassage culturel entre le haut et le bas est donc nécessaire. C’est ce que je propose. Si les carrières du privé facilitent la montée du bas vers le haut des plus talentueux et méritant, alors il faut pouvoir accueillir au sein de l’administration des gens talentueux issus du privé diplômés ou non. L’ascenseur social est dans notre pays en panne. Sa remise en service s’inscrit dans une démarche libérale qui permet aux plus talentueux de réussir. Les « gilets jaunes » ont exprimé par les pieds leur désespoir de ne plus être écoutés et entendus. Il y a donc urgence à prendre le taureau par les cornes. Henri CESTIA Inspecteur Principal retraité Diplômé IAE Paris Ingénieur EEMI
La pollution de l'air
Traiter le problème de la distance emploi domicile
Oui
L'air que je respire nuit à ma santé
Oui
Je Limite autant que je le peux mes déplacements en voiture
La citoyenneté est un apprentissage qui s'acquiert à l'école et dans son milieu familial
La citoyenneté ne se construit pas à partir d'incitations fiscales
Non
Le Gvt a tort de vouloir centrer le débat sur les pb de chaudière. Le battage médiatique du PR à ce sujet est insupportable.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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Les transports en commun
Les citoyens sont des gens à priori responsable si il sont correctement informés. Il peuvent se déterminer seuls.
Le G20 est l'instance où ces choix doivent être débatus.
La France ne contribue que très faiblement au réchauffement de la planète 1 à 2%. Il est donc faux de prétendre qu'il est impératif d'imposer des augmentations susceptibles de résoudre le pb. Le "signal prix" nécessaire selon Hulot est particulièrement injuste car seul les riches peuvent continuer à consommer et polluer. .Le groupe d'experts sur le climat soutien ATAC à cause de ses propres conclusions ou est-ce l'inverse. Le bidouillage des modèles de réchauffement laissent planer un doute sur la sincérité de ce groupe d'expert sur lequel repose la politique du Gvt. D'autres experts pensent que le réchauffement sera beaucoup plus lent. Le réchauffement climatique n'est qu'un sujet. Il y a aussi : 1 La pollution de l'air 2 Les ondes des réseaux téléphoniques 4G et suivants G etc. ont fait longtemps l'objet de secrets des opérateurs.. Les conséquences sur la santé doivent être étudiées sérieusement. 3 La qualité de la nourriture, la qualité de la production agricole méritent aussi une très grande attention.
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