Date de publication : 2019-03-03
Code postal : 44000

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus sous réserve de la pertinence de leur mode de sélection

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Comme pour les élus, tout dépend de leur mode de sélection et des conditions de leur exercice. Exemple : les syndicats. Actuellement, je ne pense pas qu'ils soient dans les meilleures conditions d'exercice. L'entreprise dans laquelle je travaille négocie avec eux un plan de retour à l'équilibre, et bon nombre de mes collègues s'inquiète du rôle important donné à ces professionnels qui ne leurs semblent pas à la hauteur de l'enjeu. Comment faire en sorte que des personnes qualifiées aient envie d'aller vers ce type de mandat ? Il faudrait que ce soit attractif, alors qu'actuellement, dans une vie professionnelle, c'est souvent mal perçu par les recruteurs. Il faudrait qu'ils soient formés pour pouvoir être pertinents faces aux directions. Par ailleurs, les syndicats cumulent des rôles qui sont contradictoires, ce qui nuit à leur image. Ils défendent à la fois l'individu salarié, l'entreprise, la corporation, et les salariés dans leur ensemble. Or ces groupes ont clairement parfois des intérêts contradictoires ou différents. Il faudrait clarifier, distinguer, les mandats. Sinon, les salariés ne seront pas convaincus par la crédibilité des syndicats. Or, il est aberrant que des syndicats qui disposent d'une représentativité aussi faible aient un rôle aussi important dans certaines décisions. C'est intenable. Cela a certainement un rôle important dans le divorce des citoyens avec la Politique. Donc, quelque soit l'organisation, il faut que le mandaté soit bien sélectionné, que son mandat soit sans ambiguïté, qu'il ait de bonnes conditions pour l'exercer (notamment une juste rémunération, gage de son indépendance et de l'attractivité de cet exercice), que les modalités de contrôle soient absolument efficaces et qu'il y ait une responsabilité effective et une évaluation des résultats portant à conséquences.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Nos élus ne sont pas "si mauvais que ça". Beaucoup de choses fonctionnent bien en France. Le rejet des élus doit aussi beaucoup à la mauvaise humeur congénitale des Français. Le remède : les faire plus participer, car, quand on est soit même en situation d'exercer des responsabilités, on se rend compte que c'est difficile, on devient plus humble et tolérant. Donc, il faut accroître les occasions dans une vie de citoyen, d'exercer des mandats : représentants d'élèves, d'étudiants, d'apprentis, de salariés, élus ... Corrélativement, la plus grande variété des représentants, entrainera une meilleure représentativité.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

La moindre des choses, et le fait que l'on ait mis tant de temps à la mettre en place, a largement contribué au divorce des citoyens d'avec leurs élus. Songeons que l'argument des opposants était, dans le fond, "en dehors de moi, point de salut", bel exemple de leur foi en la Démocratie et l'égalité des citoyens. L'argument selon lequel leur présence à Paris les éloigne du terrain est du pipeau. La fiche de poste du parlementaire est d'assurer une présence au Parlement ET sur le terrain. S'il ne sait pas s'y prendre, qu'il laisse la place à d'autres qui sauront le faire. Voit-on des DRH qui disent qu'il leur faut un 2ème poste de chef de prod pour être prêt du terrain. Non.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faut surtout accroître la capacité des partis politiques à produire du compromis et à le rendre explicite au citoyen. Gouvernance des partis, recrutement, méthodes de travail ... il faut améliorer tout ça.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Dont députés et sénateurs ! La réflexion doit être globale. Il faut qu'un citoyen connaisse bien ses représentants et donc, cela passe par un nombre réduit : un parlementaire pour le national, un maire pour la communauté de commune, un élu de territoire, un représentant en tant que travailleur, un représentant pour la santé-social, Europe. C'est déjà beaucoup. En sachant quoi relève de qui. Il faut diminuer la fréquence des élections, peut-être les regrouper. l faudrait s'organiser pour favoriser la prise en compte du temps long et des conséquences sur les générations futures.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation est beaucoup trop faible, c'est un problème majeur. L'attitude "paternaliste" des élus jusqu'à une période récente est en partie en cause. C'était leur affaire. Pour que les citoyens s'impliquent plus, il faut qu'ils soient mieux formés à la citoyenneté, dès l'enfance, et qu'ils disposent de temps pour exercer correctement sa citoyenneté (connaître les dossiers ... ) et qu'ils aient plus l'occasion d'exercer des responsabilités.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Mais il est vrai que c'est très délicat. Cela favorise le "bottage en touche". Or, à un moment, chacun doit faire un choix. La question de la méthodologie est cruciale.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Voir ci-dessus. Normaliser l'exercice de mandats : ouvrir les recrutements, coopter, mieux former. Et payer , sinon, il n'y a que les retraités ou les rentiers ou les insomniaques qui peuvent prendre un mandat.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Mais là aussi, c'est très délicat. La formulation de la question, le périmètre, etc ... Il est souvent difficile de se positionner sur un dossier complexe en "oui" et "non". La question de la méthodologie est cruciale. Il y a des gens compétents qui ont travaillé ces questions.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Citoyens formés et disposant de temps pour exercer leur citoyenneté avec pertinence : passer au 32h de travail "marchand" ?

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

3 Assemblées, c'est trop. Il faut optimiser. L'Argument des sénateurs est "Nous sommes indispensables car nous représentons le temps long", autrement dit," les députés , c'est le temps court", autrement dit "les députés ne travaillent pas bien". Auquel cas, la réponse est , améliorons les conditions de travail des députés pour qu'ils produisent un travail de qualité et non : entérinons le fait qu'ils travaillent mal et créons une 2ème assemblée. C'est ce genre d'argument fallacieux qui nous dégoûtent des Politiques (du même acabit que quand ils luttaient contre le non cumul des mandats). Des reportages ont montré que les membres de ces assemblées - ou leurs chauffeurs ! - bénéficiaient d'avantages rocambolesques. Je suis pour ma part pour qu'ils soient très bien payés (ils doivent être très compétents, travailler dur, sur un temps limité), très contrôlés et s'inscrire rigoureusement dans les règles du commun (ce ne sont pas des sur-citoyens !) : notes de frais, pas de cagnotte discrétionnaire (on rêve !!), des employés comme dans n'importe quelle entreprise , régime de retraite et de chômage comme chaque citoyen ... Ce qui est épuisant, c'est qu'on soit encore obligé de réclamer cela en 2019. C'est dingue.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Je ne maîtrise pas.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Investir (le mot est choisi à dessein) dans la citoyenneté. C'est un investissement, car cela diminuera corrélativement les nuisances dues à l'incivilité ... et la mauvaise humeur érintante qui mine ce pays. Dégager de l'argent pour faire participer les citoyens, normaliser l'exercice de mandats de toute sorte , ce qui suppose du temps et une juste rémunération. Faciliter l'exercice de mandats tout au long de la vie et pas seulement à la retraite ; pendant les études, pendant le congé parental, etc ... Sortir de la vision sacrificielle de l'élu. C'est un travail comme un autre. Doit être correctement rétribué, très contrôlé et les résultats doivent être évalués, et prêter à conséquences.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Voir ci-dessus. Chaque enfant devrait participer à un conseil citoyen (d'école, communal, territorial). Diminuer les horaires de cours théoriques passer au concret. Il faut que nous apprenions à débattre et à produire du compromis, ce qui ne fait guere partie de la Culture française. Développer la Démocratie locale dans le domaine santé-Social. Développer la réserve citoyenne rémunérée. Déconcentrer le Service Public au niveau de chaque citoyen. Le statut de fonctionnaire est contre-productif, il a été dévoyé. Il est justifié dans un nombre de cas très limité : fonctions de police, de justice et militaire. Et cela concerne le Juge et pas tous les employés administratifs autour. Ce statut mine la société française. Il crée des différences de traitement intolérables face au travail. Je suis pour ma part pour un seul type de contrat du travailleur en France (plus de CDI/CDD/fonctionnaire ...). Tous égaux devant le travail ! Je suis en CDI et suis prête à abandonner certaines prérogatives si c'est pour que l'Egalité entre citoyens ne soit pas de la foutaise comme actuellement.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Beaucoup d'agacement concernant ceux qui abusent des aides sociales. On ne sent pas une régulation ferme de la part d'administrations désincarnées et déresponsabilisées (je travaille à l'Assurance Maladie depuis 2 ans, je sais de quoi je parle). La Santé et le social représentent un budget faramineux. Ils sont gérés de façon très opaques pour les citoyens, par une grosses machinerie administrative et désincarnée. Il faut créer du contrôle citoyen local, lisible , comme au temps des Mutuelles ouvrières, où c'étaient les camarades de l'usine qui régulaient la caisse entre eux. Les dérives étaient ainsi limitées, car il y avait la régulation humaine au sein du groupe. Il faut le retrouver coûte que coûte. Sinon, on va tuer la Solidarité.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Il faut ré-équilibrer les Droits du Collectif et les Droits de l'individu. On a trop donné de droit à l'individu, qui peuvent s'exercer contre le collectif au final. C'est notamment un échec de la gauche, qui pourtant est censée défendre le collectif.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Apprentissage accéléré de la langue

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Vous ne parlez pas de l'Europe !! Rapprocher le citoyen de l'Europe est impératif. Révolutionner l'apprentissage des langues (on est nul), les échanges entre écoles, Erasmus et Erasmus de l'apprentissage. Tout citoyen devrait avoir une expérience dans un autre pays européen. Revoir la gouvernance de l'Europe. La sur-diplomite aigue est contre-productive. il faut revaloriser l'expérience. Les Master 2 de management ne devraient être accessibles qu'après quelques années d'expérience de "terrain" et après avis des collègues sur les capacités à manager. Remettre la sélection sur le mérite dans les études. Sinon, on dévalorise les diplômes et c'est le carnet d'adresse des parents qui devient déterminant. Par contre, la sélection doit être intelligente et ne pas survaloriser la Culture académique et dominante acquise dès l'enfance dans les milieux favorisés.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Respecter la COP21 a minima ; faire mieux que la COP 21 ; arrêter avec les excuses à la noix du type "oui mais les Chinois eux ...". La dignité consiste à faire ce que l'on a à faire, sans lorgner dans la cour du voisin. Donc la France fait ce qu'elle a à faire, point.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Il n'y a plus les oiseaux et les insectes de mon enfance. Terrifiant ! Je suis très angoissée pour mon fils de 10 ans.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Infiniment trop peu : tri des déchets (à la française - médiocre donc), 1 journée de co-voiturage hebdo, plus d'avion (mais j'en ai bien profité avant faut avouer), nourriture bio et diminution de la viande et du poisson, fruits et légumes de saison, maison BBC (mais neuve, c'est plus facile) ... Ce n'est absolument pas à la hauteur de l'enjeu. C'est pourquoi il est absolument indispensable que des mesures de Politiques publiques réorientent massivement les modes de vie en assurant la justice.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

En premier lieu : le signal prix a fait ses preuves. A condition que des alternatives soient accessibles pour que l'on puisse choisir. Les règlements et normes aussi sous réserve que le système de contrôle et de sanction soit effectif et pas de la fumisterie. Un indicateur individuel crédible d'empreinte environnementale (obligation des banques de fournir cet indicateur à partir des données de consommation et patrimoniales ?), ce qui permettrait d'ajuster son comportement individuel et de relativiser (plus on consomme, plus on pollue, donc les riches sont les pollueurs, même s'ils mangent bio) La Culture : faire évoluer mon regard et celui des autres, pour que nous changions notre système de valeur. Faire un vrai travail de psychanalyse collective concernant notre rapport à cet obscur indicateur qu'est la croissance , donc au PIB (mais kezako le PIB?). Quelle croissance ?

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Favoriser la production agricole locale de qualité, pour que la nourriture bio et locale soit accessible. Aider à acheter durable (mise de départ, apprendre à consommer et à lutter contre les achats impulsifs) ; lutter contre l'obsolescence programmée. Favoriser la réparation pour éviter de jeter (comme l'agriculture, pourvoyeuse d'emploi non délocalisable). Proposer beaucoup plus d'énergies non fossiles et non nucléaires, à des prix raisonnables Favoriser le télétravail pour diminuer les déplacements. Améliorer les (petits) transports collectifs (souples) dès que c'est possible ; être beaucoup plus inventif, sortir des sempiternels cars de la région qui tournent à vide dans la journée ou du train que tout le monde réclame mais que personne ne prend.. Favoriser le temps de travail adapté (exemple : faire un long voyage nécessitant de prendre l'avion, 5 ou 6 fois dans la vie et en finir avec le fait de prendre l'avion pour une semaine ou un week end)

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

De l'efficacité et de la souplesse pour s'adapter aux contraintes professionnelles et familiales

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Comme tout ceux de la grande couronne nantaise, je tourne autour du périphérique pendant près d'1heure le matin. A quand une voie rapide avec une multitude de petitis transports collectifs qui s'arrêtent à toutes les portes et des parking sécurisés pour qu'on puisse y laisser sa voiture.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Régions et collectivités de communes semblent la bonne échelle.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Etre crédible ; arrêter avec notre mauvaise foi et notre arrogance nationale. Délà respecter drastiquement les accords de Paris, avant d'envisager de "l'ouvrir". Se mettre au niveau des meilleurs dans chacun des domaines environnementaux. Construire une Europe de l'énergie propre (donc non nucléaire) qui nous rende totalement indépendants par rapport aux puissances pétrolières. Se libérer du nucléaire.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Un principe devrait être constitutionnalisé : aucun produit ne saurait être consommé sur le territoire national si le traitement des déchets générés n'est pas traité sur le territoire national. C'est une question de dignité. Ne pas externaliser nos pollutions sous quelque forme que ce soit. Interdire l'importation de produits qui ne répondent pas aux normes sociales et environnementales que nous appliquons sur notre territoire. Orienter l'aide aux pays étrangers dans le sens de la préservation de l'environnement.