Date de publication : 2019-03-05
Code postal : 67110

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Parmi les problèmes auxquels se heurte notre société aujourd’hui, il y a • un important gaspillage des ressources naturelles, c’est-à-dire principalement des matières premières, et • un coût du travail élevé. Pourtant, lorsque j’achète un ordinateur, un vêtement, un stylo, une voiture... j’achète de la matière première d’une part et d’autre part de la valeur ajoutée, c’est-à-dire du travail. Et c’est ce dernier qui est taxé ! En remplaçant la TVA par des taxes sur les matières premières, on inciterait tous les acteurs de l’économie à en consommer moins, et on diminuerait le coût du travail. Bien sûr, on ne peut pas remplacer brutalement la TVA par d’autres taxes, mais on pourrait commencer par la réduire de deux points par exemple, et compenser cette perte de recettes de l’État par des taxes équivalentes sur les matières premières. Et ensuite par petites touches on augmenterait ces nouvelles taxes et on diminuerait la TVA jusqu’à sa disparition. La taxe carbone est un exemple de taxe sur la matière première, même si en principe elle n’est pas prélevée lors de l’extraction, mais lors du rejet du carbone dans l’atmosphère. Une autre forme de taxe sur la matière première serait tout simplement une taxe sur la masse. Pour 1kg de matière échangée l’État prélèverait telle somme, quelle que soit la nature de cette matière. Ce serait probablement facile à mettre en œuvre, mais il se pourrait qu’une telle taxe ait des « effets de bord » inattendus. C’est bien la raison pour laquelle il faudrait commencer par petites doses, mais gageons que les emballages inutiles disparaîtraient rapidement dans la grande distribution, par exemple.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

L’impôt à baisser en priorité est la TVA, pour pouvoir instaurer parallèlement une fiscalité écologique, de manière à ce que l’ensemble soit globalement neutre pour le pouvoir d’achat.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Pour financer ces dépenses il faudrait prélever des cotisations sociales sur le revenu du capital dans les mêmes proportions, si ce n’est plus, que sur le revenu du travail.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Je pense qu’il n’est pas possible de se construire une opinion élaborée, débarrassée des clichés et préjugés habituels, sans un travail approfondi. Et je pense que c’est le rôle des parlementaires. Ils ont (ou devraient avoir) les moyens et le temps de faire ce travail. Et c’est le mandat qui leur a été confié par les élections.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour l’éducation nationale, pour les hôpitaux, et pour la justice (y compris les prisons).

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Pourquoi ne pas tenter le remplacement d’une partie des aides sociales par l’instauration d’un revenu universel, petit au départ ? On pourrait en analyser les effets au bout d’un certain temps. S’ils sont négatifs on revient en arrière. S’ils sont positifs on l’augmente progressivement, et on diminue parallèlement les aides sociales jusqu’à leur disparition.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

None

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Nous ne devrions pas avoir besoin d’un « Grand Débat ». Le débat devrait s’exercer continuellement, quotidiennement, horizontalement (entre les citoyens) et verticalement (avec le pouvoir). Pour le susciter, il faut soutenir l’éducation populaire et les organismes qui s’y impliquent. Il faut développer le tissu associatif (la société civile) dans son ensemble : syndicats, associations sportives, culturelles, caritatives, etc, pour que les gens puissent participer à la vie de la société dans toutes ses dimensions, s’exprimer librement, apporter leur contribution. C’est bien parce qu’aujourd’hui notre société présente d’énormes carences de ce côté-là • que les gens ne se sentent plus écoutés et se tournent vers les mouvements politiques populistes et extrémistes, • que les échanges ne se font plus que sur les réseaux sociaux, avec tous les inconvénients qu’on leur connaît (fake news, incivilités, radicalisations), • qu’un mouvement comme celui des gilets jaunes a vu le jour, • qu’il a fallu organiser un Grand Débat, et qu’il rencontre un tel succès, • etc. Il faut reconnaître les associations comme des acteurs à part entière de la société, et ne pas les considérer comme secondaires sous prétexte que leurs activités ne sont pas économiques. Ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas mesurées par le PIB qu’elles sont négligeables. Lorsque des gens s’engagent bénévolement dans des associations, ce n’est pas seulement pour occuper agréablement leur temps libre, mais aussi parce qu’ils recherchent des activités qui aient un sens à leurs yeux (ce qu’ils trouvent de moins en moins dans le monde professionnel, mais ça, c’est un autre vaste problème). Beaucoup d’associations fonctionnant avec des bénévoles réalisent un vrai travail utile à la société, qui doit être reconnu comme tel.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faut établir des ponts entre cette société civile et les élus, en particulier les parlementaires. Nos élus usent et abusent du mot « pédagogie », comme s’ils étaient détenteurs d’un savoir qu’il est nécessaire de communiquer à leurs électeurs ignorants. Et pourtant, beaucoup d’associations développent des compétences, et même parfois de réelles expertises. Il faudrait les prendre en compte. Leurs idées, leurs positions sont souvent aussi élaborées que celles exprimées par le monde économique. Et contrairement aux groupes de pression soutenus par le monde économique, on ne peut en général pas les soupçonner de défendre des intérêts privés.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

None

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faudrait que l’assemblée nationale soit élue à la proportionnelle.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il faudrait • supprimer l’élection du Président de la République au suffrage universel direct, et • retourner au septennat, pour refaire des élections législatives le rendez-vous majeur de la vie démocratique française Le gouvernement étant responsable devant le parlement, ce sont les élections législatives qui doivent déterminer la politique à conduire. De plus, l’élection d’une assemblée permet à l’électorat d’exprimer une position plus nuancée, et aux minorités d’être représentées. A l’élection présidentielle il n’y a qu’un seul gagnant, et le lendemain du scrutin les perdants n’ont plus voix au chapitre. Il en résulte de grands frustrations néfastes pour la vie démocratique, aussi bien dans la classe politique que parmi les électeurs.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Dans un scrutin majoritaire à deux tours, l’élection peut être remportée dès le premier premier tour par un candidat (ou une liste) s’il réunit la majorité absolue, c’est-à-dire plus de la moitié des suffrages exprimés. C’est à ce moment-là que le vote blanc doit être considéré comme un suffrage exprimé. Dans le système actuel, si je veux absolument faire barrage à l’un des candidats, il me faut choisir dès le premier tour pour l’un de ses adversaires, même si je ne me reconnais dans aucun d’entre eux. Si le vote blanc était pris en compte, je pourrais voter blanc au premier tour pour faire barrage à l’indésirable, et procéder par élimination au deuxième tour dans le cas de figure où il serait qualifié.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faut que les élus élaborent leurs politiques dans le dialogue avec la société civile et les corps intermédiaires, et encouragent les citoyens à s’y engager. Et il ne faut pas mettre en place le référendum d’initiative citoyenne. Un référendum c’est très basique. On ne légifère pas, et on ne conduit pas une politique à coups de « oui » ou de « non ».

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faut que les élus élaborent leurs politiques dans le dialogue avec la société civile et les corps intermédiaires, et encouragent les citoyens à s’y engager.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

• Il ne faut pas transformer le Sénat. • Il ne faut pas réduire le nombre de parlementaires. • Il faut instaurer la proportionnelle pour les élections législatives, pour que les minorités soient mieux représentées, et pour développer une culture du compromis. • Il faut retirer la faculté la dissoudre l’Assemblée Nationale au Président de la République, pour qu’elle puisse pleinement jouer son rôle, sans être sous cette menace permanente. Lorsqu’on examine la manière dont se déroulent les débats parlementaires ces dernières années, on remarque qu’ils sont beaucoup plus sereins au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale, parce qu’il ne peut pas être dissout.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Je ne pense pas que les principes de la laïcité aient besoin d’être renforcés dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays, mais je pense que la laïcité doit être mieux définie et expliquée. Je ne vois pas pourquoi, par exemple, quelqu’un ne pourrait pas afficher son appartenance à une religion sur la place publique, et même à l’école. En revanche, on n’a pas le droit de remettre en cause les valeurs fondamentales de la République. Si le port du voile, par exemple, est juste une manière d’afficher son appartenance à une religion, je ne vois pas le problème. Mais si le port du voile veut affirmer que la condition sociale des femmes doit être inférieure à celle des hommes, alors il va à l’encontre des valeurs fondamentales de la République. Mais ce n’est pas la laïcité qu’il heurte dans ce cas, c’est l’égalité !

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faudrait soutenir financièrement le monde associatif, surtout les associations engagées dans l’éducation populaire, et en particulier celles qui forment la jeunesse (y compris les associations sportives).

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Il faut développer la culture du débat et du compromis.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Il faudrait soutenir financièrement le monde associatif, surtout les associations engagées dans l’éducation populaire, et en particulier celles qui forment la jeunesse (y compris les associations sportives). Chacun peut participer, en s’engageant dans ces associations.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

J’imagine que pour une femme le plus pénible est d’être fréquemment harcelée dans la rue. Ce qui est pénible aussi, ce sont les comportements agressifs sur la route. Peut-être pourrait-on insister sur plus de courtoisie dans la formation à la conduite.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Éduquer et sanctionner. La mission d’éducation peut être déléguée à des associations.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Si la mission d’éducation citée dans ma réponse à la question précédente est déléguée à des associations, chacun peut y participer, en s’engageant dans ces associations.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

A mon avis les discriminations les plus répandues sont les discriminations sexistes. Je n’en suis pas victime, puisque je suis un homme.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

On ne peut pas demander à un chômeur de travailler en contre-partie de ses allocations ! S’il y a du travail pour lui, alors il faut lui donner un emploi, avec un salaire, mais pas une allocation de chômage !

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Il faudrait déjà « remplir nos obligations d’asile ». Il s’agit, bien sûr, de donner asile aux demandeurs qui respectent les critères définis par notre constitution, mais ce n’est pas tout. Il faut aussi traiter dignement les demandeurs, y compris ce qui sont déboutés : • ne pas les traiter comme des délinquants, • leur permettre de travailler pendant l’instruction de leur dossier, • garantir une réponse à leur demande dans un délai raisonnable, • accorder une attention particulière aux enfants, et veiller à ce qu’ils ne soient pas séparés de leurs parents, • etc.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il faut informer la population française : • expliquer pourquoi les demandeurs d’asile viennent chez nous, et que ce n’est pas pour profiter de nos avantages, • expliquer ce que l’immigration peut nous apporter de positif, en matière de croissance, de pyramide des âges, etc. Il faut former la population française à l’accueil.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Contrairement au Président de la République, le Premier Ministre est responsable devant le parlement. De plus, il est le chef du gouvernement. C’est donc à lui de mener la politique du gouvernement. C’est donc lui qui devrait présider le Conseil des Ministres, et non le Président de la République.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L’organisation de l’État et des administrations en France est trop centralisée et trop uniforme. Il faudrait qu’elle évolue vers plus de décentralisation, et plus de souplesse, pour pouvoir prendre des formes variées, et plus adaptées à la diversité des territoires. Le passage aux Grandes Régions est allé à l’encontre de la décentralisation. Elle a éloigné certaines structures des citoyens.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Diverses missions pourraient être confiées aux collectivités locales. Exemples : • la politique d’enseignement des langues étrangères, • la définition de certains programmes d’enseignement , comme celui de l’Histoire (permettre aux petits Bretons d’apprendre l’histoire de la Bretagne, aux petits Alsaciens celle de l’Alsace, aux petits savoyards celle de la Savoie, etc., au lieu de leur enseigner une Histoire de France « une et indivisible »), • la définition de politiques économiques transfrontalières, • une politique d’aménagement du territoire transfrontalière, an collaboration avec les collectivités territoriales des pays voisins, • etc.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Ce n’est pas l’accès aux services publics qui fait défaut, mais leur qualité qui se dégrade, et en particulier celle de l’enseignement public, et celle des hôpitaux.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Étant donné que tous nos gouvernements successifs ont pour objectif de réduire la dépense publique, les services publics ont du mal a évolué positivement.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

En ce qui concerne les dépenses de santé, la mise en œuvre de la « participation forfaitaire de 1 euro » et des « franchises médicales » est à mon avis d’une absurdité exemplaire. Ces mesures avaient pour objectif (c’est du moins comme ça qu’elles ont été présentées) de faire prendre conscience aux usagers que les actes médicaux n’étaient pas gratuits. On nous a affirmé au qu’en payant, ne fut-ce qu’une petite somme, les usagers se rendraient compte que ce n’est pas gratuit. Mais que se passe-t-il aujourd’hui ? Ces participations et ces franchises, la plupart du temps je ne les paye pas, lorsque je vais voir mon médecin ou mon pharmacien. Elles me seront déduites de remboursements futurs, et compliquent terriblement les décomptes que me communique ma caisse d’assurance maladie. Il faudrait qu’elles soient payées au moment de l’acte médical, même en cas de tiers payant. Et alors elles auraient une chance d’atteindre leur objectif avoué, cette fameuse prise de conscience, et les décomptes de remboursements médicaux en seraient significativement simplifiés.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

L’organisation de l’État et des administrations en France est trop centralisée et trop uniforme. Il faudrait qu’elle évolue vers plus de décentralisation, et plus de souplesse, pour pouvoir prendre des formes variées, et plus adaptées à la diversité des territoires. Le passage aux Grandes Régions est allé à l’encontre de la décentralisation. Elle a éloigné certaines structures des citoyens.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les écoles, et en particulier les collèges disposent de trop peu de moyens. • Les bâtiments sont parfois vétustes. • Les systèmes informatiques ne sont pas à la hauteur, qu’il s’agisse des outils pédagogiques (matériel équipant les salles de classe, par exemple), ou des systèmes destinés à l’administration ou à la communication avec les parents d’élèves. A force de vouloir faire des économies, on investit mal, et on finalement on investit plusieurs fois. Il faudrait y mettre les moyens une bonne fois.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

En ce qui concerne les dépenses de santé, la mise en œuvre de la « participation forfaitaire de 1 euro » et des « franchises médicales » est à mon avis d’une absurdité exemplaire. Ces mesures avaient pour objectif (c’est du moins comme ça qu’elles ont été présentées) de faire prendre conscience aux usagers que les actes médicaux n’étaient pas gratuits. On nous a affirmé au qu’en payant, ne fut-ce qu’une petite somme, les usagers se rendraient compte que ce n’est pas gratuit. Mais que se passe-t-il aujourd’hui ? Ces participations et ces franchises, la plupart du temps je ne les paye pas, lorsque je vais voir mon médecin ou mon pharmacien. Elles me seront déduites de remboursements futurs, et compliquent terriblement les décomptes que me communique ma caisse d’assurance maladie (quelle qu’elle soit). Il faudrait qu’elles soient payées au moment de l’acte médical, même en cas de tiers payant. De cette manière elles auraient une chance d’atteindre leur objectif avoué, cette fameuse prise de conscience, et les décomptes de remboursements médicaux en seraient significativement simplifiés.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

• Réduire l’artificialisation des sols. • Limiter au maximum l’utilisation des intrants chimiques dans l’agriculture. (Interdire le glyphosate). • Promouvoir le développement de l’agriculture biologique. • Investir dans la rechercher pour une agriculture respectueuse de la nature.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J’essaie de ne pas consommer inutilement, et tant pis pour la croissance.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Si le télétravail était accepté dès que c’est possible, je pourrais sérieusement limiter mes déplacements automobiles.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je viens de changer mon mode de chauffage pour un mode plus écologique. Une solution encore plus écologique aurait difficile à amortir. Pour me convaincre de choisir ce mode, il aurait fallu des arguments financiers solides.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les pouvoirs publiques, collectivités territoriales, instances transfrontalières, etc. Mais l’entreprise pourrait aussi organiser des ramassages.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Les choix de la France sont-ils les meilleurs ? Peut-être avons-nous des choses à apprendre de nos voisins… Je n’aimerais pas que toute l’Europe se mette à construire des centrales nucléaires comme nous.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faudrait inscrire dans la loi que pour chaque euro investi dans le nucléaire (y compris pour le démantèlement des vieux réacteurs) il faille investir un euro dans le développement des énergies renouvelables.