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Parmi les problèmes auxquels se heurte notre société aujourd’hui, il y a • un important gaspillage des ressources naturelles, c’est-à-dire principalement des matières premières, et • un coût du travail élevé. Pourtant, lorsque j’achète un ordinateur, un vêtement, un stylo, une voiture... j’achète de la matière première d’une part et d’autre part de la valeur ajoutée, c’est-à-dire du travail. Et c’est ce dernier qui est taxé ! En remplaçant la TVA par des taxes sur les matières premières, on inciterait tous les acteurs de l’économie à en consommer moins, et on diminuerait le coût du travail. Bien sûr, on ne peut pas remplacer brutalement la TVA par d’autres taxes, mais on pourrait commencer par la réduire de deux points par exemple, et compenser cette perte de recettes de l’État par des taxes équivalentes sur les matières premières. Et ensuite par petites touches on augmenterait ces nouvelles taxes et on diminuerait la TVA jusqu’à sa disparition. La taxe carbone est un exemple de taxe sur la matière première, même si en principe elle n’est pas prélevée lors de l’extraction, mais lors du rejet du carbone dans l’atmosphère. Une autre forme de taxe sur la matière première serait tout simplement une taxe sur la masse. Pour 1kg de matière échangée l’État prélèverait telle somme, quelle que soit la nature de cette matière. Ce serait probablement facile à mettre en œuvre, mais il se pourrait qu’une telle taxe ait des « effets de bord » inattendus. C’est bien la raison pour laquelle il faudrait commencer par petites doses, mais gageons que les emballages inutiles disparaîtraient rapidement dans la grande distribution, par exemple.
L’impôt à baisser en priorité est la TVA, pour pouvoir instaurer parallèlement une fiscalité écologique, de manière à ce que l’ensemble soit globalement neutre pour le pouvoir d’achat.
Pour financer ces dépenses il faudrait prélever des cotisations sociales sur le revenu du capital dans les mêmes proportions, si ce n’est plus, que sur le revenu du travail.
Je pense qu’il n’est pas possible de se construire une opinion élaborée, débarrassée des clichés et préjugés habituels, sans un travail approfondi. Et je pense que c’est le rôle des parlementaires. Ils ont (ou devraient avoir) les moyens et le temps de faire ce travail. Et c’est le mandat qui leur a été confié par les élections.
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Pour l’éducation nationale, pour les hôpitaux, et pour la justice (y compris les prisons).
Pourquoi ne pas tenter le remplacement d’une partie des aides sociales par l’instauration d’un revenu universel, petit au départ ? On pourrait en analyser les effets au bout d’un certain temps. S’ils sont négatifs on revient en arrière. S’ils sont positifs on l’augmente progressivement, et on diminue parallèlement les aides sociales jusqu’à leur disparition.
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Oui
Nous ne devrions pas avoir besoin d’un « Grand Débat ». Le débat devrait s’exercer continuellement, quotidiennement, horizontalement (entre les citoyens) et verticalement (avec le pouvoir). Pour le susciter, il faut soutenir l’éducation populaire et les organismes qui s’y impliquent. Il faut développer le tissu associatif (la société civile) dans son ensemble : syndicats, associations sportives, culturelles, caritatives, etc, pour que les gens puissent participer à la vie de la société dans toutes ses dimensions, s’exprimer librement, apporter leur contribution. C’est bien parce qu’aujourd’hui notre société présente d’énormes carences de ce côté-là • que les gens ne se sentent plus écoutés et se tournent vers les mouvements politiques populistes et extrémistes, • que les échanges ne se font plus que sur les réseaux sociaux, avec tous les inconvénients qu’on leur connaît (fake news, incivilités, radicalisations), • qu’un mouvement comme celui des gilets jaunes a vu le jour, • qu’il a fallu organiser un Grand Débat, et qu’il rencontre un tel succès, • etc. Il faut reconnaître les associations comme des acteurs à part entière de la société, et ne pas les considérer comme secondaires sous prétexte que leurs activités ne sont pas économiques. Ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas mesurées par le PIB qu’elles sont négligeables. Lorsque des gens s’engagent bénévolement dans des associations, ce n’est pas seulement pour occuper agréablement leur temps libre, mais aussi parce qu’ils recherchent des activités qui aient un sens à leurs yeux (ce qu’ils trouvent de moins en moins dans le monde professionnel, mais ça, c’est un autre vaste problème). Beaucoup d’associations fonctionnant avec des bénévoles réalisent un vrai travail utile à la société, qui doit être reconnu comme tel.
Il faut établir des ponts entre cette société civile et les élus, en particulier les parlementaires. Nos élus usent et abusent du mot « pédagogie », comme s’ils étaient détenteurs d’un savoir qu’il est nécessaire de communiquer à leurs électeurs ignorants. Et pourtant, beaucoup d’associations développent des compétences, et même parfois de réelles expertises. Il faudrait les prendre en compte. Leurs idées, leurs positions sont souvent aussi élaborées que celles exprimées par le monde économique. Et contrairement aux groupes de pression soutenus par le monde économique, on ne peut en général pas les soupçonner de défendre des intérêts privés.
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Il faudrait que l’assemblée nationale soit élue à la proportionnelle.
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Il faudrait • supprimer l’élection du Président de la République au suffrage universel direct, et • retourner au septennat, pour refaire des élections législatives le rendez-vous majeur de la vie démocratique française Le gouvernement étant responsable devant le parlement, ce sont les élections législatives qui doivent déterminer la politique à conduire. De plus, l’élection d’une assemblée permet à l’électorat d’exprimer une position plus nuancée, et aux minorités d’être représentées. A l’élection présidentielle il n’y a qu’un seul gagnant, et le lendemain du scrutin les perdants n’ont plus voix au chapitre. Il en résulte de grands frustrations néfastes pour la vie démocratique, aussi bien dans la classe politique que parmi les électeurs.
Oui
Dans un scrutin majoritaire à deux tours, l’élection peut être remportée dès le premier premier tour par un candidat (ou une liste) s’il réunit la majorité absolue, c’est-à-dire plus de la moitié des suffrages exprimés. C’est à ce moment-là que le vote blanc doit être considéré comme un suffrage exprimé. Dans le système actuel, si je veux absolument faire barrage à l’un des candidats, il me faut choisir dès le premier tour pour l’un de ses adversaires, même si je ne me reconnais dans aucun d’entre eux. Si le vote blanc était pris en compte, je pourrais voter blanc au premier tour pour faire barrage à l’indésirable, et procéder par élimination au deuxième tour dans le cas de figure où il serait qualifié.
Il faut que les élus élaborent leurs politiques dans le dialogue avec la société civile et les corps intermédiaires, et encouragent les citoyens à s’y engager. Et il ne faut pas mettre en place le référendum d’initiative citoyenne. Un référendum c’est très basique. On ne légifère pas, et on ne conduit pas une politique à coups de « oui » ou de « non ».
Non
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Il faut que les élus élaborent leurs politiques dans le dialogue avec la société civile et les corps intermédiaires, et encouragent les citoyens à s’y engager.
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Oui
• Il ne faut pas transformer le Sénat. • Il ne faut pas réduire le nombre de parlementaires. • Il faut instaurer la proportionnelle pour les élections législatives, pour que les minorités soient mieux représentées, et pour développer une culture du compromis. • Il faut retirer la faculté la dissoudre l’Assemblée Nationale au Président de la République, pour qu’elle puisse pleinement jouer son rôle, sans être sous cette menace permanente. Lorsqu’on examine la manière dont se déroulent les débats parlementaires ces dernières années, on remarque qu’ils sont beaucoup plus sereins au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale, parce qu’il ne peut pas être dissout.
Je ne pense pas que les principes de la laïcité aient besoin d’être renforcés dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays, mais je pense que la laïcité doit être mieux définie et expliquée. Je ne vois pas pourquoi, par exemple, quelqu’un ne pourrait pas afficher son appartenance à une religion sur la place publique, et même à l’école. En revanche, on n’a pas le droit de remettre en cause les valeurs fondamentales de la République. Si le port du voile, par exemple, est juste une manière d’afficher son appartenance à une religion, je ne vois pas le problème. Mais si le port du voile veut affirmer que la condition sociale des femmes doit être inférieure à celle des hommes, alors il va à l’encontre des valeurs fondamentales de la République. Mais ce n’est pas la laïcité qu’il heurte dans ce cas, c’est l’égalité !
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Il faudrait soutenir financièrement le monde associatif, surtout les associations engagées dans l’éducation populaire, et en particulier celles qui forment la jeunesse (y compris les associations sportives).
Il faut développer la culture du débat et du compromis.
Il faudrait soutenir financièrement le monde associatif, surtout les associations engagées dans l’éducation populaire, et en particulier celles qui forment la jeunesse (y compris les associations sportives). Chacun peut participer, en s’engageant dans ces associations.
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J’imagine que pour une femme le plus pénible est d’être fréquemment harcelée dans la rue. Ce qui est pénible aussi, ce sont les comportements agressifs sur la route. Peut-être pourrait-on insister sur plus de courtoisie dans la formation à la conduite.
Éduquer et sanctionner. La mission d’éducation peut être déléguée à des associations.
Si la mission d’éducation citée dans ma réponse à la question précédente est déléguée à des associations, chacun peut y participer, en s’engageant dans ces associations.
A mon avis les discriminations les plus répandues sont les discriminations sexistes. Je n’en suis pas victime, puisque je suis un homme.
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Non
On ne peut pas demander à un chômeur de travailler en contre-partie de ses allocations ! S’il y a du travail pour lui, alors il faut lui donner un emploi, avec un salaire, mais pas une allocation de chômage !
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Il faudrait déjà « remplir nos obligations d’asile ». Il s’agit, bien sûr, de donner asile aux demandeurs qui respectent les critères définis par notre constitution, mais ce n’est pas tout. Il faut aussi traiter dignement les demandeurs, y compris ce qui sont déboutés : • ne pas les traiter comme des délinquants, • leur permettre de travailler pendant l’instruction de leur dossier, • garantir une réponse à leur demande dans un délai raisonnable, • accorder une attention particulière aux enfants, et veiller à ce qu’ils ne soient pas séparés de leurs parents, • etc.
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Il faut informer la population française : • expliquer pourquoi les demandeurs d’asile viennent chez nous, et que ce n’est pas pour profiter de nos avantages, • expliquer ce que l’immigration peut nous apporter de positif, en matière de croissance, de pyramide des âges, etc. Il faut former la population française à l’accueil.
Contrairement au Président de la République, le Premier Ministre est responsable devant le parlement. De plus, il est le chef du gouvernement. C’est donc à lui de mener la politique du gouvernement. C’est donc lui qui devrait présider le Conseil des Ministres, et non le Président de la République.
L’organisation de l’État et des administrations en France est trop centralisée et trop uniforme. Il faudrait qu’elle évolue vers plus de décentralisation, et plus de souplesse, pour pouvoir prendre des formes variées, et plus adaptées à la diversité des territoires. Le passage aux Grandes Régions est allé à l’encontre de la décentralisation. Elle a éloigné certaines structures des citoyens.
Oui
Diverses missions pourraient être confiées aux collectivités locales. Exemples : • la politique d’enseignement des langues étrangères, • la définition de certains programmes d’enseignement , comme celui de l’Histoire (permettre aux petits Bretons d’apprendre l’histoire de la Bretagne, aux petits Alsaciens celle de l’Alsace, aux petits savoyards celle de la Savoie, etc., au lieu de leur enseigner une Histoire de France « une et indivisible »), • la définition de politiques économiques transfrontalières, • une politique d’aménagement du territoire transfrontalière, an collaboration avec les collectivités territoriales des pays voisins, • etc.
Oui
Ce n’est pas l’accès aux services publics qui fait défaut, mais leur qualité qui se dégrade, et en particulier celle de l’enseignement public, et celle des hôpitaux.
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Non
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Étant donné que tous nos gouvernements successifs ont pour objectif de réduire la dépense publique, les services publics ont du mal a évolué positivement.
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Non
Non
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En ce qui concerne les dépenses de santé, la mise en œuvre de la « participation forfaitaire de 1 euro » et des « franchises médicales » est à mon avis d’une absurdité exemplaire. Ces mesures avaient pour objectif (c’est du moins comme ça qu’elles ont été présentées) de faire prendre conscience aux usagers que les actes médicaux n’étaient pas gratuits. On nous a affirmé au qu’en payant, ne fut-ce qu’une petite somme, les usagers se rendraient compte que ce n’est pas gratuit. Mais que se passe-t-il aujourd’hui ? Ces participations et ces franchises, la plupart du temps je ne les paye pas, lorsque je vais voir mon médecin ou mon pharmacien. Elles me seront déduites de remboursements futurs, et compliquent terriblement les décomptes que me communique ma caisse d’assurance maladie. Il faudrait qu’elles soient payées au moment de l’acte médical, même en cas de tiers payant. Et alors elles auraient une chance d’atteindre leur objectif avoué, cette fameuse prise de conscience, et les décomptes de remboursements médicaux en seraient significativement simplifiés.
Oui
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L’organisation de l’État et des administrations en France est trop centralisée et trop uniforme. Il faudrait qu’elle évolue vers plus de décentralisation, et plus de souplesse, pour pouvoir prendre des formes variées, et plus adaptées à la diversité des territoires. Le passage aux Grandes Régions est allé à l’encontre de la décentralisation. Elle a éloigné certaines structures des citoyens.
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Les écoles, et en particulier les collèges disposent de trop peu de moyens. • Les bâtiments sont parfois vétustes. • Les systèmes informatiques ne sont pas à la hauteur, qu’il s’agisse des outils pédagogiques (matériel équipant les salles de classe, par exemple), ou des systèmes destinés à l’administration ou à la communication avec les parents d’élèves. A force de vouloir faire des économies, on investit mal, et on finalement on investit plusieurs fois. Il faudrait y mettre les moyens une bonne fois.
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En ce qui concerne les dépenses de santé, la mise en œuvre de la « participation forfaitaire de 1 euro » et des « franchises médicales » est à mon avis d’une absurdité exemplaire. Ces mesures avaient pour objectif (c’est du moins comme ça qu’elles ont été présentées) de faire prendre conscience aux usagers que les actes médicaux n’étaient pas gratuits. On nous a affirmé au qu’en payant, ne fut-ce qu’une petite somme, les usagers se rendraient compte que ce n’est pas gratuit. Mais que se passe-t-il aujourd’hui ? Ces participations et ces franchises, la plupart du temps je ne les paye pas, lorsque je vais voir mon médecin ou mon pharmacien. Elles me seront déduites de remboursements futurs, et compliquent terriblement les décomptes que me communique ma caisse d’assurance maladie (quelle qu’elle soit). Il faudrait qu’elles soient payées au moment de l’acte médical, même en cas de tiers payant. De cette manière elles auraient une chance d’atteindre leur objectif avoué, cette fameuse prise de conscience, et les décomptes de remboursements médicaux en seraient significativement simplifiés.
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La biodiversité et la disparition de certaines espèces
• Réduire l’artificialisation des sols. • Limiter au maximum l’utilisation des intrants chimiques dans l’agriculture. (Interdire le glyphosate). • Promouvoir le développement de l’agriculture biologique. • Investir dans la rechercher pour une agriculture respectueuse de la nature.
Non
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Oui
J’essaie de ne pas consommer inutilement, et tant pis pour la croissance.
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Si le télétravail était accepté dès que c’est possible, je pourrais sérieusement limiter mes déplacements automobiles.
Oui
Je viens de changer mon mode de chauffage pour un mode plus écologique. Une solution encore plus écologique aurait difficile à amortir. Pour me convaincre de choisir ce mode, il aurait fallu des arguments financiers solides.
Non
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Les transports en commun|Le vélo
Les pouvoirs publiques, collectivités territoriales, instances transfrontalières, etc. Mais l’entreprise pourrait aussi organiser des ramassages.
Les choix de la France sont-ils les meilleurs ? Peut-être avons-nous des choses à apprendre de nos voisins… Je n’aimerais pas que toute l’Europe se mette à construire des centrales nucléaires comme nous.
Il faudrait inscrire dans la loi que pour chaque euro investi dans le nucléaire (y compris pour le démantèlement des vieux réacteurs) il faille investir un euro dans le développement des énergies renouvelables.
Votre message a bien été envoyé.