Date de publication : 2019-03-07
Code postal : 75017

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut prendre des mesures fortes et immédiates. Et surtout il faut arrêter de penser qu’on ne peut rien faire à notre échelle car il existe des pays ayant un impact plus important. • Pollueurs => payeurs : Stop aux industriels pollueurs de la vie de tous les jours. Il suffit de se promener sur une plage, forêt ou même en ville pour constater que les déchets que l’on trouve proviennent en majorité des mêmes industriels (Eg. Emballage de fast-foods Macdo et autre KFC, canette de Coca, Bouteille de bière…). Il faut instaurer une taxe sur ces marques / entreprises qui pourra servir à alimenter les campagnes de nettoyage. A défaut de sensibiliser les industriels, cela aidera peut-être le citoyen-pollueur à ne pas laisser ces déchets n’importe où. • Droit à la nature : Prendre exemple sur les pays scandinaves (exemple : Norvège) et inscrire dans la loi le droit à la nature pour tous. Concrètement il s’agit de profiter des grands espaces – tant que vous prenez soin de ramasser vos déchets derrière vous et d’être respectueux de la nature. On pourrait planter la tente ou dormir à la belle étoile pour la nuit n’importe où, en forêt comme en montagne (avec une distance minimum de quelques centaines de mètres des habitations évidemment). • Chasse : Dans le même temps, décréter un jour par semaine pour les familles et découvertes. Cela veut dire une interdiction totale de la pratique de la chasse sur l’ensemble du territoire. Cette journée devrait être consacrée aux familles et aux loisirs en nature sans avoir peur d’être victime d’un accident de chasse. • Consigne : Mettre en place des consignes sur les bouteilles en verre (Ex. Les particuliers qui achètent de la bière et récupèrent la somme en rapportant les récipients). Ce système pourrait être adapté et étendu à d’autres types de déchets, comme par exemple les bouteilles en plastique. • Plastique à usage unique : Bannir des rayons des magasins l’ensemble des plastiques à usage unique, et non pas à se limiter à quelques produits de la vie courante comme c’est le cas avec les pailles. • Pesticides : Il faut promulguer l’interdiction des pesticides dans les grandes villes, et plus globalement limiter l’usage de ceux dans nos cultures. Il faut également, et enfin, interdire l’utilisation du glyphosate et savoir dire non aux réfractaires et autres lobbyistes. Il est prouvé depuis de nombreuses années des conséquences néfastes de ce pesticide sur la santé et la biodiversité. Il est absolument essentiel de cesser d’avoir une vision basée uniquement sur les bénéfices à court terme qui destructrice de valeur sur le long terme. D’autant plus, qu’il est aujourd’hui quasiment impossible pour le consommateur lambda de savoir si les produits qu’il consomme contienne des traces de pesticide dangereux. • Sensibilisation aux plus jeunes : Afin de changer et de sensibiliser cela passe nécessairement par le partage avec les plus jeunes. Je pense qu’il serait intéressant de mettre aux programmes scolaires (des écoles primaires, collèges et lycées) des ateliers et journées thématiques sur les enjeux de l’environnement. Il faut l’inscrire au programme et à l’enseignement, cela peut passer par des rendez-vous pédagogiques avec des spécialistes, des sorties scolaires en milieu naturelle, des journées de sensibilisation (par exemple avec un atelier de ramassage des déchets sur une plage), des conférences. Même si cela existe déjà, cela reste beaucoup trop marginal. • Cantines scolaires / d’entreprises : Il faut imposer un minimum de produits locaux / biologiques dans ce type de cantines, qui par choix et pour des raisons budgétaires choisissent des produits industriel ayant un apport nutritionnel très limité. • Agriculture biologique : Ce type d’agriculture doit être favorisé. Pour cela doit passer par une simplification du maillage des libellés actuels (AOC, AB…). C’est trop difficile aujourd’hui de s’y retrouver sur ce type de produits. De plus, le prix moyen du panier de produits issus de l’agriculture biologique reste élevé. Il serait possible d’inciter les agricultures à se tourner vers ce type d’agriculture en proposant des avantages fiscaux.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Oui, je suis à Paris et on note des pics de pollution de plus en plus nombreux et importants. L’eau des fleuves et des rivières est de plus en plus polluées (Eg. La Seine, qui semble chaque année être de plus en plus sale et polluée). Quand à pollution elle présente absolument de partout. Il est tout simplement impossible de faire 10m dans n’importe quel coin du pays sans tomber sur un déchet. C’est d’autant plus le cas sur le littoral, qui ressemble de plus en plus à une décharge de plastique.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je fais de plus en plus attention à ma consommation. Je limite la consommation de plastique notamment à usage unique (paille, couverts en plastique…). Je fais également attention à ma consommation alimentaire en m’efforçant de consommer des produits locaux et de saison. Je limite également la consommation de viande rouge, qui a des effets néfastes non seulement sur l’environnement mais également sur notre santé. J’utilise également au maximum les transports en commun, ou alors je marche si possible (je n’ai d’ailleurs pas de voiture à titre personnel). Enfin, je limite mes consommations énergétiques, notamment le chauffage, au maximum. Pour cela je préfère mettre un pull en soirée chez moi que de monter le chauffage.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Une meilleure information et communication. Par exemple, dans une grande surface il est très difficile de connaître la provenance d’un produit, son traitement, son impact écologique. Pourquoi ne pas créer un système de notation ou de couleur, permettant d’identifier les bons produits (de saison et locaux) des mauvais (plein de pesticides) par exemple. Cela aiderait le consommateur à orienter ses achats et à consommer mieux et de limiter son impact sur l’environnement. Idem pour la consommation de chauffage, et ou sur l’utilisation de la voiture, il peut être intéressant de renforcer les messages véhiculés en se montrant pédagogue auprès des citoyens.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

La création d’une banque du climat qui aurait vocation à financer, à des taux préférentiels, des projets permettant de faire des travaux de rénovations énergétiques. Mettre en place une fiscalité écologique plus adaptés (via notamment des déductions d’impôts importantes sur les travaux ayant pour but d’améliorer la consommation énergétique).

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Une aide financière et/ou des déductions d'impôts importantes.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

N/A => Je n'ai pas de voiture et j'utilise dans la majorité des cas les transports en commun.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Je n’utilise pas les voitures individuelles dans mes déplacements du quotidien. J’ai conscience d’avoir de la chance de pouvoir en profiter, mais il est vrai que les solutions alternatives sont clairement manquantes. Dans les grandes villes comme (Paris, Lyon, Marseille …) il est nécessaire de proposer une alternative, notamment via le vélo. Cependant, force est de constater que les structures sont soient inexistantes soient, et au mieux, très limités. Dans Paris, les pistes cyclables ne sont pas assez nombreuses. Quand celles-ci existent, elles ne respectaient par personne (Eg. Voitures en double file, livraison d’un camion, scooteurs qui prend un raccourci…). Il faut développer les pistes cyclables. C'est donc la responsabilité des villes et des mairies.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Etre un exemple. La France doit être aujourd’hui un moteur et exemple pour l’Europe. La prise de mesures fortes pour la protection de l’environnement serait un message très fort au reste du monde. Il faut sortir de cette spirale où on se contente de suivre la tendance actuelle, ou alors de céder aux groupes de pressions et autres lobbies. Si pour une fois on pouvant montrer l’exemple et prendre des engagements forts, je pense qu’on inspirait beaucoup d’autres pays.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Si déjà la moitié des propositions proposées étaient suivies, on serait dans une situation idéale.