Date de publication : 2019-01-28
Code postal : 24200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

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2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Pourquoi ne pas envisager une TVVA, une taxe variable sur la valeur ajoutée... cette variabilité dépendrait de la valeur des externalité du produit : Proximité de la production, produit de première nécessité, produit bio, rareté et noblesse du produit, entreprise faisant de l’insertion sociale, mesure complémentaire à la production en faveur de la biodiversité, distribution en circuit court, vente directe... Ces plusieurs critères qui resteraient à bien définir, permettrait de faire varier la taxe que l'on attribue au produit, sous forme de bonus et malus. Cela permettrait de rendre beaucoup plus équitable la production et la consommation... les bons produits ne seraient destinés qu'à une élite... La taxe partirait sur une valeur à 20 %, à laquelle on déduirait un taux en fonction de la valeur d'intérêt général du produit (produit bio, local, dont la production permet de maintenir des emplois sur le bassin de vie, dont l'énergie pour sa conception est verte...) et à laquelle on rajouterait du taux en fonction des méfaits (sur emballage, fraude fiscale, bénéfices records et licenciements abusifs, entreprise payant de fort malus à l'environnement, long transit des marchandises, travail d'enfants, note carbone élevée.. ) Par exemple : j'achète mes haricots verts en conserve sur mon marché à un agriculteur bio du canton, à qui je ramène les bocaux consignés, ce dernier s'est engagé à semer des plantes mellifères en bordures de ses cultures... je paye mes haricots à 0% ou 1 % de TVVA. Maintenant j'achète mes haricots verts conserve non bio de marque distributeur, produit à Madagascar, ramassés sur place mis en conserve de l'autre côté de la France sur emballé par un plastique et distribué par une entreprise qui marge honteusement sur le dos des producteurs, je paye mes haricots à 20 % voir 22 % de TVVA. De même, je mange de l'agneau français, produit en estive en extensif, l'éleveur protège son troupeau contre les grands prédateurs à embaucher un aide berger en plus de toutes les mesures de protection, je paye mon agneau à 5% J'achète mon agneau de Nouvelle Zélande, issu d'élevage intensif je paye ma viande à 20 % J'achète mon agneau à un éleveur français, qui cette fois-ci fait de l'élevage plus intensif, sans mode de protection des troupeaux et qui se manifeste contre les grands prédateurs, je paye ma viande à 15 %

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Remettre l'ISF, lutter plus efficacement contre la fraude fiscale, taxer les opérations boursières...

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

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6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La santé, l'accompagnement des personnes âgées, l'alimentation...

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'écologie

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

les dépenses de nos gouvernants devraient être exemplaires et réduite à une valeur équitable par rapport au peuple français... Par exemple, pourquoi continue t'on à payer le salaire de nos anciens Présidents... Pourquoi prendre un jet privé quand on peut prendre le train...

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il y aurait plusieurs approches, transversales, économiques, sociales et environnementales en remettant de la valeur aux externalités du travail de l'espace... nous perdons aujourd'hui les valeurs et les intérêts paysans des métiers agricoles : la structuration des paysages et le maintien de ce patrimoine paysager qui fait la richesse de nos terroirs et qui se valorise au travers le tourisme et la culture ; le maintien de la biodiversité en revalorisant le support terre, les "à côté" des production (haies, ruisseaux, fossés...), en remettant la valeur du sol à son intérêt de microcosme vivant, donnant la vie et non simple support de production dite intensive sur-alimenté en intrants... ; la production alimentaire, saine et adaptée au support et au terroir, vecteur de bonne santé pour l'ensemble de population et non pour un certain élitisme social... Tout ceci et bien d'autre serait possible, en valorisant ce travail des agriculteurs, cet intérêt général mérite salaire, et est l'essence même d'une fonction publique... Pourquoi nos paysans ne toucheraient-il pas un revenu minimum en fonction de leurs contributions à l'intérêt général. (Ceci d'ailleurs pourrait-être exporter à d'autres corps de métiers, artisanat par exemple...) Peut-être pourrions nous apporter afin de répondre à ces intérêts généraux, une aide à l'embauche, en supprimant les cotisations patronales pour faire face au travail demandé, cela permettrait également de redorer le métier, libérer du temps aux chefs d'exploitation, créer des vocations dans la filière... aujourd'hui combien de paysans font 35 h, partent en vacances... Ce principe de revenu de la fonction publique (ou de suppression de charges patronales) ne devrait accorder qu'aux exploitants qui s'inscrivent dans une production extensive, à destination majoritairement locale, qui s'engage aux maintiens de la biodiversité parfois à l'encontre d'une production plus productive, avec une traçabilité sur leurs actions, ils s'engagent entretenir les milieux sur les quels ils interviennent en respectant les préconisations des entités spécialisée (par exemple : les berges des cours d'eau ou les zones humides qui sont suivis par des techniciens rivières, par les partenaires comme les agences de l'eau... ), ils s'engagent dans des productions adaptées aux terroirs et aux ressources présentes...ils pourraient s'engager également par exemple à fournir les cantines scolaires de produits bio et locaux à des prix moindres... En gros certains paysans auront autant voire plus d'intérêt à travailler l'espace pour maintenir les ressources et la biodiversité que d'intérêt à produire, le revenu salarial de la fonction publique n'ayant pas pour objectif d'assurer une quelconque rentabilité à cours ou à moyen terme de la production... les retombés économiques, sociales, sanitaires et environnementales se feront pour l'ensemble de la population et auront très certainement plus de valeurs (bien que difficilement quantifiable)

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

assecs réguliers et plus durables des cours d'eau, végétation forestière subissant de nouvelles maladies ou parasites...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

je fais de la photographie animalière pour sensibiliser le public à la biodiversité je consomme au maximum bio et local je travaille sur de l’entretien d'espace naturel

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Trouver des produits bio à moindre coûts

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Permettre à chacun de pouvoir installer sa propre production d'énergie notamment de façon financière

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat en donnant plus de moyen aux collectivités locales pour faire des pistes cyclables, notamment en milieu rural

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Servir d'exemple serait déjà pas mal, nous avons la chance d'avoir un territoire riche de savoirs-faire,, de terroirs, de biodiversité, de ressources et nous ne faisons rein pour les préserver... Nous devrions également travailler sur la préservation des espèces intercontinentales, les espèces migratrices qui bénéficie d'un statut de protection ici et qui sont massacrés quand elle passe une frontière ou inversement... nous devrions mettre une instance internationale de préservation de la biodiversité... elle pourrait également se pencher sur nos consommations ici qui ont des impacts majeurs là bas (huile de palme par exemple)

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

tellement oui