Date de publication : 2019-02-08
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

L'éducation civique à l'école, au collège, au lycée pour que chaque citoyen retrouve le sens du bien commun et de la solidarité. A cette occasion chacun serait informé sur l'utilisation de nos impôts. La création d'un site internet dédié, accessible à tous les citoyens sous réserve d'identification, où seraient synthétisés de façon claire les grands postes du budget de la nation ou des collectivités.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il est inacceptable que seulement 43% des citoyens paient l'impôt sur le revenu. Tous les citoyens sans exception devraient payer l'impôt, même de façon symbolique pour les plus modestes. Cela pourrait se faire par une augmentation du nombre de tranches et une plus grande progressivité de leur taux d'imposition. Si tout le monde payait l'impôt les taux pourraient probablement être diminués pour un revenu global supérieur de l'impôt. L'état serait gagnant et les citoyens plus conscients de leur responsabilité. La limite inférieure d'imposition pourrait être définie lorsque le coût de recouvrement devient supérieur au montant de l'impôt, dans ce cas l'impôt pourrait être forfaitaire et prélevé automatiquement.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

D'abord, éradiquer et sanctionner sévèrement l'évasion fiscale, la fraude fiscale et sociale (fraude à la TVA, travail dissimulé, travailleurs détachés, ...etc), faire en sorte que tout profit réalisé en France soit taxé en France (Cf. GAFA) cela permettrait sans doute d'apporter des ressources conséquentes au budget de l'état et permettre ainsi de baisser la pression fiscale globale. Travailler activement à l'harmonisation fiscale au sein de l'UE, afin d'éviter la concurrence intra européenne. Taxer les importations extra européennes ne respectant pas nos règles sociales, environnementales et de santé publique. Depuis trente ou quarante ans, l'état nous promet une refonte du système fiscal sans que cela soit jamais réalisé. N'est-il pas envisageable de n'avoir qu'un seul impôt, les couvrant tous (CSG, CRDS, CSA, IR, etc). Eliminer aussi les impositions sur les impositions (CSG déductible et non déductible). SIMPLIFIER ! Faire le ménage de façon drastique dans les nombreuses niches fiscales (474 !) en ne conservant strictement que celles ayant un objet social ou de solidarité (emplois et aides à domicile, dons aux associations caritatives).

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Reculer l'âge de la retraite|SIMPLIFIER. Revenir aux 39 h. Supprimer toutes les aides octroyées de façon pérenne pour le passage aux 35 h.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Simplifier, clarifier, contrôler, évaluer, corriger. Voilà ce qui devrait être systématique dans tous les domaines (fiscal et social). Cela permettrait sans aucun doute un meilleur rendement, une plus grande efficacité, une meilleure compréhension et par conséquence une meilleure acceptation de la part des citoyens.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les personnes âgées et les personnes ayant un handicap.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

NON, il ne faut plus augmenter la pression fiscale mais plutôt la simplifier, la rendre plus lisible, plus progressive, cela permettrait sans doute une meilleure acceptabilité de la part de nombreux citoyens.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Créer une TVA très réduite sur les produits alimentaires de base et de première nécessité ainsi que sur les produits bio certifiés AB, produits localement et distribués en circuit court.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

J'ai toujours voté, donc j'assume pleinement cette responsabilité citoyenne et je fais confiance à mon député, quitte à l'interpeler et lui demander des comptes si nécessaire.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il est indispensable qu'il y ait des corps intermédiaires représentant les différentes catégories politiques, sociales et professionnelles. Les partis politiques, les syndicats, les associations (caritatives, culturelles, cultuelles, sportives, ...) ont donc un rôle social important, pour autant qu'ils soient respectueux des personnes, du bien commun et de la démocratie.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Une lutte intense, à tous les niveaux de responsabilité (de la plus petite à la plus grande) contre la corruption. Une obligation de bilan qualitatif et quantitatif en fin de mandat. La fin des discours démagogiques et des propos partisans exclusivement critiques au lieu d'élaborer des propositions et des projets positifs dans le sens du bien commun. Une limitation dans le temps des mandats.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

On ne peut pas multiplier les mandats et être efficace, de plus l'objet de ces cumuls était aussi de cumuler des revenus et des indemnités. Il faut mettre un terme au cumul de la rémunération des présidences des intercommunalités, SIVOM ... et autres structures locales en plus de celle de maire. Il vaut mieux réajuster le revenu de maire en conformité avec la charge réelle que de multiplier les occasions de rémunérations.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Que chaque citoyen exerce son pouvoir en votant.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

En réduisant le millefeuille de nos institutions : commune, intercommunalité, communauté urbaine, département, région, ... etc. Tout cela s'est généralement fait sans réduction des structures technocratiques alors même que c'en était l'objet. En même temps les responsabilités de chacune d'entre elles doivent être claires, précises tant dans leur champ d'action que leur financement. Les compétences ne doivent pas se recouvrir. Il faut de la lisibilité pour les citoyens.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Son faible niveau est inquiétant pour notre démocratie. L'éducation civique devrait être renforcée pour que chaque citoyen ait conscience de son rôle dans notre vie démocratique. Certains pays européens, tout autant démocratiques que la France, ont instauré le vote obligatoire, pourquoi pas nous ? Dans ce cas il doit être assorti de sanctions financières significatives en cas d'abstention (sans justification valable et vérifiée) et le vote blanc doit être reconnu et comptabilisé comme exprimé.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc doit être un corollaire du vote obligatoire, il doit être reconnu et comptabilisé comme exprimé. Cependant, il faut éviter les impasses et tout vote devrait être assorti d'un quorum : si les votes blancs représentent plus de (25-30%?) des votes exprimés, la consultation doit être annulée et recommencée ultérieurement dans un délai à préciser.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Ce Grand Débat National est un magnifique exemple, sous réserve qu'il en soit réellement tiré des propositions de lois soumises au vote du Parlement. De tels débats peuvent être organisés localement dans le cadre de Conseils de quartiers ou de Conseils des jeunes, ...etc, autour des députés nationaux et européens. Toutefois la démocratie participative ne peut se substituer à la démocratie représentative mais elle peut très bien l'enrichir.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Le champ d'utilisation d'un RIP doit être limité à des enjeux majeurs de notre bien commun démocratique. L'objet d'une telle consultation doit être précis, clairement défini et expliqué, et les questions doivent être sans aucune ambiguïté afin que la consultation ne puisse être détournée en plébiscite pour ou contre le pouvoir en place. Ce ne doit pas être un contre-pouvoir.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Ouvrir un site internet dédié, convenablement modéré. Organiser annuellement un débat autour du député et du maire, préalablement aux discussions de la loi de finance. Mieux former les citoyens à leur rôle civique pour qu'ils puissent légitimement interpeller leurs élus.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Renforcer le pouvoir de contrôle et d'évaluation de l'Assemblée Nationale, du Sénat, du CESE sur l'Etat et les collectivités. et rendre obligatoire tous les ans un bilan d'évaluation qualitatif et quantitatif de l'exécution du budget de l'état et des collectivités.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Fusionner le Sénat et le CESE en une nouvelle entité dont la composition serait à 50% constituée d'élus locaux et à 50% d'une représentation de la société civile sous la forme d'un collège regroupant des ONG, associations, syndicats, dûment accrédités, ayant un rôle participatif, en prenant exemple sur la Conférence des OING, quatrième pilier du Conseil de l'Europe ?

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il me semble que la loi de 1905 est claire et suffisante. Ce qu'il faut c'est l'appliquer et la faire respecter sans faiblesse. En particulier aucune religion ou philosophie ne doit et ne peut se considérer au dessus de la loi fondamentale française.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par la formation obligatoire, depuis l'école maternelle jusqu'au lycée, à la connaissance et au respect d'autrui, à l'éducation aux faits religieux et philosophiques.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Par des actions solidaires pour les jeunes; le scoutisme est une excellente formation humaine et citoyenne. Le service civique obligatoire est aussi un bon moyen de mixité sociale et géographique, il pourrait être effectué en plusieurs étapes de durée et d'engagement croissant en fonction de l'âge.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le service d'autrui et l'engagement. Le respect des personnes, l'attention aux personnes âgées, handicapées (rares sont ceux qui cèdent leur place dans les transports publics), la courtoisie, le respect du code de la route (même pour les vélos et les piétons), la propreté (ne pas jeter ses déchets sur la voie publique, y compris les déjections de son chien !), ... , le respect du bien d'autrui et du bien public, le respect des institutions et des représentants de l'autorité publique.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

L'éducation est fondamentale, éducation théorique mais aussi concrète au sein de la classe, dans la cour d'école, par des ateliers pratiques en groupe, la participation à des actions de solidarité, de protection de l'environnement, l'accueil dans sa classe d'enfants ayant un handicap, l'activité sportive, associative. Tout cela peut être développé à tous les âges de la scolarité.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Incivilités dans les transports publics et sur la voie publique : que faire sinon les sanctionner avec à l'appui un travail d'utilité publique et/ou la réparation des dégâts occasionnés par ces incivilités.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Mettre les moyens humains et/ou techniques (video surveillance) nécessaires pour constater et sanctionner réellement ces incivilités. Exemple : certains pays obligent les propriétaires d'animaux de compagnie à les déclarer avec relevé de leur ADN. Si des déjections sont repérées il est alors possible d'en analyser l'ADN et de rechercher et sanctionner les propriétaires. Sanctionner les cyclistes qui roulent sur les trottoirs, grillent les feux rouge ou circulent sans éclairage. Même chose pour les nouveaux moyens de mobilité (trottinettes) ou les voitures mal stationnées ou franchissant elles aussi les feux rouge ?

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Combattre d'abord ses propres incivilités, éduquer ses enfants au respect d'autrui, à la tolérance et à la bienveillance.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La banalisation de dessins ou de plaisanteries douteux et insidieux à caractère sexuel, raciste, antisémite ou homophobe dans les conversations, la presse ou sur certaines antennes de radio ou émissions de télévision, la publicité. Les discours haineux sur internet, les réseaux sociaux et les infox.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il existe des lois contre ces discriminations, que la puissance publique et la justice les fasse respecter par ses agents, par les media, par les fournisseurs d'accès aux réseaux sociaux, par l'éducation. Le droit à la liberté d'expression n'autorise pas de porter atteinte à autrui.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Lorsque la société vous aide d'une façon ou d'une autre cela oblige à une contrepartie sous forme d'un service à la collectivité.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Cette politique doit être définie et coordonnée au niveau européen. L'immigration a toujours existé et les chiffres réels restent modérés même s'ils sont en hausse. C'est le traitement administratif qui est trop long, y compris les délais de recours, et laisse les personnes dans des situations inacceptables humainement. Lorsqu'une personne est définitivement déboutée du droit d'asile ou de séjour elle doit être immédiatement reconduite dans son pays et ne pas rester des mois sans statut. Cela implique des accords avec les pays d'origine. En fait l'examen des demandes devrait être organisé par nos ambassades dans les pays de départ et ne devraient venir en France que ceux qui en ont obtenu le droit. Il n'est pas pensable de déléguer l'examen de ces demandes aux autorités des pays d'origine.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, avec des critères précis prenant en compte les capacités d'accueil et d'hébergement, les compétences requises (linguistique, professionnelle) par exemple, en lien avec nos besoins économiques et industriels, tous les candidats à l'immigration en France devraient justifier d'un projet éducatif et/ou professionnel.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Cette question doit être traitée et organisée au niveau européen. Il faut combattre durement et sans relâche les filières de passeurs. La priorité devrait être d'aider et soutenir durablement le développement des pays d'origine pour que leurs ressortissants aient de moins en moins de raisons de partir.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'apprentissage du français, l'instruction civique (lois, citoyenneté), la découverte de l'histoire et de la culture du pays. Il n'y a pas de meilleur moyen d'intégration que d'être dans un emploi stable et de bénéficier d'un logement décent.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Que les partis politiques soient davantage préoccupés du bien commun, s'emploient à réduire les inégalités et les injustices sociales dans notre société et pour ce faire conçoivent et mettent en œuvre des projets sociaux, éducatifs, économiques, industriels à moyen et long terme. Notre démocratie ne s'en porterait que mieux et les citoyens en seraient plus actifs et engagés.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Cette organisation est trop technocratique. Cette technocratie fait souvent obstacle aux politiques. Les Directeurs d'administrations et l'ensemble des fonctionnaires sont au service de l'État donc du politique et non pas l'inverse. La Politique est l'art de gouverner la Cité, donc les hommes et les femmes . Il est donc urgent de remettre ces derniers au centre de toute politique. La finance et l'économie qui depuis quarante ans sont devenues le critère dominant devraient être ramenées à leur seul rôle d'outils au service de la Gouvernance des citoyens et non l'inverse ! Seules les institutions élues ont une légitimité démocratique et le pouvoir de gouverner. Dans d'autres pays démocratiques les Directeurs d'administrations changent avec les changements politiques, pourquoi pas chez nous ? Les lobbies sont trop présents dans les cercles du pouvoir et dans les administrations et devraient être tenus à l'écart des décisions. Il est inconcevable que certains lobbies rédigent les projets de loi ! C'est inacceptable et anti démocratique. L'organisation de l'état est trop centralisatrice avec un objectif d'uniformité nationale, or beaucoup de sujets relatifs à l'organisation territoriale devraient être effectivement décentralisés. Le principe de subsidiarité devrait s'appliquer systématiquement : l'exemple des 80 km/h est significatif à cet égard, de même que les péages routiers pour les camions qui étaient vivement souhaités dans certaines régions et ont été abandonnés parce que d'autres régions n'en voulaient pas. Il faut respecter le droit à la différenciation et à l'innovation des territoires (sans risquer de porter atteinte à l'unité nationale). Toutes ces propositions s'appliquent aussi à l'organisation et au fonctionnement de l'Union Européenne.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Tout ce qui est du champ de ses responsabilités territoriales devrait échoir à la collectivité concernée y compris les financements nécessaires, c'est le principe de subsidiarité. Le rôle de l'Etat doit se limiter aux domaines régaliens, au contrôle de la cohésion sociale et territoriale et de la sécurité nationale.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Habitant au centre ville d'une capitale régionale je suis privilégié car j'ai accès à toutes les administrations tant physiquement que par internet

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Ma situation au cœur d'une métropole régionale et européenne me permet un accès facile à toutes les administrations et services publics. Mais toutes les suggestions de nouvelles formes de services que vous faites me paraissent extrêmement positives et importantes pour tous ceux qui se trouvent éloignés des centres urbains. Certaines, sinon toutes ont d'ailleurs fait l'objet d'initiatives dans ce sens dans plusieurs régions et communes de France, avec succès. C'est un moyen de redéployer les services publics près des citoyens de manière efficace sans pour autant multiplier les effectifs et les structures lourdes.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

L'accessibilité internet qui permet de déclarer, payer, obtenir des documents officiels, porter plainte, ... etc.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La mobilité, la polyvalence, la proximité, l'itinérance, le regroupement restent des axes à développer surtout pour les personnes âgées et/ou à mobilité réduite ainsi que les secteurs géographiques éloignés. Tout cela inclut évidemment le service public de santé et la médecine libérale afin de pallier aux "déserts médicaux" qui relèvent de l'injustice sociale, ainsi que les services de sécurité publique.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Jamais à ce jour

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Je n'ai pas d'exemple à ce jour !

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Oui, mais dans un cadre réglementaire bien défini afin d'éviter les abus ou dérives. Promouvoir la subsidiarité dans l'organisation et la responsabilité individuelle des fonctionnaires pour que les processus administratifs puissent être traités rapidement au plus proche du terrain sans recours systématiques à des autorités supérieures.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Oui, dans le sens de moins de technocratie au profit de plus de bienveillance envers les personnes. Développer la subsidiarité et l'autonomie des agents.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Promouvoir le principe de subsidiarité, la décentralisation des structures et organisations, favoriser les initiatives locales en termes de mobilité, itinérance, polyvalence et regroupement des services publics administratifs, de sécurité et de santé.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je suis ingénieur, retraité. Au cours de ma vie professionnelle j'ai bénéficié de formations complémentaires financées par mes employeurs. Egalement, lors de changements professionnels j'ai bénéficié d'un bilan de compétences financé par l'APEC.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Au cours de ma vie professionnelle j'ai eu trois périodes de chômage. Du fait de ma situation d'ingénieur et de cadre dirigeant, la réponse de Pôle emploi était systématiquement : "mon pauvre monsieur, à votre niveau nous ne pouvons rien pour vous !". C'est auprès de l'APEC que j'ai eu conseils et moyens techniques mis à ma disposition.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

La préparation de ma retraite s'est faite avec la CNAV et le CICAS. La reconstitution de carrière est un processus laborieux mais j'en avais conservé précieusement tous les éléments. Je n'ai donc pas eu de problème particulier avec les deux organismes précités. Par contre la seule difficulté a été subie par mon épouse avec la caisse d'allocations familiales qui lui réclamait en 2015, de manière indue, des documents fiscaux de 1971 (!) alors qu'elle était à cette date étudiante et non imposable. Aucun dialogue ou explication n'a été possible même en se déplaçant sur place. Le litige portait sur une période d'un an pour sa retraite de mère de famille. Nous avons abandonné le combat !

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

La carte vitale, le tiers payant et la numérisation des processus a grandement amélioré le traitement des remboursements. La possibilité d'échanges par internet et la prise de rendez-vous aussi.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Ces quatre problèmes sont interdépendants et découlent les uns des autres, la pollution de l'air et les gaz à effet de serre induisant les trois autres (dérèglement climatique, érosion du littoral, biodiversité/disparition d'espèces)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Développer fortement les transports publics urbains et régionaux, ferroviaire en particulier, réhabiliter les lignes secondaires. Interdire les transits internationaux routiers au profit du rail ce qui suppose un plan de reconstruction et le développement du fret ferroviaire. Elaborer des tarifs de transports publics plus compétitifs, en particulier pour les familles, afin de rendre leur usage moins cher que la voiture. Taxer fortement les industries polluantes et bâtir un plan précis et contraignant d'élimination progressive des énergies fossiles au profit des énergies propres (hydraulique, solaire, éolien, marées, ...). Elaborer un plan de réduction progressive jusqu'à élimination des emballages plastiques. Elaborer avec les constructeurs automobiles un plan progressif de conversion à la voiture à hydrogène issu de l'électrolyse de l'eau (l'hydrogène issu du pétrole n'étant pas décarboné). Tous ces plans doivent être chiffrés et bornés dans le temps. Respecter et appliquer les engagements pris à la COP21. Conduire tous ces changements en partenariat avec l'UE, au moins avec l'Allemagne.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Nous avons décidé de ne pas renouveler notre voiture particulière au terme de sa LOA en mai prochain et de privilégier le train pour nos déplacements, éviter autant que possible l'avion, privilégier le "PassMobilité" local (tram, bus, vélhop, Citiz). Nous étudions la possibilité de choisir des fournisseurs d'énergie durable (électricité et gaz). Nous sommes attentifs à économiser l'eau, l'électricité, le gaz par des gestes simples (réduction du chauffage, extinction des lumières, robinets thermostatiques, ne pas laisser couler l'eau inutilement, ...). Nous pratiquons aussi le tri sélectif des déchets mais les règles ne sont pas les mêmes d'une région à l'autre et il semble que le traitement qui est fait effectivement in fine de ces déchets n'est pas fiable.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Abandon d'un véhicule particulier au profit du "PassMobilité" local (tram, bus, vélhop, Citiz) déjà cité

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Voir ci-dessus

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Passer à l'énergie verte type biogaz issu de technologies propres non fossiles. Exemple : ilek ou Enercoop

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Nous sommes déjà convaincus et la décision est prise d'abandonner l'usage d'un véhicule personnel au profit du "PassMobilité" local (tram, bus, vélhop, Citiz)

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|L'auto partage|Le transport à la demande|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La communauté urbaine en charge des transports publics

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Commencer par respecter ses engagements à la COP21 ce qui n'est pas le cas actuellement. La France serait alors plus vertueuse et convaincante pour ses partenaires européens.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Rétablir un plan de transition écologique contraignant à court, moyen et long terme, borné par des échéances précises. Mettre en place un organe indépendant de contrôle de l'exécution de ce plan ayant un réel pouvoir d'alerte et de sanction en cas de non respect ou de déviance par rapport à ce plan.