Date de publication : 2019-02-28
Code postal : 6270

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

La transparence. Exemple: ne pas comptabiliser le Crédit Impôt Recherche donné aux entreprises dans le budget alloué à la recherche.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La fiscalité devrait être, progressivement, complètement revue. La TVA, l'impôt le plus injuste, devrait être complètement supprimée. En parallèle, l'impôt sur le revenu devrait être élargi: dû dès le premier euro, plus progressif (plus de tranches: 2, 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45%) avec peut-être une tranche supplémentaire à 48%. Selon la même logique, la CSG devrait être intégrée à l'impôt sur le revenu. Une grande partie des niches fiscales devraient être supprimées, ainsi qu'une grande partie des aides sociales (allocations familiales, APL, etc), pour être remplacées par un revenu minimal. Ce revenu minimal pourrait être donné sous forme d'``impôt négatif'', directement aux personnes concernées, sans qu'elles aient besoin d'en faire la demande. Les APL entraînent mécaniquement une hausse des loyers. Quand à la politique familiale, il semble que le nombre et le coût des places en crèche, ainsi que l'égalité hommes-femmes soient des leviers nettement plus efficaces que les allocations familiales (cf l'Allemagne).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA: l'impôt le plus injuste.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Voir les autres points.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'éducation et la santé.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'éducation (avec une nette priorité pour la crèche, la maternelle et la primaire), la santé (les hôpitaux) et la recherche.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1) Au niveau Européen. D'une part il faut absolument parvenir à taxer les multinationales (GAFA et autres). Une tentative a récemment échouée. Dommage: il aurait suffit de donner des garanties à l'Irlande, le temps pour elle de s'adapter. D'autre part, une solution existe pour mettre fin au dumping fiscal entre les Européens: créer un impôt au niveau Européen, un impôt qui deviendrait progressivement plus important que celui de chaque état. Roosevelt a utilisé cette technique avec succès aux États-Unis. 2) En France et ailleurs, il faudrait obliger ou inciter (par des mesures fiscales?) les entreprises à mieux redistribuer les bénéfices: 1/3 aux actionnaires, 1/3 à l'entreprise (investissements, ...) et 1/3 aux salariés. Certaines entreprises, comme Danone, le font spontanément. Pour aider les autres, la composition des conseils d'administration devrait refléter ces trois groupes d'intérêts. 3) Un dernier point. Mieux réguler la finance. Mieux contrôler les banques; après les CDO, les CLO: vers la prochaine crise?

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

None

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les think-tanks indépendants et transparents. Ils ne peuvent avoir qu'un rôle consultatif, mais devraient être consultés, voire sollicités plus souvent, voire systématiquement, en premier lieu par le gouvernement et par les élus, voire par les syndicats.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Voir plus loin.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

None

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation baisse de plus en plus. Les citoyens n'ont plus confiance dans ``le système'', qui en effet disfonctionne, depuis longtemps. Voir les autres points, dans ce thème et dans d'autres.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote devra alors être obligatoire. Question: que faire lorsqu'une personne est élue avec ``trop peu'' de voix? Doit-elle former une coalition? C'est le cas dans de nombreux pays en Europe, et cela fonctionne, en général...

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Créer une assemblée de citoyens élus -ou tirés au sort- parmi des volontaires, en veillant à ce qu'elle soit représentative (hommes/femmes, citadins/ruraux,...), tout en la restreignant aux titulaires du bac, et si possible avec une forte représentativité (50%?) des bac+5 et plus.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Le déclenchement du RIP devrait être plus facile, mais pas trop. Il pourrait être également déclenché à l'initiative d'un grand nombre de citoyens (pétition en ligne, ...), validé par le parlement.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Écouter plus les avis des think-tanks indépendants, des ONG, des économistes, ... Et créer une assemblée de citoyens.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La loi existe; il faudrait l'appliquer fermement. La loi interdit le port de tout signe religieux (croix, kippa, voile, ...) en public. La religion doit revenir strictement dans la sphère privée. Une spécificité de l'islam pose problème: il faudrait former les imams en France, et en particulier à la laïcité et à l'égalité hommes-femmes. Cela demandera un financement national - peut-être contraire aux principes de la laïcité, mais apparemment nécessaire.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Comme toujours, la solution passe par l'éducation (dès la petite enfance, puis au service militaire).

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Donner plus de fonds aux associations impliquées.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Respect, écoute, résolution des conflits par le dialogue, égalité hommes-femmes, ...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

L'éducation.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

La violence latente. Le non respect des femmes - visible partout, de la rue à l'assemblée nationale...

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La discrimination des femmes. Plus spécifique: celle des universitaires par rapport aux anciens élèves des grandes écoles: une spécificité française, non comprise ou moquée ailleurs!

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

L'éducation.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La politique migratoire actuelle, en France, et en Europe, est inhumaine et inefficace. Voir plus loin.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La différence entre un réfugié (bénéficiaire du droit d'asile), un immigrant économique et un immigrant climatique est mince. Une famille fuyant des persécutions infligées aux opposants, doit-elle vraiment être protégée en priorité par rapport à une famille fuyant la guerre ou la famine? Le danger de mort est le même dans les deux cas. Le programme HOPE de l'Afpa est un succès. Il faudrait le généraliser et le renforcer. Je pense que nous devrions accueillir tous les immigrants qui veulent vraiment s'intégrer, et seulement ceux-là. Comment? Il faudrait leur imposer l'apprentissage de la langue de leur pays d'accueil, ainsi que l'adhésion à nos valeurs (laïcité, égalité homme-femme, monogamie, ...). Un examen au bout de six mois, puis un an, contrôlerait ces acquisitions. Les immigrants devraient pouvoir bénéficier d'un logement (temporaire, pour une durée de plusieurs mois, renouvelable) et d'une formation le cas échéant. Ils devraient avoir le droit de travailler dès leur arrivée, par exemple pour six mois renouvelables une fois, puis de manière limitée (cinq ans?), renouvelable sans limitation de durée. Je pense que la France peut absorber tous les immigrants qui ont un vrai désir de s'intégrer. Leur arrivée ne devrait avoir aucun impact sur le niveau du chômage. Une partie d'entre eux, les moins qualifiés, répondront aux besoins de nombreuses entreprises qui ne trouvent pas de candidat Français. Tous contribueront à l'impôt. En parallèle, il faudrait pouvoir soumettre tous les étrangers vivant en France aux mêmes conditions d'accueil sur notre sol... Avec une exception pour la langue: l'anglais (la langue internationale) serait accepté.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Voir ci-dessus.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1) Une démocratie durable nécessite un peuple bien éduqué et bien informé. Elle nécessite également des assemblées représentatives débattant vraiment, des corps intermédiaires efficaces et responsables et des dirigeants ayant une bonne analyse de la situation et un esprit ouvert en capacité d'inventer de nouvelles solutions. 2) Les lois sont exclusivement proposées par le gouvernement puis amendées par les assemblées. Elles devraient aussi pouvoir être proposées par l'assemblée, quitte à être amendées par le gouvernement. 3) Les élus (au moins les parlementaires, voire les présidents de régions et les maires de grandes villes) ne devraient plus être des politiques mais des citoyens experts dans leurs domaines, reconnus -voire élus- par leurs pairs (avant d'être éventuellement élus par le peuple), élus pour un mandat renouvelable une fois. Ces élus devraient s'informer auprès des différents think-tanks (indépendants) et en lisant les nombreux rapports disponibles, et non pas auprès des lobbys, dont l'influence doit diminuer drastiquement. Ils devraient être en majorité des experts en économie, en droit et des chercheurs dans différents domaines. Dans notre société numérique, nous avons également besoin d'experts en intelligence artificielle, soit plus généralement en informatique. 4) La politique ne devrait pas être un métier. 5) Supprimer l'ENA? 6) Les membres du Conseil Constitutionnel devraient être des experts reconnus, essentiellement en droit mais également des scientifiques et des historiens. Cela permettrait peut-être une utilisation moins partisane de la notion de ``cavalier légistatif''. Exemple: l'article 78 qui devait permettre la vente de semences de variétés non inscrites au catalogue officiel. 7) Les conseillers prennent beaucoup trop d'importance par rapport aux ministres. Ces conseillers, nécessaires auprès des rois, n'ont plus de raison d'être dans une démocratie. Par contre, le président et le gouvernement devraient pouvoir faire appel plus facilement, officiellement, à un groupe d'experts sur chaque sujet; pour leur demander non seulement des rapports, mais aussi des conseils, lors de débats avec les ministres concernés. 8) Le salaire de certains fonctionnaires est beaucoup trop élevé, de manière souvent injustifiée: six cents d'entre eux gagnent plus que le président de la république. Diminuer ces rémunérations n'aura aucun impact sur la dette, mais pourra contribuer à rétablir un minimum de respect pour l'état. De même, dix-sept postes (dont combien inutiles?) ont été créés uniquement pour les anciens ambassadeurs en transit vers le privé. Et combien d'autres aberrations du même type, postes ou entités (administrations, agences, hauts conseils, etc...) inutiles? À moins de leur transmettre vraiment la gestion administrative de certaines missions, sous l'impulsion et le contrôle du gouvernement, comme le propose le rapport CAP22. 9) Enfin, la violence policière est inacceptable. L'usage de flash-balls doit être interdit dans les manifestations. La France aurait grand besoin de rejoindre le groupe de réflexion international sur ce sujet. Elle devrait s'inspirer en particulier des méthodes mises en place en Allemagne et dans les pays nordiques, où les flash-balls ne sont pas autorisés, où le niveau de violence est bien inférieur et où l'on ressent pourtant le besoin de faire mieux.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

None

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

None

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

1) L'éducation. Sur le long terme, l'éducation est la meilleure, voire la seule solution à nos nombreux défis: l'égalité des chances, les différentes fractures sociales, le chômage, la violence, la compréhension et le respect de la laïcité, l'égalité hommes-femmes, etc... Le ministre de l'éducation actuel semble l'avoir bien compris. Il faut aller bien plus loin, bien plus vite, en y mettant les moyens. 2) L'hôpital. La Suède a modifié le mode de remboursement des soins au profit d'une tarification à la maladie et non plus à l'acte. Les économies générées sont importantes. Un exemple à suivre. 3) La recherche. La recherche est, avec l'éducation, l'investissement le plus important sur le long terme. La recherche se fait dans les laboratoires et non dans les entreprises. Elle a besoin d'un financement pérenne. Elle manque cruellement de moyens (humains et financiers) en France. C'est un manque qui affecte et affectera notre compétitivité, de manière de plus en plus difficilement réversible - et pas seulement en IA. Le financement de la recherche doit être restitué aux organismes publics de recherche; au détriment, le cas échéant, de l'ANR et des entreprises (Crédit Impôt Recherche). Les chercheurs peuvent ne pas être des fonctionnaires, bien que ce statut facilite la recherche fondamentale. Ils pourraient avoir des contrats longs (10 ans), renouvelables sans limitation de durée, sur dossier soumis au comité d'évaluation/sélection, comme pour les recrutements et les promotions. Faciliter les passages public/privé des chercheurs est une bonne idée, mais attention aux conflits d'intérêts. Ce point est délibérément sous-estimé dans la récente proposition de loi (article 41 de la loi Pacte), qui retire toute intervention de la commission de déontologie dans les demandes de transfert du public vers le privé. Les chercheurs purs devraient être peu nombreux. Le poste d'enseignant-chercheur devrait être la règle générale, mais avec une charge d'enseignement nettement moins lourde, et peut-être modulable selon les résultats de recherche. En suivant là aussi l'exemple de nombreux pays, instaurer une année sabbatique, tous les cinq ans, permettrait à la fois les passages vers le privé et le travail de recherche pur, dégagé des contraintes d'enseignement (et surtout des tâches administratives de plus en plus lourdes et démotivantes associées). Cette possibilité existe pour les chercheurs purs. Différents dispositifs de décharge d'enseignement, partielle ou non, existent pour les enseignants chercheurs, mais très peu y ont accès. 4) Les universités. Les universités doivent viser l'excellence. Pour cela, elles doivent pouvoir sélectionner les étudiants et organiser les filières à leur convenance, avec des majeures/mineures, et peut-être des cursus différents selon les objectifs des étudiants: bac+3/5 ou bac+5 et plus. Actuellement, le niveau est tiré vers le bas par le trop grand nombre d'étudiants qui ne visent pas plus qu'un bac+3, voire qui abandonnent dans les premières années. 5) Le coût des études doit demeurer très bas. Les exemples des États-Unis et de la Grande Bretagne, entre autres, nous montrent que la dette, trop souvent insoutenable, des étudiants est un vrai danger, pour eux et pour le pays; c'est l'une des ``bulles'' qui nous attendent. Augmenter le coût des études des étudiants étrangers est compréhensible et acceptable, à condition de leur offrir un nombre suffisant de bourses et que ce ne soit pas la première étape vers une augmentation généralisée du coût des études. 6) Les grandes écoles. C'est une spécificité Française qui n'est pas un bon modèle. Elles devraient être intégrées aux universités. Seule l'ENS (surtout Paris) est un succès: pourquoi ne pas intégrer son modèle dans un parcours d'excellence des universités d'excellence? 7) L'enseignement en alternance. L'enseignement en alternance est un succès à l'étranger, en particulier pour les ingénieurs. La France gagnerait à s'inspirer de l'Allemagne et de la Suisse dans ce domaine. 8) La formation. La formation doit bénéficier aux moins qualifiés et devrait être organisée par les universités. Les médecins généralistes devraient également pouvoir bénéficier de formations; cela les rendraient moins dépendants des laboratoires pharmaceutiques. 9) Unix vs Windows. Jacques Chirac avait pensé demander aux administrations de passer de windows à unix... Bill Gates est venu en urgence et a offert des ordinateurs à tous les enfants. Et nous sommes encore aujourd'hui essentiellement sous windows! Windows est le pire système existant, du point de vue budgétaire et de la sécurité. Les unix (Linux et Mac OS) sont des systèmes libres, gratuits, et nettement mieux protégés contre les attaques informatiques (Mac OS encore un peu mieux que Linux). Les interfaces unix étaient très pauvres il y a dix ou vingt ans. Ce n'est plus le cas depuis longtemps: la plupart des utilisateurs ne voient plus de différence entre les trois systèmes. Qu'attend-on pour passer enfin à unix? 10) Les vaccins. Point n'est besoin de longues études de médecine pour ``sentir'' que onze vaccins obligatoires dès les premiers mois de la vie est beaucoup trop. Mais regardons dans le détail. Premier problème: la toxicité des vaccins contenant de l'aluminium; elle est fortement dénoncée par de nombreux médecins. Ensuite, la rougeole peut être dangereuse pour les hommes et la rubéole pour les femmes enceintes: pourquoi vacciner les garçons et les filles contre ces deux maladies? Plus grave: l'hépatite B se propage essentiellement entre les personnes lors de rapports sexuels. Pourquoi vacciner les jeunes enfants, sachant que le vaccin ne sera plus efficace dès l'adolescence? Pire: ce vaccin est suspecté de provoquer la sclérose en plaques, terrible maladie que l'on ne sait pas soigner, tandis que l'on sait très bien soigner l'hépatite B (certes avec un coût pour l'instant important)! Où est la logique? Où est le principe de précaution?

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

1) les dérèglements climatiques; 2) la pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

None

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

(Oui, mais peu.) Manger bio et local et peu de viande; trier les déchets. Avec plus de moyens financiers, mieux isoler mon domicile et utiliser des énergies vertes pour le chauffage.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Plus de moyens de transports en commun. En particulier, dans les petites communes, des bus à la demande, comme les bus Icilà de Valbonne.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le transport à la demande

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Mieux les défendre, mieux négocier et ne jamais céder aux lobbys. Au niveau européen, cofinancer un plan d'investissement pour changer les modes de production.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les filières bio doivent être massivement soutenues. La plupart des pesticides, les perturbateurs endocriniens et autres jolies molécules doivent être enfin interdit(e)s. Il faudrait également aider les agriculteurs à s'organiser pour vendre leurs produits localement et sans intermédiaire. C'est ce qu'aurait dû faire la FNSEA, depuis longtemps. Un financement national devrait permettre d'améliorer l'isolation des bâtiments anciens. Il faut aider les particuliers qui le peuvent et inciter les entreprises et les collectivités locales à utiliser massivement les panneaux solaires (Européens, voire Français). La fiscalité écologique doit rester stable, sur le long terme. La part du nucléaire dans la production d'énergie doit être rapidement diminuée, de manière importante, et les vieilles centrales enfin arrêtées. En fait, le nucléaire devrait être une solution marginale, au moins tant que l'on ne saura pas comment traiter les déchets, et, si possible, réaliser la fusion d'une manière économiquement viable. Les véhicules diesel doivent progressivement disparaître des grandes agglomérations. Cependant les particuliers devraient pouvoir continuer à utiliser des véhicules diesel ailleurs, là où ils peuvent être utilisés sur de longues distances. Les transports routiers doivent être considérablement réduits, au profit du transport ferroviere.