Si un citoyen veut vraiment s'informer sur l'utilisation de ses impôts, il n'a que l'embarras du choix: presse écrite, en ligne, et radio-télévisée. Cependant, cela dépend de ce que le gouvernement consent - ou ne consent pas - à dire, et comment il le dit... Les déclarations du gouvernement, dans tous les domaines, doivent être assumées et claires comme de l'eau de roche
1- Obligation à TOUS les citoyens français de payer leurs impôts et taxes en France 2- Obligation à TOUTES les entreprises, françaises ou étrangères, installées en France et/ou faisant des bénéfices en France de payer leurs taxes et impôts (en tout cas correspondants aux bénéfices) en France 3- Les citoyens français extrêmement riches (grands patrons, personnalités...) doivent être fiscalement domiciliés en France 4- Contrôle accru de l'état sur les établissements bancaires (nationalisation?), sur les transferts d'argent, sur les paradis financiers, sur la fraude et la corruption. 5- Suppression de TOUTES les niches fiscales 6- A partir du SMIC, et au-delà, un même taux d'imposition pour tout le monde. A cela viendra s'ajouter un impôt supplémentaire et progressif, à partir du salaire médian (1700 euros), tenant compte du patrimoine. Puis, pour les très hauts revenus, un autre impôt, tenant compte de ces revenus, mais aussi du patrimoine et des biens, mobiliers et immobiliers. Les personnes vivant des minimas sociaux (RSA, AAH, minimum vieillesse...) ou de retraites inférieures au SMIC, ne seront pas imposables, sauf si ces personnes détiennent un patrimoine suffisamment important.
je ne sais pas
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales
Il serait bon que les allocations familiales soient attribuées en fonction et du nombre d'enfants, et de la situation sociale (parent isolé?), et des ressources (1 personne seule avec 2 enfants et 1 SMIC aura plus d'allocations qu'une famille de 2 parents émargeant chacun à 4000 euros et 3 enfants) En ce qui concerne les minimas sociaux, la personne qui les touchent devrait justifier de toute absence d'autres revenus (y compris illégaux). S'il y a doute, une enquête devrait être menée.
Education, santé, retraites
voir réponse précédentes
La France est un des pays les plus redistributif, beaucoup nous envie notre système de santé et de sécurité sociale, notre système de retraites par répartition... cependant cela s'effrite, petit à petit, les riches sont de plus en plus riches et payent de moins en moins; tandis que les pauvres sont de plus en plus pauvres et payent de plus en plus. Il faut réviser ce système de redistribution, pas dans le fond, mais dans la forme: équité, égalité...
A part moi-même, les associations et collectifs dont je fais partie, ou que je fréquente, plus personne
Oui
Associations "de proximité" ou collectifs, qui ne sont pas dépendants d'un pouvoir quelconque, où il n'y a pas d'intérêt financier. Ces associations ou collectifs auront un rôle de transmission (d'un dossier, d'une information, d'une alerte...), et auront un droit de regard (voire plus) sur le traitement de ce dossier, de cette information, de cette alerte... Je précise qu'il ne devrait pas y avoir, ni d'organisations syndicales, ni d'organisations professionnelles, car ces organisations sont comme nos institutions politiques: sclérosées et embourbées dans leur suffisance.
Il faudrait, dans un premier temps, abolir tous ces privilèges, passe-droits, régimes spéciaux et salaires mirobolants et excessifs dont jouissent actuellement un grand nombre d'élus et d'anciens élus, je pense notamment aux sénateurs, députés et maires de métropoles ou de grandes villes. ILS DOIVENT MONTRER L'EXEMPLE. Si tous les citoyens étaient comme eux, la France serait un pays de voleurs, de menteurs, de tricheurs, de carriéristes et j'en passe. Je ne parle pas, ici, de maires des petites communes qui, eux, se démènent tant bien que mal avec les rogatons que l'état ou les régions consentent à leur laisser. Je pense, ensuite, qu'il ne faudrait pas que ces gens oublient que ce sont des élus, que c'est le peuple qui les choisit, que c'est le peuple qui est souverain, et non eux (cf. démocratie)
Une bonne chose
Il ne faut simplement pas tout mélanger. Aux députés, l'assemblée nationale; aux sénateurs, le sénat; aux maires, les mairies... De plus, qui dit cumul des mandats dit cumul des émoluments, ce qui n'est ni égalitaire ni juste, par rapport à la majorité des français. Cela permet (et encore, on est loin du compte, car il y a encore beaucoup trop d’absentéisme au sein même de l'assemblée nationale. Si un salarié est absent sans justification de son travail, que risque-t-il? Un blâme, une mise à pied voire un licenciement. Pour les députés, par exemple... rien!) qu'un député, qu'un sénateur, fasse pleinement son boulot
limiter le nombre de candidats... commençons déjà par un à l'extrême droite, un à l'extrême gauche, un à gauche, un à droite et un apolitique
Non
None
C'est un droit et un devoir. Tous les citoyens devraient y participer. Peut-être que rendre une élection plus attrayante, plus intelligente, où on discute réellement de problèmes de fonds, inciterait les citoyens à participer... Les médias ont leur part de responsabilité. Je ne suis cependant pas pour une amende (ou autres "punitions") pour un citoyen n'allant pas voter
Oui
En le comptabilisant comme un vote à part entière. Au-delà d'un certain pourcentage, l'élection est nulle. A lire "La Lucidité" - José Saramago. De plus, lors de l’élection, il faudrait mettre à disposition des citoyens un bulletin blanc, comme ce qui se fait avec les autres candidats.
En mettant en place un système de votation, comme en Suisse. En incluant plus d'associations de quartier et de collectifs qui informeraient directement les citoyens (organisations de débats, stands d'informations, plus d'éducation civique à l'école...), notamment des villes et communes de province.
Oui
cf. question précédente
Mettre en place un système de votation (cf. précédente question)
Pas d'autre rôle que celui indiquer par la constitution. Simplement, nos politiques (assemblée nationale, conseil d'état, sénat...) n'obéissent plus qu'à des intérêts financiers et de pouvoir... les hommes et femmes politiques se mettraient-ils à genoux devant ces intérêts?
Oui
abolition de tout privilège, dans un premier temps
Respecter vraiment le mot "laïcité": Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l'Église et de l'État et qui exclut les Églises de l'exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l'organisation de l'enseignement. Donc, plus d'écoles privées, à fortiori hors contrat.
L'éducation civique devrait prendre une plus grande part dans l'enseignement. Beaucoup plus de moyen à l'Education Nationale (physiques et matériels)
cf réponse précédente. De plus, le service national (civique ou militaire; objectorat de conscience) devrait être rétabli.
Liberté de pensée, laïcité, respect de la personne et des institutions (si tant est que les institutions respectent la personne)
Je pense, comme j'ai pu déjà le dire, qu'il faudrait commencer par une refonte, un nettoyage, de nos institutions politiques. Elles doivent être plus justes, plus proches de la majorité des français
idem
l'irrespect (de la personne, du matériel). N'oublions pas que ceux qui se disent nos dirigeants sont les premiers à faire preuve d'irrespect
le dialogue, et non la force et la violence. Les pouvoirs publics ont les moyens de changer la vie de nombre de français DE TOUTES ORIGINES qui ont été laissés sur le bord de la route, depuis trop longtemps
Tout simplement se sentir en confiance, égal à l'autre
la différence, qu'elle soit ethnique, sociale, physique, est de plus en plus pointée du doigt. Notre société est basée sur l'image, sur la compétition, sur le capital... il faudrait la changer, cette société, la rendre plus juste, moins virtuelle, moins compétitive, pour que les différences soient mieux acceptées.
Que nos institutions, et en particulier ceux qui les dirigent, soient plus justes, et plus à l'écoute
Oui
Pas pour toutes les allocations. Mais, par exemple, pour le RSA, une sorte de travail d'intérêt général (exemple: quelques heures par semaine, du soutien scolaire, comme le contrat CES en son temps), ou un engagement...
Nous n'avons pas de politique migratoire à mettre en place. Je pense que, quand une personne quitte sa famille, son pays, sa culture, sa langue, elle ne le fait pas de gaîté de cœur, et c'est parce que cette personne est en danger de mort. Nous DEVONS l'accueillir et l'aider à se reconstruire
Non
Plus de structures d'accueil, avec des aides à l'intégration, à l'immigration vers d'autres pays, si tel est le choix de la personne immigrée
cf. réponses précédentes
En conclusion, je souhaiterais dire que s'il n'y a ni justice, ni justesse, il n'y aura ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Notre constitution me semble juste, malheureusement, ceux qui sont censés l'appliquer - et la faire appliquer - s'en éloignent et se déshumanisent de plus en plus
L'état (et donc ses administrations) est très structuré, hiérarchisé... une grande qualité! Cependant, il y a le revers de la médaille: même si l'administration s'adapte aux nouvelles technologies, à notre société de plus en plus rapide et virtuelle, elle est encore, dans certains secteurs, trop sclérosée (la communication ne passe pas entre les différents services) et procédurière (des tonnes de papier). Je pense à l'éducation nationale. Dans d'autres secteurs, elle souffre du manque cruel de moyens, humains et financiers (éducation nationale, santé...)
Non
None
Oui
None
Pour moi, j'ai tout ce qu'il faut en ligne. Je voudrais simplement rajouter que j'habite en ville, j'ai une connexion par fibre et j'ai un ordinateur encore en bon état. La priorité ne serait pas de développer de nouveaux services, mais de permettre aux personnes qui, pour une raison ou une autre, n'ont pas accès à ces services en ligne. De plus, il y a bien un moment où vous DEVEZ vous retrouver devant une personne physique... (je pense à la santé). Donc, je ne suis pas pour le tout internet
Non
None
None
Je pense que tous les services publics auxquels j'ai été confronté à un moment ou à un autre se sont bien adaptés à notre rythme de vie actuel. Cependant, certains évoluent moins que d'autres, comme l'éducation nationale, ou la santé
ceux que je viens de citer: éducation nationale (et plus largement l'enseignement, de la maternelle au supérieur), ainsi que la santé
Oui
Non
None
- fournir 36000 fois le même papier (ou envoyer 36000 fois la même pièce jointe) à différentes administrations, ou, encore mieux, à différents services, dans la même administrations.
Oui
En simplifiant les procédures, en injectant un peu de liberté et d'originalité dans la raideur et la rigueur de l'administration
None
Je réponds ni oui, ni non. Je pense que, dans le fond, il n'y a rien à changer. Par contre, dans la forme, on peut changer des choses: une plus grande polyvalence, une plus grande mobilité, plus de souplesse.
Avant de répondre, encore faudrait-il qu'ils entendent... et peut-être faudrait-il que ces territoires les plus en difficultés soient mieux représentés, et mieux reconnus.
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
Je suis fonctionnaire d'état, cadre de catégorie C dans l'éducation nationale. Je bénéficie d'une reconnaissance travailleur handicapé, j'ai d'autres éléments justificatifs (certificats médicaux, rapports...) de mon état de santé. J'ai fait une demande d'allègement de service, sur les conseils de plusieurs médecins, en bonne et due forme, au rectorat de Clermont-Ferrand, avec envoi (par courrier et par internet) des pièces justificatives. La réponse a été négative. J'ai voulu savoir le pourquoi, on m'a répondu, au bout d'un temps assez long: pas d'éléments justificatifs. Ou ils ne savent pas lire, ou ils ont perdu le dossier, ou ça ne communique pas bien entre services... en tout cas, j'ai trouvé ça lâche, mesquin et inadmissible d'un service public. Ce que je pense surtout, c'est que l'état ne donne pas les moyens (humains et matériels) suffisant, ou les moyens sont suffisants, mais utilisés à mauvais escient.
RAS
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RAS
RAS
RAS
Je souhaite que l'état soit plus présent dans les secteurs "vitaux", les secteurs qui touchent l'ensemble des citoyens, riches ou pauvres, habitants des villes ou des campagnes, à savoir la santé, l'éducation, les transports, les communications, le secteur bancaire. Chacun a le droit à la santé, l'éducation. Chacun a le droit d'aller rendre visite à des amis, des parents, même si c'est à l'autre bout de la France. Chacun a le droit d'avoir confiance à la banque dans laquelle il place ses maigres économies, et tout cela avec le minimum de frais. Peut-être cela passe-t-il par des nationalisations... un exemple: j'habite Clermont-Ferrand, ma famille habite Rennes. J'y suis allé pour Noël. Aller simple en train: environ 150 euros; aller simple en car (cars "Macron"): environ 70 euros (hors vacances, moitié moins cher!); aller simple covoiturage: 45 à 55 euros... avec 1300 euros par mois, ce n'est pas toujours facile de planifier. Je voudrais revenir sur l'éducation nationale. J'y travaille en tant que cadre de catégorie C, et je remarque que, par rapport au salaire d'enseignant (qui, déjà, n'est pas très élevé au départ), le salaire d'un cadre de catégorie C est ridiculement bas: j'ai démarré au SMIC, après 15 ans d'ancienneté je gagne environ 1300 euros, et, en fin de carrière, peut-être atteindrais-je le salaire médian (avec une prime ridicule, pas de 13ème mois, quant à la prime de fin d'année, je n'en ai pas vu la couleur). Le gouvernement souhaite revaloriser le salaire des enseignants, qu'il revalorise aussi le salaire des autres acteurs de l'éducation nationale, en particulier la catégorie C, car sans ménage, sans restauration, sans entretien, sans préparation de travaux pratiques, sans administration, l'enseignant ne vaut pas grand-chose. Je pense que l'on peut tenir le même raisonnement pour les autres administrations. Le gouvernement voudrais mettre en place l'équivalence public-privé... ok, pas de soucis, un seul régime de retraite, etc. Mais dans ce cas, il faudrait peut-être revalorisé certaines choses, comme les salaires et autres primes. Enfin, je souhaite revenir sur le secteur hospitalier. Depuis 30 ans, j'y vais une fois par an pour une IRM de contrôle et un rendez-vous avec un spécialiste. Ayant des problèmes de vue, je vais une fois tous les deux ans chez l'ophtalmo, depuis une quarantaine d'années. Dans ces 2 cas, les rendez-vous doivent être pris au moins 9 mois à l'avance (sauf si vous prenez une consultation dans le privé, mais là, il y a dépassement d'honoraires plus que faramineux!), les bilans et compte-rendus vous arrivent 4 mois après... Pourquoi ne pas mettre plus de moyens dans l'hôpital, surtout en personnels infirmiers, aides-soignants et secrétariat? Pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus pour les médecins, en particulier spécialistes? Et pourquoi n'obligerait-on pas les médecins à travailler pour l'état pendant les 6 premières années d'exercice, une fois le diplôme obtenu (ils pourraient être mutés dans des déserts médicaux, de petits hôpitaux...)?
Je ne pense pas que l'on puisse classer les problèmes environnementaux que nous connaissont par ordre d'importance, puisque tout est lié
1 - prendre certaines habitudes en matière d'économie d'énergie, d'eau, tri des déchets... 2- consommer local en bio ou agriculture raisonnée. Ne pas sur-consommer, en tout cas en matière de produits manufacturés... 3- limiter les déplacements en voiture et privilégier les transports en commun, le vélo, la marche, le covoiturage... Ces petites choses (liste non-exhaustive), chacun peut le faire, c'est du bon sens. A plus grande échelle, il faudrait développer le ferroutage (nous avons les infrastructures et le matériel), et, pour les personnes, inciter fortement les entreprises de transport (publiques ou privées) à baisser leurs tarifs (nationalisation de certaines entreprises? aides de l'état?). Je pense qu'il serait bon de déclarer une guerre aux lobbies, lobbies qui empêchent toute innovation. Il faudrait être plus sobre au niveau des échanges mondiaux, et du tourisme: à-bas ces immeubles flottants et volants, ces porte-containers géants. Et l'obsolescence programmée? Un peu de bon sens!
Oui
Je ne peux pas dire qu'elle soit DIRECTEMENT touchée... mais il y a comme une perte de repères.
Oui
Déjà, je respecte les 3 points énoncés plus haut
Il faut simplement pouvoir faire le choix, et pouvoir s'adapter aux choix que l'on fait. Malheureusement, tout le monde ne peut le faire, quand bien même ils en auraient envie, parce que pas d'argent, parce que plusieurs dizaines de kilomètres pour aller travailler...
je n'attends pas d'argent pour changer mes comportements
None
Je ne sais quoi répondre. Je vis dans un petit appartement, dans un immeuble ancien (1900). Le chauffage est électrique et me suis équipé de radiateurs à corps de chauffe, -donc beaucoup plus économiques que les vieux "grille-pain"-. L'isolation, en particulier les fenêtres, a été refaite.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
None
Je pense que cela doit rester un choix de la personne. Cependant, les usagers ont droit à être informés. Le département peut se charger de cette information, avec l'aide d'associations
Taper du poing sur la table, combattre les lobbies, et réellement s'investir et donner toute sa place à l'écologie, politiquement parlant.
En ce qui concerne la transition écologique, je pense qu'il y a certaines choses que le citoyen peut faire de lui-même, sans que cela lui demande de gros efforts, en particulier financier. Cependant, je pense fortement que le capitalisme à outrance, la mondialisation et l'ultra-libéralisme vont à l'encontre d'une transition écologique... il faudrait changer de système
Votre message a bien été envoyé.