Date de publication : 2019-02-21
Code postal : 92430

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Distribuer chaque année un document indiquant la ventilation des dépenses et les diverses ressources du budget de l'Etat, de la sécu, etc, ainsi que la mise en évidence des déficits (ou des excédents). Rappeler l'intérêt de chaque service public ainsi financé. Indiquer le niveau de la dette, rappeler que plus on est endetté, moins on est souverain, etc. Ce document pourrait aussi répondre à certaines questions d'actualité sur le thème de la fiscalité.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

None

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

None

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

lutte contre les dérèglements climatiques

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

- Aux députés, car ils sont élus sur des programmes politiques et que, sauf preuve du contraire, il n'y a pas de fraude électorale en France actuellement - Aux maires, pour cette raison et parce qu'ils représentent l'échelon le plus proche de moi - Aux associations, car elles sont expertes sur leur sujet et peuvent utilement éclairer le législateur

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

None

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Pour statuer en meilleure connaissance de cause, le législateur et les pouvoirs publics ont probablement intérêt à davantage prendre connaissance des informations et des positions des associations, de syndicats (de salariés et d'employeurs). Encore faut-il que ces associations et ces syndicats défendent des causes compatibles avec les valeurs démocratiques et républicaines. D'autre part, pour être correctement entendues, il est souhaitable que ces organisations professionnalisent le flux d'information apporté aux pouvoirs publics. L'incantation seule n'est guère utile.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Premièrement, les institutions ne savent plus communiquer correctement avec la multitude des individus connectés et souvent en colère. Les médias traditionnels perdent peu à peu leur audience. Or c’était le canal traditionnel par lequel s’instaurait la relation de confiance entre citoyens et élus. Il est donc indispensable de recréer ce lien en utilisant les canaux d'aujourd'hui. Les pouvoirs publics français et européens doivent apprendre à utiliser les médias numériques, les réseaux sociaux, pour informer, pour expliquer, pour rétablir la vérité. Comment réussir la transition environnementale sans maîtriser ce volet central de la communication d’aujourd’hui? En parallèle, une loi réprimant les infox devient nécessaire. Il y va de la démocratie elle-même. Deuxièmement, redonner à l'école, au collège, au lycée leur rôle fondamental d'éducation, lutter contre l'ignorance, qui rend réceptif précisément aux infox, à l’extrémisme, à l'intolérance, ne laisser personne au bord de la route. Enseigner aux jeunes à s'adresser aux pouvoirs publics. Côté élus il y a du travail aussi : répondre, expliquer, dire la vérité... Pour cela, de grands changements sont nécessaires : doubler ou tripler le salaire des enseignants (leurs salaires actuels sont une injure aux profs et encore plus à l'avenir de notre pays), renverser la vapeur dans les zones difficiles, où l'Education Nationale (et plus généralement l'Etat) a démissionné en grande partie.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

Mais je ne souhaite pas que nos élus deviennent des "professionnels" de la politique, qu'ils soient obligés pour des raisons de revenus à faire carrière dans la politique, car alors ils perdent par la force des choses le sens de la réalité, l'expérience du terrain.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Seules les sensibilités politiques respectant les valeurs démocratiques et républicaines doivent être représentées. Je ne suis pas favorable à la proportionnelle, le pays deviendrait ingouvernable, comme sous la 4ème république.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

Ce qui importe selon moi c'est que les élus, quel que soit leur nombre, dialoguent mieux et davantage avec les citoyens, c'est-à-dire, leur répondent, expliquent, disent la vérité, prennent l'initiative de réunions sur des thèmes importants, etc.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

J'estime que l'abstention est un crachat à la figure de la démocratie, dans laquelle nous avons (encore) la chance de vivre

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Chaque citoyen a la faculté et le droit d'écrire et de demander un rendez-vous à son maire, son député, son syndicat, aux associations compétentes sur ses sujets de préoccupation. Pour cela, il faut enseigner à dialoguer avec les représentants et les pouvoirs publics (et réciproquement). Ce dialogue, cette relation, fait partie intégrante de la vie démocratique. Le dialogue est très important, non seulement pour éclairer le législateur et les pouvoirs publics, mais pour que chacun ait l'assurance d'avoir été écouté. On ne peut pas à la fois ne pas s'exprimer et reprocher ensuite à l'Etats de ne pas nous écouter. Si ces voies de bon sens sont ressenties comme insuffisantes par certains, on peut toujours imaginer des consultations électroniques ou des initiatives de citoyens. Mais 1) ça supprime le dialogue citoyens-pouvoirs publique 2) que faire d'une initiative qui ne rassemble qu'1 ou 2 % des citoyens?

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Je me méfie comme de la peste des référendums. Comme disait notre président Macron à la Sorbonne : la réponse est toujours NON, quelle que soit la question posée. Et le NON s'adresse à celui qui la pose. De Gaulle l'a vécu à ses dépens, puis Chirac avec son référendum sur la constitution européenne, Cameron...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faudrait rendre conscients les citoyens de l'équation recettes-dépenses. Encore un sujet d'éducation civique à l'école. Des piqûres de rappel sur ce sujet sont nécessaires, donc reprendre cette discussion régulièrement avec des modérateurs, au niveau local, à l’initiative des maires. Dans le style du présent Grand Débat.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Ne le font-elles pas déjà? Mais il est vrai que l'origine socio-professionnelle des parlementaires manque de variété et ne reflète pas (plus?) la composition réelle de la population. Peut-être faudrait-il imposer des quotas par classe (ça ressemble à de la discrimination positive).

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Les religions en France doivent accepter que les parties de leur doctrine qui ne sont pas compatibles avec les valeurs démocratiques ou républicaines ne peuvent être prises en compte dans les décisions publiques. C'est le fondement même du contrat républicain. Il a fallu tout le 19ème siècle pour en arriver là. C'est un progrès démocratique immense, à sauvegarder de toutes nos forces.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Education, lutte contre l'ignorance, la porosité aux infox, le fanatisme, l'extrémisme, les raccourcis mentaux (je me répète)

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Réapprendre la lecture, le dialogue, la concertation, les palabres sous l'arbre du village. Ce n'est pas whatsapp ou facebook

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Cette question me conduit à parler du comportement civique des élus, des institutions : ils doivent donner l'exemple démocratique et républicain. Rappel quelques comportements institutionnels à l'opposé de l'exemplarité : flouer le fisc quand on est ministre du budget, verser à son épouse un salaire pour un faux job sur ses indemnités parlementaires, fournir des explications bidon pour justifier le maintien de l’autorisation du dioxyde de titane alimentaire alors que son interdiction est votée dans la loi, légiférer par ordonnance alors qu'on a la majorité absolue à l’assemblée, esquiver le vrai dialogue, la confrontation, faire des consultations purement formelles pour être à l’abri d’un recours au tribunal administratif, etc.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Excellente question! La majorité des citoyens n'est pas consciente qu'elle peut établir des relations avec "l'administration et les pouvoirs publics". Mais cela ne se décrète pas, cela s'apprend. Je propose donc qu’on enseigne aux jeunes la manière d’échanger avec les pouvoirs publics : exposé du problème, solution concrète proposée, adhésion auprès d’associations spécialisées sur le sujet, etc. Cet enseignement pourrait se faire à l’école, et il faudrait y revenir pendant un service civique à créer. Cela réduirait le fossé entre citoyens et élites, aiderait à dissoudre ce sentiment que les pouvoirs publics sont inaccessibles. En réponse à la première partie de la question, je propose d'instaurer un service civil obligatoire (par exemple une demi-journée par semaine pendant un an ou deux) pour les jeunes garçons et les jeunes filles. Découvrir le plaisir ou tout au moins la noblesse de servir l’intérêt général, sortir de son milieu social, suivre un enseignement civique ayant pour but de promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines, etc.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

le racisme, le sexisme, l'intolérance, etc.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

éduquez, éduquez, éduquez, ne démissionnez nulle part, ne laissez personne au bord de la route

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut instaurer plus de solidarité (au moins financière) avec les autres Etats de l'Union, et notamment l'Italie et la Grèce. Faute de quoi, il ne faut pas s'étonner des conséquences électorales dans ces pays!

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

None

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En France et (presque) partout en Europe, la démocratie est là, dans la vie de tous les jours, dans la constitution : quelle chance ! Mais elle n’est jamais garantie. Elle s’use si on ne s’en occupe pas. C’est notre affaire à tous, citoyens et pouvoirs publics. Or citoyens et institutions ont tendance trop souvent à trahir les valeurs démocratiques. Des exemples ? Côté pouvoirs publics : j'en ai rappelé quelques-uns plus haut. Côté citoyens : l’abstention, râler au lieu de proposer, maudire l’Etat s’il n’exauce pas tous mes caprices, perdre complètement de vue l’intérêt général, se prendre soi seul pour le peuple tout entier, sans parler de l’intolérance, etc. Je voudrais citer comme exemple d’administration démocratique la DGPR du ministère de l’environnement français et son équivalent européen, la DG Envi de la Commission : ces deux services organisent de vrais dialogues avec les acteurs économiques et la société civile, et bien sûr les Etats membres en ce qui concerne la DG Envi. Personne ne peut se plaindre de ne pas être écouté. Les parties prenantes ont tout intérêt à participer, à faire des propositions concrètes étayées par des informations techniques et économiques. Bref, tous participent, s'ils le décident, à la décision publique. Cela ne signifie pas que ces institutions font droit aux demandes de tous (comment cela serait-il possible ?), mais elles statuent en pleine connaissance de cause, après avoir pris en compte les avis exprimés. Je souhaiterais que ces exemples servent de modèle pour les institutions qui s'occupent des autres grands thèmes de société.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Pourquoi ne pas supprimer les départements?

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

Attention, cela ne doit être une façon pour l'Etat de se délester de certaines dépenses tout en conservant les recettes correspondantes. Dans une telle hypothèse, les collectivités seraient obligées de lever de nouveaux impôts pour les mêmes missions, ce qui condamnerait les contribuables à payer deux fois : une première fois à l'échelon national comme avant, une deuxièmement localement.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Principalement, l'éducation nationale a d'immenses progrès à faire. Tout d'abord, il faut doubler le salaires des enseignants, à la hauteur de l'enjeu et aussi pour trouver des candidats. Il est indispensable d'assurer une éducation digne de ce nom dans tous les territoires, y compris dans les zones difficiles. Pour cela, des changements culturels sont nécessaires à l'intérieur même de l'institution. Les méthodes pédagogiques doivent être adaptées aux nouveaux enjeux, aux nouvelles difficultés rencontrées. Il faut aussi cesser ce bizutage déguisé des profs débutants consistant à les envoyer dans les zones difficiles. Là il faut au contraire des profs aguerris, ou même spécialement formés. Personne ne doit rester analphabète, personne ne doit rester sur le bord de la route. Et je souhaite que l'éducation nationale et les universités restent gratuites, c'est un atout extraordinaire pour la démocratie.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Attention aux mythes de la simplification, de la non sur-transposition, de la 'libération des énergies', etc...Simplifier pourquoi pas, mais pas au prix de moins de concertation, de moins de démocratie, de moins de protection, de moins de services publics...

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

MDPH 92 ne cherche qu'une seule chose : ne pas prendre en charge, comme si c'était sa mission officieusement officielle.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Devoir payer une taxe de 600 euros quand on radie son entreprise après liquidation, c'est double peine. A quoi le législateur a-t-il bien pu penser le jour où il a adopté cette mesure sadique?

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut aller 10 fois plus vite, il faut diviser par 10 les émissions de CO2 d’ici 2035 tout en multipliant par dix la ‘solidarité énergétique’. Les climatologues estiment que atmosphère de la planète ne peut plus absorber que 15 ans de gaz à effets de serre émis au rythme actuel. Au-delà de cette limite, les conséquences seront probablement dramatiques. Ce n’est pas dans 20 ans, ni même dans dix qu’il faut agir, c’est aujourd’hui. Cela implique qu’à partir d’aujourd’hui, les investissements privés et publics doivent désormais être tous « bons pour la planète, bons pour le climat », notamment dans les secteurs du transport, de la rénovation de bâtiments, de l’agriculture, de l’industrie et de la production d’électricité. Par vocation et grâce à leur compétence, certains spécialistes, comme Veolia ou l’Ademe, respectent déjà cette règle pour 100% de leurs investissements. Mais les acteurs financiers généralistes (banques, assurances, assurances-vie, etc.) continuent de consacrer la plus grande partie de leur ressources à des projets « mauvais pour le climat, mauvais pour la planète », par exemple pétrole, gaz et même charbon. Pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, ces ressources financières doivent être réorientées vers des projets vertueux du point de vue environnemental. Pour que le gros du bataillon, privé ou public, fasse cette mutation, il faut un mélange de contraintes réglementaires et d’amélioration de la rentabilité et la sécurité des investissements dans les projets vertueux. Exemples : interdire aux banques de financer des projets liés au charbon ; mettre en place des ‘malus climatiques’ sur les investissements traditionnels ; cautionner par des fonds de garantie publics les investissements vertueux. Je soutiens l’idée du pacte finance-climat européen annoncé récemment. Miser uniquement sur l’impôt des particuliers pour financer la transition écologique et climatique serait une erreur car cela ne peut suffire : - ni qualitativement, puisqu’une telle mesure n’impliquerait nullement les autres acteurs, à savoir banques, investisseurs publics, industriels. - ni même quantitativement, le coût de cette transition étant supérieur à 100 milliards d’euros par an pendant 20 ans Je ne dis pas qu’il ne faut pas ‘taxer’ l’utilisation par les particuliers des énergies carbonées, fossiles et bois (sauf biomasse à cycle de croissance d’un ou deux ans) pour infléchir les comportements. Cette taxe doit aller dans une ‘caisse spéciale transition énergétique’ qui doit aider les plus précaires d’abord : isolation résidentiel, PAC. Elle ne doit pas servir à renflouer le budget général de l’Etat, comme le gouvernement comptait probablement le faire avec la taxe gazole version 2018. Passer tous les poids lourds et les bus au gaz d’ici 2021 et interdire le transit du pays au véhicules qui ne fonctionnent pas avec ce carburant Interdire voitures thermiques dans les villes de plus de 10 000 habitants à partir de 2025. Le Danemark a décidé de le faire à l’échelon national avant 2030. Agriculture : 1) Méthaniser les déchets agricoles et utiliser ce méthane comme gaz de ville au lieu de les laisser se dégrader à l'air libre, ce qui génère des émissions importantes de gaz à effet de serre 2) cesser l’utilisation d’engrais qui produisent du N20 (320 fois plus contributif à l'effet de serre que le CO2) Conserver le parc nucléaire le temps de maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre, car, n'émettant pas de gaz à effet de serre, ce mode de production d'électricité ne menace pas le climat. Nous n'avons pas les ressources financières pour financer à la fois les mesures énumérées ci-dessus et la mutation des moyens de production d'électricité du nucléaire vers les modes de production renouvelables. Une fois que nous aurons stoppé les dérèglements climatiques, il sera toujours temps d'entamer ce deuxième chantier si on a les moyens.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Pas encore.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'utilise mon vélo pour certains de mes trajets domicile-travail, le train pour mes déplacements plus longs. Je suis passé de 20 000 à 5 000 km par an avec mon véhicule. J'ai isolé ma maison. Je mange moins de viande.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je suis déjà sensibilisé à l'écologie, mais j'en ferais plus (par exemple installation d'une pompe à chaleur) si l'empreinte carbone était 'taxée' à la juste valeur et que des subventions aidaient les investissements favorables au climat. Professionnellement, je milite dans la mesure de ce qui est faisable.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

cf. réponse précédente.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

cf. réponse précédente.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

J'utilise mon vélo (classique) pour certains trajets quotidiens. Je pourrais utiliser un vélo électrique pour les autres déplacements quotidiens. J'aimerais qu'il y ait des pistes cyclables sécurisées et systématiques, même si cela doit conduire à réduire la place restante pour les véhicules à moteur. Partager la route avec les voitures et les camions est suicidaire, encore aujourd'hui.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

C'est notre affaire à tous, citoyens et pouvoirs publics. Au niveau individuel, chacun peut décider d'utiliser davantage son vélo, le covoiturage, l'auto-partage, les transports en commun. Il appartient aux pouvoirs publics de développer les transports en communs, d'améliorer les plans de transports, de subventionner le transport propre des plus précaires à partir des taxes prélevées sur les énergies carbonées, etc.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Premièrement, pour partager ses choix et inspirer efficacement les décisions publiques européennes ou internationales, il faut avoir des solutions concrètes, des expériences probantes à montrer, faire état d'une certaine exemplarité, au moins dans certains domaines (en France : déchets, eau, nucléaire...). J'estime qu'il est nécessaire que la sensibilité et le courage politique du gouvernement actuel dans le domaine environnemental soient renforcés pour se hisser au niveau des enjeux réels. L'interdiction des voitures thermiques par le Danemark dès 2030 est une décision concrète exemplaire capable d'influencer la décision européenne. Du point de vue de sa participation aux décisions publiques européennes et internationales, l'Etat France doit faire certains progrès : - pour être un acteur complet de ces institutions, la France doit participer assidûment, et encore plus être source d'initiative, davantage diffuser un flux d'information techniques et économiques, faire des publications dans des revues anglophones, bref faire son 'lobbying' d'Etat de façon efficace. La France est quasiment absente ou muette aux réunions de la Convention de Stockholm, de la Convention de Bâle, etc, alors que les décisions prises qui y sont prises aujourd'hui seront transposées en droit européen demain et s'appliqueront à la France après-demain - un changement culturel important est à faire dans la fonction publique française : faut-il rappeler que les représentants doivent parler anglais correctement (pourquoi l'enseignement des langues est-il encore désastreux en France)? Les fonctionnaires et leur hiérarchie doivent placer les sujets européens et internationaux à un niveau prioritaire, au lieu de les reléguer à un niveau secondaire, comme c'est encore trop fréquemment le cas. Les plans de carrières des fonctionnaires doivent récompenser le travail sur les sujets européens et internationaux au moins au même niveau que sur des sujets nationaux. Mieux la France participe aux décisions publiques européennes, moins elle aura le sentiment de 'subir' les directives, plus elle renforcera sa souveraineté et celle de l'Europe. Comme ce point est le seul du Grand Débat qui mentionne l'Europe, je saisis cette occasion pour faire une proposition concernant, non plus l'environnement, mais la communication du (des) Gouvernement(s) relative à la promotion du projet européen. ‘L’opinion publique européenne est inexistante’ déplorait Jean-Claude Juncker en octobre dans Le Monde. Or, ce n'est pas une fatalité. Ni Bruxelles ni les gouvernements nationaux ne prennent en main de façon efficace la promotion du projet européen directement auprès des citoyens. C'est pourtant une responsabilité de chaque Etat membre et donc de la France aussi. J'appelle donc les gouvernements français à davantage occuper le terrain médiatique sur ce thème, afin de rééquilibrer l'image de l'Union Européenne, que tant s'appliquent à dégrader par ignorance ou par calcul. Et qu'ils ne s'abritent pas derrière le prétexte habituel : "L'Europe est un thème qui n'intéresse pas la presse...". Si le gouvernement actuel décidait de montrer aux citoyens toutes les mesures européennes en faveur de l'intérêt général, (souveraineté renforcée, protection sociale améliorée, coûts diminués, démocratie sauvegardée, solidité bancaire renforcée, etc.), de nombreux quotidiens, de nombreux médias relaieraient le message immédiatement. Mais les médias traditionnels perdant peu à peu leur audience, cette reprise en main de la communication sur l’Europe doit nécessairement utiliser aussi les canaux numériques, les réseaux sociaux. Le processus demande bien sûr à être piloté par une équipe de professionnels.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None