Date de publication : 2019-01-25
Code postal : 35560

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Toutes ses propositions, il s'agit d'un problème et local et global et endemique et systémique, avec des boucles de rétro-actions pour certaines problèmes (positives et négatives), d'autres beaucoup plus maîtrisables, l'ampleur et les jeux d'échelle sont difficilement appéhendable d'où (en partie seulement) la difficulté de mise en oeuvre dans le concret de solutions viables à long terme

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

-éduquer, éduquer éduquer, informer, informer, informer(et pas faire du spectacle télévisuel, du genre marronnier du jt où un pauvre ours polaire se retrouve pris au piège sur un glaçon ou encore de la pseudo science du type "selon une étude qui vient de paraître"... tout ça ne dit rien de la réalité, de l'état de l'art en la matière, les journalistes (surtout à la TV) ont été dans les choux trop longtemps sur ce terrain là!!! Distordre continuellement le réel par l'émotionnel a ses limites hors, la question du changement climatique nous oblige à une maîtrise de nous qu'on semble avoir du mal à avoir. D'ailleurs les "défenseurs de la lutte contre le changement climatique" (si ce terme à un sens) base pour beaucoup leur communications sur l'émotion, l'angoisse liées à l'urgence, ce qui à mon sens n'est pas une bonne solution, faire réagir par la peur n'est jamais la bonne solution, c'est la facilité, mais c'est aussi une prise d'otage, bien que je comprenne et partage leur désarrois. Seule l'instruction, la connaissance, l'analyse des pour, des contres etc... permet de juger pour soi si l'on veut changer en profondeur et cela permet ensuite de faire changer tout le monde par capillarité. Dans les luttes quelles quelles soient, les injonctions à rallier le camp des pour ou des contres sur la base uniquement émotionnelle n'engendre que du clivage voir de la haine et de la violence (des deux côtés si vous voyez ce que je veux dire...) Alors certes, la connaissance est une contagion plus lente à prendre dans l'opinion que la peur mais à mon sens elle est aussi plus durable et tout à fait possible avec les moyens d'expression actuels. Le gouvernement pourrait d'ailleurs S'INSPIRER MASSIVEMENT des CHAINES DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE voir faire des PARTENARIATS, ce sont des passionnés qui maîtrisent la chaîne de production de leur contenu de A à Z qui coûterait peu chère en terme de coût de production pour un gouvernement qui souhaiterait "FAIRE DE LA PÉDAGOGIE", les spots réalisés mais pas formatés (j'insiste) pourraient passer conjointement sur les chaînes des youtubeurs ainsi qu'à la télévision publique, juste avant le JT par exemple en plus ce sont des habitués des formats courts (il faut absolument que les youtubeurs ne changent pas leur mode d'expression et conservent leur charte de communication sans cela vous seriez accusé, d'ingérence dans leur propos, de manipuler et pas d'instruire... sans parler de la perte de crédibilité auprès de leur communauté (qui se compte parfois en plusieurs centaines de milliers voir en plusieurs millions, nombreux sont les partis politiques qui rêveraient d'une telle audience :) ) et puis cela permettrait aux "vieux" de se mettre un peu à la page de ce que regardent les jeunes (pour les vieux, le prenez pas mal maid je veux dire plus de 30 ans pour le monde de youtube ;) j'en ai 33 je sais de quoi je parle, no offence) -Avoir du courage et de la cohérence à travers un discours de vérité crue, considérer avec justesse ce que dit en filigrane le rapport du GIEC (pour rappel, le GIEC dans son rapport dresse plusieurs scénarios du "moins pire" au "pire" (grosse ambiance) cf: rapport du GIEC au sénat, disponible sur Youtube et le PDF du résumé pour décideurs 2018 que l'on trouve également sur internet. Il y a un non-dit autour de ce rapport...Un genre de "dissonance cognitive" s'installe lorsqu'on considère ce rapport et l'action mondial et nationale pour lutter contre le changement climatique. (rappel: quasiment tous les pays ont signé et donc avalisé le rapport du GIEC, ils attribuent à se rapport la valeurs de faits scientifique). Le rapport demande à ce que, si je caricature un peu, le monde entier travaille en cohérence dans un but commun le tout dans des proportions phénoménales (il faudrait que la voiture par exemple devienne quasiment un luxe car la voiture électrique aujourd'hui est un luxe (sans compter qu'en plus baisser la consommation du pétrole pour de l'électrique déporte le problème sur d'autres ressources, ex: terres rares (qui ne sont pas si rares) nécessitant des travaux d'extraction polluants, certes ce n'est pas du CO2 mais plus des problèmes de pollution locale loin de chez nous, on est fort pour ça... )La réalité du monde actuel (économique et politique) ne permet pas un tel mouvement de fond et de masse. La diplomatie, les tensions internationales, les conflits, l'autonomie, les ressources, leurs accessibilité amènent les pays à tirer la couverture au maximum de leur côté et c'est normal, évidemment qu'un pays souhaite d'abord éviter l'instabilité politique et surtout avoir de l'influence sur le reste du monde pour éviter soi même au maximum d'être influencé être le plus souverain possible de son destin. Alors, que l'on (pays) fasse chacun sa part pour commencer afin de montrer que c'est possible? Oui tout à fait! Mais alors dans quelles proportions pour que cela soit effectivement un changement aussi profond que le préconise le GIEC et qu'est ce que cela veut dire, à quel prix, quels conséquences pour les peuples? On nous parle de "transition" alors que le rapport préconise tout de même plutôt une rupture nécessaire des émissions de CO2 à 'horizon 2030 (même dans le moins pire des scénarios). On nous parle trop de l'électricité civile on ne rappelle pas assez d'où viennent les émissions, du pétrole et du charbon certes (encore responsable d'environ 80% des émissions mondiales), mais qu'est ce que ça veut dire concrètement pour chacun, dans son quotidien. Si l'on ne s'intéresse pas à la chose on ne voit que la partie émergée de l'iceberg (les avions, le transport par bateau, la Chine (la Chine qui nous (les occidentaux) a rendu bien des services économiquement parlant soit dit en passant, et dont on affuble aujourd'hui cyniquement le rôle de mauvais élève de la planète... il est vrai un peu moins dernièrement) Non, le rêve de certains selon lequel nous nous aimerions tous les uns les autres tous unis vers un même but, sans lutte pour conserver son niveau de vie, sa richesse, son pouvoir, sa liberté me semble tout à fait illusoire dans la pratique même si c'est ce dont nous aurions besoin (toujours en filigrane de ce que nous dit le GIEC) L'économie circulaire alors? Peut être mais alors cette économie génère t-elle suffisamment de richesse pour espérer maintenir le niveau de vie des populations occidentales? La décroissance quant à elle aurait une incidence catastrophique et la sobriété heureuse tournerait vite en eau de boudin. Les gens en France semble déjà mal supporter la stagnation de leur niveau de vie alors une baisse significative et volontairedu niveau de vie dans la joie et l'allégresse et de manière massive (plus de 90% d'une population! et en plus il faudrait que ça soit mondial!) je n'y crois pas une seconde. Mais bon tout cela n'empêche pas l'action évidemment. En définitive, je m'interroge: qui raconte n'importe quoi dans l'histoire? Est ce que quelqu'un d'ailleurs raconte n'importe quoi? Et-on en face d'un problème insoluble parce que trop humain, trop enchevêtrer, trop complexe? Je crois au rapport du GIEC parce que je crois en la pertinence de la méthode scientifique mais je suis sceptique et à vrai dire plutôt angoissé lorsque j'observe le manque de considération de ce rapport sur lequel nous basons pourtant de plus en plus nos projections économiques et politiques. C'est comme si quelqu'un vous disait que votre maison brûlait et que vous lui répondiez "OK je vais employer les grands moyens et envoyer des dés à coudre remplit d'eau à raz bord" là où la situation exige d'appeler un camion citerne et une troupe de sapeurs pompiers! On entend même des discours qui diraient (si je fil ma métaphore) "mais attentions, c'est pas n'importe quel dés à coudre ceux là sont de dernière génération encore plus performants!" l'ajout de technique à la technique, le rêve scientiste en somme... C'est ce jeu d'échelle, cet écart que je perçois entre le rapport du GIEC et l'action mondial à mener qui me pose problème, à mon sens le manque d'action risque d'engendrer du climato-scepticisme pour certains, de la radicalisation voir des actions violente d'activistes peut être même si cela dure trop du "terrorisme vert". C'est peut être une inquiétude trop irrationnelle mais la dissonance entre le constat et l'action provoque cela. Il ne faut jamais sous estimé le degré d'angoisse d'une population c'est un mécanisme puissant et irrationnel et je m'inclue dedans évidemment... DE LA VÉRITÉ CRUE puis DE L'ACTION pas l'inverse

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

je vis dans l'angoisse liée à la dissonance entre le constat du GIEC et l'inaction mondiale, le tout saupoudré de complexité dû aux rapports d'inertie entre les acteurs, bref je ne comprends rien, je suis perdu... à deux doigt de me retrancher "confortably numb"' dans un déni confortable, je vis dans l'angoisse que je porte au futurs générations avec l'espoir secret que tout ça soit une farce, ça m'arrangerait bien que ça soit un complot pour instituer une gouvernance mondiale, mais je n'y crois pas... pas de chance!

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

à mon niveau, tout les jours j'essaye de modifier un mode de vie appris depuis la petite enfance, il faut changer ses habitudes, au jour le jour, petit à petit sans pression et en se laissant le temps, sans juger les autres, c'est laborieux mais on finit par y arriver. Le plus difficile c'est de vivre avec cette dissonance cognitive dont je parle plus haut. Il faut réussir à ne pas être en colère envers ceux qui s'en fiche ou qui n'y croient pas, parce qu'à mon niveau malgré tout ce que je pense, je peux me tromper, je ne suis pas scientifique mais si le GIEC nous a roulé dans la farine alors les conséquences seront catastrophiques...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

trouver un moyen pour rendre plus accessibles les fruits et légumes dans cet ordre: d'abord locaux et bio (moins de 20km) ensuite locaux (moins de 20km), , puis, français et bio, puis français cela pourrait être financé par une taxe progressive (indexée sur la distance avec France) sur les aliments qui auront parcouru plus de 1000km par exemple (hors dom-toms pour ne pas pénaliser nos producteurs ultramarins)

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

quand on n'a pas les moyens, ne pas chauffer... ;) ou alors très peu, préférer les pulls et polaires en hiver et préférer régler l'humidité du logement avec un déshumidificateur (moins énergivore qu'un chauffage le mien fais 200W contre 1500 pour un "grille pain"), ne chauffer que lorsqu'il fait très froid, La sensation de confort vient surtout de l'humidité de votre pièce, vous pouvez très bien geler à 20°C avec des courants d'air ou un taux d'humidité de 80%. chez moi il fait 15°C en moyenne parfois 13°C mais il fait sec et puis j'ai une connexion internet, c'est mon choix, pas obligé d'aller jusque là et puis je vis seul donc je ne fais subir ça à personne d'autre qu'à moi ;) --- l'idéal évidemment c'est d'habiter dans du tout neuf ou du tout réhabilité aux normes rt 2012 voir rt2021 (le turfu!!!), mais là ça coûte un bras, c'est pour les CSP+ ou les bons bricoleurs. Et encore faudra t-il bien éduquer les propriétaires de ces maisons "techniques". Je dis technique parce qu'auparavant, on chauffait beaucoup mais il y avait de la ventilation naturelle qui venait d'un peu partout (plafond, fenêtres...) la maison "respirait" naturellement, avec d'autres défauts (pleins même, c'était pas "mieux avant" c'était une autre époque un autre contexte..) la tendance actuelle consiste à rendre son logement littéralement hermétique et sous respirateur (VMC, VMR toi même tu sais...) cela peut induire des problèmes lorsqu'on n'entretient pas ou mal son logement (pollution de l'air, point humides dans les cloisons à cause de défaut d'étanchéité...) donc pour répondre à la question (je triche mais bon c'est trop cadré votre questionnaire, j'écris d'ailleurs peut être dans le vent... tant pis) pour répondre disais-je: -SUPPRIMER L'AIDE POUR LA RECONVERSION FIOUL POUR FIOUL A CONDENSENTION: proposer à la place des VMC air/eau, des poêles bois et/ou pellet etc... (de toute manière le changement de type de chauffage n'intervient que lorsque la maison est isolée au maximum de son potentiel donc le fioul à condensation n'est pas l'axe central, "l'énergie qui ne pollue pas c'est l'énergie qu'on ne consomme pas" et puis aujourd'hui les alternatives au fioul sont très nombreuses. Par ailleurs si l'on considère la nécessitée d'isoler en premier alors on considère que la bâtisse devra avoir un système d'aération puisqu'elle ne sera plus ventilé (naturellement) l'aération ouvre donc la voie à tout ce qui concerne le champ (aujourd'hui large) des VMC simple flux, double flux air/eau+Pompe à chaleur (chauffage central et/chauffage de l'eau sanitaire), il y aura des mécontents c'est certain mais si on prend la question climatique au sérieux... il faudra en faire fi (sur la base du rapport du GIEC avalisé par le pays, j'insiste) -RENDRE LES TRAVAUX D'ISOLATION PAR L’EXTÉRIEUR OBLIGATOIRES (car les plus performants et parce que la situation nous l'impose) pour tout les bâtiments non-historiques et même si cela implique de prendre 20cm sur la voie publique, je pense au trottoir (d'ailleurs l'isolation par l'extérieur dans son principe de construction ne touche pas le sol (garde au sol d'environ 20cm je crois) donc est-ce que légalement cela empiète sur la voie publique, c'est à voir...) bien évidemment il faudra dans un premier temps inciter fortement pendant quelques années (deux, trois ans maximum) en rendant l'isolation par l'extérieur "aussi chère" que celle par l'intérieur à la suite de quoi, elle deviendra obligatoire avec des primes pour ceux qui utilisent les matériaux les moins polluants à efficacité égale. Tant que la population n'aura pas intégré le besoin impérieux de ne pas polluer même dans la rénovation ou la construction de son logement -FAVORISER EN PREMIER LIEU LES TRAVAUX D'ISOLATION puis dans un second temps ouverture à des droits (sous preuves d'efficacité de l'isolation) dans le domaine du changement de mode de chauffage. Je pense principalement au secteur de la rénovation qui s'effectue souvent par étapes, -d'une manière général favoriser l'ancien rénové au neuf: d'un point de vue environnemental, il vaut mieux adapter l'ancien dont les structures sont pérennes plutôt que de construire à côté du neuf qui est extrêmement énergivore (à la construction), le rêve américain de disposer de son jardin et sa maison en quartier résidentiel doit être abandonné par les plus modestes (je veux dire ceux qui vivent en dessous du salaire médiant (pas moyen!) ceux là (et j'en fais parti, je touche environ 1300€ net par mois) doivent comprendre que ça n'est et ça ne sera pas pour eux, il y aura trop de dépenses pour aboutir à un logement performant dans le neuf comme dans la restauration, investir dans un logement passif aujourd'hui reste excessivement cher, il faudra préférer un logement plus petit mais bien isolé, avec peut être pas ou peu de terrain, c'est une vérité qu'il faut dire sans cela les gens s'endettent dans des projets coûteux pour eux et coûteux pour l’environnement. Mais une politique d'accessibilité à la propriété en ville doit être conjointement menée. Il serait illusoire de croire qu'une personne ayant un travail en CDI en ville investisse dans un appartement ou une maison de bourg sans jardin dans un village périphérique, ça serait vécu comme une double peine, travaille en ville sans profiter de la ville, voiture, maison de bourg sans verdure et sans les avantages de la ville... Il faut d'abord que cette personne puisse acheter dans la ville où elle travaille. POUR LES VILLES OU LE LOGEMENT EST TROP CHER: -UN PRÊT A TAUX ZÉRO POUR 100% DE L'ACQUISITION D'UN LOGEMENT sous condition de revenus (plafonnement) et sous condition de CDI depuis au moins trois ans dans une ville jugée trop chère (disons où le logement dépasse environ 30% du smic par personne et par mois, je dis ça à titre indicatif seulement mais quelque chose dans cet ordre avec une limitation de mètre carré par personne, disons 40 ou 50m carré pour un célibataire puis 70-80 pour un couple quelque chose de dégressif pour éviter les incohérences. avec un certain degré d'isolation à respecter dans le cadre d'une rénovation (éco ptz adjoint au prêt à taux zéro initial). De cette manière les personnes les plus modestes continuent d'habiter dans la ville, cela renforcera le lien social, désengorgera en parti la circulation périphérique, moins de voiture en ville, les personnes ainsi installées consommeront principalement dans la ville. Cette solution est peu être trop radicale mais en tout cas favoriser la réimplantation des travailleurs urbains dans la ville même où ils travaillent me semble très important sur le plan écologique et social. -TRAQUER PLUS SÉVÈREMENT LE AIRBNB ABUSIF en obligeant le contrevenant à louer son logement dans un contrat type bailleur social de manière à ce qu'il ne génère pas de bénéfice mais puisse quand même payer les dépenses nécessaire (taxes, assurance etc...) avec un bail de 3 ans au minimum. de cette manière la personne qui loue abusivement des logements (et donc participe à la contraction de l'offre de logement en ville) à le choix entre respecter la loi en louant normalement son ou ses logements et donc agrandi le parc locatif dans la ville ou se voir être contraint de louer son logement sans rente pendant 3 ou 5 ans... Évidemment je sors un peu du cadre du questionnaire encore une fois, tant pis pour moi ;) mais il y a des thématiques (sinon toutes!) multifactorielles qu'un questionnaire resserré ne permet pas d'aborder.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

pour les transports, il peut s'agir d'un bouquet d'options, la ligne de bus qui passe par ma commune et qui peut nous amener dans la grande ville la plus proche est une concession qui change tout les 5 ans je crois, c'est du privé sauf que c'est le publique qui choisi l'acteur et qu'il se doit de respecter certaines règles... il faut étudier les solutions. Du tout public et du mixte, pour la majorité.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

tout d'abord qu'elle respecte ses engagements lorsqu'elle s'est engagée et qu'on informe massivement sur les conséquences de ces choix, on ne peut pas signer tel ou tel accords qui engage à baisser ses émissions si derrière on n'explique pas comment on fera et quelles conséquences cela aura. Il faut un plan clair et vulgarisé au mieux. et sinon sur l'influence européenne et mondiale je ne pense pas que cela soit véritablement réalisable, en tout cas mettre en place un changement de cap significatifs hors de la stratégie des petits pas, qui, en matière écologique et si l'on accepte la conclusion du rapport du GIEC n'est plus une stratégie viable à moyen terme (baisse drastique des émissions de CO2 pour 2030 dans le meilleur des cas, voire émission NEGATIVE dans le pire scénario (ça laisse songeur...) Le changement doit partir de la base insufflé par des décideurs avertis qui auront prit le temps de mettre en place des modes d'information efficaces. Les gens accepteront la contrainte si ils maitrisent les enjeux, les concepts, les conséquences, si ils ont le sentiment de bien faire (globalement on aime tous bien faire, encore faut-il que ça ait un sens) tout cela finira par rejaillir sur le plan européen et mondial par la suite. Mais j'ai bien peur que nous soyons très en retard et que ce train là soit déjà passé il y a des années, au moment même où on se moquait "des écolos qui font caca dans la sciure" et qui sentent la sueur!!! Bon courage,

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

A titre personnel et sans savoir si ça a vraiment du sens, je vais au boulot à vélo (parce que je le peux,4X2.5km tout les jours), je ne chauffe pas mon logement, je ne mange quasiment plus de viande (un poulet par mois maximum), et lorsque je fais des bilans carbone, je consomme deux fois moins qu'un français moyen mais je reste deux fois trop élevé par rapport aux recommandations du GIEC pour le scénario 2°C (il faudrait que j'arrête internet et que j'arrête d'acheter quoi que ce soit en plus, du type vêtement, pas vraiment un super modèle économique monsieur le président ;) je vois pas quoi d'autre ajouter. Merci à tout ceux qui m'auront lu, ça prend du courage, j'ai écrit ce que je pensai être pertinent mais je me garde bien de croire que je dis la vérité, c'est une opinion parmi tant d'autres, prenez ce que bon vous semble à l'intérieur.