Date de publication : 2019-02-07
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

1: faire naître (ou renforcer) la prise de conscience du citoyen de sa contribution au bien commun.Certes la fiscalité indirecte (TVA etc...) est une forme de contribution, mais une contribution spécifique obligatoire pour tous (même très faible, symbolique) pourrait aider à cette prise de conscience, donc instaurer l'impôt sur les revenus pour tous. 2: faire prendre conscience du taux de contribution de chacun au bien commun. Sans remettre en cause la solidarité entre les citoyens il est quand même surprenant de constater que bien souvent ceux qui contribuent le plus ne sont pas ceux qui consomment le plus des "services publiques". 3 :Mettre à disposition du citoyen (transparence) les différents budgets, depuis leur élaboration, jusqu' à leur "finalisation" ou concrétisation, en commençant par les budgets locaux (budgets de fonctionnement, d'investissement,financement des projets les plus divers etc...) jusqu'au "budget de l'état". On répondra que cette transparence existe, mais dans la réalité elle n'existe pas. Avoir accès aux documents comptables de sa commune est loin d'être une évidence, le parcours du combattant commence déjà à cet échelon!!! 4: en cohérence avec le point précédent, rendre obligatoire et sur simple demande d'un seul citoyen la communication de tous les documents comptables spécifiques aux différents budgets publics.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Soumettre à l'impôt (sur les revenus quels qu'ils soient: salaires, indemnités, allocations etc...) tous les citoyens.Rendre cet impôt davantage proportionnel, tout en fixant une limite à ce prélèvement obligatoire pour tous. Je ne trouve pas acceptable que puisse être prélevé à un individu, par exemple la moitié, de ses revenus (bouclier fiscal) même si ces revenus sont importants.Il est étonnant que l'on accepte qu'une heure d'activité humaine d'un individu puisse être rémunérée 10, 100,1000 fois plus que celle d'un autre.Ce n'est pas l'impôt qui doit qui "corriger" cette aberration de la loi du marché, mais le marché qui ne doit pas dicter sa loi.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

la fiscalité indirecte, sournoise, incontrôlable, source te toutes sortes de fraudes.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

None

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

None

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Nos élus sont payés par les contribuables. Je veux ici faire part de ma situation personnelle: enseignant (aujourd'hui à la retraite), j'exerçais dans un RASED (Réseau d'Aide aux Elèves en Difficultés). Amené à me déplacer d'école en école, parfois (souvent) distantes de 10km, voire plus, pour les "besoins du service", je ne pouvais exercer cette activité, que dans la mesure où je possédais un véhicule personnel (L'éducation nationale n'a pas de véhicules de fonction.). Il me fallait donc demander l'autorisation d'utiliser mon véhicule personnel pour les "besoins du service". (Formulaire spécifique à remplir et à adresser à l'Inspection Académique du département d'exercice). Une fois autorisé, je pouvais exercer cette activité. Mon administration (Inspection Académique toujours) appréciait (dans le cadre de son budgetconsacré au déplacement de ses personnels) le nombre de kilomètre que je pouvais être autorisé à parcourir, toujours pour les "besoins du service". (500,voire parfois 600 ou 700 kilomètres par an, soit environ 20 Km par semaine, 5 Km par jour de pris en compte, pour des déplacements réels de parfois 80 Km par semaine voire davantage( un déplacement à l'école qui se situe à 8 km de votre lieu d'affectation = aller-retour 16 km . Chaque trimestre je devais adresser à ma hiérarchie (toujours l'Inspection Académique) l'état de mes déplacements, renseignés en trois exemplaires et "à la main" (les photocopies n'étant pas aceptées) pour un remboursement (dérisoire) de ces frais de déplacement. Les kilomètres effectués au delà du quota octroyé n'étant, bien évidemment, pas pris en compte. Comme il a souvent été répété aux enseignants qu'ils ne travaillent pas pour l'argent, mais par vocation, user sa voiture et payer une grande partie de ses déplacement "de sa poche" n'est qu'une forme et une sorte de concrétisation de cette vocation. Que dire de nos élus et responsables, puisqu'ils sont tous dévoués pour notre bien. Aussi, Il me semble que cette règle, dans notre démocratie où les citoyens sont égaux, qui vallait (et vaut toujours) pour les "bas" fonctionnaires (puisqu'il y a des "hauts" fonctionnaires) devrait tout à fait être appliquée à tous nos élus (députés,sénateurs péfets, ministres,président des intercommunautés etc...etc...etc... Président de la République et "hauts fonctionnaires"). Il y a là de substantielles économies à réaliser: fini les voitures de fonction, fini les chauffeurs,fini les frais d'entretien et assurance de ces véhicules ,fini les hordes de véhicules qui accompagnent des "déplacements officiels"!

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Personne. Je ne souhaite pas être représenté, je souhaite opiner, après éclairage sérieux (débats contradictoires). Élire (un représentant) n'est pas voter (donner son avis.)

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Réduire au maximum le nombre d' élus et ne leur confier qu'un (ou quelques) mandat(s) précis, limité (s). Inscrire dans notre constitution la possibilité de recourir au référendum d'initiative citoyenne en toutes matières.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Le cumul des mandats ,dans une réelle démocratie, ne se conçoit pas .Avec le référendum d'initiative citoyenne il n'est donc pas concevable..

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Les sensibilités "politiques" n'ont pas besoin d'être représentées, le citoyen doit pouvoir opiner sur tous les sujets sans représentant.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Tous.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens participent peu aux élections parce que nous ne sommes pas en démocratie. Le RIC est le meilleur moyen d'obtenir la partition de ceux-ci.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Au delà d'un certain % (40% ?) le vote devient nul.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Instaurer le référendum d'initiative citoyenne en toutes matières.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Si nos élus (à tous les niveaux: commune inter communauté etc...) avaient souhaité consulter les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, en leur présentant, pour approbation,(après éclairage) les budgets de tous ordres (Fonctionnement, investissement, projets divers, subventions, utilisations de l'argent des contribuables ) de manière démocratique, la question ne se poserait pas.Comme elle est posée, il suffit de présenter aux citoyens ces budgets et de leur permettre d'opiner. Le RIC répond à cette interrogation.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Aucun, la consultation directe des citoyens suffit.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les supprimer.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il n'y a rien à changer la loi actuelle de 1905 convient parfaitement, il suffit de l'appliquer.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Éduquer les citoyens. Les enseignants y concourent de manière remarquable. Il suffit de respecter leur travail et de les soutenir quand ils rencontrent des difficultés au lieu de les discréditer comme on le constate continuellement.Supprimer les élus professionnels (nos élus actuels) qui sont les premiers à travestir ces valeurs.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Instaurer le référendum d'initiative citoyenne en toutes matières.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Il n'y a pas de comportement civique à promouvoir,ces comportement se développent naturellement quand les gens adhèrent au contrat social qu'ils adoptent. Ce contrat social trouve sa "mise en mots" dans ce qu'il est convenu d'appeler une constitution. Il conviendrait de proposer aux citoyens de "réécrire" ce texte fondateur.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Proposer aux Français de réécrire leur constitution et la soumettre par référendum pour adoption.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Permettre aux citoyens de participer aux décisions qui les concernent, qui vont les amener à concevoir, accepter le bien-fondé de leur(s) administration(s)

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il n'y a pas de "petite incivilité" ou de "grande incivilité". Chaque incivilité "acceptée" (par facilité, renoncement, démagogie, corruption" etc..) doit être sanctionnée. Une "petite incivilité" n'est que le premier pas vers une "grande incivilité".

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Respecter et faire respecter toutes les règlementations qui ont été élaborées par les citoyens: règlement scolaire, règlement de la restauration scolaire, plan local d'urbanisme, code des collectivités territoriales, code civil, code de la santé publique etc.. etc... etc... Le sentiment d'injustice, de révolte, les conduites de défiance (incivilités) prennent leur source dans le fait que chaque jour les citoyens sont témoins des mensonges, des dérives, de la corruption à tous les niveaux (France complètement pourrie). La république irréprochable nous dit-on. On est bien loin du compte!

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

L'instauration du Référendum d'initiative citoyenne en toutes matières est le moyen de faire participer les citoyens aux prises de décisions .En participant, celui-ci développe le sentiment d'appartenir réellement à une communauté,trouve sa place dans cette communauté (ne s'y sent pas exclu comme c'est le cas en ce moment, pour la plupart d'entre-nous, en étant les témoins d'un pillage de ce bien commun que devrait être notre république).

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La, les discrimination(s) institutionnelle(s) par l'argent, la corruption (argent: dieu, gourou des temps actuels) qui maintient la majorité des être humains dans un état de dépendance. Petit rappel: "Il y a trois sortes de violences. La première, mère de toute les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n'y a pas pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, et la troisième qui la tue" (Dom Helder Camara).

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La réponse se trouve dans la question précédente.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Une allocation est une conception horrible qui permet de maintenir les individus dans un état de dépendance, de soumission, de résignation.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Rien

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Agir pour que ces gens puissent trouver dans leur pays de vie d'origine des conditions de vie décente et leur faciliter la rédaction de leur constitution (contrat social) , en luttant contre la corruption de leurs dirigeants, en ne pillant pas leurs ressources, en ne les exploitant pas en vue de tirer des profits scandaleux (marchandisation de tout dans ce "Nouvel ordre mondial" - New world Order que vous connaissez bien.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

En s'assurant que les candidats qui souhaitent intégrer notre nation, partagent notre contrat social (constitution réécrite comme indiqué précédemment), en leur permettant la maîtrise de notre langue, en les accompagnant, en les respectant, en ne les humiliant pas, mais aussi, en exigeant la réciprocité,

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Inscrire dans notre constitution( article 3) recours au référendum d'initiative citoyenne en toutes matières et réécrire nous même les termes et articles notre constitution. Ce n'est pas aux représentants d'écrire les règle de la représentation.