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- Suppression d‘une majorité de niches fiscales ; - Impôt sur le revenu beaucoup plus progressif et chargé sur les gros patrimoines (immobiliers, collections, actions…). Il n‘est pas normal que quelqu‘un puisse posséder autant que ce que quelqu‘un d‘autre pourrait gagner en plusieurs siècles de dur labeur ; - Formule pour l‘impôt sur le revenu continue plutôt que par tranches pour avoir quelque chose de plus facile à comprendre ; - Meilleur contrôle et ajustement de la réglementation sur les grandes entreprises et notamment les multi-nationales pour qu’elles payent leurs impôts ;
TVA sur les produits de première nécessité
Bravo pour vos réponses super parcellaires et orientées ! Avec le chômage structurel d‘aujourd‘hui, reculer l‘âge de la retraite et augmenter le temps de travail ne fera que jouer aux vases communicants avec le chômage. Attribuer moins d‘aides sociales n‘est pas une solution pour aider à sortir les gens de la misère. Augmenter les impôts ne suffira pas à imposer ceux qui ont les moyens de faire de l‘« optimisation » fiscale, et c‘est pourtant bien leur argent qu‘il faut redistribuer.
Toutes celles qui sont soumises à demande préalable et contrôle. Il faut que les aides sociales soit versées de façon automatique avec un flicage minimum. Il ne faut pas que le bénéficiaire soit honteux de les recevoir ! Il faut pas qu‘on soit obligés de montrer qu‘on ne couche pas avec son/sa colocataire quand on vit en collocation avec une personne de sexe opposé ! Les fraudes aux aides sociales sont d‘un montant négligeable devant celles dues aux grandes fortunes. Faites confiance aux petites gens (en plus vous économiserez sur le salaire des contrôleurs), et regardez plutôt du côté de ceux qui ont les dents suffisamment longues pour être arrivés à leur place !
Offrir à tout un chacun un minimum suffisant pour vivre (et non survivre), SANS CONDITION NI CONTREPARTIE ! La santé est un point non négociable. Les personnes qui sont dans la rue ne parviennent pas à se payer des médicaments et ne sont pas accompagnées pour pouvoir faire les démarches nécessaires pour les obtenir. Pour rappel, ils n‘ont pas internet, peuvent être illettrés…
Mise en place d‘un revenu de base suffisant pour vivre correctement.
Un poste important des dépenses publiques est le service de la dette. Le système de création monétaire actuel implique mathématiquement une dette qui ne fait qu‘augmenter et impose une croissance perpétuelle. Pour croire à une croissance perpétuelle dans un monde à ressources finies, il faut être soit un fou soit un économiste. Il faut que notre monde entre en décroissance (voir ma contribution sur le climat pour la démonstration) pour l‘avenir de l‘humanité sur cette planète. Donc soit on accepte que notre système monétaire engendre toujours plus de dette, et on met des taux d’intérêt négatifs pour éviter que les banques ne s’accaparent toute la richesse du monde, soit on change de système de création monétaire. « Qui veut la paix prépare la guerre » ? C’est pour ça qu’on met tant d’argent dans la défense extérieure ? Au final on n’a qu’une envie, c’est de se servir de ce joujou rutilant qui ne fait rien, et on va faire de l’ingérence dans des pays extérieurs sans même l’accord de l’ONU. STOP ! Moins de fric dans nos forces armées !
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Oui
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Que les élus sachent ce que c’est que la vie de citoyen, ne soient pas déconnectés de la réalité sur laquelle ils légifèrent. Notamment quand un rapporteur travaillant sur des questions liées à internet annonce qu’il sait bien ce que c’est, sa secrétaire l’utilise pour envoyer des e-mails, quand ils n’ont pas la moindre idée du prix d’une baguette…
Une bonne chose
Nos parlementaires ont déjà suffisamment de travail à leur poste actuel, ils ne pourront pas trouver le temps d’en avoir un autre à côté. Ou alors au moins l’un d’entre eux ne sera pas fait correctement.
Changer le système de vote. Le vote à deux tours est un des pires qui soit. Il encourage les gens à ne pas voter pour ce qu’ils pensent. Pour les cas où il faut élire une seule personne, un vote par jugement majoritaire (comme essayé par LaPrimaire.org) permettrait un résultat plus représentatif, et permettrait aussi de noter le niveau d’approbation d’un programme. Pour les cas où il faut élire un collège, comme c’est le cas pour les législatives, c’est plus compliqué. Surtout si on souhaite que les représentants soient locaux. En effet, une simple proportionnelle ne fonctionne pas, car elle ne permet pas de représenter des courants locaux. Par contre, on pourrait imaginer un système à un tour où à l’issue du vote, plutôt que de prendre le candidat majoritaire, on pioche un bulletin dans l’urne au hasard. Avec une assemblée suffisamment nombreuse, les différents courants de pensée sont alors représentés proportionnellement à leur représentativité nationale, tout en ayant des élus qui viennent de la zone qu’ils représentent.
Non
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Il y a trop d’abstention (dites, dites, j’ai juste, c’est bien ça qu’il fallait répondre à cette question pas du tout orientée ?). De ce que j’en sais, les causes sont multiples : - Pas de possibilité d’exprimer ce qu’on veut exprimer. La solution est donc à regarder du côté du système de vote (meilleure prise en compte du vote blanc comme expliqué dans la question ci-après, vote par jugement majoritaire ou attribution de notes…) - Impression que de toutes manières les politiciens n’appliquent pas le programme qu’ils ont annoncé. Auquel cas des référendums révocatoires peuvent aider. - Information incomplète sur les candidats (j’ai pour ma part régulièrement pas reçu les professions de foi, ou les ai reçues la veille du scrutin). Un site internet regroupant les programmes simplifiés (professions de foi) et éventuellement les programmes plus détaillés serait appréciable. Surtout dans le cas d’élections locales (législatives, municipales) où ces informations ne transparaissent pas dans les médias nationaux.
Oui
Je propose l’instauration du vote blanc et du vote noir. Le vote blanc signifie « Je n’ai pas d’opinion sur la question, je laisse la majorité décider » et vient s’ajouter au score du gagnant. Le vote noir signifie « Aucun des candidats présentés ne me convient ». Si le vote noir recueille un nombre suffisant de voix, on annule le scrutin, et on en refait un avec d’autres candidats. Ce système n’est plus nécessaire dans le cas d’un vote par jugement majoritaire (il suffit de ne pas noter ceux pour qui on n’a pas d’avis pour le vote blanc, ou de mal noter tout le monde pour le vote noir). Dans les deux systèmes ici proposés, le geste de s’abstenir perd tout son sens actuel (« tous des pourris »). Ceux qui ne font pas confiance dans les politiciens actuels pourront alors revenir aux urnes pour pouvoir exprimer ce manque de confiance.
Un référendum d’initiative populaire tel que c’est fait en Suisse semble un bon point de départ. L’initiative faite par le site Parlements et Citoyens est aussi une base sympathique. Je pense qu’il faut mettre en place un truc similaire à l’un, et pousser à la généralisation du second.
Oui
En permettant aussi aux citoyens de le lancer. (oui, ça n’est plus une initiative partagée, mais le problème réside bien dans le côté partagé)
Des sondages où tout le monde pourrait s’exprimer, à la façon de Parlements et Citoyens, mis en place de façon officielle sur une majorité de sujets.
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Oui
Avoir des membres plus représentatifs de la société civile.
Que le président refuse son titre de chanoine de Latran ! Que les représentants de l’État cessent de participer à des cérémonies religieuses sous leur titre officiel (qu’ils aillent à la messe de Noël si ça les amuse, mais sans en faire grande presse, et surtout sans leurs costumes de fonction).
Liberté : Arrêter de priver de libertés des personnes sans qu’il y ait eu de jugement (cf. les ordres de prolonger des gardes à vues non justifiées dans le cadre du mouvement des gilets jaunes) ; Égalité : Égalité de tous devant la loi. Le vol à l’étalage est plus durement sanctionné que la fraude fiscale alors que l’un prive une personne de quelques euros, l’autre prive toute la population de bien plus ! Égalité des sanctions, avec des contraventions proportionnelles aux revenus, histoire que les nantis ne se croient pas tout permis (90€ pour un millionnaire, c’est rien, mais ça fait toute la différence pour une personne au SMIC) ; Fraternité : Chacun doit recevoir selon ses besoins et contribuer selon ses moyens. Que ceux qui en ont les moyens contribuent (chasse à la fraude fiscale et disparitions des niches), et que ceux qui en ont besoin puissent recevoir (couverture sécurité sociale à 100 %, abolition des complémentaires santé) ;
Il faudrait déjà que les « élites » qu’on nous montre en exemple, ainsi que les forces de l’ordre que l’on voudrait prendre en modèle respectent la loi et soient exemplaires (et soit punis de façon exemplaire sinon).
Ne pas s’accaparer tellement de richesses tel que certains soient dans le besoin. C’est valable dans une entreprise où certains ont des salaires mirobolants tandis que d’autres sont au SMIC, c’est valable dans la rue où des grosses voitures se garent à cheval sur deux places tandis que d’autres cherchent à se garer, et ça va être d’autant plus marquant par la suite quand les ressources vont commencer à manquer. En temps de crise, c’est les basses couches de la société qui se serrent la ceinture pendant que les nantis font tout un foin de voir le taux d’accroissement de leur richesse passer à un seul chiffre.
Il faut considérer son prochain comme aussi humain que soi, et ayant les mêmes droits. Même s’il n’a pas la même s’il n’est pas né dans une famille riche, même s’il a eu une éducation moins bonne, même s’il n’a pas eu la chance de se retrouver au bon endroit au bon moment. Chacun peut y participer en essayant de comprendre ce que vit son prochain plutôt que de le traiter riens, de fainéants, cyniques…
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Les grosses voitures garées sur les pistes cyclables (il ne faut pas se leurrer, je vois plus souvent des belles voitures rutilantes enfreindre le code de la route que des petites citadines)
Mettre tout le monde à pied d’égalité devant la loi et et que les pouvoirs publics ne pratiquent pas eux-mêmes des incivilités. Contraventions proportionnelles au revenu par exemple.
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Racisme, sexisme.
Que les pouvoirs politiques montrent l’exemple et ne sifflent pas une députée qui porte une jupe.
Non
Ah, en fait si : Il faudrait que les bénéficiaires du CICE prouvent que l’argent reçu est bien redistribué en salariat et non en actionnariat. Il faudrait que les entreprises et banques sauvées de la faillite par l’État soient nationalisées. Il faudrait forcer les bénéficiaires de niches fiscales et des avantages sociaux français à déclarer leurs impôts en France (je pense plus à Gérard Depardieu qu’aux immigrés d’infortune).
La France a une histoire en tant que terre d’accueil. Nous ne manquons pas de place sur notre territoire. Il nous faut donc accueillir ceux qui en font la demande. Mais il nous faut aussi nous demander pourquoi ils quittent leur pays. À cause de désastres climatiques ? Nous avons notre part de tort dans ce désastre en tant que pays riche, on doit en assumer les conséquences. À cause de guerres ? Ne les aurait-on pas attisées avec nos prises de position pour le pétrole ? Ou avec nos anciennes colonies ? Nous avons peut-être aussi un rôle diplomatique à jouer pour permettre l’apaisement de la situation et le retour à domicile une fois que ça va mieux.
Non, ça me semble contre-productif de fixer des objectifs. Si une année beaucoup de gens doivent quitter leur pays à cause d’un tyran, il serait dommage de devoir dire « Ah non, pas toi, le quota est passé ».
Savoir l’accepter, et se rappeler qu’on est tous d’abord humains.
Cours de français gratuits pour toute personne arrivant sur le territoire. La barrière de la langue est souvent un gros point noir à l’insertion. Assistance gratuite pour les démarches administratives, demandes d’aides…
Je m’excuse, j’ai peut-être mal compris vos clins d’œil appuyés dans les questions précédentes, et peut-être que vous cherchez une solution pour permettre aux exclus de la société de vivre au-dessus du seuil de pauvreté et avec le respect de leur prochain. Comme signalé dans un autre questionnaire, instaurer un revenu de base alloué à tous et sans condition permettant de vivre décemment serait une bonne première étape. De toutes manières, il va falloir vivre avec une décroissance si on ne veut pas détruire notre planète (et si on ne l’accepte pas on la subira avec les pénuries d’hydrocarbures tout en se prenant le réchauffement climatique de plein fouet). Couplé à davantage d’automatisation (c’est la voie qu’on prend), il va y avoir un chômage fort et pourtant assez de ressources pour nourrir et loger tout le monde. Plutôt que de laisser crever les malchanceux (qui ne vont pas se laisser faire) en laissant quelques personnes accumuler toutes les richesses, il serait bon de penser à les redistribuer convenablement. Il serait bon ensuite de créer les conditions dès le plus jeune âge pour qu’ils ne se retrouvent pas en difficulté. Mais pour ça, il vous faut un corps enseignant de très bonne qualité avec les moyens qui suivent derrière. Mais ça veut dire donner un salaire décent aux enseignants pour attirer les meilleurs, augmenter leurs effectifs, leur permettre d’enseigner près de leur lieu de vie plutôt que de les envoyer à l’autre bout de la France leurs premières années, mettre des enseignants chevronnés face aux classes difficiles plutôt que des débutants… Il serait bon enfin qu’ils ne se sentent pas abandonnés dans leurs ghettos. Faire des quartiers avec une forte mixité sociale plutôt que des grandes barres de HLM ; remettre en place une police de proximité (ou n’importe quel agent public présent dans les quartiers), non pas pour sanctionner, mais animer, conseiller, comprendre.
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Je ne sais pas s’il faut répartir autrement ou pas, mais en tout cas il faut donner aux collectivités territoriales les moyens de remplir leurs missions. Les villes avec de moins en moins de budget et qui ne peuvent plus subventionner des petites associations, ça commence à bien faire.
Non
Les transports (routes / autoroutes, train, avion…), les ressources fondamentales (eau, gaz, électricité) et les télécommunications (poste, téléphone, internet) devraient être des services publics. Là-dedans, beaucoup ne le sont pas ou sont en passe de ne plus l’être.
Commencez déjà par fiabiliser ce que vous avez. Il est par exemple impossible de déposer les modifications de statuts d’une association aujourd’hui tellement votre site est mal fait (il faut vous envoyer 4 documents, la limite des pièces jointes acceptées est de 2, il faut le faire en une seule fois, et interdit de grouper des documents).
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Oui
Oui
Problème sur le paiement d’impôts, où je croyais avoir coché la case comme quoi je voulais un avis papier, et où j’ai eu une majoration parce que je n’avais pas payé (parce que pas consulté le site internet, je m’attendais à recevoir le papier).
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Pôle emploi ne m’a pas spécialement aidé. Ça a juste servi à pointer.
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Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Les réponses à apporter sont nombreuses, et aucune prise séparément ne peut suffire. Beaucoup ne sont même pas applicables prises séparément, c‘est le système global qu‘il faut bouleverser. L‘objectif chiffré par le GIEC est de diviser par trois les émissions de CO₂ / CH₄… d‘ici 2030. Aussi bien à l‘échelle mondiale qu‘à l‘échelle de la France. La France se situe dans la moyenne mondiale en terme d‘émissions de GES, mais uniquement parce que n‘est pas compté dans son bilan les émissions qu‘elle induit dans d‘autres pays avec son importation de produits manufacturés. Voici quelques exemples d‘actions à mener pour réduire drastiquement les émissions de GES sur le territoire français : * Transports : - Réduire significativement l‘utilisation de la voiture individuelle qui compte pour environ 15% de nos émissions. Cela passe par une réorganisation du territoire pour ne plus avoir l‘étalement périurbain rendant une majorité des Français dépendants de la voiture ; un réaménagement des voies de circulation pour favoriser le vélo (des modèles sont à aller chercher chez nos voisins nordiques), augmenter l‘offre en transports en commun, pousser au covoiturage, arrêter les zones commerciales à l’extérieur des villes… Cela induira aussi une baisse forte du besoin en fabrication automobile. Il faudra donc arrêter ce double discours stupide qui prétend d‘un côté être écologique, et regarde la santé de la France en comptant le nombre d‘immatriculations de voitures neuves chaque année. Il faut aussi stopper la construction des grosses voitures excepté pour les utilitaires des artisans. La voiture électrique n‘est pas la solution. La production de batteries à cette échelle n‘est pas possible, nous n‘avons pas assez de cobalt ni de lithium sur cette planète pour équiper toutes les voitures en électrique. Il faut par contre inciter l’utilisation de petites voitures peu consommatrices ou de scooters dans les situations où vélo / marche / transports en commun ne sont pas adaptés. - Stopper l‘essor de l‘avion. L‘avion représente une petite partie de nos émissions aujourd‘hui, mais n‘est utilisé que par une portion encore plus petite de la population. Continuer son essor serait un désastre. Et comme il faut des réductions drastiques, on ne pourra pas se permettre de ne pas toucher à la part actuelle de l‘avion. Les lignes courtes distances, les plus polluantes par km parcouru devront être purement supprimées, les voyages d‘agrément limités au plus possible, les voyages d‘affaire remplacés au maximum par de la visioconférence… Pour cela, il faut aussi améliorer le réseau de train. Remettez les trains de nuit ! On n’est pas pressés de voyager quand on dort. Marseille est à 3h de Paris, mais Lyon à 6h de Toulouse (et avec des changements). Avec ça, on est forcément tentés de prendre l’avion (quand en plus il est moins cher parce que vous subventionnez les compagnies low cost…). * Habitat : L‘habitat individuel est trop gourmand aussi bien pour le chauffage que pour les matériaux de construction (très émetteurs en CO₂). Il faut donc privilégier l‘habitat collectif. Ça a pour avantage de densifier les zones d‘habitation et simplifier l‘abandon de la voiture. Il faut aussi revoir les moyens pour le chauffage tout en isolant les habitations (et en mettant un pull en hiver plutôt que de sur-chauffer). Abandonner le fioul puis le gaz, passer aux pompes à chaleur qui permettent des meilleurs rendements, démocratiser l‘eau chaude solaire… * Électricité : Nous avons une production d‘électricité très peu carbonée grâce au nucléaire. Il va déjà être très difficile et très cher de faire tous les autres aspects du grand changement nécessaire pour s‘en sortir. Il me semble donc inutile de se rajouter de la charge pour remplacer une électricité peu carbonée par une électricité un peu plus carbonée (éolien, photovoltaïque et autres renouvelables). Il sera temps une fois notre transition effectuée, et que nous serons moins dans l’urgence, de mener cette réflexion. * Consommation : L‘industrie prend une part non négligeable des émissions de GES. Il va donc falloir limiter notre consommation. Dépasser le modèle du « Je possède donc je suis ». Faire des objets de très grande durée de vie, réparables. Inciter à la réparation plutôt qu‘au remplacement, inciter à la sobriété en terme de possessions. C‘est valable pour l‘électro-ménager, l‘informatique personnelle (forcer les constructeurs à faire des mises à jour logicielles pendant longtemps), les habits… Il faut aussi limiter tous les achats d’agrément (télé plus grande, multiplication des écrans, drones…). Ici encore, il faudra sortir de cette hypocrisie qui mesure le moral des ménages français avec leur consommation. Il faudrait aussi relocaliser une partie de la production pour limiter les milliers de km parcourus par certains objets. Mais à faire intelligemment. Il vaut mieux faire usiner une pièce là où se situe la mine de métal, ça fait moins de masse à transporter. * Nourriture : La production de viande est un gros émetteur de GES. D’une part par le CH₄ émis par les ruminants, d’autre part par les grandes surfaces nécessaires qu’on pourrait reboiser à la place pour avoir des sols avec une meilleure densité de stockage du carbone. Il faut donc limiter fortement la quantité de viande consommée. Il faut aussi travailler sur le gâchis alimentaire. * Population : Finie la période où il fallait être le plus nombreux possibles. Plus on est nombreux, plus le problème va s’aggraver. Tant pis s’il y a un vieillissement de la population, la technique nous permet de nourrir plus de monde avec moins de main d’œuvre. Les politiques natalistes n’ont plus lieu d’être. À l‘échelle mondiale : L’image à l’échelle mondiale est différente de part la prépondérance du charbon dans le mix électrique. Il faut donc faire pression pour faire fermer les sources carbonées d’électricité au plus vite. Il faut aussi pousser les autres pays à fort PIB à se plier à des règles similaires à celles citées pour la France (sauf pour la considération énergétique). Ces changements sont drastiques et à faire vite. Il y a plusieurs conséquences à cela. * Acceptation de la population : C’est ce que l’on voit avec la crise des gilets jaunes. Les mesures ne sont pas acceptées. Il est nécessaire de faire une communication correcte et explicative dessus. Il est nécessaire que l’on n’ait pas l’impression que les classes sociales défavorisées se retrouvent encore plus défavorisées pendant que les nantis se goinfrent toujours plus. Même si l’effort doit être partagé par tous, l’effort le plus important doit être fait par ceux qui en ont les moyens. Comment se dire qu’on va réduire nos voyages en avion quand on voit dans la presse people les idoles prendre leurs vacances à l’autre bout du monde ? Comment accepter de vivre dans des appartements quand on nous montre que le rêve c’est d’avoir une grande maison avec piscine ? Comment accepter de se serrer la ceinture quand certains gagnent un SMIC mensuel toutes les heures ? Comment accepter une hausse des taxes sur le carburant qui est aujourd’hui indispensable pour la plupart des citoyens quand en même temps le kérosène, utilisé pour l’agrément des nantis, est quasiment pas taxé ? Il faut aussi supprimer purement et simplement la publicité. En effet, si on veut réduire la consommation, il faut arrêter de donner envie, ça ne créera que de la frustration et des gilets jaunes. Que ça soit par la publicité au format classique, mais aussi par les formats dérivés (placement de produit, mode (qui plus est toujours changeante)…). * Changement économique : Comme l’a montré Jean-Marc Jancovici, le PIB mondial est directement proportionnel à la consommation énergétique mondiale. C’est vrai depuis aussi loin qu’on arrive à remonter. C’était donc vrai à l’époque où plus de 50 % de la population était dans les champs, ça n’a pas changé avec la révolution industrielle, et l’avènement du tertiaire ne l’a pas changé non plus. Comme nous ne pourrons pas troquer en 10 ans toutes nos sources d’énergie carbonées pour des sources à faible émission de GES, il faut s’attendre à une très forte réduction du PIB mondial, et donc une décroissance. Cela veut dire que la richesse par personne va nécessairement diminuer. On retombe sur le point précédent, il est impensable que cette diminution pèse sur les épaules de ceux qui n’ont déjà pas grand-chose (tiers et quart monde) alors que les 1 % / les 0,1 % continuent à s’enrichir. Il faut à la fois une limitation sur l’écart des revenus (au sens le plus large qui soit) et sur les stocks accumulables ! Il faut aussi sortir du capitalisme et de notre mode de création monétaire qui sont incompatibles avec une décroissance. * Changement sociétal Une décroissance, une chute de la demande en biens de consommation s’accompagneront directement d’une baisse drastique du besoin de main d’œuvre. Donc par une augmentation du chômage. Il faut donc que ça ne soit pas une fatalité. Il est déjà aujourd’hui immoral de faire porter la faute du chômage au chômeur qui n’a pas traversé la rue alors que nous sommes dans un déficit structurel en terme d’emploi, ça le sera encore plus. Une solution est d’octroyer à chacun, sans condition, un revenu de base permettant non pas la survie, mais la vie. Permettant de se nourrir, se loger, se chauffer, s’habiller et un minimum de loisirs. Et pour ceux qui choisiront de travailler (il en faudra nécessairement !), ils gagneront un complément qui leur permettra des extras. La France a ce qu’il faut en production pour subvenir aux besoins fondamentaux de sa population, il est donc possible de construire cet équilibre qui mènera à une vie de sobriété heureuse, peu consommatrice et peu polluante. Mais pas dans un capitalisme débridé associé à une société de consommation à croissance nécessaire.
Oui
Plus de moustiques l’été, canicules plus fréquentes, moins de neige l’hiver. Et encore, en France, on est bien lotis. Certains pays ont déjà vécus des famines, des ouragans, incendies (la France un peu) directement liés au réchauffement climatique en cours.
Oui
Je n’ai pas de voiture et vais au travail à vélo, consomme très peu de viande, cède peu aux sirènes de la société de consommation, fais durer au plus possible mes objets, ne prends pas l’avion, chauffe mon domicile à 16°C. Je fais aussi beaucoup de sensibilisation autour de moi (conférence au travail, atelier avec des collégiens, bénévole sur Alternatiba…)
Changement obligatoire et financé par l’état de certains équipements. Infrastructures routières incitatives (pistes cyclables, priorités aux vélos, transports en commun…) et omniprésentes. Prix prohibitif des « extras » (essence à 10€ le litre par exemple), accompagné d’un reversement sans condition à toute la population pour permettre à chacun de mener une vie sobre mais confortable. Prenons un exemple sur l’eau : Si le m³ d’eau est à un prix très élevé mais que chaque ménage reçoit tous les mois le montant nécessaire pour acheter de quoi boire, cuisiner, se laver et utiliser les toilettes, les gaspillages vont très vite chuter, sans créer de crise. Les besoins élémentaires sont couverts par la subvention.
Voir paragraphe précédent.
Oui
Contrainte légale ou contrainte/incitation financière pour le changer rapidement. Le changement sera de toutes manières fait quand ma chaudière à gaz actuelle rendra l’âme.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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Municipalité / département / état pour des campagnes de communication incitatives ET des adaptations drastiques d’infrastructure.
Montrer l’exemple en premier abord. Personne ne voudra changer si son voisin ne change pas. Ensuite communiquer sur le fait que ça marche. Enfin restreindre les relations commerciales aux pays qui font de même (ou taxer fortement les produits venant de pays à fortes émissions de CO₂ par tête de pipe)
C’est quelque chose à faire dans l’urgence. Mais si on ne veut pas que ça se transforme en bain de sang, il est nécessaire que l’effort soit accepté par chacun. Ça ne peut pas l’être si on reste avec notre modèle de société capitaliste, avec le rêve de devenir millionnaire…
Votre message a bien été envoyé.