Date de publication : 2019-02-27
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus issus du suffrage universel direct. Eux et eux seuls.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Le lien n'est pas rompu mais un peu plus d'écoute et de modestie seraient les bienvenues. Si on y ajoute un esprit d'économie et de l'exemplarité alors le lien se renforcera. Il faut notamment veiller à ce que le régime fiscal des élus qui votent les impôts soit strictement identique à celui des citoyens qui les payent.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

On ne sert bien qu'une seule cause. Aux élus locaux, les questions de proximité, aux élus nationaux, les sujets nationaux. Évitons ces grands élus qu'on voyait partout et qui savaient tout sur tout. Des élus modestes consacrant leur temps et leur énergie à la fonction pour laquelle ils ont été élus, voilà qui est bien. Les démocraties sérieuses dans le monde pratiquent-elles le cumul des mandats ?

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Les différentes sensibilité politiques peuvent d'ores et déjà se faire entendre dans le système actuel. Il est de la responsabilité de ceux qui ont un message de le porter et de se faire élire sur sa base.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Hors députés et sénateurs, je suis favorable à la réduction du nombre d'élus obtenue, non pour le principe, mais par la suppression d'un niveau de collectivité locale (les départements) et de toute la technostructure départementale. Les missions exercées dans les départements seraient réparties vers les régions (on pourrait revenir aux 22 anciennes régions) et les communes. Pour le reste, 400 députés et 150 sénateurs suffisent à garantir un pouvoir législatif fort.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il est de la responsabilité de chacun de s'impliquer.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Les processus type "cahiers de doléances" ou consultations sur internet me paraissent extrêmement utiles. Pour les décideurs : sans doute faut-il apprendre à mieux tenir compte de ce que les Français pensent ou font remonter dans des consultations, des sondages etc... Si on pouvait éviter de proposer un nouvel impôt chaque fois que survient un problème, cela serait contribuerait à l'apaisement des relations sociales.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Le référendum présente des inconvénients bien connus. Il faut limiter le RIP à certains sujets (ex : les sujets de société, les grands équilibres financiers mais pas la fiscalité, les orientations politiques générales comme la transition écologique). Prudence donc avec le RIP.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Les questions complexes liées à l'utilisation des deniers publics se prêtent mal à des consultations de masse. Il faut expliquer comment on fera des économies dans les dépenses publiques et comment elles seront restituées aux contribuables.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

La légitimité de la représentation repose sur le suffrage universel direct. C'est donc à l'Assemblée Nationale de jouer ce rôle. Le Sénat doit jouer un rôle de modérateur au sein du pouvoir législatif. Quant au CESE, cf. plus bas.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

En supprimant, le conseil économique, social et environnemental.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faut renforcer la laïcité et le faire avec détermination et modération dans l'exécution. L'intransigeance sur le principe doit s'accompagner de pédagogie et de patience dans l'application.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par l'éducation.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Même réponse : par l'éducation.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La responsabilité individuelle.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Toujours l'éducation. Chacun peut y participer en ayant lui même un comportement adapté.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Rien

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Lister les incivilités de la vie quotidienne serait fort long : celui qui se gare n'importe où, qui étale ses pieds sur les sièges dans les transports en commun, qui "colle" derrière une voiture sur l'autoroute, qui jette papiers et mégots dans la rue, qui écoute fort sa musique, qui crache, qui laisse son chien se soulager sur la voie publique etc.... Ceux qui les subissent peuvent aussi être ceux qui, parfois, les commettent et personne n'est parfait. Les solutions sont comme toujours dans l'éducation en particulier celle dispensée dans les familles et la répression (tolérance zéro). C'est d'ailleurs en réprimant les incivilités courantes qu'on évitera que certains passent à des choses plus graves...

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Trouver un point d'équilibre entre la pédagogie et la répression. Et de la police de proximité sur le terrain.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

De la pédagogie et de l'exemplarité.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

J'ai peu vu de discrimination. Les discriminations sont difficiles à mesurer (pas de statistiques ethniques ou religieuses en France..). On se prive de l'instrument de mesure.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

L'éducation et le dialogue aident à lutter contre les discriminations et l'intolérance. Après, dans la réalité, c'est sans doute plus compliqué que cela... Je ne souhaite pas davantage de solidarité : en France ce mot veut dire impôts.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut traiter ces questions avec modération et humanité mais il semble nécessaire de mettre en oeuvre des quotas, de limiter le regroupement familial, de rendre plus strict l'accès au droit d'asile lequel, dans bien des cas, masque une immigration économique. Il faut aussi rendre effective les mesures d'expulsion.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Voilà une question posée avec une bien délicate pudeur. Le mot quota fait-il peur ? Alors, oui, bien sûr : les quotas sont une bonne chose. Évitons cependant de retirer à certains pays leurs élites. Accueillons ceux qui souffrent et sont dans la misère mais faisons le dans la limite de nos capacités et en veillant à préserver les valeurs de la société française.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Trouver le bon équilibre entre humanité et fermeté ne sera pas facile. Il faut afficher une politique et s'y tenir et faire de l'information dans les pays de départ.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Bien évidemment, l'éducation et la formation sont à la base d'une politique d'intégration mais elles doivent être secondées par une lutte contre les discriminations (qu'on aurait intérêt à mieux connaître). On peut aussi essayer de limiter l'entrée de ceux qui, par les valeurs qu'ils portent, auront beaucoup de mal à accepter celles de la démocratie.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La démocratie française aura à faire face de mon point de vue à 3 défis : - celui des "invisibles" désormais reconnaissables à leur gilets jaunes. Ils ont manifesté leur mécontentement sans arriver à le traduire en un projet de société. Ils s'enferment dans leur révolte ; - celui des banlieues, où vit une population jeune, souvent mal formée, rejetant parfois la société dans laquelle elle vit mais aussi subissant des discriminations (cf. plus haut). On y voit des taux de chômage record qui favorisent les petits ou grands trafics et un esprit de révolte ; - celui de l'échec du modèle social social français fait de hausses continues des dépenses publiques, des prélèvements et de la dette sans interrogation sur son efficacité.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Un État qui s'administre sur la base d'un échelon territorial proche des anciennes régions, les départements en devenant des subdivisions avec moins de bureaucratie centrale et davantage d'agents sur le terrain. Deux niveaux de collectivités locales suffisent : anciennes régions (les 22) et les communes avec chacune des compétences bien identifiées. Évitons les structures inter-collectivités qui n'ont pas démontré leur efficacité. Complétons cela par un texte de responsabilisation permettant "la faillite" des collectivités qui ne respecteraient pas certains équilibres. Efforçons-nous de faire travailler le personnel local selon les volumes horaires prévus par les textes.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Sans opinion

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

De manière générale, l'efficacité des services publique est encore correcte ou moyenne mais leur coût est trop élevé. Je crains une tendance à la dégradation lente de leur qualité de service.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L'éducation nationale doit être réformée en profondeur : c'est un service public qui coûte 0,7 point de PIB de plus que la moyenne de la zone euro pour des résultats moyens, voire médiocres et orientés plutôt à la baisse. Il faut donner le maximum d'autonomie aux établissements y compris dans le recrutement des enseignants et supprimer le mouvements de personnel (un enseignant qui veut travailler dans un établissement doit s'y faire recruter). Créons si besoin, une 4ème fonction publique avec des règles spécifiques, plus proches du droit privé. Autres politiques publiques à réviser : le logement et la formation professionnelle pour adultes. Il faut réformer et moderniser l'hôpital public pour le préserver. Les questions de santé publique doivent être prioritaires.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Permis de construire Accès aux données personnelles sur le permis de conduire

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En les responsabilisant : fixation d'objectifs et contrôle de leur réalisation.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les administrations ne se réforment jamais d'elles-mêmes. Il faut une volonté politique portant une réforme et non demander aux administrations comment elles peuvent s'améliorer. Sinon, leur réponse est toute prête : elles ont besoin de davantage de moyens. Il faut nommer des dirigeants ayant chevillé au corps l'esprit d'économies. Il faut arrêter cette dérive consistant pour les administrations à être en permanence en demande de moyens supplémentaires. Partout, il faut chasser les coûts de gestion, protéger l'opérationnel, moins de bureaucratie, plus de terrain.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il ne faut pas chercher à sauver coûte que coûte les territoires en difficulté, au risque d'y gaspiller trop d'énergie et de moyens. Il faut, au contraire, accompagner leur transition (et surtout celle des personnes) vers un monde, une culture plus urbaine (celle des grandes villes).

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

On n'y comprend plus rien dans ce qui est remboursé et ce qui ne l'est pas. Quand aux taux de remboursement et aux organismes payeurs, il faut avoir envie de s'y intéresser pour comprendre....

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Un bon point : les services concernés ont été efficaces et plutôt rapides.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Gourmand, omnipotent, parfois impotent, tel est l'État aujourd'hui. Il faut l'imaginer frugal et efficace.