Date de publication : 2019-03-08
Code postal : 59710

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Réorienter massivement l'INRA et le CNRS vers les agricultures propres pour éviter l'empoisonnement de la chaî ne trophique. Et sinon, adopter un comportement écologique au quotidien, ce qui déborde du strict plan des phytosanitaires de l'agriculture.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Il fait moins froid. Les intempéries semblent plus brutales

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Limiter les déplacements automobiles. Mettre un pull et baisser le thermostat. Acheter mieux et moins : plutôt du bio, plutôt des aliments non préparés. Réduire la consommation de viande, dont la production est énergivore, et développer la consommation de légumineuses. Acheter des biens durables en bois, métal et verre pour le Non Alimentaire, en tentant d'éviter le plastique. Surtout pas de voiture électrique, désastre écologique programmé.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Pour le chauffage et plus généralement sur l'isolation, il faudrait moduler, non pas augmenter dans l'absolu comme le fera Bercy et les créatifs de l'impôt la taxe foncière sur le bâti en l'annihilant pour tout bâtiment respectant la norme RT 2012. Et sanctionner "automatiquement" et durement les entrepreneurs incompétents en isolation, après qu'ils se soient vraiment formés avant d'être labellisés. Pour les très petites distances, on peut imaginer de rendre le centre des villages, des petites villes, de certains arrondissements aux piétons, sans oublier les abris contre la pluie et les bancs publics, et donner enfin la chance aux pistes cyclables, incluant là-dedans les patinettes diverses.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

D'un point de vue général, l'application du principe pollueur payeur qui en faisant payer les vrais coupables de la pollution, industrie, transport routier, navires de fret et croisières, jet-set society me laisserait assez d'argent pour tendre vers la maison passive. Sans oublier la stabilité fiscale : la fiscalité française est hystérique dans ses choix et ses variations et nous empêche une optimisation rationnelle de nos choix

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Le temps d'amortir ma chaudière au fuel actuelle, soit 15 à 20 ans et non 10, comme le voudrait Monsieur Edouard Philippe, qui me semble bien plus aisé que moi. D'ici là, si je suis encore de ce monde, je regarderai la filière bois et pellets.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le transport à la demande|L'interopérabilité : moyen privé ou transport à la demande / parking et points de ralliement / transport collectif

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Communes et inter-communalités ou privé pour la définition des besoins. Le privé pour l'exécution, soit entreprise, soit taxi, soit "voisin" à titre "onéreux" mais sous réserve de certification morale, de plateforme "ouaibe" ou téléphonique ayant pignon sur rue et de ... défiscalisation pour les voisins. Et m.... pour le monopole des taxis qui de par ses coûts bloque le dernier kilomètre entre chez soi et la station de transport collectif la plus proche.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Agir au lieu de parler, en libéralisant toutes les expériences possibles au niveau local, qui ne peuvent être imaginées au niveau global. Puis, faire partager une vision étayée sur des faits plus que des dires.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui. L'Etat français, comme le prouve le récent concours des nouveaux impôts et taxes ne voit plus la vie qu'au travers de la fiscalité. Résultat, la fiscalité est devenue simultanément un outil de détestation des pauvres, exclus de la vie sociale, et des classes moyennes, exclues de l'enrichissement au nom d'un égalitarisme non plus des droits mais des résultats économiques. Mais la vraie vie, qui la voit de Paris ou de Bercy ? Aller sur le terrain, c'est bien. Mais surtout redonnez de l'air aux citoyens : avec vos impôts croissants, vous socialisez de plus en plus les revenus, vous découragez donc ipso facto l'initiative privée, marchande ou non marchande, puisqu'en tant que sachants, vous régissez tout. Et vous tuez ipso facto un fourmillement d'initiatives sur lesquelles il sera bien assez temps d'asseoir une fiscalité. Le logiciel de l'exécutif tourne à l'envers : la transition écologique échouera tant que la fiscalité primera la vie du pays, et que l'égalitarisme primera l'égalité : la richesse collective, y compris écologique, ne peut naître que de la diversité, du droit à la différence, et du droit né du mérite et de l'effort.