Date de publication : 2019-01-23
Code postal : 67630

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Publier tous les 3-6 mois le "compte de résultat" et le "bilan financier" de la France: répartition et montant des dépenses (police, justice, armées, prestations sociales, éducation, intérêts de la dette, retraites des fonctionnaires,....), montant de la dette, répartition des sources de revenu (TVA, impôts sur le revenu ou sur les sociétés, TIPP, cotisations sociales,...),.... Répondre aux remarques de la Cour des Comptes sur les dérapages et les gaspillages qu'elle pointe chaque année du doigt. Présenter les actions réalisées ou en cours de mise en œuvre pour remédier aux problèmes mis en avant les années précédentes et analyser les causes des problèmes qu'elle soulève.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Supprimer la TVA sur les produits de première nécessité et augmenter celle sur les produits hauts de gamme (ex: voitures de grosses cylindrées, loyer dans les ports de plaisance)

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA sur les produits de première nécessité.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Supprimer les aides sociales aux migrants et aux sans papiers. Sanctionner les entreprises/associations/institutions (y compris l'état !) qui abusent des contrats à temps partiel ou de moins d'un mois. Donner la priorité des emplois aux citoyens français et européens pour ne pas avoir à payer des aides sociales aux chômeurs étrangers.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il faut supprimer les aides sociales aux migrants et aux sans papiers (ex: aide médicale d'état: 910 M€ en 2018) et aux associations qui refusent de les signaler aux autorités sous prétexte de compassion et d'aide humanitaire. Restreindre la liste des associations "d'utilité publique" dont les dons qu'elles reçoivent son partiellement déductibles de l'impôt sur le revenu des donateurs (coût total: 1.5 milliards d'euros en 2018): le don doit être une démarche personnelle et désintéressée et les autres contribuables n'ont pas à compléter ces dons (via la réduction d'impôts que les donateurs reçoivent). La liste de ces associations doit être revue annuellement et publiée officiellement avec le montant des déductions d'impôts qu'elle reçoivent.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'aide aux personnes âgées dépendantes

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'aide aux personnes âgées dépendantes, investissements pour une meilleure efficacité de la police et de la justice

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Augmenter les amendes associées au principe du "pollueur payeur" et augmenter leur impôt sur les sociétés ou leur TVA.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les députés et les maires. Les autres institutions sont partisanes ou inutiles.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations ainsi que les organisations syndicales et professionnelles sont avant tout des lobby. Les syndicats ne représentent pas l'ensemble des travailleurs: les chômeurs et les travailleurs précaires ne sont pas défendus par les syndicats. Les principaux adhérents des syndicats sont des fonctionnaires qui ne craignent pas, contrairement aux salariés du privé (et surtout des TPE, PME), de perdre leur emploi.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les campagnes électorales ne soient pas des comédies théâtrales pendant lesquelles les responsables des "grands partis" se chamaillent pour savoir qui aura le meilleur ministère et celui qui serait le prochain présidentiable du parti. Il faudrait également que les journalistes ne posent pas en permanence aux élus/candidats qu'ils interviewent ces mêmes questions.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

On ne peut pas pleinement ni sérieusement occuper simultanément deux postes avec des responsabilités aussi élevées sans que la qualité de son travail ne s'en ressente.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Établir un scrutin proportionnel par département, en fonction de sa population (1 député pour 100000 ou 120000 habitants) avec un minimum de députés par département (3 serait un bon chiffre). L'avantage actuel des circonscriptions est de respecter les spécificités et les sensibilités locales qui ne seraient jamais représentées dans un scrutin proportionnel intégral. En revanche, des circonscriptions aussi étroites qu'aujourd'hui ne permettent pas une véritable représentativité des sensibilités politiques de la population.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les seuls élus ayant une véritable utilité sont les maires et les députés nationaux et européens. (N.B.: Les sénateurs ne sont pas des élus du peuple). Les conseils régionaux et généraux sont très certainement redondants. Les communautés d'agglomération sont inutiles: leurs attributions et leurs responsabilités pourraient très bien être assumées par les conseils généraux.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens ne participent pas aux élections parce qu'ils ne se sentent pas représentés par les candidats et/ou parce qu'ils ne comprennent pas le rôle et les responsabilités des représentants qu'ils doivent élire MAIS SURTOUT parce que de nombreuses élections ne sont que le théâtre d'un jeu de rôles politiciens entre candidats. C'est en particulier le cas à l'échelle des grandes agglomérations ou des régions qui sont avant tout l'enjeu de querelles politiciennes entre poids lourds des "grands partis". L'enjeu à cette échelle est de savoir qui sera le baron local et non les actions et la politique qu'ils doivent mener. Sans compter le slogan du "vote utile" dans le but de "faire barrage à". Cela n'incite pas, voire décourage les citoyens à aller voter. On remarquera que, pendant les campagnes électorales, il y a très peu de débat de fond sur le contenu des politiques proposées mais il s'agit plutôt de faire barrage à tel ou tel. Par ailleurs, le respect des promesses de chaque candidat ainsi que des décisions du peuple (référendum de 2005 sur le traité européen) rendrait plus évident l'utilité du vote (à ne pas confondre avec "le vote utile" !) Une sensibilisation au rôle clé qu'ont les élections dans une démocratie est indispensable dès le primaire.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Lorsqu'un candidat aux législatives ne dépasse pas 12.5% des voix des personnes inscrites, et ce même s'il représente une fraction importante des votants, il est éliminé d'office. Ce n'est pas conforme à une logique de démocratie. Aussi, il serait nécessaire que, dans une élection, pour que le vote soit valide, la personne soit élue avec un nombre minimal d'électeurs inscrits (par exemple 1/3) et qu'au moins les deux premiers candidats soient éligibles pour le second tour. Dans le cas contraire, une "seconde élection" serait organisée avec les modalités actuelles.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le référendum d'initiative populaire est une très bonne manière d'inciter les citoyens à participer à la décision politique. Cela fonctionne très bien en Suisse: il n'y a aucune raison que cela ne fonctionne pas en France. Ce référendum d'initiative citoyenne pourrait se faire à l'échelle nationale, mais aussi départemental, pour mieux tenir compte des spécificités locales. Ces référendums ne doivent pas être seulement consultatifs mais leur résultat doit être réellement appliqué.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Instaurer le référendum d'initiative citoyenne, sur le modèle des "votations" suisses.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Instaurer le référendum d'initiative citoyenne, sur le modèle des "votations" suisses. Informer les citoyens de l'utilisation de leur impôt.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Les élus doivent représenter les diversités d'opinion mais aussi respecter les spécificités locales. Le rôle et les attributions du Conseil économique, social et environnemental est inconnu. A-t-il un rôle consultatif ou décisionnaire? Sur quels sujets? Quelles sont par exemple les questions qu'il traite ? On devrait tous le savoir! On entend souvent parler des rapports de la Cour des Comptes mais on ne sait pas si ses recommandations sont suivies d'effets et si on apporte des solutions concrètes aux dysfonctionnements et aux gaspillages qu'elle pointe du doigt.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

Il faudrait déjà à quoi servent ces institutions

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Sanctionner fermement ceux qui tentent d'imposer leur volonté de faire passer la religion avant la loi (ex: ceux qui n'acceptent pas que des personnels hospitaliers masculins touchent leurs femmes). Supprimer toutes les allocations versées à ceux (citoyens ou associations) qui bafouent le principe de laïcité.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

(Je ne comprend pas vôtre question)

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Respecter les décisions du peuple, mettre en œuvre le référendum d'initiative citoyenne.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Le problème, ici, est que dans les entreprises privées, celui qui s'engage passera toujours pour quelqu'un de contestataire sur qui on ne peut pas compter.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les agressions verbales, le non respect des règles de propreté élémentaires (papiers par terre, déchets dans la nature,...)

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Sanctionner!

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Faire remarquer à la personne concernée qu'elle commet une incivilité rend cette personne agressive: il est donc difficile de le faire directement par soit même. Si on est "assez fort" pour le faire, on vous accusera de faire justice par soi-même.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Appliquer la loi

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

En particulier, sanctionner les parents qui n'assument pas leur rôle éducatif soit en contestant l'autorité des enseignants soit en laissant leurs enfants commettre des délits.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La politique d'immigration est laxiste et ceux qui soulèvent le problème sont pointés du doigt par des personnes naïves et soit disant bien intentionnées et "attachées aux valeurs de la République" ou "aux principes humanistes". Le principal critère d'immigration doit être le réel besoin de main d'œuvre en France, sans doute très faible au vu du nombre de chômeurs et de travailleurs précaires.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui. Même plus: pratiquer une immigration choisie sur la base de critères objectifs revus périodiquement (comme au Canada) et la préférence nationale pour un emploi à pourvoir (comme aux USA) et, en dernier recours, aux personnes immigrées sans emploi. Ré-évaluer régulièrement (2-3 ans) "l'utilité" d'une personne étrangère qui travaille en France pour limiter le nombre de ces personnes au chômage.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Bloquer l'arrivée de migrants en augmentant la durée de rétention des personnes en situation irrégulière dans des centres totalement fermés et partiellement gérés (financièrement et logistiquement) par des associations humanitaires. Cela les empêchera de critiquer les conditions de vie dans ces centres, puisqu'elles en seront partiellement responsables. Faire passer au Monde le message que les personnes en situation irrégulière ne sont pas les bienvenues en France et qu'elles n'ont rien à espérer chez nous. Sanctionner les associations et les particuliers qui soutiennent et aident les personnes en situation irrégulière (ex: France Terre d'Asile) sans les signaler aux autorités, et en supprimant les exonérations fiscales dont bénéficient leurs donateurs. Le fait d'aider les personnes en difficulté ne doit pas justifier que ces associations ne les signalent pas aux autorités comme en situation irrégulière. La loi doit s'imposer face aux bons sentiments et à la compassion. Supprimer le regroupement familial. Réellement expulser les déboutés du droit d'asile. S'ils refusent de partir, les incarcérer pour des durées croissantes jusqu'à ce qu'ils se résignent à partir.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Assimiler les étrangers en faisant passer à leurs enfants dès le primaire le message qu'ils doivent s'adapter aux valeurs de la France. L'intégration ne peut se faire sans assimilation. Ceux qui refusent d'épouser les valeurs de la République et qui considèrent que leur pays d'origine ou leur religion a plus d'importance que ces valeurs doivent être expulsés.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le service civique est un concept cher et inutile qui est imposé par le haut aux citoyens et qui coûtera de l'argent à la France. Les valeurs qui sont supposées y être transmises doivent l'être à l'école, dont le rôle est bien d'éduquer les citoyens. La fusion des régions réalisée par le précédent gouvernement a été imposée par le haut aux citoyens pour des raisons obscures et au mépris des spécificités locales. D'ailleurs, dans l'ensemble, toutes les décisions sont prises de manière centralisée et imposée par le haut depuis les cabinets ministériels et les hauts fonctionnaires parisiens. Sans doute faudrait-il que tous les diplômés des grandes écoles et tous les hauts fonctionnaires avant leur prise de fonction fasse un stage de fin d'étude (plusieurs mois) en milieu rural: ça leur permettrait de prendre conscience des réalités du terrain et leur éviterait d'imposer par le haut des politiques inadaptées.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Il y a trop de strates administratives coûteuses dont certaines devraient être supprimées (ex; communautés d'agglomération dont les prérogatives peuvent sans problème être redistribuées aux régions ou aux départements). Il faut que l'organisation des administrations s'adaptent aux situations et aux spécificités locales: revenir sur la décision arbitraire et sans concertation de fusion des régions, modification concertée du découpage des départements (création d'un département Pays Basque, fusion de départements sur la base du volontariat, par exemple via des référendums locaux dont le résultat serait appliqué automatiquement)

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

L'état ne doit plus se défiler sur les collectivités locales sans trouver un moyen pérenne pour qu'ils financent les "transferts de compétence".

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Le manque de transports publics locaux, supprimer la fracture numérique et des zones blanches internet et des réseaux de téléphone portable.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Avant de développer plus avant les démarches sur Internet, il faut avant tout que tous les français aient un accès internet à haut débit et à un réseau mobile opérationnel, sans défaillance ni interruption, quelque soit l'opérateur qu'il choisisse. On ne peut pas imposer aux français d'utiliser internet sans qu'ils en aient les moyens techniques.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

L'ouverture tardive ou de bonne heure des services publics pour que les gens qui travaillent ne soient pas obligés de prendre une journée ou une demi-journée de congés. Un système du type: 8h-16h un jour, 14h-20h un autre jour et 8h-12h le samedi, le tout avec un total de 35h serait une bonne option. Le planning serait à définir localement en fonction des situations. Un système équivalent existe déjà dans les entreprises privées (travail d'équipes en 2*8 ou ouverture décalée de certains commerces) qui pourrait servir de modèle (à adapter, bien sûr). La suppression des zones blanches internet et téléphone portable en 3 ans, par exemple au travers d'une adaptation de la redevance audio-visuelle ou via une "taxe" TEMPORAIRE sur les abonnements internet ou téléphone mobile, avec obligation de résultat des opérateurs sous peine de pénalités.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les impôts

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La Poste, l'accueil du public dans les administrations

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Oui

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Problèmes avec le système de prélèvement automatique de mes impôts locaux: virement refusé par le service des impôts puis lettre de rappel.

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En leur permettant d'ajuster leur horaires d'ouverture au public en fonction des besoins locaux

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il y a un problème majeur de formation dans la fonction publique et une nécessité majeure de changement d'état d'esprit. Lors de leur formation/initiation/entrée en fonction, les fonctionnaires doivent apprendre à considérer les personnes comme des "clients" (i.e. qu'ils doivent aider et satisfaire au mieux) et non comme des "usagers" (qui devraient s'estimer heureux qu'on s'occupe d'eux) parce que ce sont les contribuables qui paient leur salaire et leur retraite. Et c'est encore plus vrai pour les hauts fonctionnaires, qui devraient impérativement pendant leur formation et avant de prendre toute fonction faire un stage de 4 à 6 mois sur le terrain, soit dans les quartiers difficiles soit en milieu rural ! Sur le modèle des stages de fin d'étude dans les écoles d'ingénieurs. L'administration doit être le lien entre l'État et les citoyens et non être le bras armé de l'État contre les citoyens.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Via la formation continue sur la manière d'aider les citoyens dans leurs démarches et les aider à s'adapter aux évolutions de la société et de l'État. Via des stages opérationnels de quelques mois sur le terrain (quartiers difficiles ou milieu rural) pour les responsables régionaux ou nationaux.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n'ai personnellement pas créé d'entreprise bien que j'y avais pensé lorsque j'étais au chômage. J'y ai renoncé au vu des démarches administratives, du fait que je devais payer des cotisations avant même de faire ma première vente et de la peur de l'échec. La mentalité française (qu'elle soit administrative ou même chez les recruteurs, quels qu'ils soient) qui fait de celui qui a dû arrêter son activité comme un incapable ou un looser m'a aussi refroidi de tenter ma chance. L'état d'esprit anglo-saxon comme quoi la tentative d'entreprendre est un point fort, même si on a échoué, n'existe pas (au contraire!) en France. Il y a là un problème d'éducation (nationale).

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'État est trop centralisé (sans doute un héritage pluri-centenaire de centralisation et de pouvoir absolu de Paris sur le reste de la France) et impose sa loi au terrain (ex: fusion des régions). Il se défile aussi sur les collectivités locales en les chargeant de responsabilités sans leur donner les moyens de les financer. Cela se traduit par une perte de qualité des services publics (voir leur disparition), soit par des augmentations d'impôts locaux.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'environnement par les déchets et l'extension des sols artificialisés

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Sanctionner ceux qui jettent leurs déchets dans la nature sans s'en préoccuper voire de manière délibérée: déchets d'emballage et mégots de cigarettes dans la nature ou dans la rue, décharges sauvages,... Promouvoir le système de consigne via un surcoût des produits, remboursé lorsqu'on ramène l'emballage en magasin (comme en Belgique ou en Allemagne). Développer le concept du paiement des taxes sur les ordures ménagères en fonction de sa production de déchets: plus on jette de déchets, plus on paie. Mais sans réduire la fréquence de ramassage, comme c'est le cas dans certaines communes. Limiter l'extension des zones artificialisées en réduisant le nombre de permis de construire et en favorisant "l'extension verticale" plutôt que "l'extension horizontale".

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Consommer local et/ou bio. Ne pas acheter de produits sur-emballés, préférer les produits en vrac et de saison. Boycotter les produits contenant de l'huile de palme. Limiter mes déchets en recyclant au maximum et en achetant qu'un minimum de produits emballés.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Mieux informer et sensibiliser les gens à leur impact environnemental. Savoir comment optimiser le réglage de mon chauffage de manière à consommer moins tout en conservant mon confort. Comment choisir la chaudière ou le mode de chauffage le mieux adapté à ma situation. Développer un système de certificat et de diagnostic énergétique fiable: une sorte de contrôle technique énergétique mais sans obligation de réparation/rénovation (qui serait inaccessible financièrement à la plupart des gens). Pour réduire la consommation des véhicules en ville: rendre obligatoire le système "Start & go" (arrêt du moteur lorsque le véhicule n'est pas en mouvement, aux feux rouges et dans les bouchons par exemple) pour tous les véhicules neufs. Imposer aux constructeurs d'adapter l'affichage de leur compteurs de vitesse (affichage jusqu'à 240 km/h pour certains véhicules alors que la limite supérieure en France et dans la plupart des pays européens est de 130 km/h) sur tous les véhicules neufs.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Développer un service de transports en commun fréquent et fiable. Même si ce n'est pas rentable, en milieu rural, il faut un service régulier de bus ou de train qui permettent aux gens de se rendre à leur travail ou de faire leurs courses sans devoir prendre leur voiture. Ils ne faut donc pas supprimer les lignes ferroviaires non rentables économiquement mais qui le sont écologiquement parlant. Cette politique entraîne lentement mais sûrement le départ des habitants, puis des services publics et poussent les autres à prendre leur voiture. Pour réduire la circulation dans les grandes agglomérations, il faut développer les parkings relais gratuits et/ou rendre gratuit le stationnement résidentiel et/ou faciliter l'auto-partage en mettant en place un service de proximité fiable et bien réparti (comme cela existe pour les vélos dans de nombreuses villes).

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Financer une grosse partie du remplacement de l'équipement actuel ou le changement d'équipement. Supprimer la TVA sur les travaux et les équipements de chauffage "écologique" (bois, panneaux solaires, pompes à chaleur,...) Les économies réalisées sur les importations d'énergies fossiles devraient compenser ces coûts.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|L'auto partage

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'état pour les infrastructures ferroviaires, les grandes agglomérations pour le service opérationnel des transports en commun pour les gens qui y travaillent. Les régions et/ou les départements pour le fonctionnement opérationnel des autres services de transport en commun.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Mettre en place un "contrôle technique énergétique" des logements et des commerces avec une vraiecertification, comme pour les voitures. Au passage, il faudrait revoir la nomenclature de notation des appareils électroménagers pour éviter de voir s'ajouter des + après les A. (A+++, A++,...) Sanctionner les magasins qui laissent leur devanture allumée toute la nuit alors qu'ils sont supposé l'éteindre après minuit.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faudrait revoir le mode de calcul de la déduction fiscale des trajets travail-domicile pour ceux qui déclarent leur revenu en frais réels. Si vous avez un gros 4*4 , votre barème de calcul est plus favorable que si vous aviez une petite citadine, ce qui est absurde d'un point de vue écologique. S'arranger pour qu'il n'y ait pas, à modèle identique, de surcoût pour les véhicules hybrides neufs par rapport aux véhicules thermiques (en gros: "l'hybride au prix du moteur thermique"), sans soute via le système de bonus/malus écologique existant. Le malus devrait être très fortement augmenté pour les grosses cylindrées et les 4*4. Vu le prix de ces voitures, leurs propriétaires ont sûrement les moyens de payer ce surcoût. Tous les supermarchés et tous les parkings publics devraient avoir des bornes de recharges pour véhicules électriques. Le prix des parkings devraient être réduits (voire gratuits) pour les véhicules 100% électriques. Prendre en charge en partie ou en totalité les frais d'installation domestique de recharge pour véhicules électriques et les surcoûts d'abonnement EDF. Le prix unitaire ou au poids des produits (en particulier alimentaires) ne devraient pas dépendre de la quantité achetée (ex: le prix au kilo d'un pack de 4 yaourts devrait être identique à celui d'un pack de 16 yaourts). Au passage... cela permettrait sans soute de réduire le gaspillage alimentaire. Transformer les parcs et jardins publics en "vergers et potagers publics". Le coût d'entretien est identique... et cela contribuerait à "l'éducation" des citadins.