Date de publication : 2019-03-07
Code postal : 6000

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Une information annuelle sur le budget prévisionnel de l’état pour l’année à venir, accompagnée du bilan de l’année écoulée. Faire le point sur l’état de la dette du pays.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Plus de progressivité de l’impôt sur la revenue, avec plus de tranches (y compris symboliquement pour les petits revenus). Simplification et réduction du nombre de niches fiscales. Arrêter de donner encore plus d’aide sociale par famille à partir d’un nombre d’enfants déterminés, afin d’assurer que les familles qui décident d’en avoir plus les assument réellement. Indexation des retraites sur le taux de l'inflation, réévaluée annuellement.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA sur les produits de première nécessité. Par contre, augmenter les impôts ou surtaxer les produits de luxe, par exemple les résidences secondaires, les voitures de luxe, les 4x4 énormes, les bateaux de plaisance (surtout motorisés), les piscines privées, les vêtements anormalement chers, les terrains de golf, les voyages vacances courts (un WE…) en avion ; en fait, augmenter les impôts sur tout qui est anti-développement durable. Puis renforcer la taxe carbone.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Baisser le nombre de fonctionnaires, surtout dans les collectivités territoriales. Lutte contre la fraude fiscale.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

En échange d’aides sociales, exiger une contribution en nature des personnes qui en reçoivent (nettoyage des graffitis, aide aux personnes âgées, livraisons, nettoyage des déchets…).

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Création des maisons de santé, surtout en milieu rurale et périurbaine, avec présence des spécialistes entre maisons (rotations, par exemple hebdomadaire). Protection des handicapés, de l'enfance et des personnes âgées dépendantes. Aides aux créateurs d emplois.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun, car ce qu’il faut c’est ce que le président Macron essaie de faire, c.à.d. rendre plus efficace l’utilisation de l’argent public.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Favoriser / subventionner les investissements et innovations dans le développement durable. Réaliser une meilleure utilisation de nos impôts, par l’utilisation de plus d’informatique, plus d’organisation, et surtout plus d’enthousiasme parmi les agents pour montrer que la France peut être moderne et efficace (et même aimable !) au service des citoyens.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus qui prennent sincèrement leur rôle comme une mission et non comme une position pour avancer leur propre situation

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Par contre, les associations sont utiles dans certains domaines, et les syndicats sont indispensables dans l’entreprise

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les élus fassent des comptes rendus (par exemple, hebdomadaire, sur le web), et qu’il y ait des réunions publiques et des conférences de presse fréquentes (ces dernières sont hebdomadaires dans beaucoup de pays)

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Une bonne chose : Les élus sans cumul de mandat se concentre mieux sur leur unique travail au lieu d’être dispersés sur trop de fronts Une mauvaise chose : Le non-cumul favorise une déconnexion entre les élus géographiquement fixés à Paris et les citoyens qui sont censés en être représentés dans les territoires

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Notre démocratie fonctionne assez bien. Par contre, on pourrait éventuellement ajouter une PETITE dose de proportionnelle. Et il faudrait changer d’esprit, quelque chose qui est symbolisé par les noms « majorité » et « opposition » - il faudrait donner les noms comme dans beaucoup d’autres démocraties, à savoir, « majorité » et « minorité ». Ceci dans un esprit de toujours, toujours chercher le compromis, au lieu de tendre vers une opposition systématique. Notre démocratie fonctionnerait de façon plus positive et beaucoup plus fluide et apaisée comme cela. Par ailleurs, les politiques devraient représenter un programme et des valeurs et non pas seulement leur poste.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

36 000 communes ! C’est la folie ! Favoriser le regroupement de communes avec un président, des vices présidents (anciens maires), et un conseiller municipal pour représenter chaque petite commune dans le regroupement. Appliquer strictement le principe de SUBSIDIARITE de haut en bas des assemblées représentatives de l’état.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Rendre le vote obligatoire et comptabiliser le vote blanc

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En annulant le scrutin si le vote blanc représente plus qu’un certain seuil (à déterminer) des électeurs inscrits et votants

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

D’abord, c'est à chacun de voter. Ensuite, de participer aux réunions publiques, meetings, associations, syndicats, partis politiques, comités, de faire plein de contributions aux débats organisés sur le web (sic), S’IL A LE TEMPS et en veut. Par contre, la question de temps est un problème, car les personnes qui travaillent dans les postes de responsabilité n’ont que très peu de temps à consacrer à autres choses : d’abord leur famille, leurs amis, ensuite la gouvernance de la nation ou la communauté ! En fait, c’est pour cela qu’il y a des représentants élus : une fois choisis, c’est à eux de faire le travail. Des consultations au niveau municipal paraît une idée intéressante. Par ailleurs, une des formes de referendum comme proposées par Terra Nova pourrait être considérée, en mettant en place beaucoup, beaucoup de garde-fous.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Si l’on le fait, il ne faut surtout pas trop faciliter le déclenchement !

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

On peut commencer au niveau municipal/commune. Et de toute façon, mettre les données budgétaires et des dépenses en ligne (à tous les niveaux : état, région, …).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le CESE devrait avoir un rôle décisionnel.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Le CESE devrait avoir un rôle similaire à celui du Comité économique et social européen (CESE) : être la voix de la société civile, être une courroie d’information entre le gouvernement et les éléments sociaux (patronat, syndicats, associations) qu’il représente, mais aussi vers les citoyens.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Réaffirmer la totale laïcité dans notre pays. C’est une condition de vie en société. Les différentes formes de religion devraient être acceptées dans notre société SEULEMENT si elles donnent un accord explicit que les lois de la république sont au-dessus de toutes les croyances et autres notions liées à la religion. En particulier : interdire toute forme de prosélytisme dans la sphère publique ; fermer les mosquées salafistes ; expulser les étrangers qui soutient des idées contraires à notre république et à la laïcité.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Voir ci-dessus

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il y a un vrai problème de MANQUE D'OUVERTURE D'ESPRIT et de PROFESSIONNALISME dans le monde de travail. Pour les ouvriers, ce dernier est souvent le resultat d’un manque de formation : ils sont censés se former sur le tas, sans être passés par une vraie formation professionnelle ni par l’apprentissage (pourtant fondamental !). C’est donc une carence de la part des politiques, les éducateurs et les patrons. Pour les artisans, les salariés et les fonctionnaires, ça a l’air d’être plus un problème d’état d’esprit : l’amateurisme, l’apathie, l’attentisme et le conservatisme prédominent. L’exemple type est un travail demandé à un artisan : Pour commencer, il faut harceler l’artisan pour avoir le devis, puis quand enfin on l’a, le travail est en retard et mal organisé. Ceci résulte dans 1/ le gaspillage de temps pour le client, 2/ le gaspillage d’effectifs, de matériel et de l’argent pour l’artisan, et 3/ une manque à gagner pour les deux. Et malheureusement, trop souvent le résultat est aussi bâclé. Enfin, la mentalité conservatrice chronique des français met la France à la traîne en termes de nouvelles technologies : leur peu d’utilisation dans les PME (essayer de payer avec une carte bancaire !), chez les professions libérales (demander leur s’ils utilisent Doctolib ou le partage des données médicales sur le Dossier Médicale Partagé !), le manque criant de robotique dans l’industrie (comparer les chiffres entre le nombre de robots dans les usines automobiles en France vs Allemagne !), etc. Pour tout ceci, la « faute » revient partiellement à l’éducation classique, professionnelle et continue : on n’inculque pas la passion de travail, a fortiori de travail bien fait. C’est qu’il y a aussi les valeurs sociétaux déficientes. Pourquoi cette apathie ? Pourquoi cette attentisme ? On attend toujours que tout vienne du roi ? C’est accablant.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Apprendre le comportement citoyen normal à l’école (politesse élémentaire, respecter des autres, respecter des biens, vivre en société, conformer aux lois et règlementations, entraide). Apprendre la valeur de travail bien fait, s’évertuer à être dynamique et entreprenant, honnête, enthousiaste, et solidaire - et que ces valeurs devraient primer sur l’indifférence, la superficialité, la paresse et l’égoïsme. Enfin, ces valeurs devraient être célébrées partout dans la société : dans la vie citoyenne, l’éducation, l’entreprise, le cinéma, la politique...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

L’éducation et le service civique obligatoire. Mais aussi, ces comportements devraient être célébrées partout dans la société : dans la vie citoyenne, l’éducation, l’entreprise, le cinéma, la politique...

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Développer le sentiment d'appartenance à la France et à l'Europe. Encourager la fierté de chacun dans la culture, la histoire, le patrimoine de la France, mais aussi dans son rôle comme leader dans les actions telles les droits de l’homme, la liberté de vie et d’expression, le paix mondiale, la démocratie, et l’écologie (mais là, il faudrait quand même que la France fasse un effort… !). A titre individuel, instiller la fierté et le sens de responsabilité de chacun dans son implication citoyenne : dans son rôle familiale, son travail, ses interactions avec les autres.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les comportements des petits voyous qui polluent la vie des citoyens, en particulier ceux qui bousculent les autres, qui occupent l’espace publique de façon inconsidérée, qui conduisent les motos pétaradantes et bruyantes. Puis les citoyens ordinaires qui n’ont pas l’air de comprendre qu’on ne jette/laisse pas tout et n’importe quoi parterre, et qu’on faire le tri des déchets.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Etre beaucoup plus fermes pour condamner, et réellement appliquer les punitions, par exemple, de faire exécuter des travaux d'intérêt général

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Montrer l’exemple. Encourager une éducation visant au respect de chacun.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La bêtise/stupidité donne lieu a n’importe quoi

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Plus d’éducation. Lutter contre les religions et les idées préconçues qui encouragent les intolérances.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Travail d'intérêt général auprès d'associations caritatives, des personnes âgées ou handicapées, les hôpitaux, les jardins publiques, les routes et trottoirs, les chemins de randonné, la police de proximité, les écoles, les bibliothèques... Chaque allocation versée devrait avoir une contrepartie. En cas de prestation indument perçue, la faire rembourser et rendre la personne inéligible aux aides futures.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La politique migratoire devrait être orientée selon le principe de l'immigration choisie et en fonction des besoins de la France. Evidemment, accorder des droits sociaux à des immigrés dès lors qu'ils ont contribué par leur travail et leurs cotisations au fonctionnement de notre société. Respecter scrupuleusement le droit d’asile. Pour les séjours de long terme ou permanents, l’intégration, la maîtrise de la langue et le strict respect de la laïcité doivent être obligatoires.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, en fonction de nos besoins et nos capacités à bien intégrer les personnes

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

L’éducation et l’intégration. Le monde tend vers le multiculturalisme et il faut l’accepter.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

La maîtrise de la langue, éducation et travail obligatoires, respect strict de la laïcité et de la primauté des lois de la république au-dessus de toutes les croyances et autres notions liées à la religion

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Nous avons besoin d’un changement d’ETAT D'ESPRIT des français. Ceci se sent surtout au niveau des entreprises et dans l’administration. En effet, un attitude professionnel et volontariste, et un plus grande ouverture d’esprit, doit remplacer l’amateurisme apathique et l’attentisme qu’on trouve beaucoup trop souvent aujourd’hui. C’est une question de mœurs et de comportement sociétal. Ca vient des valeurs inculqués par a famille et la communauté, mais aussi de l’éducation. C’est les valeurs qui devraient être « célébrées » partout dans la société : dans la vie citoyenne, l’éducation, l’entreprise, le cinéma, la politique... Ceci fait parti des changements indispensables pour sortir la France de l’ornière dans laquelle elle se trouve.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

C’est un mille-feuille lourd et indigeste, avec les éléments multiples et mal connectés, qu’il faudrait remettre à plat, réorganiser et automatiser, en intégrant le tout. Par ailleurs, les fonctionnaires ont l’air d’être mal formés, car il y a de plus en plus de bourdes de leur part, causant du stress chez nous les « administrés », et déclenchant ensuite un processus sans fin d’interventions de notre part pour corriger leurs erreurs. C’est agaçant. Les sites web des administrations sont souvent assez mal conçus. Il manque la date de mise à jour (devrait être sur chaque page web). Il manque souvent un search. Et il manque assez systématiquement un « contact ». Il y a trop (mais beaucoup, beaucoup trop) de communes en France. Il faudrait songer à les fusionner (pour les moins de 300 habitants).

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Appliquer strictement le principe de subsidiarité : Tout ce qui est au plus près du citoyen devrait être sous le contrôle des collectivités territoriales. L'état devrait fixer les grandes lignes et directives, puis le territoire les adapter à la spécificité locale. Il faudrait aussi mieux répartir les compétences entre régions et départements, afin d'éviter les doublons, et donc les dépenses excessives.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Il manque des maisons de santé : On ne devrait pas être forcé d’aller aux urgences parce que notre médecin est en vacances et qu’on a un petit bobo ou un rhume/grippe. Les services publics sont insuffisamment intégrés. Et les fonctionnaires sont de moins en moins formés, et rarement réactifs.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Fichier unique central interfacé avec toutes les administrations, afin de simplifier les interactions, sans qu'il soit nécessaire de tout renseigner à chaque fois. Ceci ne suppose rien sur la structure même des fichiers informatique, car il faut une sécurité sûre et une authentification fiable. Eliminer autant que possible tout interface papier, courrier et téléphone. Par ailleurs, il faudrait les sites web avec les informations sur le budget de l’état, les dépenses, les propositions de loi, etc., sous une forme digeste et interrogeable (« searchable »).

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Non

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

J'ajoute la nouvelle forme de service public qui est un site web : Les sites web des administrations sont souvent assez mal conçus. Il manque la date de mise à jour (devrait être sur chaque page web). Il manque souvent un search. Et il manque assez systématiquement un « contact ».

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Positif : les démarches pour obtenir un passeport, une carte d'identité. Négatif : pour reprendre un permis de conduire français après passage dans un pays étranger, c’est ubuesque : rien indique sur le site web comment faire (seulement si l’on n’a jamais eu un permis français…), et le fonctionnaire derrière le guichet n’est pas plus informé.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les platformes de SANTE, avec permanence médicale et passage obligé avant les urgences pour les cas les moins graves. La JUSTICE française a besoin d’être complètement redressé : les temps d'instruction sont indignes, et trop peu est informatisé. Les INFORMATIONS au publique: les LOBBIES devrait être beaucoup plus controlés, et leurs activités rendus transparentes.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

La déclaration d'impôts dès qu'on sort du cas standard. Et puis, les règles demandées de façon erronée (cf ci-dessus, la manque de formation des agents).

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Non

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Le fonctionnement des sites web de l’administration est à revoir : 1/ Ils sont souvent très mal conçus, car pas de tout orientés utilisateur. C’est énervant… et on retrouve ces mêmes carences au niveau du site Grand Débat. ☹ 2/ Les messages que l’on échange via les sites web disparaissent avant envoi un peu trop souvent. Il faut continuellement penser à faire les sauvegardes hors site. 3/ Par ailleurs, les messages que l’on échange via les sites web sont censés être traités dans les 48 heures. Donc, le subterfuge de l’administration, c’est d’envoyer un message tout les 48 heures qui dit qu’ils sont en train de regarder le message et qu’ils vont répondre. Faudrait que ça change…

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Remettre les transports (trains et bus cadencés). Instaurer les maisons communes avec une partie café/poste/tabac/presse/épicerie/bibliothèque, une autre partie administration, et enfin la maison de santé avec permanence médicale. Une telle animation des territoires, avec des lieux d’échanges, est essentielle, sinon on se retrouve avec les « laissés pour compte » style gilets jaunes, qui n’ont aucun débouché pour exprimer leur désarroi.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

C’est très bien passé, sauf pour l’incompétence notoire de LA personne (sic) qui s’occupe des carrières passées au moins partiellement à l’étranger. Les institutions de retraite complémentaire (en occurrence, Humanis) manque de professionnalisme. Exemple : même avec un changement d’adresse signalé par écrit depuis plus d’un an, ils coupent le paiement de pension sans prévenir, car ils ont utilisé l’adresse précédente à l’étranger pour envoyer (par courrier !) une demande de certificat de vie, que évidemment, n’a jamais été reçue. Scandaleux.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Le sport sur ordonnance est surtout destiné aux gens qui sont souffrants et ne font pas du sport. Mais, il pourrait prévoir quelque chose aussi pour les gens qui font un effort (fitness et marche à pied plusieurs fois par semaine depuis des années), et qui auraient besoin d’un petit coup de pouce. Par exemple, avec une ALD pour scoliose, impossible d’avoir même une aide NON-MONETAIRE, simplement pour réserver un couloir de piscine pour 30 minutes par semaine (avec une scoliose, il faut nager sur le dos, ce qui est compliqué sans avoir une voie libre car « privatisée »).

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Favoriser les petites exploitations agricoles biologiques, décourager les grandes exploitations et l'élevage intensif, interdire tous les pesticides et engrais nuisibles pour nous et pour les insectes et abeilles, recréer des haies et les bandes enherbées, encourager la rotation des cultures, permettre aux agriculteurs d’utiliser les graines de leur choix (y compris les anciennes graines, comme celles conservées par Kokopelli), freiner l’étalement urbain

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Augmentation des épisodes de pollution atmosphérique grave; réduction de la biodiversité (insectes, oiseaux)

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je tri soigneusement mes déchets ; je marche ou j’utilise les transports en commun pour les déplacements quotidiens ; j’ai les fenêtres à double vitrage ; j’achète presque exclusivement local, au marché ; je prépare moi-même mes produits d’entretien ; depuis toujours, j’ai mes sacs de courses en toile – refus systématiquement des sacs en plastique ; je mange beaucoup de fruits et légumes (bio, locaux), et très peu de viande

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

L’amélioration des transports en commun, surtout le train : fréquence (ils devraient être cadencés) et confort (les marches sont souvent trop hautes ; puis il y a encore les gares uniquement avec escaliers, sans ascenseur, sans escalateur, et même sans le plus basique rampe ou autre plan incliné). Remettre les trains de nuit là où les TGV sont trop lents (e.g. vers Nice et Menton). Densifier les réseaux de pistes cyclables sécurisées. Pour les autres (puisque je prends rarement ma voiture), il faudrait les limitations de vitesse et radars partout pour encourager une conduite moins agressive et moins polluante.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Voies cyclables protégées : virer les places de parking sur rue et les transformer en pistes cyclables ; taxe sur les produits polluants ; taxe carbone sur les énormes voitures, les camions de transport international (ou vignette), les voyages en avion, les croisières ; consignation des emballages ; imposition du compostage ; application stricte du principe de pollueur payeur

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Amener la copropriété à renforcer l'isolation du bâtiment ; augmenter les aides publiques à la rénovation énergétique des logements

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le transport à la demande|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités locales, l'état, les sociétés privés

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Pour aider au financement : mettre en place le Pacte Finance-Climat de Larrouturou & Jouzel. https://www.pacte-climat.net/fr/ La France devrait être un exemple (nous sommes un grand pays de tourisme) : (i) remplacer l’agriculture industrielle intensive par les exploitations bio et/ou raisonnées de qualité ; interdire les produits toxiques (pesticides et engrais) ; encourager le commerce local, entretenir les circuits courts et sensibiliser d'avantage la population à cette problématique. (ii) Protéger les zones naturelles de la déforestation ; relancer la protection des zones humides (marais, estuaires, mangroves, deltas). (iii) S’assurer que les transports en commun marchent, sont fréquents (cadencés), propres et à l’heure ; inciter (par tous les moyens) le remplacement des motos thermiques par les électriques (moins de pollution atmosphérique et sonore) ; réduire tous les formes de transport polluants, surtout en ville. (iv) Revoir totalement l’urbanisme : densification, construction écologique, bétonnage réduit, sanctuarisation des zones non-bâties, espaces verts dans le villes, encouragement du commerce de proximité en centre ville et non en centre commercial, (ré)utilisation de l’eau grise, revoir la gaspillage d’eau des terrains de golf… Enfin (nous sommes un grand pays avec le soleil, le vent et les littorales) : développer l’énergie solaire (panneaux photovoltaïques et thermiques), l’éolien (sur terre, en mer), la marémotrice.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Globalement, pour aider au financement : mettre en place le Pacte Finance-Climat proposé par Larrouturou & Jouzel. Appliquer l’effet de levier de la crise écologique pour l’emploi. Par exemple, pour le secteur critique du bâtiment : (i) créer les postes de haute technicité pour faire de la recherche et trouver les solutions pour l’isolation des bâtiments (ex. ingénieurs énergie, spécialistes des matériaux, urbanistes pour l’orientation des nouvelles constructions, etc.) et (ii) subventionner les postes pour ceux sans diplômes (mise en place de l’isolation, changement des vitres/fenêtres, etc.).