Préciser le vocabulaire élémentaire. Par exemple, ne plus appeler "charges" ce qui sont des cotisations et préciser l'objet des cotisations. Par exemple, je me demande si les taxes sont des espèces d'impôts ou si ce n'est pas du tout la même chose. Permettre au citoyen commun de s'y retrouver. Il y a tant de taxes et d'impôts différents. L'édition d'un tableau clair indiquant la fonction des impôts et leur rendement. Idem pour les taxes.
Améliorer la progressivité des impôts qui le permettent, notamment l’impôt sur le revenu. Pourquoi pas segmenter davantage le revenu imposable. Rajouter une ou plusieurs tranches. Faire dépendre l'imposition de la nationalité ? Avec quel aménagement ? Il y a bien, dans des richesses produites par un français à l'étranger, une part qui n'aurait pas eu être produite sans l'Etat français. Par exemple, si un individu a fait sa scolarité, poursuivi ses études et sa formation en France dans le secteur public, n'y a-t-il pas dans la richesse qu'il produit à l'étranger une part qui dépend de l'Etat français ? Imposer les grandes sociétés qui sont des acteurs économiques sur le territoire. Rendre plus progressive l'imposition sur les sociétés, les PME, etc.
Aucun. Par contre, je ne comprends pas la justification de certaines taxes comme la TVA. Cette taxe n'est pas progressive. Pourquoi pas des produits de premières nécessité sans TVA ?
Augmenter les impôts|Abandonner certains services publics. C'est un choix de société. Soit le peuple décide d'une société dans une certaine mesure solidaire (comme actuellement), soit il décide d'une société plus individualiste (qui a aussi ses atouts).
Je trouve scandaleux de revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales. Les aides sociales et autres allocations sont allouées avec des raisons (des droits). Rajouter en plus des conditions, c'est renoncer à l'allocation. Par exemple, si je suis étudiant et que je touche une bourse, il est évident que si j'arrête mes études, je ne touche plus la bourse. Faudrait-il mettre d'autres conditions au versement de la bourse ? Par exemple : les résultats aux examens (qui révèlent si un étudiant est sérieux mais qui ne démontrent en rien qu'un étudiant ne l'est pas) , la présence en cours (et si l'étudiant a de bonnes raisons pour s'absenter?).
Santé (un citoyen français ne devrait rien payer en plus que ce qu'il cotise, en tout cas c'est l'idéal visé) et allocation chômage (car une vie ce n'est pas que du travail)
Education, santé, retraite.
J'ai deux questions. 1/ Pourquoi, sur le territoire français, les grands acteurs économiques paient-ils relativement moins d'impôt que les plus petits ? De même pour les grandes fortunes ? On présente le problème sous la forme d'un chantage des pus riches consistant à dire à l'Etat : "si je suis imposé, alors je m'en vais". On en déduit, si je comprends bien, que l'impôt est un obstacle économique car il induit une perte d'acteurs économiques sur le territoire. Mais je ne trouve pas cette déduction concluante. L'impôt est un frein à la plus value concentrée, mais pas un obstacle à l'économie en général (production et échange de marchandises). L'impôt peut être considéré à la limite comme un frein, non un obstacle, à l'économie capitaliste (production et échange de marchandise contre de la monnaie), dont le moteur est la plus value concentrée. L'impôt déconcentre la plus value. Il en détourne une partie pour la rendre collective. Autrement dit, le chantage des plus riches ne porte pas sur les moyens de production dont les impôts les priveraient ni sur un obstacle aux échanges. Ce chantage porte sur la concentration de la plus value. Si les plus riches menacent de partir à cause des impôts, c'est parce qu'ils souhaitent concentrer davantage de plus value. 2/ J'ai remarqué que l'impôt sur le revenu rapporte plus à l'Etat que l'impôt sur les sociétés. Je ne comprend pas ce déséquilibre. L'idéal de justice fiscale, c'est la progressivité. Comment rendre la fiscalité totalement progressive ? Si les sociétés produisent davantage de richesse que le travail salarié, par souci de justice fiscale, il faudrait que l'IS soit plus important que l'IR. 3/ Le paradoxe de la taxe TVA : cette taxe n'est absolument pas progressive. C'est pourtant, semble-t-il, ce qui rapporte le plus à l'Etat. C'est un paradoxe puisque nous avons là la taxe qui s'éloigne le plus de l'idéal de justice fiscale et qui semble être le plus efficace au sens où c'est elle qui rapporte le plus.
De droit, je ne vois pas pourquoi je devrais faire confiance en quelqu'un pour me représenter. Néanmoins, de fait, je suis bien contraint d'être représenté. J'y suis contraint par la constitution. J'y suis aussi contraint car le nombre de citoyens est beaucoup trop grand pour envisager la possibilité d'une démocratie directe : un homme, une voix. Je dirais donc que représentation et confiance ne sont pas compatibles, mais qu'il faut bien avoir recours à la représentation. Il faudrait donc plutôt se demander comment un représentant pourrait être contrôlé le plus efficacement possible. --> du point de vue du représenté, le lien avec son représentant est la méfiance
Oui
Associations locales, répondant à des problèmes locaux. Rôle consultatif pour répondre aux besoins des élus, afin de les aider dans la discussion des lois.
La question présuppose qu'un lien de confiance entre représentant et représenté est perdu. Mais il n'a jamais été question d'un tel lien entre les eux. Le lien qui existe entre un représentant et un représenté ne peut être qu'un lien de méfiance. Le représenté ne peut que se méfier de son représentant. Le représenté autorise son représentant à voter pour lui. Il est donc important, me semble-t-il, de trouver des moyens de contrôle. Il en existe déjà, je sais, mais ils ne paraissent pas efficace aux yeux des représentés. --> une chambre de contrôle composée de citoyens tirés au sort devant laquelle des représentants tirés au sort font le point sur leur activité
Je ne sais pas
On ne peut que voir d'un mauvais œil un élu cumulant différents mandats (cumul qualitatif), ou plusieurs fois le même(cumul temporel), ou un cumul de cumuls. Quel est son intérêt à le faire ? Carrière politique ? Multiplication des revenus ? Bref, est-ce que l'intérêt d'un cumul peut être l'intérêt général ? Dans le cas d'un cumul mandat local et mandat national, cela devient incompréhensible. Si l'intérêt général doit être le fil directeur de l'élu, comment expliquer qu'un (1 même) esprit puisse penser à la fois l'intérêt général au niveau national et l'intérêt général au niveau local ? Comment un même esprit peut-il concilier les deux alors que nous ne cessons de constater que ces deux plans d'intérêts s'opposent ? Par exemple, décider au niveau national d'augmenter la taxe sur l'essence : cela ne change rien dans une commune où les transports publics sont efficaces ; cela change tout dans les communes où il n'y a pas de transports publics.
Les sensibilités politiques seront satisfaites dans le temps, par ce que permet une démocratie : l'alternance. Mais elles n'ont pas à être représentées. Je m'explique : si elles sont représentées, alors c'est la logique de parti qui guide le vote du représentant. Or, le représentant élu représente les citoyens qui l'ont élu. Donc, ce n'est pas une logique de parti qui doit le guider mais le souci d'une synthèse permettant à ceux qui l'ont élu de se reconnaître. Le citoyen doit pouvoir se dire : "mon représentant a voté comme si j'avais voté", et non "mon représentant a voté comme si le parti avait voté". --> exiger de l'élu, une fois élu, cesse d'être actif au sein d'un parti politique.
Oui
Je réponds oui mais sans être convaincu. Je pars d'un principe d'économie : moins il y a d'élus plus c'est simple, notamment du point de vue du contrôle des élus et de leurs discussions en assemblée. Mais en même temps, plus il y a d'élus, plus l'activité de représentant est facilitée car le représentant représente moins de citoyens.
Attention vocabulaire : L'objet de l'élection, c'est un homme. L'objet du vote, c'est la loi. On élit un homme. On vote une loi. Par l'élection, je désigne un homme et je l'autorise à voter à ma place. Comment ne pas être méfiant ? Pour inciter les citoyens à participer davantage aux élections (et non au vote), il faudrait trouver le moyen de rendre le plus efficace possible le contrôle sur les représentants élus. Le représenté doit pouvoir se dire "l'élu a voté comme j'aurais voté". Il doit pouvoir se le dire. Aujourd'hui, il n'est pas sûr qu'il puisse le faire. --> le représenté doit pouvoir se dire : "l'élu a voté comme j'aurais voté" et non pas "ce que j'aurais voté"
Non
Là encore, il y a un usage déviant des concepts. Le citoyen français ne vote pas. Il élit. Seuls les représentants votent. C'est inscrit dans notre constitution. Alors, je dirais qu'un représentant qui vote blanc me paraît être un mauvais représentant. Cela voudrait dire : 1/ il n'a pas su faire la synthèse de l'opinion de ses électeurs, ou 2/ il ne l'a pas faite ou 3/ aucun citoyen qu'il représente n' a d'avis sur la loi proposée (ce qui me semble peu probable). --> Contraindre le représentant à ne pas voter blanc ?
Notre démocratie N'EST PAS participative. Elle ne peut être qu'indirecte et je dirais même strictement indirecte. D'abord, c'est notre constitution. Ensuite, parce que nous sommes trop nombreux. Peut-on rendre participative une démocratie indirecte ? Le niveau de technicité requis pour exercer la fonction de représentant n'est pas exigible pour tous les citoyens. Par contre, les citoyens, indépendamment de leur représentant, pourraient faire remonter des éléments à traiter en assemblée via un procédé de la forme d'un RIC. Rendre plus participative une démocratie indirecte consisterait selon moi à donner la possibilité aux citoyens, indépendamment de leurs élus, d'intervenir sur l'ordre du jour des travaux en assemblée. --> intervention des citoyens représentés sur l'ordre du jour en assemblée (via un RIC) ?
Non
Je sais bien que je réponds à une question "si, oui..." alors que je viens de répondre non. Mais tout de même : le gouvernement fixe l'ordre du jour en assemblée, il se tient à disposition des représentants pour les questions au gouvernement (assurant ainsi un contact avec les citoyens-électeurs). Je ne vois même pas l'intérêt d'un RIP ! Comment les représentants pourraient-ils initier d'eux-mêmes un référendum ? Sur quelle base ? Leur fonction consiste à discuter et voter les lois au nom des citoyens qu'ils représentent. Ils ne gouvernent pas. Le seul référendum acceptable, c'est celui initié par les citoyens, permettant de cibler un problème à décider en assemblée que le gouvernement ne voit pas.
Rien ! Il ne faudrait surtout pas faire croire que le citoyen commun atteint une compétence technique de cet ordre. Là où le citoyen peut intervenir directement, c'est dans les affaires hyper-localisées : une école, une crèche, le quartier, voire l'immeuble ou un ensemble de maisons dont le nombre n'est pas trop grand. Ce n'est donc même pas au niveau des collectivités que ce genre de consultation est pertinente. C'est à un niveau beaucoup plus petit. --> Rien
Discuter des lois et voter. Surtout, prendre le temps de discuter des lois. Ce n'est qu'ainsi que l'intérêt général peut être trouvé. En effet, une loi s'applique sur tout le territoire. Mais sans être nuisible à certaines parties du territoire. Les assemblées sont là, me semble-t-il, pour évaluer la tension législative inévitable entre le niveau national et le niveau local. --> la discussion pour mettre en lumière l'intérêt général --> le vote
Oui
Je dirais en nombre de parlementaires. Il en faudrait moins pour améliorer les conditions de la discussion et du contrôle. Mais je ne suis pas convaincu. Moins il y a de représentants, plus il est difficile de représenter les citoyens. --> moins de représentants ?
Faire plus d'EMC au lycée afin d'éclaircir le principe. Cesser de moraliser ce principe juridique en en faisant un principe moral de tolérance (ce qu'il n'est précisément pas). Clarifier le positionnement, peut-être explicitement dans la constitution : la laïcité n'est pas un athéisme ; ce n'est pas une croyance religieuse.
C'est impossible. Ce qu'un Etat peut garantir, dans une certaine mesure, ce sont des comportements conformes aux lois, mais non un respect. Le respect est un concept moral, qui concerne le sujet moral, l'homme non le citoyen. --> il n'y a rien à faire
Que faut-il comprendre par "engagement citoyen" ? S'agit-il d’œuvrer pour l'intérêt général ? Et qui devrait faire quoi ? L'Etat ? La société civile ? Chacun de nous ? Un Etat n'a pas, me semble-t-il, à exiger universellement des citoyens un engagement de ce type. Un Etat exige l'engagement particulièrement : il l'exige des fonctionnaires, des représentants, ou encore relativement lors de certains actes politiques qui mobiliseraient l'individu. L'exigence universelle qu'un Etat peut avoir envers ses citoyens ne peut être que négative : exiger de chacun la légalité (la conformité aux lois, ne pas nuire à l'intérêt général). --> Il n'y a donc pas à mettre en place des choses pour renforcer l'engagement citoyen dans la société.
Les comportements légaux. Toute autre forme d'exigence ou de promotion me paraît douteuse. Je veux dire qu'en tant que citoyen ou Etat, on ne peut exiger d'autrui que cela : agir en conformité avec les lois. En tant qu'homme, il peut effectivement y avoir d'autre exigences (morales). --> ce qu'on entend par "civilité" est trop flou
Mais qu'est-ce qu'un comportement civique ? Etre poli, gentil, souriant, tolérant, etc. Cela est certes plus agréable, mais ce n'est pas exigible ! Je sens bien que ce n'est pas l'objet de la question. Mais cette question a-t-elle au moins un objet ? Je ne vois comme réponse que celle-ci : un comportement civique est un comportement légal, mais tout les comportements légaux ne sont pas civiques. La question me paraît dés lors absurde : comment développer et favoriser les comportements légaux ? --> personne n'est autorisé à faire pression sur l'individu pour attendre de lui un comportement précis tant que cet individu reste dans la légalité
Ce questionnement sur la vie citoyenne est insupportable ! Il présuppose que la bonne vie citoyenne est celle où le citoyen participe à l'Etat, dans son administration, ses processus de décision, de vote. Mais une telle vie n'est pas constitutionnelle !! Ce questionnement prend pour modèle de la bonne vie citoyenne celle que peut mener le citoyen d'une démocratie participative alors que notre démocratie n'est pas participative. Il s'agit de valoriser un engagement que ne peut pas réaliser le citoyen. Je ne comprends pas "l'engagement citoyen dans les parcours de vie".
Question trop confuse ! Si par incivilités, il s'agit d'illégalités, alors cf. la justice. Si il s'agit d'autre chose, alors les gens se débrouillent.
Rien. Mais c'est le même problème. On ne sait pas de quoi on parle quand on parle d'incivilités. On ne va pas mettre en prison un individu parce qu'il n'est pas poli. Par contre, celui qui transgresse la loi doit se présenter devant la justice.
Ce mot de "incivilités" est trop flou.
La discrimination selon l'origine est la plus répandue dans mon entourage. Je suis enseignant. Je constate que le filières scolaires au lycée sont discriminantes (selon l'origine, selon le niveau social et selon le niveau de richesse).
Mais les discriminations sont illégales !!!! On n'empêche pas l'illégalité. On la constate puis on la punit. Lorsqu'elle est mécanique comme dans notre scolarité, on modifie, on réforme.
Non
Je réponds, même si j'ai répondu non. C'est tout simplement scandaleux d'exiger une contre partie à une allocation au-delà de la raison pour laquelle elle est allouée. Si je suis étudiant et que touche une bourse d'étude, il est évident que si j'arrête mes études, je ne touche plus la bourse. Inversement, si je suis au chômage, je perçois une allocation chômage d'une certaine durée conformément à mes droits. Faire dépendre cette allocation d'autre chose (notamment de la recherche active d'emploi ou de l'acceptation d'un emploi), c'est inacceptable et non conforme au droit. A moins de modifier le droit et donc aussi l'allocation.
Je pense que l'immigration en France aujourd'hui est un faux problème et que la politique migratoire de l'Etat français est suffisamment dure comme cela. Le traitement des migrants sur le territoire dépend aussi beaucoup de l'application du droit. Si cela cause des perturbations, voire des situations moralement désastreuses, cela n'est que la conséquence d'un droit très restrictif. Les critères doivent, me semble-t-il, être encadrées par le droit spécifique de l'Etat français (décidé par lui) et le principe universaliste de terre d'accueil (mais là encore, c'est à décider : soit L'Etat français décide de retenir ce principe, soit non).
Si on applique une politique migratoire sur la base de quotas, alors on renonce au principe de terre d'accueil, puisque de fait, certains demandeurs potentiels ne pourront pas demander l'autorisation de s'installer en France. Je ne le souhaite pas. On ne sait jamais ce qui peut arriver.
Rien. Mais il faudrait préciser ce qu'on entend par défi. Un défi, c'est la mise en question d'une capacité. "Cap ou pas cap ?" comme on dit. De quelle capacité parlons-nous ? Capacité d'accueil ? Personne ne me fera croire que la France et l'Europe ne sont pas en mesure d'accueillir le nombre de migrants annoncés. Capacité humanitaire ? C'est alors une question morale.
Les plus efficaces, je n'en sais rien. Pour ce qui est des plus justes, la réponse est le droit. A côté des obligations d'asile, si on conserve le principe de terre d'accueil, tout individu a le droit de demander à l'Etat français l'autorisation de venir s'installer en France. C'est ensuite en fonction du droit (international, européen, français) que l'autorisation se décide.
Oui. Je voudrais présenter ce qui finalement, me semble-t-il, fait problème. Notre démocratie n'est pas directe. La souveraineté du peuple s'exerce par l'intermédiaire de représentants. La question est de savoir si une démocratie indirecte peut réussir à intégrer une dose de participation ou bien si démocratie indirecte et démocratie participative sont tout à fait contradictoires. Une démocratie peut-elle être à la fois représentative et participative ? Mon sentiment est que la dose de participation possible, c'est le contrôle des représentants par les citoyens. Idée : une chambre de contrôle où des citoyens tirés au sort font le point sur l'activité d'un représentant.
le plastique
arrêter d'utiliser le plastique
Non
Je réponds même si j'ai répondu non à la question précédente. Et cela n'a pas grand chose à voir avec le changement climatique. Esthétiquement : un sac plastique ou une bouteille en plastique qui traîne (en mer, sur une plage, sur un trottoir, etc), je trouve cela très laid. Alors que dans une autre matière, cela ne me dérange pas. Il y a une esthétique écologique à fonder. Les écologistes économistes, scientifiques comme ceux argumentant sur la protection animale ou ceux sur la catastrophe proche et inévitable de l'humanité n'y entendent rien à ce qui se joue. Il s'agit de réaliser un quasi-retour à une perspective cosmologique de notre rapport au monde. Il s'agit d'esthétiser notre rapport au monde.
Oui
Je limite ma consommation de plastique. Mais ce n'est pas facile. Trop de produits ne sont accessibles qu'en conditionnement plastique (les bouteilles d'eau : pourquoi ne pas utiliser du verre ?)
Pour ce qui est des exemples : rien. Pour ce qui est du verbe "inciter" : pourquoi je ne peux pas utiliser des bouteilles de verres consignées ? Le verre est plus beau que le plastique, et il conserve mieux. Le consommateur est la plus part du temps contraint d'acheter du plastique. Peut-on le contraindre à faire autre chose ?
Le prix d'une voiture électrique au prix d'une voiture diesel d'occasion...cette question est tout de même bien agaçante ! Les solutions présupposées par la question sont normatives. Il faudrait donc imposer, en grande surface notamment, les bouteilles en verre consignées et strictement interdire tout vente/usage de sachet plastique dans ces lieux.
Non
None
Non
None
Les transports en commun
La commune : je ne comprends toujours pas comment on en est arrivé à laisser à des entreprises privées le soin du transport en commun. C'est inévitable : pour augmenter la rentabilité le plus possible, l'entreprise privée diminuera autant qu'elle le peut la qualité du service : laideur du véhicule, manque d'entretien, lignes abandonnées ou quasi abandonnée car peu rentables.
Il faudrait pour cela que les choix de la France en cette matière soient dignes d'être partagés. Je ne suis pas encore convaincu car je n'ai encore pas été affecté par les choix de la France en cette matière.
Interdire le plastique dans les supermarchés - c'est trop de plastique ! Bouteilles et sacs en plastique : interdits. Mais ce n'est pas possible, car pour les interdire, il faudrait une base esthétique à notre rapport au monde. C'est-à-dire qu'il faudrait dé - utilitariser notre rapport au monde au profit d'une esthétisation de ce rapport.
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