En des groupes citoyens ouverts réunis par un intérêt sur la question
Oui
Il faut imaginer des structures qui servent non pas à débattre mais à organiser le débat au sein de la population. Réintéresser tous les citoyen·ne·s à la manière de faire de la politique et de décider ensemble, y compris et surtout à l'école et dans les banlieues. On peut imaginer des plates-formes électroniques où les lois seraient consultables et commentables dès le début de leur élaboration, et des personnes chargées d'organiser et synthétiser les propositions qui seraient décidées par une assemblée tirée au sort ... Les associations d'éducation populaire et et structures d'expérimentation et de recherche sur la décision collaborative, comme l'Université du Nous, devraient être au premier plan pour conseiller cette réorganisation.
Avoir une politique qui fasse rêver et permette de se projeter dans une société meilleure, plus apaisée et inclusive. Changer de mode de scrutin pour avoir un jeu politique qui favorise le rassemblement au lieu d'exciter les antagonismes : remplacer le mode majoritaire par un vote par notation ou par préférence. Repenser l'école pour qu'elle soit un lieu d'expérimentation concrète de la vie démocratique : les élèves devraient être instruits à monter des projets en équipe, à décider de manière collective (de leurs conditions d'études pourquoi pas), à reconnaître concrètement les bienfaits de l'inclusion et les richesses des différences. Concevoir des outils qui permettent d'interpeler directement les représentants et de sentir qu'on en est entendu : mettre en ligne et accessible les ordres du jour de toutes les réunions et leurs compte-rendus, pouvoir les commenter et y faire des propositions, ... Arrêter de vouloir le bien du peuple contre lui-même, ou de remettre en cause ses décisions (cf. référendum de 2005). Les élus ont pour beaucoup peur du peuple et de ce qu'il pourrait décider, alors qu'ils sont pourtant censés représenter : leur rôle devrait être d'être à l'écoute de toutes leurs propositions et de les faire remonter, et non d'expliquer (pédagogie, pédagogie, ...) maladroitement à leurs administrés ce qui a été décidé en haut de l'Etat.
Une bonne chose
C'est un tout petit pas vers une politique plus ouverte aux "non-professionnels" mais il reste tant à faire ...
Acquérir individuellement par l'école et l'éducation populaire le goût et les compétences pour décider ensemble et non pas contre : sortir des logiques binaires pour intégrer la complexité des problématiques en favorisant l'expression d'un consensus. Intégrer dans la rémunération des élus le taux de participation aux élections, pour qu'ils cherchent à intéresser les citoyens à la politique : une bonne partie des classes populaires ne vote pas donc n'est pas représentée. Changer de mode de scrutin : les votes par notation ou par préférence créent une dynamique de consensus au lieu de jouer sur les oppositions et de radicaliser les propositions.
Oui
Réduire drastiquement le nombre de commissions ou siègent de hauts fonctionnaires très bien payés pour un travail dont la visibilité est loin d'être claire. Evaluer le travail de ces organes et les dissoudre, pour privilégier des contributions de chercheurs ou universitaires qui sont aussi compétents, et déjà payés pour ce genre de travail de recherche et d'études.
Il faut impliquer les citoyens de façon plus larges qu'aux seules élections, qui ne suffisent pas à faire d'un pays une démocratie. En ce qui concerne les élections, la participation devrait être un objectif majeur des candidats. Je propose pour ça d'indexer la rémunération des candidats à la participation.
None
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La logique des partis était valide à l'heure des pigeons voyageurs et de la poste à cheval, où les représentants ne pouvaient pas dialoguer avec leurs administrés aussi facilement. Aujourd'hui, chacun devrait pouvoir proposer et peser sur les décisions à chaque niveau de l'Etat. Il faudrait pour cela des outils informatiques dédiés et accessibles, et des fonctionnaires qui ne feraient qu'organiser la réflexion populaire et synthétiser les contributions citoyennes. Des conseils de citoyens doivent être mis en place partout à l'échelle d'un quartier ou d'un immeuble, où ils seraient formés à la décision collaborative, à la sociocratie et l'animation de réunion. Ces conseils auraient un pouvoir de proposition aux instances décisionnaires, qui auraient elle l'obligation de répondre à ces propositions. Des lois nationales ont déjà été rédigées à partir de contributions populaires : il faut généraliser ce processus à tous les échelons, les mettre en ligne à chaque niveau de leur élaboration, de l'avant-projet au décret d'application.
Oui
Lorsque la consultation populaire par les processus collaboratifs, partagés, ouverts et transparents ci-dessus montre une difficulté pour atteindre une position largement partagée, on peut imaginer un référendum ... mais c'est alors imposer à 49% de la population l'avis des 51%, ce qui ne favorise pas un sentiment d'appartenir à la même communauté. Je suis persuadé que les outils existent pour décider collectivement de façon plus intelligente : des gens y travaillent depuis longtemps, à l'Université du Nous par exemple.
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des économies en les remplaçant par des assemblées citoyennes
Oui
Le rôle des instances nationales ne doit pas être de débattre mais d'organiser le débat pour chacun·e puisse y participer pleinement : information, logistique, ... Puis de synthétiser les contributions pour les soumettre à une assemblée tirée au sort.
Aucun intérêt
Par une éducation qui prenne véritablement en compte les individualités au lieu de leur demander de se conformer à une norme imposée, et qui apprenne comment vivre et décider ensemble de façon inclusive et responsable : communication NonViolente, animation de réunion, du temps pour faire des projets en groupe, des enseignants comme ressource et non comme formateurs.
Par une éducation qui prenne véritablement en compte les individualités au lieu de leur demander de se conformer à une norme imposée, et qui apprenne comment vivre et décider ensemble de façon inclusive et responsable : communication NonViolente, animation de réunion, du temps pour faire des projets en groupe, des enseignants comme ressource et non comme formateurs.
Des comportements qui permettent une prise de conscience que chacun peut agir pour s'épanouir dans et par la communauté, et que la communauté encourage cela : soutien aux initiatives d'éducation populaire, aux écoles alternatives (en attendant de généraliser ces pédagogies dans toutes les écoles publiques), aux projets menés par des groupes de jeunes, ... Mettre la politique locale à l'écoute des envies de la population.
En formant au débat et à la culture du consensus, en se formant au débat et à la culture du consensus.
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Les violences policières. Traiter avec défiances les plaintes pour outrage et rebellion à l'encontre d'une personne elle-même victime de violence policière. Traiter en urgence les procédures de ces victimes de violences policières, pour finir avec l'impunité policière en France régulièrement dénoncée par Amnesty International. Interdire les GLI F4 et LBD Imposer un récépissé pour les contrôles d'identité
Prôner la mesure dans l'emploi de la force publique, refuser les provocations. Mettre en place pour les incivilités des réponses judiciaires restauratives au lieu de la logique punitive actuelle.
se former à la médiation, aux systèmes restauratifs, à la communication NonViolente, ...
préjugés en fonction de l'apparence physique : couleur, sexe, handicap
Eduquer, éduquer, au vivre et au faire ensemble et non pas rester assis côte-à-côte ou face-à-face !
Non
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Votre message a bien été envoyé.