l’état dispose aujourd'hui de moyens important, cependant il préfère utiliser la répression plutôt que la pédagogie ! A REVOIR D'URGENCE
Nous avons besoin d’une réforme d’ensemble de l’impôt avec un débat public qui informe clairement sur les enjeux pour la société et les conséquences concrètes des options proposées. Il faudrait réformer l’impôt sur le revenu pour le rendre plus progressif et y soumettre tous les revenus, y compris ceux du capital ; supprimer la taxe d’habitation, créer un impôt progressif sur le capital et réformer la fiscalité des successions et donations. En parallèle, la fiscalité indirecte doit favoriser la lutte contre le réchauffement climatique par la hausse de la fiscalité carbone et, en contrepartie, la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, et les biens et services favorisant la conversion écologique de notre économie. L’intégralité de la taxe carbone doit servir à la compensation pour les ménages et à la transition écologique.
Cette question est biaisée et vient renforcer une mauvaise image des impôts qui sont pourtant une nécessité pour maintenir les services publics (école, soins, route, sécurité, culture etc.) et maintenir un haut niveau de protection sociale collective.
repenser la solidarité sociale
L’enjeu n’est pas de multiplier les conditions d’attribution mais de simplifier les minimas et l’accès à ceux-ci : lorsqu’une personne remplit les conditions d’accès à une aide, elle ne doit pas avoir à justifier de sa situation pour obtenir une autre aide aux conditions d’accès identiques. Il faut donc permettre à ceux qui en ont besoin de bénéficier d’un accompagnement global et universel, qui prenne en compte les différentes dimensions de leur vie personnelle et professionnelle.
La prise en charge collective doit être renforcée dans trois domaines : la santé, en mettant fin aux restrictions budgétaires qui dégradent l’accès aux soins mais aussi les conditions de travail dans les hôpitaux et les Ehpad ; la perte d’autonomie, pour diminuer les restes à charge des ménages et soulager les aidants ; la pauvreté et l’exclusion, en concevant un accompagnement global des personnes qui en sont victimes. Il faut aussi que notre protection sociale sache s’adresser à chacun en fonction des parcours de plus en plus divers, avec des droits qui soient attachés aux personnes. Cela permettrait aussi lutter contre le sentiment d’abandon.
il n'est pas envisageable de payer plus d’impôts c'est déjà compliqué et nous n’avons pas de lisibilité sur l'utilisation de l’impôt
Il est urgent de lutter contre l’évasion et la fraude fiscale en changeant les lois et les directives européennes pour que les bénéfices des entreprises soient imposés là où ils sont réalisés. L’évaluation des aides publiques aux entreprises (exemple : CICE) doit être renforcée. Il faut conditionner ces aides à de réelles dépenses en matière d'emploi, d’investissement, de R&D, mais aussi en matière de formation, de qualité de vie au travail et de transition écologique.
c'est l'affaire de tous les acteurs a conditions d'afficher une réelle volonté
Oui
Les associations et les syndicats organisent de très nombreux citoyens et connaissent bien leurs situations et leurs difficultés. Elles portent aussi des propositions de solutions que les élus –à tous les niveaux- doivent mieux prendre en compte notamment par la concertation ou la négociation des acteurs sociaux avant toute proposition de loi.
Pédagogie et confiance
Une bonne chose
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Non
Au-delà des économies peu significatives pour l’Etat (l’immense majorité des élus locaux sont bénévoles), rien ne permet de démontrer que de réduire le nombre d’élus rendrait le fonctionnement des institutions plus efficace ou favoriserait l’investissement des citoyens dans la vie politique. A l’inverse, le risque est fort d’y perdre en qualité de travail et en proximité avec les citoyens.
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Oui
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Il faut multiplier les modes de participation à l’élaboration et l’évaluation des lois et de la décision publique en s’appuyant sur les personnes directement concernées et celles chargées de la mise en œuvre des décisions. C’est le moyen le plus sûr de s’assurer d’une bonne décision (exemple : fixer les horaires de passage d’un bus scolaire suppose d’associer l’Éducation nationale, les habitants concernés et les agents de la société de transport). D’un point de vue opérationnel, il est possible de développer différentes formes de participation : instances de consultation ad hoc, utilisation du numérique, organisation de jurys citoyens, budgets participatifs…
Non
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Il faut qu’une partie du budget de leur collectivité soit décidée par délibération collective. C’est le cas par exemple à Paris qui propose aux habitants de décider de l’utilisation de 5% du budget d’investissement de la ville. A l’échelle de l’Etat, le processus semble plus compliqué à mettre en place. Mais si les citoyens sont mieux associés aux processus de décision et de participation, cela se traduira également dans les budgets.
Les sénateurs et les membres du CESE représentent déjà les territoires et la société civile. Le CESE réunit tous les acteurs de la société civile qui échangent, débattent, confrontent leurs analyses et leurs points de vue, et présentent des préconisations à travers les avis qu’ils votent, pour concourir à l’élaboration de l’intérêt général.
Oui
Il faut déjà rendre plus visible le CESE qui est peu connu des citoyens pour qu’il prenne une place à part entière au côté du Parlement. Le CESE, s’est engagé, depuis 2016, dans le développement de la participation citoyenne (plateforme citoyenne avec atelier citoyen, conférence de consensus avec tirage au sort de citoyens, pétitions). Cela peut permettre au CESE de devenir le trait d’union entre les citoyens et les pouvoirs publics, notamment pour les alerter d’une situation, pour prendre en compte le long terme ou pour contribuer à l’évaluation des politiques publiques. Il pourrait disposer d’un droit d’interpellation des pouvoirs publics.
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Il n’y a aucun moyen de « garantir » la compréhension réciproque et le respect des valeurs intangibles de la République, mais il est possible de les favoriser à travers au moins deux leviers. L’éducation : l’école doit, en plus de la transmission du socle des savoirs, offrir à tous et dès le plus jeune âge, des repères fondamentaux pour vivre en société. Le débat et l’éducation populaire : c’est avec la multiplication des échanges, dans le respect et dans le cadre des valeurs républicaines, que chacun pourra développer la compréhension réciproque de l’autre, y compris lorsqu’il pense différemment. Les corps intermédiaires sont en la matière particulièrement actifs et efficaces
L’engagement citoyen est déjà très élevé avec près de 20 millions de personnes qui sont engagées dans des actions caritatives, le sport, les loisirs, la culture, l’éducation populaire, l’écologie, les associations de parents d’élèves… Ce sont des bénévoles qui s’investissent dans le tissu associatif et leur nombre est en hausse depuis 2010. Il faut le rendre visible pour le valoriser et le renforcer. Il faut donner à voir qu’il peut donner autant à celui qui s’investit qu’à la société. Faciliter la participation passe par un soutien renforcé et durable aux associations. Cela implique également de permettre aux actifs de s’engager (via le mécénat de compétences notamment), d’accompagner la montée en puissance du Compte d’engagement citoyen et de continuer à faciliter l’engagement des jeunes avec un service civique de qualité.
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Atteindre cet objectif suppose une évolution profonde de notre société. Cela nécessite d’intensifier les actions de sensibilisation, d’éducation (dès l’école), d’information et de formation, notamment dans les entreprises et les administrations. L’État pourrait mener des campagnes de lutte contre les stéréotypes et les préjugés, notamment envers les migrants. Il faudrait également faciliter l’accès aux droits pour les victimes et donner à l’inspection du travail les moyens d’intervenir lorsqu’elle est saisie par des victimes. Enfin, il est essentiel que les discriminations, les propos et actes racistes et sexistes soient réellement sanctionnés.
Non
Les allocations de solidarité ne sont pas des cadeaux de confort ; elles permettent de survivre, dans l’attente d’un retour à une situation qui permet de vivre d’un travail décent. Ce n’est pas en demandant des contreparties aux bénéficiaires de ces aides qu’on les aidera à sortir de la situation difficile dans laquelle ils sont. Ce dont ces personnes ont besoin, c’est d’un accompagnement global, qui prenne en compte les différentes dimensions de leur vie personnelle et professionnelle.
Chaque année, le nombre d’immigrés représente environ 0,3% de la population française. En 2017, il y a eu 262 000 premiers titres de séjours. 32000 migrants ont obtenu le statut de réfugiés parce qu’ils sont menacés de persécutions dans leur pays. Globalement, en France, la part de la population immigrée représente 9,2% de la population totale. L’Etat doit donner à chaque catégorie de migrants les droits qui répondent ou sont associables à sa situation : droit d’asile, regroupement familial, étudiants étrangers en France, etc. Cette conception de droits « circonstanciés » est celle de la législation française actuelle. Il faut la réaffirmer et même l’enrichir en intégrant des situations nouvelles, comme le droit des déplacés climatiques.
Déterminer les conditions d’entrée et de séjour sur le territoire national implique de le faire par la reconnaissance de droits à migrer plutôt que par référence à un « quota de migrants », qui renvoie toujours implicitement au fantasme de la submersion, en contradiction avec la réalité des faits.
Le regard envers les migrants doit changer et cela passe par les discours, jusqu’au plus haut niveau de l’État, en cessant de présenter les migrants comme une menace. C’est au niveau de l’Union européenne que nous pourrons répondre à la question migratoire : cela nécessite la révision du règlement de Dublin et, selon la CFDT, la création d’un Office européen des migrations afin d’harmoniser des règles de reconnaissance du statut de réfugiés.
Il faut intensifier le travail contre les mécanismes de ghettoïsation et contre la persistance des discriminations, frein majeur à l’accès au logement et à l’emploi. Outil premier d’intégration, l’apprentissage de la langue française doit voir ses moyens augmenter. Pour faciliter l’intégration, il faut également favoriser l’accès à un hébergement, aux études, à la formation, aux soins… et que l’effectivité des droits de chaque migrant soient garanties.
Les citoyens ont exprimé un besoin de démocratie, qui nécessite délibération, participation, codétermination dans l’administration, dans l’entreprise et dans la société. Les représentants ne peuvent plus construire les politiques publiques seuls. Au-delà des principes, le temps consacré aux débats pour une prise de décision permet son appropriation par tous. Cela la rend à la fois plus légitime et plus effective.
Lourde et floue il faudrait plus de fluidité pour être plus efficace
Oui
L’enjeu est surtout de s’assurer que les collectivités territoriales puissent avoir les moyens humains, financiers et juridiques d’assumer leurs missions. Il faut favoriser une meilleure coopération des acteurs au niveau des territoires et éviter les fonctionnements en silo.
Oui
cependant tous les citoyens ne sont pas égaux car il faut avoir acces a internet
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Oui
Oui
que tous puissent y avoir accès (y compris les pauvres et les vieux .....)
certaines démarches administratives
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Non
Non
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Oui
Les fonctionnaires sont les premiers à demander des marges de manœuvre dans l’exécution de leurs missions… Bien sûr, l’autonomie doit se faire dans le respect d’obligations qu’exige le service public : égalité de traitement de tous les usagers, loyauté des agents, impartialité, probité, respect du secret professionnel, laïcité, etc
Oui
Les fonctionnaires sont demandeurs de formation. Pour cela, Il faut que les employeurs publics investissent et s’organisent pour les rendre facilement accessibles à tous. Dans ce cadre, le compte personnel de formation (CPF) doit impérativement trouver sa place pour en faire le levier de diversification des compétences et des parcours, souhaitée par de nombreux agents. En termes de fonctionnement, Il faut faciliter les mobilités, avec un possible changement d’employeur ou d’administration, tout au long de la carrière des agents.
Il faut notamment instaurer un bouclier territorial de services publics qui doit assurer, sur chaque territoire, un panier de services du quotidien : prestations sociales (famille, chômage, maladie, aides diverses) et de santé, retour à l’emploi, état civil, service postal, impôts, etc. sans oublier l’école et les transports scolaires. L’Etat et les collectivités territoriales doivent se coordonner, en associant les usagers et fonctionnaires, pour assurer l’effectivité de ces services sur un bassin de vie.
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Les démarches administratives passent de plus en plus par les outils numériques. Cela permet en partie de simplifier les démarches (par exemple, les impôts). Mais il ne faut pas oublier que tout le monde n’a pas accès à Internet ou ne sait pas forcément l’utiliser. Il faut préserver plusieurs modalités d’accès aux services publics et développer l’accompagnement de proximité des usagers. Personne ne doit rester seul ou sans recours face à une difficulté d’accès aux droits. C’est aussi une question de lien social sur les territoires. Cela demande des moyens humains. En attendant, il faut suspendre toute fermeture de guichet qui dévitalise des territoires et menace l’activité économique, l’emploi et la présence des populations.
le rechauffement de la planete qui accentue les dereglements climatiques a l'origine de l'elevation des oceans provocant l'erosion du littoral , mais aussi participe à la disparition de certaines especes !
en premier il faudrait Agir sans attendre : de la pédagogie et de l’exemplarité !
Oui
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Oui
j'essai de moins consommer et mieux. je ne veux plus être esclave du consumérisme !
C'est une préoccupation de tous les jours , mais nous ne sommes pas tous égaux car le financement des moyens pour faire des économies d’énergie coûte cher ; la France doit aider ses concitoyens a faire des économies Energies dans la mise au norme des logements
les aides financières claires incitatives
Oui
rendre disponible des mode de chauffage alternatif y compris en site urbain protéger
Non
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Les transports en commun|Le vélo
l’état, la région, la municipalité, et l'employeur
Pour faire partager ses choix, il faut faire preuve d’exemplarité en matière d’environnement. Ce n’est pas toujours le cas de la France qui doit investir beaucoup plus pour la transition écologique en prenant en compte les enjeux sociaux pour les personnes.
C’est urgent et vital de changer nos façons de consommer, de produire, de se déplacer et de travailler. Le développement des marchés du bio, des circuits courts, de l’économie circulaire, la réflexion sur les finalités sociales et environnementales de l’entreprise, sont autant de réponses pour nous orienter vers un nouveau modèle de développement C’est aussi très important de travailler ensemble à la création d’emplois partout en France par exemple pour la rénovation énergétique des logements.
Votre message a bien été envoyé.