Un synoptique trimestriel sur le site du Ministère des Finances, confrontant budget prévisionnel et réalisation effective par grands postes d'affectation (aides sociales, armée, police, justice, éducation, etc). Il serait par ailleurs intéressant que chaque région et collectivité locale en fasse de même.
Mettre à plat et re-penser notre modèle fiscal et social, prélèvements obligatoires inclus, 1) en supprimant toutes ces niches fiscales qui complexifient l'impôt à l'extrême et sont pour la plupart devenues injustifiées et 2) en rationalisant la multitude d'aides sociales existantes. Faire simple et à propos, sans complaisance. Par ailleurs, tous les ménages devraient payer l'impôt, si symbolique soit-il.
Les charges salariales et tout ce qui peut (comme feue l'ISF) freiner l'investissement. Il nous faut développer l'activité pour développer l'emploi et ainsi générer des revenus pour l'Etat... et les salariés. Alors nous pourrons réduire notre dette et mieux redistribuer la richesse.
Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|La prise en charge, pour chaque prestation de santé, des 5 ou 10 premiers Euros par l'assuré(e).
Celles relatives à la santé (hors maladies lourdes) et au chômage (hors formation).
La formation (retour à l'emploi), la grande pauvreté (un toit pour tous), la fin de vie (la dignité pour tous).
Interrogeons-nous en premier lieu sur l'optimisation de nos dépenses avec l'impôt existant. Un impôt supplémentaire, et temporaire, me semblerait justifié pour financer de grands projets d'aménagement du territoire ou de transformation de notre organisation (bornes de recharge électrique, haut débit partout et pour tous, transition énergétique et environnementale).
Faut-il vraiment 5,5 millions de fonctionnaires pour servir et/ou administrer 36 millions de foyers fiscaux ? Cela fait 1 fonctionnaire pour 6-7 foyers fiscaux. Une réduction de moitié (1 pour 12-15) me semble tout-à-fait réalisable sans nuire à la mission ni au service rendu. Faut-il également entretenir une véritable armée mexicaine de hauts fonctionnaires dans nos administrations ? Ne peut-on pas aussi réfléchir à l'opportunité d'entretenir toutes ces commissions et sous-commissions qui s'entre-choquent dans nos préfectures et se bousculent dans nos ministères ?
A tous nos élus, comme prévu par - et inscrit dans - nos institutions.
Oui
Aux organisations professionnelles pour leur expertise du secteur concerné et mieux assurer ainsi la bonne opportunité et l'adéquation du projet au terrain ; aux syndicats pour leur rôle essentiel dans l'ajustement du projet, dans sa mise en oeuvre, au contexte de la branche et faciliter ainsi l'acceptation du projet sur le terrain.
Une meilleure connaissance, par les citoyens, du fonctionnement d'un Etat et des contraintes incontournables qui l'accompagne; une meilleure information, par nos élus, des tenants et aboutissants des projets qu'ils entreprennent ainsi qu'une communication assidue de l'avancement de ces projets et - peut-être surtout - des résultats obtenus.
Une bonne chose
Je ne pense pas que l'on puisse être efficace à cumuler trop de mandats. Je pense toutefois que le cumul députation-mairie peut aider le/la député/e à mieux rester au contact du terrain et ainsi mieux représenter ses administrés. Mais le cumul des rémunérations et autres émoluments ne me semble en aucun cas justifié.
Que les citoyens votent en plus grand nombre. Les élus seraient alors de facto plus représentatifs des aspirations des électrices et électeurs. Je ne suis pas favorable à l'ajout d'une "dose de proportionnelle" car ces représentants "à la proportionnelle" seraient alors nécessairement désignés (par leur parti) et non élus. Il me semble que nous avons déjà un beau panel de sensibilités politiques dans nos assemblées.
Oui
Les maires, car je pense que nous avons un nombre bien trop important de communes.
Le taux de participation aux élections - y-compris les présidentielles - me semble trop faible pour assurer, aux yeux du plus grand nombre, une représentativité indiscutable de nos élu(e)s. Je ne sais pas comment les inciter à y participer davantage. Peut-être faut-il que "ceux-là" comprennent qu'il n'y a pas de candidat/e idéal/e qui satisfait l'ensemble de leurs aspirations et que voter consiste avant tout à faire un compromis en choisissant le plus proche de ses voeux : choisir c'est aussi renoncer.
Non
None
Je ne suis pas partisan d'une participation directe du citoyen, car se pose alors la question de la compétence : il ne s'agit pas d'avoir une opinion mais de porter un jugement. Sans compétence, pas de jugement possible. Les associations locales actives (ceux que j'appelle "les Faiseurs"), les groupements professionnels me semblent mieux adaptés à être associés aux grandes orientations.
Non
None
Cette consultation est-elle nécessaire, au risque d'instituer la cacophonie générale comme mode de fonctionnement et d'empêcher ainsi toute décision ? Nos député/es et maires sont là pour nous représenter dans ces choix budgétaires, puisqu'il sont élu/es sur un projet. La Cour des Comptes reporte par ailleurs - dans le détail et publiquement - cette utilisation de l'argent public.
J'ai du mal à répondre à cette question car je perçois difficilement, au quotidien, les actions de ces assemblées (hors le jeu politique-politicien qui alimente la vie de notre Nation). Peut-être doivent-elles commencer par faire ce qui leur incombe ? et le faire savoir. Par ailleurs, l'une de ces assemblées n'est-elle pas redondante avec l'autre ?
Oui
Une meilleure définition des rôles (sans redondance), un meilleur suivi et communication de leurs actions, une exigence de résultat.
Un rappel permanent et sans complaisance de nos principes républicains : le respect de toute croyance et de la libre pensée d'un côté, la primauté indéfectible de la République devant toute autre croyance, pratique ou loi religieuse de l'autre . Si nécessaire, une application stricte de la loi.
Cela peut comnencer par l'enseignement dès le plus jeune âge de nos principes républicains. Le Préambule de notre Constitution n'est pas si long et pourrait être appris par toutes et tous.
Il serait heureux que nous comprenions tous que la citoyenneté est un bien commun. Personne n'en a le monopole. Nous devons accepter nos différences mais aussi ces inégalités légitimes qui nous distinguent les uns des autres pour construire, ensemble, une communauté nationale solide où chacun réussit dans son rôle.
Apporter assistance, en toutes circonstances, à ceux qui en ont besoin.
Développer le respect de l'autre et la conscience collective. Concernant un engagement concret pour y participer, sortir de tous ces préjugés (envers "les riches", les cités... et tant d'autres) qui aliènent - voire empèchent - échange et communication.
Je ne comprends pas la question (un peu charabiesque, non ?).
La grossièreté (verbale et comportementale) et l'agressivité gratuite. Comment lutter contre ces incivilités ? Vaste programme qui, je le crains, échappe à mes compétences. Peut-être développer chez ces personnes de bonnes raisons de ne pas détester systématiquement tous leurs "non-semblables".
Appliquer la loi.
Je crains d'être incompétent pour répondre à cette question. Peut-être continuer à rester soi-même exemplaire et ne pas généraliser le comportement de certains à toute une "communauté".
La discrimination de facies à l'embauche est encore très répandue. Une pratique imbécile (et condamnable puisqu'illicite), car c'est la meilleure façon de passer peut-être à côté d'un superbe talent.
Je ne sais malheureusement pas. Eduquer, éduquer, éduquer.
Oui
Hormis les devoirs qui accompagnent ces droits, je pense qu'il est utile aux allocataires de rester au contact du quotidien de la vie active pour ne pas décrocher et se construire un nouveau projet. Une expérience, même modeste, sur un CV pendant cette période sensible ne peut être que bien perçue par un recruteur.
La situation de l'immigration - en nombre - ne me semble pas problématique. La concentration de l'immigration dans les grandes métropoles peut inquiéter le plus grand nombre. La politique migratoire ne devrait être régie que par des critères économiques : où avons-nous besoin de quels profils.
Oui pour le quota et oui pour la validation par le Parlement.
Adresser le problème à sa source... ou nous n'en verrons jamais la fin.
La connaissance de la langue et de nos principes républicains. Une acceptation claire et sans faille de ces principes.
Nos institutions de la 5ème République ne sont pas si mal que cela (euphémisme) et peuvent encore servir de socle à notre développement. Je ne pense pas qu'elles soient la cause la crise sociale (et d'identité) que nous traversons. Notre environnement a fortement évolué dès 2003-2005 avec la mondialisation. Nous n'avons pas encore réagi. Notre modèle socio-économique doit évoluer pour être agile et s'adapter continuement à cet environnement... ou nous resterons à jamais englués de cette "crise" franco-française. Quelles que soient nos institutions.
Notre mille-feuilles administratif est très coûteux et nuit nécessairement à l'efficacité de l'Etat. Je pense qu'une rationalisation de l'administration est une nécessité absolue pour libérer des liquidités (et donc réduire la dette), favoriser l'entreprise et donner un nouvel élan au Pays (agilité !).
Oui
Pourquoi pas une structure plus agile avec des régions autonomes dans leur gestion (avec une obligation d'équilibre budgétaire), l'aménagement de leur territoire et leur développement économique ? Une sorte de "divisionalisation" du Pays, sous le contrôle régalien de l'Etat (siège de l'Entreprise France).
Oui
None
Nos services publics me semblent déjà bien accessibles par internet (impôts, sécurité sociale, retraite, ANTS, La Poste, etc) , ces différents sites étant par ailleurs (à mon avis) excellents. Pourquoi ne pas généraliser ces bonnes pratiques à toutes nos administrations ? Il s'agirait toutefois d'assurer une couverture nationale et fiable des connexions internet à haut débit. Il faut mettre fin à ces déserts informatiques.
Non
None
None
Impôts, La Poste, Sec. Soc. CARSAT, ANTS.
Education Nationale et Pole Emploi.
Oui
Oui
Une mauvaise compréhension d'une rubrique sur ma déclaration de revenus. Après entretien avec le contrôleur des impôts, tout est rentré dans l'ordre, sans pénalité... et je sais maintenant où déclarer ce montant déductible.
Aucune ne me vient à l'esprit.
Oui
"Empowerment", c'est-à-dire une mise en responsabilité par la délégation de la décision immédiate, conduisant généralement à une appropriation de la mission et ainsi à une meilleure efficacité.
Oui
Développer la responsabilité de chacun/e dans sa mission, centrée sur la satisfaction de l'usager, et une culture du résultat. Etablir une partie de la rémunération au mérite (résultats sur objectifs).
En donnant l'autonomie de gestion et de développement aux régions (en nombre plus réduit ?) contre un reporting strict à l'Etat et en développant une approche marketing de la gestion d'un territoire : quels sont mes atouts ? pour quels marchés ? avec quels moyens ? pour quels profits ? à quelle échéance ? enfin, quels investissements pour réaliser le Plan ? L'Etat, et donc la collectivité, pourrait alors, le cas échéant, couvrir une partie de cet investissement et accompagner le terriroire dans le suivi du Plan.
None
Je n'ai pas rencontré de difficultés particulières dans la scolarisation de mes 3 enfants. Je suis donc dans l'ensemble satisfait.
J'ai su retrouver un emploi (cadre supérieur) en toute autonomie. Pole Emploi, malgré leur bonne volonté et leur assiduité dans le suivi, ne m'a pas été d'une grande utilité.
Félicitations à la CARSAT de ma région. Cette préparation et mon entrée en retraite ont été d'une ponctualité et d'une fluidité remarquables. La démarche a été moins fluide, avec des premiers versements en retard de plus de 6 mois, avec les caisses de retraite complémentaire.
Je n'ai jamais rencontré la moindre difficulté dans le remboursement de mes soins de santé auprès de la Sécurité Sociale. Je suis donc satisfait. Cependant, la Sécurité Sociale pourrait mettre à jour ses barèmes de remboursement : un implant dentaire est aujourd'hui suffisamment courant, me semble-t-il, pour être mieux couvert et ne plus être un luxe.
None
None
Pas de difficultés particulières rencontrées dans la déclaration de nouveaux ou nouvelles embauché(e)s. Ce type de démarche est aujourd'hui informatisé, et bien informatisé.
Ces formations du personnel ont toujours été réalisées par des établissements privés.
De 45% à 55% de charge salariale, suivant la catégorie de personnel, est un véritable frein à l'embauche et donc au développement de l'entreprise. C'est également un frein à l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés et, à mon avis, à une rémunération du travail plus juste pour les faibles salaires.
Je n'ai pas rencontré de difficultés particulières lors de mon départ en retraite. La companie d'assurance gestionnaire de mes retraites complémentaires a mis plus de 6 mois pour me faire les premiers versements. Chacun peut comprendre que cela est inacceptable pour ceux d'entre nous qui ne peuvent pas supporter la charge financière de ces 6 mois (ou plus) sans pension. Un abus à mon avis scandaleux.
None
Nous pourrions réfléchir ensemble à la définition et à la mission de nos services publics. Quels services doivent être publics ? Faut-il, par exemple, que les agents assurant les travaux de jardinage et d'entretien de la voirie soient des fonctionnaires territoriaux ? Faut-il également que la comptabilité d'une mairie soit assurées par des fonctionnaires territoriaux ? Pourquoi ne pas sous-traiter tout cela à des sociétés prestataires externes ? Le gain en frais de personnel - salaires et retraites - serait considérable pour la communauté, en plus de la flexibilité qu'apporte la sous-traitance. Il faut réduire drastiquement nos coûts de fonctionnement.
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Une "écologification" de l'industrie et de nos pratiques au niveau mondial. Nous pourrions commencer par nous-mêmes, le monde occidental, qui sommes de fait les plus anciens contributeurs à ce qui est devenu aujourd'hui un dérèglement climatique.
Non
None
Oui
Isolation thermique de mon habitation, tri des déchets pour recyclage, abandon des emballages plastiques, choix d'une voiture à faible émanation de carbone, chasse aux gaspillages de toutes sortes (électricité, eau, alimentation, vêtements, etc).
Je le fais déjà... et persévère dans cette voie.
J'ai déjà changé de comportement, à ma charge. Le développement des bornes de recharge pour voitures électriques sur le territoire - tel que déjà réalisé en Norvège , au Japon ou en Chine - me ferait passer instantanément à la voiture électrique.
Non
None
Oui
Cela relève d'une décision personnelle : le courage - mais surtout la discipline - de me déplacer à vélo.
None
None
Je pense que nous devons poursuivre notre développement de l'énergie nucléaire, où nous sommes en excellente place pour en faire la promotion dans le monde. L'Allemagne a abandonné le nucléaire. Elle en paie aujourd'hui le prix et est de loin le premier Etat pollueur d'Europe. Qu'on le veuille ou non, l'énergie nucléaire est la seule option, à ce jour, pour faire face aux besoins considérables d'une population mondiale de 10 milliards d'habitants en 2050, sans tuer la planète à coup sûr. Elle a l'avantage incontestable de l'efficacité - rendement de 10,000 à 100,000 fois supérieur à n'importe quelle autre source d'énergie - et de la non-pollution (émission de vapeur d'eau dans l'atmosphère). Outre le traitement des déchets - qui est maîtrisé, quoi que certains peuvent en dire... au passage bien mieux maîtrisé que nos déchets plastiques ou que les émanations hautement toxiques de nos piles usagées - le risque inhérent à un accident peut être contenu par un contrôle strict des exploitations et accepté par les populations. Après tout, nous avons su accepter le gaz, l'électricité et les antibiotiques avec tous leurs dangers; nous voyageons en train ou en avion malgré l'éventualité d'un accident nécessairement spectaculaire au regard du nombre de victimes. Le tout est une question de déontologie, de maîtrise du process, de règlementation et de contrôle sans faille. L'aviation civile est à ce titre exemplaire. Et nous avons su le faire. L'abandon du nucléaire serait une erreur historique.
La transition écologique me semble être un impératif incontournable et pressant, à moins de vouloir être exposé - bien avant les effets du dérèglement climatique - à des tensions insupportables entre les populations de la planète. Cette transition écologique coûte cher, très cher, et touche au plus profond de nos pratiques et de notre organisation. Concernant son coût, je comprendrais que l'Etat appelle à un emprunt national - idéalement que l'Europe lance un emprunt national Européen - pour compléter le financement de cette "écologification" de l'économie.
Votre message a bien été envoyé.