sans doute mieux flécher certains impôts vers les dépenses qu'ils financent, même si ce n'est pas possible de manière générale bien sûr
A mon avis, l'ISF est de toute évidence un repoussoir pour les gens aisés qui sont souvent des gros contributeurs à notre économie, soit par leurs dépenses en France et donc les français qu'ils "nourrissent" ainsi, soit souvent par leurs investissements dans l'économie puisque ce sont souvent des entrepreneurs ou des investisseurs. S'en priver en les poussant à s'expatrier est une hérésie et détruit des emplois et du pouvoir d'achat, ce que beaucoup de français ne veulent pas comprendre. SUGGESTION : Cependant, si un jour une forme d'ISF autre que l'IFI devait revenir en France, voici une suggestion : ne pas l'instaurer au niveau national, mais au niveau des municipalités, et de manière facultative. Ainsi, si on laisse à chaque mairie le choix de remettre en place ou non un ISF dans sa commune, tout en disposant des sommes ainsi collectées pour son seul budget, les citoyens seront bien mieux à même de percevoir les effets de cet impôts et seront responsabilisés par la concurrence entre communes qui leur fera prendre mieux conscience des effets repoussoirs décrits ci-dessus de cet impôts, et de ses conséquences. Il ne faudrait évidemment pas compenser ce principe par une forme quelconque de péréquation entre communes riches et pauvres, si l'on veut conserver l'effet responsabilisant. Ainsi si une commune riche met en place un ISF, ses électeurs riches la quitteront et elle s'appauvrira au bénéfice de communes voisines peut-être moins aisées. Et si une commune pauvre met en place un ISF, cela ne changera a priori pas grand chose à la présence de riches dans cette commune. Les citoyens percevront ainsi bien mieux entre communes l'effet de cet impôt, qu'ils ne le perçoivent entre pays à ce jour.
Tous les impôts qui pèsent sur la compétitivité des entreprises par rapport à leurs concurrentes étrangères, et donc sur l'emploi : notamment les taxes assises sur le chiffre d'affaires ou l'outil productif des entreprises (CFE, CVAE par exemple) - Et surtout donner de la visibilité : supprimer un impôt en laissant planer la menace qu'il revienne un jour ne modifiera jamais un comportement car le redevable attendra dans ce cas la confirmation du non retour de cet impôt !
Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|il faut surtout réduire la dépenses sociales dont la France présente le record mondial sans que ses habitants s'en portent mieux que les allemands, les hollandais, les belges, etc
- la CMU - le RSA / la prime d'activité qui sont à mon avis une évolution très néfaste et déresponsabilisante : le revenu du citoyen modeste est de plus en plus assuré par l'Etat et de moins en moins par son travail, donc il sera de moins en moins incité à se rendre employable, et de plus en plus incité à descendre dans la rue pour demander plus à l'Etat quand il n'aura plus assez pour faire face à ses désirs de consommation.
l'adéquation de la formation avec les emplois disponibles sur le marché
aucun
L'EVALUATION de l'ISF : comme indiqué en titre de ma contribution, cette idée d'évaluer les effets de l'ISF un an ou deux après sa transformation en IFI me semble d'une grande naïveté, et porte en elle-même son impossibilité même : en effet, les économistes savent tous que la modification d'un comportement est autant due à la prévisibilité du niveau d'imposition qu'à ce seul niveau d'imposition. Si on annonce qu'on supprime l'ISF et qu'on le transforme en IFI, mais qu'on évaluera les effets de cette suppression dans un an ou deux et qu'on pourra alors revenir sur la décision de suppression, les assujettis à cet ISF conservant cette menace ne modifieront pas leur comportement et attendrons la confirmation ou non à l'issue de l'évaluation. Donc l'existence même d'une évaluation pouvant remettre en cause la suppression de l'ISF rend impossible cette évaluation ou en tout cas en donne par avance le résultat ! A titre d'exemple, je connais personnellement deux personnes qui sont parties l'un en Belgique, l'autre en Suisse : les deux sont retraités après avoir vendu leur entreprise en France et aimeraient revenir s'installer en France pour des raisons notamment familiales ou autres. Le premier attend l'évaluation avant de décider de revenir s'installer en France, et le second avait fini par se dire qu'il allait peut-être tout de même revenir en 2019 en prenant le risque de cette évaluation car il sentait une forte volonté politique du gouvernement sur le maintient de la suppression d'ISF, mais la forte demande des gilets jaunes de voir revenir l'ISF l'a convaincu de ne pas le faire et d'attendre la fameuse évaluation et la position des autres leader politiques en cas d'éventuelle alternance aux prochaines présidentielles.
En nos élus, chacun à son niveau. Je crois à la démocratie représentative, et les citoyens me semblent devoir avoir la possibilité périodiquement, mais pas trop souvent pour ne pas nuire à l'efficacité de l'action par des remises en cause au gré des humeurs, de choisir les élus les plus professionnels et les plus efficaces, pour mettre en œuvre le programme qu'ils ont présenté, mais aussi les décisions qu'ils auront à prendre au cours de leur mandat pour s'adapter aux situations conjoncturelles par définition imprévisible au moment du vote.
Non
None
mieux éduquer les citoyens sur les complexités du monde, et particulièrement en France sur l'économie, qui est un énorme point faible dans la compétence des électeurs, notamment par comparaison aux pays anglo-saxons ou du nord de l'Europe.
Une bonne chose
je ne crois pas à l'argument de la nécessité pour un élu du parlement ou du sénat d'avoir des racines locales via un mandat de maire par exemple, afin de ne pas se couper des réalités du terrain. Un député est tout à fait en mesure de visiter régulièrement sa circonscription et sera même plus en mesure de ne pas limiter son champs d'intérêt à sa commune, ou de ne pas la privilégier dans ses votes à l'assemblée. A contrario, on ne peut pas tout faire avec une réelle efficacité : un député qui travaille vraiment est pris par son travail à 150% de son temps et de son énergie et lorsqu'on voit le temps important à consacrer à une municipalité et la complexité croissante de la fonction de maire, je ne pense pas que l'on puisse prétendre sérieusement mener les deux fonctions avec efficacité.
rien. La proportionnelle, même à faible dose, est un mouvement de retour vers l'instabilité ou la paralysie que la France a pu connaître sous la 4ème république, ou que connaissent d'autres pays européens à ce jour. L'on pourra me rétorquer que le jeu des alliances permet de débloquer les situations, mais cela n'est vrai que dans les pays disposant d'une bonne culture du consensus, comme l'Allemagne.
Oui
Le CESE (certes ses membres en sont pas élus par les citoyens) me semble un gouffre financier, de très faible compétence, et purement consultatif, qu'il serait urgent de supprimer. Les petites communes devraient être regroupées, afin de permettre une mutualisation de moyens à même de mieux rendre service à leurs habitants, tout en réalisant d'indispensables économies et en limitant le clientélisme. Et je ne vois aucune raison pour écarter les députés et sénateurs de cette réduction souhaitable du nombre d'élus : les circonscriptions pourraient être regroupées, et les sénateurs pourraient sans grand dommage être moins nombreux pour en limiter le coût.
je ne crois pas à la nécessité d'inciter les citoyens à voter : pousser quelqu'un à voter alors qu'il n'a pas d'idée claire sur le sens dans lequel voter, ne peut que l'amener à exprimer une voix un peu à l'aveugle ou à l'émotion/à la sympathie pour un candidat, dans intérêt donc pour le bien du pays. Et sa voix annulera l'effet d'une autre voix, elle réfléchie et fondée. Donc il découle au contraire de mon propos précédent que je crois à la nécessité d'éduquer les citoyens sur le fonctionnement du pays, du monde, et en particulier de l'économie dont quasiment tout le reste dépend. C'est en montant ainsi en compétence sur ces sujets que les citoyens se forgeront des idées claires qu'ils souhaiteront exprimer par leur vote.
Non
None
Comme indiqué ci dessus, je tiens à la démocratie représentative, et certainement pas participative. La seule façon efficace de mieux associer les citoyens aux grandes orientations tout en demeurant dans le cadre d'une démocratie représentative, est la subsidiarité : descendre certaines décisions au niveau local ("à portée de baffe" comme l'a bien exprimé un élu récemment) afin que les conséquences de ces décisions soient plus directement perçues et non diluées à l'échelon national. On responsabiliserait ainsi les citoyens sur certains aspects. Un exemple parlant : l'ISF dont les plus démagogues demandent le retour sans en mesurer les conséquences. Si un tel retour devait être envisagé (ce que je ne souhaite aucunement pour ne pas détourner les investisseurs de notre pays), il serait mieux de laisser chaque maire décider de le réintroduire (au même taux et conditions pour toutes les communes cependant afin de ne pas complexifier la collecte et d'en limiter le coût) dans sa commune, ou pas. Ainsi les communes qui le réintroduiront verront fuir leurs citoyens aisés vers d'autres communes, et mesureront rapidement les effets d'une perte de ces consommateurs, gros contributeurs aux taxes locales, et investisseurs locaux. Ceci ne pourrait naturellement fonctionner efficacement qu'avec une totale absence de péréquation entre communes riches est pauvres, qui supprimerait les effets responsabilisants.
Non
None
je ne crois pas à une telle consultation directe des citoyens. Je pense que les citoyens élisent des députés dont c'est le rôle, et à qui doivent en revanche être donné les moyens d'un vrai contrôle. La Cours des Comptes me semble faire un travail remarquable, hélas souvent trop peu suivi d'effet : ses avis devraient peut-être pouvoir donner lieu à des décisions votées par l'assemblée pour forcer l'exécutif à améliorer certains aspects de sa gestion. Tout au plus, une telle consultation directe des citoyens pourrait-elle s'envisager au niveau des communes : qu'un maire rende compte à ses citoyens peut-être bon, mais dans bien des communes c'est déjà le cas par la proximité ou via des communications locales et un droit de réponse des oppositions municipales.
comme dit ci dessus, je suis pour la suppression du CESE et la réduction du nombre de sénateurs. Toute organisation qui serait mise en place pour permettre à la société civile de se considérer mieux représentée, aura un coût certain, et une efficacité sur le ressenti de cette meilleure représentation qui s'amenuisera très vite hélas.
Oui
suppression du CESE et réduction du nombre de sénateurs.
Suppression de toute subvention aux cultes. Interdiction de tout financement étranger aux cultes en France (et en particulier à la construction des lieux de culte). Interdiction de tout représentant de chaque confession qui ne soit pas de nationalité française et de formation française. Obligation d'exprimer tous écrits et oraux religieux, en particulier les prêches et les livres sacrés, en français uniquement.
Par l'éducation... (c'est long et plus facile à dire qu'à faire, mais indispensable). Et par un maintien énergique de ce respect par les forces de l'ordre, qui doivent être respectées et soutenues en particulier en termes de communication sur les réseaux sociaux. Plus globalement, je pense que l'exécutif devrait se doter d'un service de communication bien plus étayé et bien plus opérationnel sur les réseaux sociaux, et devrait disposer d'un arsenal (y compris légal) lui permettant d'intervenir sur les réseaux sociaux pour lutter contre les campagnes déformant les réalités ou posant en victimes des forces de l'ordre ceux qui n'ont pas réussi à les défaire dans la rue, par exemple (cf ceux se posant en victime des "violences policières" alors qu'ils sont eux-même dans la permanente agression des policiers au moyens de toutes sortes d'armes : ils doivent savoir que leurs actes violent les mettent en danger, ne peuvent être sans conséquence, mais on ne peut ensuite leur abandonner le terrain de la communication pour les laisser manipuler l'opinion)
Eduquer comme dit ci-dessus, en particulier sur l'économie. Et recréer une "peur du gendarme" pour recréer un sens civique. Ce sens civique ne viendra pas avec de gentils rappel à l'ordre ou des "sensibilisations", à l'école notamment.
Le respect des règles et des lois. Le respect des autres concitoyens. Et par dessus tout le respect de ceux qui veillent à ce respect (policiers, gendarmes, militaires), ou ceux qui secourent les citoyens (pompiers, policiers...).
La responsabilisation des citoyens : chaque acte doit avoir une conséquence. Par ailleurs, sensibiliser les gens au civisme que constitue le fait de donner aux autorités toute information dont on dispose sur une incivilité ou un crime ou délit (la délation est un acte civique : c'est la même démarche que celle d'un lanceur d'alerte).
encourager, voire rémunérer la dénonciation des incivilités ou délits et crimes.
Toutes les incivilités sont pénibles. Dès lors que l'on commence à les hiérarchiser, c'est un peu légitimer les comportements inciviles qui seraient considérés comme moins pénibles.
Dans d'autres pays, la politique de tolérance zéro a très bien fonctionné et donné des résultats incroyables. Pour cela il faut un engagement de tous, et en particulier des juges souvent trop laxistes.
Comme dit ci-dessus, un rôle d'éducation de sa famille, de ses enfants ou de ceux dont on a la responsabilité, ainsi qu'un rôle d'assistance aux forces de l'ordre par des indications, des informations, bref un rôle d'alerte.
les sifflets ou interpellations sexistes dont sont victimes mes filles dans les rues, de manière fréquente. L'une d'elle a été suivie par un homme pendant près d'1/4 d'heure, et la réaction est très délicate, car si elle ne lui répondait pas lorsqu'i l'abordait il l'insultait parce qu'il n'acceptait pas son silence, et lorsqu'elle lui répondait il était graveleux et entreprenant.
Éduquer dès le plus jeune âge, puis exercer une surveillance sans faille (les caméras doivent être multipliées dans les villes notamment et permettre des interventions très rapides des patrouilles de police), et punir vraiment (pas de simples rappels à la loi !)
Oui
Il faut un travail en face de tout revenu, car sinon on est dans l'assistanat qui décourage et dévalorise le travail, et on détruit l'économie du pays. Mais il est difficile d'adapter les travaux aux compétences des gens. Le mieux est évidemment de limiter ces allocations en tout genre qui finissent par décourager le travail, et encourage à s'en prendre au gouvernement dès que l'on trouve que l'on ne gagne pas assez pour atteindre le niveau de vie que l'on souhaite (rappelons qu'il y a beaucoup moins de nécessiteux ou de travailleurs pauvres en France qu'en Allemagne ou en Grande-Bretagne !)
Le problème de la France aujourd'hui est d'intégrer, puis d'assimiler son immigration antérieure importante. Donc je pense qu'il faut mettre en œuvre des efforts de formation, et encourager l'entreprenariat, pour aider la population d'origine immigrée à faire sa place dans la société et dans l'économie française. Et ne plus faire entrer aucun immigré en France, hormis les immigrés choisis pour leur apport de compétences, de valeur ajoutée, de savoir-faire technologique ou scientifique par exemple. A mon avis, notre population n'est plus en mesure d'accepter sans réagir que la France continue à accepter sur son territoire des migrants, qu'ils soient réfugiés économiques ou politiques ou autres important peu. Nous risquons fort d'aller rapidement vers de choix électoraux qui nous mèneront aux solutions extrêmes si l'on a pas le courage aujourd'hui de dépasser le politiquement correct et de stopper totalement toute immigration qui ne soit pas à forte valeur ajoutée. Il faut avoir le courage de comprendre et de dire que nous voulons bien des immigrants européens, nord-américains ou chinois, mais pas des pakistanais, des afghans, des turcs, des iraniens, des irakiens, des syriens, des ressortissants des pays arabes, du Maghreb ou d'Afrique noire... C'est dur et a priori injuste, mais il me semble aujourd'hui clair que c'est cela aujourd'hui, ou bien pire demain.
Je souhaite comme indiqué ci-dessus qu'il ne soit fixé qu'un objectif de zéro immigration, et aucune obligation d'asile.
un mécanisme de surveillance bien plus efficace qu'aujourd'hui des frontières de l'Union Européenne, et notamment des mers. Et des renvois systématique de tous migrants dans son pays d'origine ou si ce dernier n'est pas identifié, dans un pays de la langue parlée par ce migrant, ou dans le dernier pays traversé par ce migrant (responsabilisant ainsi ce pays)
1. la limitation très stricte de la population à intégrer 2. la formation à la langue, et à nos règles (payante par ponction sur tous revenus futurs car il n'y a pas de raison que les gens qui s'imposent dans notre pays soient à la charge des français qui l'acceptent de moins en moins) 3. la formation professionnalisante(payante par ponction sur tous revenus futurs, avec le même commentaire) 4. l'encouragement à créer leur propre activité (auto entreprenariat, etc)
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Elle devrait surtout maigrir : nous avons plus de fonctionnaires par habitant que n'importe quel pays au monde, pour le coût par habitant le plus élevé au monde, et une efficacité qui est correcte, mais pas forcément la meilleure au monde et de loin !
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Non
manque de policiers, trop peu nombreux et hélas pas assez bien équipés, obligés de composer avec des équipements vétustes ou déficients bien souvent.
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Non
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je n'ai pas directement utilisé, mais mon père oui, et il trouve cela très bien !
je n'en vois pas hélas
l'Education Nationale, les services sociaux (les CAF, URSSAF, etc), les préfectures, les services fiscaux
Oui
Non
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Non
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Oui
introduire beaucoup plus les outils modernes dans l'administration (outils numériques, informatique, intelligence artificielle, etc), et réduire ainsi fortement le nombre des fonctionnaires qui sont souvent très peu productifs (déjà s'ils pouvaient faire les 35 heures, sans parler de plus comme nous le faisons dans le privé bien souvent !)(et s'ils pouvaient passer plus de temps à travailler qu'à bavarder durant ces 35 heures : rien de plus horripilant que d'être derrière un guichet à attendre que ces dames aient fini leur conversation sur ce qu'elles pensent d'une collègue ou sur leur dernier achat en ligne !)
les maisons de services publics semblent une bonne piste. Internet en est une autre. Peut-être délocaliser en mairies certaines fonctions ?
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Pole Emploi dispose d'un personnel qui ne peut prendre en charge la marée humaine qui s'abat quotidiennement sur lui, donc l'efficacité de cette administration est faible : prenons exemple sur ce qui se fait à l'étranger ou ce travail est confié au privé sous contrat avec l'Etat, avec des résultats bien supérieurs.
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Beaucoup de soucis avec le RSI, qui me doit toujours plus de 10.000 €, l'ont reconnu par courrier, mais n'ont jamais remboursé malgré toutes nos tentatives et celles de mon expert-comptable. Fautes d'interlocuteurs et de réponses, nous avons fini par abandonner. Quelle perte !
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De ce point de vue tout me semble fonctionner efficacement grâce aux CFE dans les CCI.
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les quatres thèmes sont très importants et sont souvent liés en fait donc on ne peut vraiment choisir (puisque choisir c'est renoncer)
le seul levier efficace, mais impopulaire donc à expliquer, et... imposer : responsabiliser les pollueurs. Le principe pollueur-payeur me semble le seul en mesure de modifier les comportements. Donc la taxe carbone est une bonne chose, les portiques poids lourds étaient une très bonne chose, les bonus-malus sont une bonne chose. En revanche, le fait de baisser le coût des autoroutes pour les gens qui font des trajets quotidiens domicile-travail est une mauvaise chose ! Les gens doivent être responsables de leurs choix de vie : ils veulent s'éloigner des villes et des bassins d'emploi pour être en mesure de disposer à un coût plus faible d'une petite maison ou d'un logement plus grand, avec peut-être un jardin pour leurs enfants, etc. Cela ne peut se faire sans la contrepartie de trajets plus couteux en carburant, car plus coûteux aussi pour la société en termes de pollution et usage des routes ! Enfin, il est très malhonnête de s'offusquer de payer trop pour les trajets que l'on a à faire fréquemment lorsqu'on bénéficie d'une petite maison et d'une qualité de vie à la campagne pour 80.000 ou 100.000 € alors qu'en banlieue de grande ville cela coûterait 2 à 5 fois plus cher, sans enlever forcément un temps de transport en commun (penser aux gens qui habitent Créteil ou Melun et vont quotidiennement travailler à Paris, parfois aussi en voiture d'ailleurs !) Quelques idées concrètes : - les cigarettes polluent également... (par la fumée qui pollue l'air, et les par les jets de mégots qui se retrouvent par tonnes dans les cours d'eau et la mer) - les scooters et autres deux roues à moteur, la plupart sans filtre (!), polluent proportionnellement plus que les voitures (le pire étant tous les moteurs fonctionnant au deux temps, mélanges très chargés en huile !) : pourquoi ne pas interdire à la vente en France les deux roues émettant plus qu'un certain seuil assez drastique des principaux polluants, puisque cette mesure serait indolore pour les usagers, mais pourquoi pas aussi mettre en place comme pour les voitures un système de bonus-malus pour pousser l'émergence de véhicules électriques. - enfin, l'électrique est mieux que le thermique seulement si l'électricité et les batteries sont produites de manières suffisamment respectueuses de l'environnement : donc rouler à l'électrique peut être mieux évidemment que rouler au thermique, mais rouler à l'énergie humaine est encore mieux lorsque c'est possible, donc il est évidemment préférable de rouler en ville avec un vélo normal qu'avec un vélo électrique, ou encore pire avec les trottinettes électriques ou autres petits véhicules du même style. d'autant que ces nouveaux véhicules sont en fait souvent des alternatives à la marche à pied, donc sont plutôt néfastes en termes de santé, sont donc une nouvelle pollution inutile (énergie électrique et batteries), et sont fortement consommateurs de place dans les transports en commun et dans les rues, et générateurs d'incivilités et de problèmes de circulation. Donc il me semble que beaucoup pourrait être fait pour limiter fortement l'usage et le parc de ces nouveaux véhicules électriques sans forcément soulever les foules : imposer des lieux de stationnement non gênants dans les villes, obliger l'immatriculation et l'assurance, et le port du casque et de protections corporelles (gants, coudières et genouillères), autoriser un parc très limité aux sociétés présentes sur ce marché (parc global, et non parc par société : à répartir par tiers à trois acteurs par exemple, désignés sur appel d'offres), contrôle et taxation spécifique de la pollution qu'ont créé de toute pièce ces sociétés.
Oui
la qualité de l'air se détériore à Paris et dans sa région ; depuis ma jeunesse je constate la très forte raréfaction des oiseaux ou des papillons par exemple (par contre nous constatons l'émergence de nouvelles espèces comme les perruches vertes qui pullulent) ; évidemment le réchauffement climatique qui entraîne divers phénomènes météorologiques plus violents, plus de sécheresse ; le coût des légumes et fruits qui ne cesse de monter, et cela est inéluctable avec la raréfaction des terres cultivées et le réchauffement climatique qui rend cette culture plus difficile (plus de maladies, de besoins d'irrigation, etc) : ce dernier point fait d'ailleurs le lien avec mon propos ci-dessus : plus les gens veulent se loger dans des petits pavillons et lotissements peu onéreux en bordure de villages ou petite villes et plus les maires sont ainsi tentés de bétonner des terres cultivables...
Oui
je roule en véhicule hybride (classe 1), et uniquement pour de grands trajets ou des courses lourdes ; le reste du temps je marche beaucoup à pied et je prends les transports en commun (ce qui n'est pas très méritoire puisque j'habite la banlieue proche de Paris) ; je n'utilise quasiment plus de traitements et uniquement bio, pour mon petit jardin ; j'ai très fortement réduit ma consommation de viande dont l'impact sur les terres cultivées est bien pire que celui de la nourriture végétale... et j'éduque mes enfants en ce sens !
pour le chauffage, j'ai changé ma chaudière au fioul contre une chaudière à condensation, basse température, au gaz, il y a quelques années. Pour la conduite et le véhicule, cf ma réponse précédente.
- la mise en place d'un péage pour accéder au coeur des grandes villes (comme à Londres ou ailleurs) - des mesures réglementaires, dont le coût est peu visible et donc psychologiquement insensible : par exemple, les mesures d'interdiction d'accès à certains lieux par les véhicules à moteur thermiques de classe Crit'air supérieure à 2, voire 1. Même si ces lieux sont limités, cela crée un sensation progressive de limitation qui pousse à changer ses équipements. - l'interdiction des feux de cheminée pour se chauffer partout en France (c'est surtout utilisé à la campagne où le bois est plus facilement accessible et peu coûteux !), sauf bon système de rendement et de filtration.
Oui
j'ai changé récemment comme indiqué ci dessus, mais il pourrait être fait encore mieux notamment en regardant les pompes à chaleur ou la géothermie, mais les travaux sont lourds sur de l'habitat ancien pour la géothermie, et il subsiste beaucoup de questionnement sur l'efficacité des pompes à chaleur lorsqu'il fait froid à l'extérieur et qu'il n'y a pas de chaleur à pomper... Ensuite c'est une question de moyens financiers donc d'incitation par crédit d'impôt éventuellement même si je trouve qu'il y a déjà beaucoup d'aides en tous genre à ce jour en France et que l'Etat n'en a sans doute plus les moyens.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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la France est le champion mondial de l'inventivité en matière d'impôt, donc pourquoi pas rechercher ce que la réglementation internationale permettre de mettre en place comme barrières douanières environnementale : taxer les importations de biens ou services nuisibles pour l'environnement (pas seulement en France mais ailleurs aussi : exemple les pains de soja cultivés sur les terres déforestées au Brésil pour nourrir le bétail en France...) - ou simplement déclarer des embargos sur ce type de produits ou services, idéalement en nous groupant avec des pays (au nord de l'Europe par exemple, qui sont réceptifs sur l'écologie) qui pourraient avoir la même approche sur ces sujets.
le secteur du transport (routier particulièrement) des biens et des personnes, doit à mon avis aussi être fortement impacté par des mesures amenant à changer leurs parcs de matériels : l'essentiel des camions ou cars sont encore au diesel et parfois très anciens, or le transport ne cesse d'augmenter avec les volumes d'échanges et notamment les livraisons du e-commerce, la spécialisation des acteurs industriels, etc
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