Date de publication : 2019-01-27
Code postal : 28000

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Concernant les prélèvements: expliquer ce que chacun paie réellement par rapport à son revenu. On retient les taux marginaux sans recalculer le montant moyens de l'impôt sur le revenu par rapport au salaire comme c'était fait sur les déclarations d'impôts jusqu'à ce jour. on pourrait faire de même en sommant tous les impôts et taxes directs : impôt sur le revenu, impôt foncier, taxe d'habitation même si à terme elle pourrait disparaître, CSG et CRDS. Il est important que chacun sache ce qu'il paie. Expliquer quand on sollicite un impôt combien il représente par rapport à la totalité des impôts et taxes pour que chacun sache à quoi il contribue (par exemple la totalité de l’impôt sur le revenu représente x % de l'ensemble des impôts et taxes). Comme l'on en parle souvent, il serait utile de faire la même chose pour les entreprises en ramenant l'impôt payé au chiffre d'affaire ce qui permettrait de montrer la contribution relative des petites entreprises et des plus grandes. Expliquer combien de personnes paient l'impôt sur le revenu et combien en sont exemptés. Concernant l'emploi des impôts, là aussi lorsque l'impôt est sollicité, à la déclaration ou à l'avis d'imposition, expliquer à quoi sert l'impôt payé (et pas les impôts dans leur globalité) et ce qu'il représente par rapport aux autres impôts et taxes.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Le système actuel me parait équilibré pour les revenus des salaires. Pour les autres revenus, notamment financiers, il y aurait lieu de faire preuve de plus de transparence sur les exemptions et taux préférentiels dans un premier temps et de les reconsidérer dans un second si nécessaire.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La question n'est pas de baisser les impôts mais de les répartir correctement tant en prélèvement qu'en emploi.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

si l'augmentation du temps de travail est de permettre à davantage de personnes de travailler c'est une bonne piste.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

pas de contribution

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

personnes âgées étant donnés les coûts des structures d'accueil

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je contribue aux domaines que je souhaite favoriser par le biais des dons aux associations.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La suppression de l'ISF répondait peut être à une inefficacité économique mais sa suppression a constitué un symbole fort d'une classe privilégiée que l'on veut favoriser alors que d'autres sont dans le besoin

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

A chaque niveau son représentant. Je n'ai pas de raison de ne pas accorder ma confiance à un élu de par son mandat. Je reste alors juge de la confiance à titre personnel que je peux accorder à tel ou tel élu selon ses engagements, sa manière d'agir et sa compétence.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les corps intermédiaires sont importants. Si les syndicats ont pu perdre de leur représentativité en terme d'adhérents, il demeure en lien avec les réalités plus directes des salariés (et sans doute des dirigeants d'entreprises). Concernant les associations, elle sont également des organisations qui ont tout leur rôle en terme de connaissance des réalités locales ou de spécialistes de certains domaines (droits de l'homme, environnement) Syndicats et associations doivent être associer au constat des besoins et à la recherche des solutions, non pas comme alibi mais comme parties prenantes, même si la décision demeure de la responsabilité des instances politiques. Enfin il ne faut pas négliger les missions de service publics qui sont déléguées ou abandonnées aux associations faute d'être prises en charge par l'Etat par manque de moyens dégagés (dans le social contre la grande pauvreté par exemple) ou manque de volonté d'agir (aide au réfugiés par exemple)

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

L'exemplarité est essentielle en matière de séparation des intérêts publics et privés. Elle peut facilement être mise à bas par quelques pratiques individuelles non représentatives sans doute des élus dans leur ensemble, il convient toutefois que le discours soit clair en la matière et ne donne pas l'impression que les cas détectés ne sont si répréhensibles que cela. La crédibilité serait plus forte si les politiques nationaux s'exprimant dans les médias étaient moins portés sur le commentaires et davantage concentrés sur les faits et les solutions concrètes que peuvent comprendre ceux qui en bénéficierons. L'idée de conférence de consensus me parait devoir être à creuser sur certains sujets bien plus que le référendum d'initiative citoyenne qui me semble présenter le risque du simplisme

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

L'expérience a toute son importance mais le renouvellement des équipes également. Par ailleurs, il existe d'autres engagements électifs pouvant être dans la continuité de ceux de députés ou sénateurs

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Pourquoi pas une dose de proportionnelle ? Au niveau de ce qui avait été fait dans les années 80 par exemple. Il ne faut toutefois pas tout concentrer sur le mode de scrutin. L'expression des différentes sensibilités peut également se faire par consultation des partis politiques (tout comme les syndicats et les associations) mais aussi par l'association des citoyens à certains débats (grand débat? conférence de consensus ?)

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

Cela ne me semble aucunement être l'essentiel du débat mais plutôt un leurre visant à prendre une décision sans vraiment changer les choses permettant de flatter un certain électorat. Si la justification était celle du coût, que l'on commence à travailler sur la transparence dans un premier temps et la remise en cause éventuelle sur cette base de certains avantages réels ou seulement symboliques mais difficiles à justifier auprès des simples citoyens.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

L'enjeu est de rencontrer les préoccupations des citoyens et donc de leur présenter des projets plus que des slogans, des solutions plus que l'opposition aux autres. Sortir du commentaire sans propositions et du simplisme (par exemple: pour ou contre l'immigration ce qui n'a aucun sens posé ainsi, pour ou contre le vote blanc qui n'est qu'un gadget, pour ou contre l'ISF qui n'a peut être pas d'efficacité économique mais dont la suppression n'est pas accepté moralement)

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

Un gadget qui ne traite pas du fond de la question du non choix, de l'offre politique qui serait insatisfaisante ou de l'absence d'engagement citoyen.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

L'enjeu est de rencontrer les préoccupations des citoyens et donc de leur présenter des projets plus que des slogans, des solutions plus que l'opposition aux autres. Sortir du commentaire sans propositions et du simplisme (par exemple: pour ou contre l'immigration ce qui n'a aucun sens posé ainsi, pour ou contre le vote blanc qui n'est qu'un gadget, pour ou contre l'ISF qui n'a peut être pas d'efficacité économique mais dont la suppression n'est pas accepté moralement). Les citoyens pourraient être mieux associés à la décision par la consultation des partis politiques, des syndicats et des associations pour établir le constat des besoins et la recherche des solutions, non pas comme alibi mais comme parties prenantes, même si la décision demeure de la responsabilité des instances politiques. L'idée de conférence de consensus me parait devoir être à creuser sur certains sujets bien plus que le référendum d'initiative citoyenne qui me semble présenter le risque du simplisme.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Je préfère l'idée de grand débat ou de conférence de consensus qui me parait devoir être creusée sur certains sujets bien plus que le référendum d'initiative partagée ou même citoyenne qui me semble présenter le risque du simplisme.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

D'abord communiquer de façon claire et transparente sur les dépenses sous un format récurrent permettant d'être compris et comparé d'année en année.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

pas de contribution sur ce point, je ne connais pas assez le fonctionnement de chaque institution

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

pas de contribution sur ce point, je ne connais pas assez le fonctionnement de chaque institution

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

C'est une valeur essentielle mais je ne pense pas qu'il y ait lieu de renforcer ou d'affaiblir la laïcité. Le port de signe religieux ostentatoire dans le domaine public n'est pas souhaitable mais cela relève davantage de l'attitude personnelle que du port du symbole proprement dit. Légiférer ou réglementer est une chose mais peut être un peu facile et simpliste car le problème se pose dans l'application d'un interdiction sans stigmatiser et inciter à la revendication. Il est essentiel de promouvoir la laïcité sur le fond, amener chacun à en voir les avantages. Quant à la protection de personnes qui seraient contrainte au port de symboles religieux, le sujet me semble distinct de la laïcité proprement dite et relever de la protection de la liberté individuelle contre la contrainte exercée par une autre personne, quelle que soit cette contrainte.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par la pédagogie et en refusant de recourir au simplisme (par exemple: pour ou contre l'immigration ce qui n'a aucun sens posé ainsi, pour ou contre le vote blanc qui n'est qu'un gadget, pour ou contre la réduction des impôts sans poser la question de leur répartition ...)

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Favoriser le travail des syndicats, des associations et des partis politiques en les associant au constat des besoins et la recherche des solutions, non pas comme alibi mais comme parties prenantes, même si la décision demeure de la responsabilité des instances politiques. L'idée de conférence de consensus me parait devoir être à creuser sur certains sujets bien plus que le référendum d'initiative citoyenne qui me semble présenter le risque du simplisme. Redonner confiance en la classe politique. L'exemplarité est essentielle en matière de séparation des intérêts publics et privés. Elle peut facilement être mise à bas par quelques pratiques individuelles non représentatives sans doute des élus dans leur ensemble, il convient toutefois que le discours soit clair en la matière et ne donne pas l'impression que les cas détectés ne sont si répréhensibles que cela. La crédibilité serait plus forte si les politiques nationaux s'exprimant dans les médias étaient moins portés sur le commentaires et davantage concentrés sur les faits et les solutions concrètes que peuvent comprendre ceux qui en bénéficierons. L'idée de conférence de consensus me parait devoir être à creuser sur certains sujets bien plus que le référendum d'initiative citoyenne qui me semble présenter le risque du simplisme

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

pas de contribution

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

pas de contribution

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

pas de contribution

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

pas de contribution

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

pas de contribution

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

pas de contribution

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Origine nationale , origine sociale, origine géographique (zones défavorisées)

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Cela n'est qu'un point mais cesser de présenter les gens les uns contre les autres, notamment dans le discours des politiques y compris les gouvernants. Ne parler que des "problèmes des quartiers" sans indiquer le positif, du "problème des immigrés" sans montrer leur apport à la société, du "problème des réfugiés" sans faire preuve de la nécessaire solidarité entre humains et de l'apport positif qu'ils peuvent avoir dans notre société. De la même façon, présenter les enjeux internationaux sans manichéisme, sans termes excessifs ou amalgames, sans mettre d'un côté le "bien" et de l'autre le" mal", d'un côté la "civilisation" et de l'autre l' "obscurantisme", d'autant que nos alliances passées ne peuvent être oubliées et que certains de nos "alliés" peuvent difficilement être catalogués sans débat d'un côté ou de l'autre. Le simplisme tant en politique intérieure qu'extérieure ne peut être la base du discours (espérons que que ce ne soit que du discours) tenus aux citoyens si l'on veut promouvoir solidarité et tolérance.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

L'allocation chômage doit être associée à la recherche d'emploi mais ans ignorer les difficultés rencontrées, sans recourir à des choix forcés

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

En 2016 pour les premiers titres de séjour de moins d'un an, environ : 70000 étudiants, 49000 membres de familles de français, 39000 personne pour regroupement familial, 32000 réfugiés et malades, 21000 travailleurs non saisonnier, et 14000 divers. Les étudiants sont nombreux à rester ou constituer le vivier francophone de leur pays s'ils y retournent: un investissement donc. Les membres de familles de français pourraient ils raisonnablement être refusés?Même question d'ailleurs pour le regroupement familial: serait il acceptable de refuser à un travailleur contribuant à la richesse nationale de vivre en famille ? La France pourrait elle renoncer à l'accueil des réfugiés sans nier ses valeurs, il est bien trop facile de faire l'amalgame entre réfugiés en travailleurs immigrés qui profiteraient de ce statut pour rentrer alors que les procédures sont strictes et que pour 1 réfugié accepté 2,5 sont refusés ? L'enjeu serait donc de l'ordre de 21000 à 35000 si l'on englobe tous les "divers" , soit 0.33 à 0,55 pour mille de la population totale, bien loin des vagues d'immigrés annoncées ou fantasmée dans le discours trop facile du repli sur soi. L'enjeu à ce stade d'immigration ne me semble pas être de fixer des critères restrictifs mais d'expliquer cette réalité des chiffres. Expliquons que contrairement à l'Allemagne, la France n'est que peu sensible aux crises internationales , ne faisons pas l'amalgame , nous n'avons pas eu à accueillir comme notre voisin les flux provoqués par la chute du mur, la guerre du Kosovo ou même celle de Syrie. Expliquons que l'accueil des étudiants que nous gardons en grande partie est déjà de l'immigration choisie et qu'elle représente plus que les autres travailleurs non saisonniers dont l'immigration est très limitée.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Il me semble qu'il faudrait d'abord s'assurer que nous remplissons bien toute nos obligations d'asile et que sous couvert du droit maritime nous ne nous exonérons pas de nos responsabilités en les repoussant sur les pays les plus proches des côtes africaines en Méditerranée.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La situation actuelle n'est pas catastrophique en France puisqu'en 2016 pour les premiers titres de séjour de moins d'un an, environ : 70000 étudiants, 49000 membres de familles de français, 39000 personne pour regroupement familial, 32000 réfugiés et malades, 21000 travailleurs non saisonnier, et 14000 divers. Les chiffres n'ont pas considérablement augmenté depuis. La situation reste par contre catastrophique pour certains étrangers tentant de rejoindre nos cotes sur de frêles embarcations et l'Etat français détourne le regard forçant les associations à se substituer à lui quand elles ne sont pas contraintes de renoncer. Il ne me semble pas nécessaire d'ériger de nouvelles barrières.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Accueillir les étrangers en reconnaissant leur contribution à la vie de la société française plutôt qu'en multipliant les obstacles administratifs à leur intégration.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Il est important de maintenir les administrations au plus proche des citoyens ce qui ne signifie pas les régionaliser ou les départementaliser mais faire en sorte que les services publics auxquels les administrations contribuent ne disparaissent pas. La numérisation et la dématérialisation doivent être maîtrisées. Elle ne répond pas aux possibilités et aux attentes de tous et ne peuvent remplacer un lien humain. Des maisons des services publics peuvent permettre mutualisation des coûts et maintien d'une présence locale indispensable.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

La régionalisation et la gestion au plus près des problèmes est utile mais il convient de s'interroger sur le manque de partage d'expérience et l'éparpillement des connaissances que cela peut entraîner notamment pour les services techniques. Ceci conduit dans de nombreux domaines à déléguer études et travaux à des bureaux d'études et entreprises qui n'ont pas nécessairement plus de savoir et de compétences que les donneurs d'ordre qui font appel à eux. Il y aurait lieu de s'interroger sur la structuration d'un réseau technique de compétences qui n'a pas réussi à se mettre en place depuis la régionalisation des DDE par exemple.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

étant en ville dans une préfecture

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Le développement d'internet n'est pas une priorité. S'il est mis en oeuvre il ne doit pas se substituer à une présence locale de personnel même s'il peut être réfléchi à une mutualisation. Dans tous les cas, l'accès téléphonique à une personne physique doit subsister sans paiement de numéro surtaxé.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Je suis en ville dans une préfecture mais je pense que ces solutions doivent se développer pour maintenir une présence locale indispensable.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

La dématérialisation de certaines démarches (cartes grises, impôts) a été intéressante. Pour les impôts, le contact direct avec un conseiller est resté quelque chose d'important. Dégradation du service de banque de la Poste depuis qu'elle est passée Banque Postale: elle a gardé la rigidité du système antérieur en supprimant le contact avec un personnel efficace.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La Poste a améliorer son service (accueil notamment) mais doit réfléchir à offrir un service de proximité qu'elle a supprimé dans les villages et petites villes.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

la question ne devrait elle pas être plutôt de réfléchir à conserver suffisamment de fonctionnaires de terrain.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

pas de contribution

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

en maintenant les services publics de proximité

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné à ce jour

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Satisfaisant en ville de préfecture

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné à ce jour

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné à ce jour

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

satisfaisant d'autant que l'essentiel se fait désormais en direct sans avance de frais avec la carte vitale et le tiers payant

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné à ce jour

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné à ce jour

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

en profil ingénieur, pas de résultat par l'administration. Les difficultés rencontrées ont été parfois les délais d'acceptation de personnes extra communautaires que nous sommes amenés à embaucher faute de candidat français ou de l'Union européenne.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné en direct

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

satisfaisant avec le CESU pour les emplois à domicile

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas concerné

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air est la cause essentielle du réchauffement climatique., Crues et sécheresse n'en sont qu'une conséquence, de même que l'érosion du littoral ou la perte de biodiversité. Il faut donc traiter le problème à la source.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

La pollution de l'air est la cause essentielle du réchauffement climatique. Crues et sécheresse n'en sont qu'une conséquence, de même que l'érosion du littoral ou la perte de biodiversité. Il faut donc traiter le problème à la source. Ceci ne signifie pas qu'il faille se concentrer uniquement sur la diminution des rejets car il faut également tenir compte de l'apport de la végétation à l'absorption du dioxyde de carbone notamment ou à la préservation de la ressource en eau gravement mise en péril par l'imperméabilisation croissante des surfaces en France. La préservation des espaces naturels, outre leur contribution utile à la qualité de l'air et à la préservation de la ressource hydrique, est essentiel au maintien de la biodiversité. Concernant cette dernière, il y aurait lieu de revoir la tendance à la diminution des semences utilisables, de plus en plus concentrées sur un petit nombre gérées industriellement et ne permettant pas le recours au semences d'espèces traditionnelles qui vont jusqu'à être interdites en France.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Même s'il semble que statistiquement il soit nécessaire de raisonner sur le temps longs, je ressens une modification des conditions climatiques (hiver plutôt cléments, été plutôt plus chaude sur de courtes périodes). L'érosion des littoraux est avérée sur les lieux que j'ai visité (Landes, Normandie par exemple).

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Aujourd'hui, chauffage de mon habitation à une température modérée (18 à 19°C) mais je pourrais isoler ma maison davantage (le frein étant assurément le manque de retour sur investissement financier même si l'apport écologique est plus palpable). Aujourd'hui, choix accru des modes de transports en commun pour aller à mon travail et privilégier le train sur l'avion en déplacement professionnel. Ne pas imperméabiliser les sols de mon jardin encore à l'état naturel.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

La limitation de vitesse à 80km/h a été le facteur décisif de passage au transport collectif, le coût du carburant dans une moindre mesure mais je pense qu'il faut aussi agir par ce levier. Je conduis depuis longtemps au régulateur mais il n'est pas généralisé sur toutes les voitures. Pour le chauffage, le problème essentiel me semble être l'isolation et le non retour sur investissement de travaux, constat assez courant qui conduit certains spécialistes à considérer que le passage à l'acte nécessite d'autres avantage que la seul économie (esthétique ou confort acoustique par exemple). Le respect des règles en site protégé ne facilite pas les travaux même si je peux comprendre l'utilité de veiller à la préservation du patrimoine autour des édifices importants.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Développer l'offre de transport en commun et maintenir la qualité de service et d'accueil notamment à la SNCF en consacrant plus d'effort aux lignes de transport quotidiennes qui concernent l'essentiel des usagers et non en concentrant les dépenses dur le TGV. Cet effort sur le train éviterait en outre la multiplication néfaste pour l'environnement des lignes de cars créées depuis quelques années.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Il faut se focaliser sur l'isolation et ne pas idolâtrer les chauffage électrique décarbonné alors qu'il engendre des risques potentiels tous aussi ou plus graves avec la production nucléaire.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

J'utilise désormais à 80% les transport en commun

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

transport en commun: état, région, département, commune selon les distances. Vélo: courtes distances donc commune Co-voiturage et autopartage sont des pis aller à ne pas trop promouvoir

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Intégrer à sa réflexion stratégique une réflexion sur la soutenabilité du nucléaire dont les ressources sont limitées et les risques importants au risque de promouvoir des solutions peu crédibles ou pérennes

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Déjà évoqué ci dessus mais la lutte contre l'imperméabilisation des sols est essentielle. Une approche scientifique raisonnée sur le long terme des la comptabilisation de la captation carbone par les produits agrosourcés dans le bâtiment (de nombreuse études européennes existent) permettrait une approche moins idéologique en faveur de solutions et relativiserait leur apport largement surestimé. Dans le même esprit et comme mentionné plus haut, une évaluation des apports (largement décarbonné) et des risques (ressources limitées et impact) du nucléaire permettrait une approche moins idéologique et de réels choix en termes d'impact environnemental mais également de viabilité économique sur le long terme basée sur le coût global incluant déconstruction et traitement/stockage des déchets. (la France est un des rares pays à avoir fait ce choix).