La biodiversité, la pollution (pas que de l'air) et les dérèglements climatiques sont liés, et ont donc la même importance ; l'érosion peut n'être qu'un phénomène naturel
Interdire les pesticides chimiques : la nature nous fournis ce qu'il faut, cela nécessite de changer sa façon de produire. Ne pas autoriser les "fermes industrielles". Favoriser (à défaut d'obliger) les productions en circuit court et bio. Concernant la vente des semences, la réglementation est trop rigide (obligées d'être inscrite sur un catalogue officiel qui ne sert qu'à protéger la propriété intellectuel) et ne permet pas un diffusion large des variétés anciennes, ce qui engendre une uniformisation des variétés commercialisées. Favoriser la vente des fruits et légumes dits "moches" ou des produits hors calibre "grande surfaces" ; l'obligation de ne vendre que des produits calibrés aboutit à mettre au rebut des produits tout à fait consommables ; à défaut, la répression des fraudes vous tombe dessus (ceci vaut surtout pour les producteurs, les grandes surfaces ne vendant malheureusement pas ces produits, sous prétexte que le client/consommateur n'achète pas ... mais le client peut être éduqué ...). Interdire les rejets de produits chimiques dans la nature. Il y en a aujourd'hui encore beaucoup trop. Arrêter l'artificialisation des sols (routes, grands centres commerciaux ou zones commerciales, et même pour l'habitat). Pour les véhicules, développer les énergies autres que fossiles et électriques ; ne pas céder aux lobbys du pétrole qui ne font que promouvoir leurs produits dans un souci uniquement économique ; les véhicules électriques ne sont pas non plus la solution, ils polluent au moment de la fabrication des batteries et on ne sait pas les recycler. Ils sont malheureusement présentés comme des véhicules "propres" mais ils polluent tout autant. Les recherches ou brevets déposés dans ces domaines ne devraient pas être stoppés ou bloqués (rachat de brevet pour les enterrer par exemple), mais obliger le porteur/titulaire à le développer (ou le faire tomber dans le domaine public ? ) afin d'en faire profiter tout le monde. Les énergies non ou moins polluantes existent mais ne peuvent être utilisées soit parce que rachetées par exemple par des industriels pétroliers qui les jettent aux oubliettes, soit à cause de la réglementation trop stricte (et orientée essentiellement au niveau économique, et protecteur des industries pétrolières, et non dans un souci environnemental) qui ne permet pas à l'individu de moins polluer. Pour limiter la consommation d'électricité, renforcer la réglementation et contraindre les magasins / enseignes à éteindre leur devanture (ou l'éclairage intérieur) après 20h. De même pour l'éclairage public des villes (surtout dans les bourg/faubourg des communes rurales), beaucoup trop de lumières allumées la nuit qui ne servent à rien. Ne pas surconsommer : les offres promotionnelles type black-friday sont un désastre écologique. On achète des produits dont on n'a pas besoin, mais simplement parce qu'ils sont moins cher et on jette les anciens produits qui fonctionnent encore ... Limiter les emballage et supprimer les suremballages. Développer les "cafés réparation" afin de ne pas jeter systématiquement des produits qui pourraient être encore utilisables après une simple réparation à portée de main. Ne pas détruire systématiquement les produits invendus, ils peuvent servir à d'autres, notamment ceux dans le besoin qui ne peuvent pas les acheter. Dans le même ordre, les produits alimentaires arrivés à date de péremption sont largement consommable après cette date, mais la réglementation oblige à les détruire (gâchis !). Tout cela épuise les ressources de la planète pour rien. Il ne peut plus y avoir de transition sur des dizaines d'années. L'action doit être rapide, et malheureusement brusque
Oui
D'un point de vue "prise de conscience" et "petites actions quotidiennes". Mais aussi, sentiment d'être le vilain méchant petit consommateur-pollueur et très mauvais élève face aux grosses industries et aux pays les plus pollueurs qui ne font rien.
Oui
Plus d'utilisation de désherbant chimique, fabriquer son désherbant naturel. Fabriquer ses produits d'entretien à base de produits naturels. Ne plus surconsommer / réparer au lieu de jeter. N'acheter que les produits sans suremballage, voire en vrac. Acheter en circuit court et bio. Utiliser les transports en communs + vélo Faire du compostage et du paillage plutôt que de déposer en déchetterie.
Pour inciter à ne pas prendre son véhicule sur des petites distances, il faudrait que les infrastructures le permettent, et en toute sécurité, que ce soit en zone urbaine ou rurale, en ville/bourg ou en inter-ville/bourg : vrais trottoirs circulables pour des personnes à mobilité réduite (poussettes, fauteuil, etc., si les trottoirs sont utilisables pour ces personnes ils le seront d'autant plus pour les piétons), développement des pistes cyclables aussi aux mêmes endroits ; ne pas donner la priorité au "tout voiture", comme par exemple les zones commerciales aux entrées de villes qui sont tellement immenses que l'on est obligé de prendre sa voiture pour aller d'un magasin à l'autre, ce qui engorge toute la zone et même au-delà. Modifier sa manière de conduire passe par des formation "d'éco-conduite". L'entretien du chauffage doit se faire au moins une fois par an, le réglage se fait en même temps. Une attestation pourrait être demandée par les assurances pour couvrir le logement.
Faire varier la TVA en fonction des produits : en baissant celle des produits respectueux de l'environnement et de la santé, ce qui rééquilibrerait les prix du bio par exemple ou inciterait à ne pas consommer de produits bas-de-gamme. Un taux de TVA plus élevé sur les mauvais produits seraient incitatifs à la fois côté producteur/fabriquant qui aurait tout intérêt à mieux produire pour être sûr de vendre, et côté consommateur, pour le même prix, on a mieux : par exemple baisser la TVA sur le bio et sur les produits en vrac, augmenter la TVA sur les produits emballés/sur-emballés, fixer un taux élevé sur les produits dont le processus de production ne respecte pas l'environnement, taxe plus élevée sur les produits alimentaires qui sont moins bons pour la santé. Baisser la TVA sur les matériaux de construction et isolant d'origine naturelle. Permettre l'auto-construction / auto-mise en œuvre des matériaux d'isolation / amélioration de l'isolation des habitations plutôt que d'obliger à passer par un professionnel afin de bénéficier des aides de L’État et du crédit d'impôt.
Oui
Je suis déjà convaincu, mais financièrement ce n'est pas possible, même avec les aides financières actuelles, trop de reste à charge, et pas de possibilité d'emprunt supplémentaire. Cela passe soit par une réfection totale de l'isolation de l'habitation + changement de tout le système de chauffage ou par la déconstruction de la maison + construction d'une maison neuve BBC... Les aides actuelles ne sont données qu'aux familles/ménages les plus modestes (= pauvres) ; les ménages aux revenus moyens (classe moyenne) sont considérés ici comme des ménages riches : ils payent tous les impôts, mais n'ont aucune redistribution et aucune aide, ce qui in fine les rend aussi pauvre les ménages à revenus modestes/pauvres. Les aides doivent aussi leur bénéficier.
Oui
Développer les transports en commun pour les communes rurales (pas assez desservi, et quand c'est desservi, seulement pour les écoliers), ré-ouvrir les gares de campagne et les lignes fermées, réaménager les routes pour permettre l'utilisation des vélos en toute sécurité
Les transports en commun|Le vélo
Les opérateurs actuels : SNCF en ré-ouvrant les gares locales et les lignes secondaires, région / département en multipliant l'offre de desserte rurale ou périurbaine par autocar, maîtres d'ouvrages routier qui, à chaque aménagement routier, devraient prévoir la réalisation de pistes cyclables en parallèle.
Avant de partager au niveau international, agissons déjà sur notre territoire. Ensuite comment font les autres pour "partager" leurs choix ? Ils imposent, menacent, bloquent, ou dénoncent les traités internationaux.
Nous devons malheureusement changer notre mode de vie de façon radicale et urgente (pas dans 5 ou 10 ans, mais maintenant). Le libéralisme et l'économie tuent l'environnement, et nous avec.