Nous recevons chaque année sur notre feuille d'impôts un diagramme très clair quant à l'utilisation qui en est faite.
Ce qui me semble injuste dans l'impôt est la part consacrée au remboursement de la dette. La dette est désormais l'épée de Damoclès que l'on agite devant nous pour justifier à la fois l'augmentation de l'impôt et les coupes dans les dépenses publiques. Or, la dette est en partie liée à l'évasion fiscale et aux délocalisations. Il serait donc crucial de renforcer la lutte, sur le plan international, contre les paradis fiscaux et le dumping fiscal ; et, d'autre part, d'inciter les entreprises à relocaliser en mettant en avant leur rôle citoyen. Il faut que chaque acteur soit conscient de ses responsabilités vis-à-vis de tous les autres, et soit de nouveau fier de "faire société". La France redeviendra attractive si elle convainc ses citoyens de s'engager, à tous les niveaux.
Selon moi, il ne faut pas tant baisser l'impôt qu'en optimiser l'utilisation et s'assurer de son bon recouvrement.
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Voir plus haut
La générosité de l'allocation chômage explique en partie les chiffres du chômage. Néanmoins, si la robotisation et la délocalisation devaient continuer à réduire la part d'emplois peu qualifiés, c'est le modèle d'une société basée sur le travail salarié qu'il faut sans doute revoir ; dans le cas contraire, les anciens travailleurs licenciés continueront à vivre le drame humain lié à la culpabilité de ne pas travailler, à la perte du sentiment de contribuer à la société par un travail utile, mobilisant leurs capacités, participant au sentiment de dignité.
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Education ; familles ; environnement
Les divers points abordés dans ce grand débat sont liés. Si nous redéfinissons nos priorités, sur un modèle de démocratie participative, nous trouverons des solutions à la crise environnementale, à la crise sociale (chômage) et financière (dette) entraînées par la mondialisation. Nous referons société en retrouvant un sentiment de liberté et de fierté d'appartenir à un pays ayant su sortir de son marasme.