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Aujourd'hui, plusieurs grandes entreprises internationales, en particulier celles dont le chiffre d'affaires provient de l'utilisation des informations collectées par internet, ne paient pas ou très peu d'impôts dans des pays dont elles utilisent les données des résidents. D'autres entreprises, dont une bonne partie des celles du CAC40, n'en paient que très peu, grâce à la création de filiales et des montages financiers tels que leurs profits sont imposés dans des paradis fiscaux, au détriment de pays où s'exerce de fait leur activité. On estime que la France perd ainsi chaque année plus de 60 milliards d'euros de recettes fiscales, soit près de 3 % du PIB. Faute d'harmonisation fiscale au sein de l'Europe, ces pratiques profitent en partie à des pays de l'Union Européenne. Comment peut-on expliquer que le PIB par habitant soit 2,5 fois plus élevé au Luxembourg et presque 2 fois plus élevé en Irlande qu'en France ? Imposer les grandes multinationales (GAFA et quelques autres) Se battre au niveau européen pour une harmonisation fiscale Lutter contre l'évasion fiscale et l'optimisation fiscale, entre autres en modifiant le régime des filiales Renforcer les équipes de fonctionnaires en charge de la lutte contre l'évasion fiscale L'essentiel des transactions est le fait de spéculateurs qui cherchent à profiter de changements parfois erratiques des cours. Comment expliquer que des titres du CAC40 puissent gagner 3 % un jour et les reperdre le lendemain, comment cela arrive assez fréquemment ? Dans ces conditions, il est difficile de croire que la suppression de l'ISF va favoriser l'investissement. Il suffit d'ailleurs de voir quelle part du résultat net des grandes entreprises est investie et quelle part est reversée sous forme de dividendes aux actionnaires. Légiférer pour que le dividendes versés par une entreprise ne dépassent pas 3 % des salaires versés aux salariés de cette entreprise. Rétablir l'ISF Mettre en œuvre la taxe Tobin à un taux qui décourage les transactions purement spéculatives
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Lutter contre l'évasion fiscale
On pourrait plafonner les indemnités de chômage, par exemple à 3000 euros par mois
en matière de dépendance : même des personnes dans la moyenne des revenus ne peuvent pas les frais d'une maison de retraite médicalisée si elles n'ont pas ou presque pas de patrimoine
Pour une politique qui développe les services publics, par exemple pour les transports collectifs en ville
Aucun des 4 thèmes proposés n'aborde l'équilibre des territoires. Sur le plan économique, les territoires ruraux et les villes petites et moyennes connaissent un déclin depuis des décennies : les emplois tertiaires, de plus en plus nombreux, profitent aux villes et les emplois les plus qualifiés aux grandes agglomérations. L'évolution des prix de l'immobilier est là pour en témoigner. Le télétravail permet aujourd'hui à des travailleurs d'habiter plus loin des villes et donc de permettre aux zones peu urbanisées de garder leur population. Encore faut-il que ces zones soient équipées des moyens de communication modernes ? Accélérer la mise en place de la 4G dans les petites communes Dans ces zones, le recours aux commandes sur internet peut paraître une solution pour faciliter l'accès des habitants à certains produits. A condition que la concurrence ne soit pas faussée et que les fournisseurs, tels qu'Amazon, paient le juste prix de leurs prestations, en particulier leurs impôts. Amazon, certes, crée des emplois lorsqu'il ouvre ou développe une plate-forme logistique à proximité d'une sortie d'autoroute. Mais combien d'emplois disparaissent partout en France dans les commerces de proximité, étranglés par une concurrence faussée, alors qu'il pourraient maintenir une activité dans les zones rurales ? Imposer Amazon sur le chiffre d'affaires réalisé dans le pays La libéralisation du transport par voie ferrée a été décidée par l'Europe. On peu imaginer que seules les lignes jugées rentables seront retenues par des opérateurs autres que la SNCF. Le chiffre d'affaires de la SNCF sur ces lignes rentables diminuera. La SNCF aura encore moins les moyens d'entretenir les signes secondaires. La desserte du territoire et particulièrement des villes moyennes, déjà problématique, en pâtira.
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Oui
Associations de défense de l'environnement, associations qui aident les personnes en difficulté, médias indépendants
créer de véritables contre-pouvoirs institutionnels donner plus de moyens et de pouvoirs au médiateur de la République En ces périodes d'informations fausses, créer une autorité indépendante, dont l'indépendance soit garantie par le mode désignation de ses membres, qui puisse mener des enquêtes. Un exemple : il est très étonnant que, pendant des années, on ait incité les Français à acheter des voitures diesel, entre autres par le biais du taux de CO2 et par le prix du carburant , et qu'on change complètement de politique parce qu'on a découvert que le Diesel était cancérigène. Difficile de croire que c'était une découverte récente. Une autorité indépendante pourrait s'autosaisir ou être saisie par les citoyens pour mener une enquête sur ce type de problème, en ayant l'obligation de publier ses rapports. renforcer la protection des lanceurs d'alerte renforcer la transparence de la prise de décisions : ceci vaut pour la France et pour l'Europe. Il est inadmissible que des discussions européennes auxquelles participent des lobbies soient entourées du secret. renforcer la transparence sur les rémunérations des élus
Une bonne chose
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introduire de la proportionnelle, par exemple la moitié des sièges de députés.
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Oui
Le comptabiliser : par exemple, pour le 2e tour de la présidentielle, un candidat ne pourrait pas être élu, s'il recueille 48 % des voix, son adversaire, 45%, avec 7% de votes blancs.
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Je ne sais pas
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Le CESE pourrait être l'autorité évoquée plus haut. Avec une transformation radicale du mode de désignation des membres
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propreté des espaces publics : déjections canines, paquet de cigarettes vides, etc. stationnement en double file ou sur passage piéton moteurs de voitures qu'on laisse tourner à l'arrêt dégradation des équipements publics
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discriminations au facies (contrôle des billets dans les transports publics ou vérifications d'identité par la police)
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Non
D'où vient l'immigration (hors droit d'asile) ? En très grande partie de pays qui sont les laissés pour compte, pays africains, quelques pays d'Asie du sud-est. Actuellement, les pays "riches" achètent à ces pays des matières premières à des prix souvent dérisoires qui rémunérent très mal ceux qui contribuent à ces productions, tant agricoles que minières et qui, de plus, sont soumis aux aléas de l'offre et de la demande et à leurs manipulations. La France, avec les autres pays riches, aurait tout intérêt à mieux payer les matières premières et les productions de ces pays. Elle devrait encourager et aider la transformation de ces produits dans le pays de production. Des travailleurs mieux payés pourraient envoyer les enfants à l'école plutôt que les garder chez eux pour qu'ils aident à la production. Et les démographes savent qu'une meilleure formation conduit souvent à réduire la fécondité.
La lutte contre toutes discriminations en raison de l'origine est essentielle, dans l'accès à la formation et plus encore dans l'accès à l'emploi.
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Non
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Oui
supprimer l'ENA
Les modes de production agricole qui sont mis en œuvre depuis 30 ou 40 ans (utilisation de pesticides, mécanisation avec des engins de plus en plus gros et de plus en plus sophistiqués, qu'il faut rentabiliser avec des champs de plus en plus grands, etc.) font disparaître des espèces végétales jugées néfastes à l'obtention de bons rendements et font disparaître, en conséquence, les insectes, les vers, puis les oiseaux et d'autres animaux. De même, la recherche de rentabilité à relativement court terme a conduit, pour les forêts, à favoriser les espèces à croissance rapide et les conifères. Encourager par des aides l'agriculture bio qui crée davantage d'emplois et favorise la bio-diversité. Renégocier la politique agricole commune qui pousse à une agriculture intensive peu soucieuse de l'environnement et destructrice d'emplois. Accélérer l'accès à la 4G dans les zones rurales et les petites villes Doter les petites communes en rapport avec la taille du territoire qu'elles doivent entretenir. Aider les petites communes à conserver des commerces de proximité.
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L'Etat confie des missions de services publics à des entreprises privées (sociétés d'autoroute, gestion de l'eau, fourniture d'électricité, hôpitaux privés, etc.). Ces dernières tirent parfois de ces services des bénéfices exorbitants : près de 2 milliards de bénéfice pour un chiffre d'affaires voisin de 10 milliards, soit 20% pour les sociétés gestionnaires du réseau autoroutier . C'est autant d'argent qui ne va pas dans les caisses de l'Etat. Proposition : mieux contrôler ces entreprises privées et renégocier les conventions.
l'omniprésence des voitures dans les villes, l'importance prise par le transport routier des marchandises, les emballages non recyclables et trop sophistiqués, les souffleuses de feuilles en automne
Améliorer la desserte des transports publics et collectifs dans les villes, étendre les lignes de métro en banlieue (pour Paris et quelques grandes agglomérations, Revenir à une agriculture plus respectueuse des sols et de la nature, avec davantage de cultures maraîchères, qui permettent une production plus importante et plus variée sur une surface moindre. En effet les modes de production agricole qui sont mis en œuvre depuis 30 ou 40 ans (utilisation de pesticides, mécanisation avec des engins de plus en plus gros et de plus en plus sophistiqués, qu'il faut rentabiliser avec des champs de plus en plus grands, etc.) font disparaître des espèces végétales jugées néfastes à l'obtention de bons rendements et font disparaître, en conséquence, les insectes, les vers, puis les oiseaux et d'autres animaux. De même, la recherche de rentabilité à relativement court terme a conduit, pour les forêts, à favoriser les espèces à croissance rapide et les conifères, au détriment d'une forêt où la diversité animale et végétale peut se développer. Encourager par des aides l'agriculture bio qui crée davantage d'emplois et favorise la bio-diversité, et faire payer l'agriculture industrielle suivant le principe pollueur-payeur. Interdire le glyphosate et mieux contrôler l'utilisation des pesticides.
Non
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Oui
J'utilise très peu la voiture pour les petits déplacements, je marche ou je prends un vélo (malgré mes 71 ans)
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des normes plus strictes pour les logements neufs des aides pour l'isolation thermique et phonique des logements des aides aux entreprises qui créent des emplois en France dans la filière des économies d'énergie (pose d'équipements, mais aussi fabrication d'équipements tels que les panneaux solaires, les doubles vitrages, etc.)
Oui
Cependant, certaines techniques ne peuvent être mises en oeuvre que pour des logements neufs.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Développer les transports collectifs Faciliter la circulation des vélos et des piétons, en ville comme dans les zones rurales
Les transports en commun|Le vélo
Les collectivités territoriales sont les mieux placées pour mettre en oeuvre ou encourager des modes alternatifs : construction de pistes cyclables, amélioration des circulations pour piétons, location de vélos ou de voitures électriques
En premier lieu, prendre les dispositions pour que la France tienne les engagements pris lors des accords déjà signés (accord de paris en particulier). Refondre la politique agricole commune dans le sens d'une agriculture moins productiviste et qui ne cherche pas à tout pris à réduire le nombre d'emplois
Le principe pollueur-payeur n'est pas vraiment appliqué. Il est anormal que les transports par voie maritime ou aérienne ne paient pas les taxes sur les carburants (la TICPE). Quand il s'agit de transport aérien interne au territoire, rien n'empêche la France d'appliquer de telles taxes. Il est en effet étonnant qu'une place d'avion pour aller, par exemple, de Paris à Nice soit moins chère qu'une place de train, alors qu'elle produit beaucoup plus de CO2. Au plan international, la France devrait remettre en cause les accords qui ont institué cette exonération de taxes. Faire payer les poids lourds au juste prix, prenant en compte l'usure des infrastructures et la pollution. Sur autoroute, les plus gros poids lourds paient un péage qui est un peu plus de deux fois supérieur à celui des véhicules légers. Il est douteux que le coût des dégradations liées au roulement ne soit que deux fois supérieur pour un poids lourd de 30 tonnes à ce qu'il est pour une voiture de 1,2 tonne. La production de viande est une grande consommatrice d'espaces, par le biais des cultures pour fournir les aliments du bétail : maïs, soja, etc. Si on veut nourrir la planète malgré l'augmentation annoncée de population, peut-être convient-il de changer nos habitudes, entre autres par un renchérissement des produits animaux. Un premier pas serait de taxer davantage les importations de viande, dont des exemples récents montrent qu'elles ne sont pas parfaitement contrôlées. En trente ans, les voitures ont pris de l'embonpoint. Elles sont de plus en plus larges, parfois sans que leur habitabilité soit plus grande. Pourtant les familles ou ce que l'Insee appelle des ménages comptent de moins en moins de personnes. Cette évolution a de nombreuses conséquences. Dans les villes, cela oblige à garder des voies assez larges, au détriment des piétons. D'autant que, pour protéger ces derniers, des barrières, des plots, des poteaux, ainsi que tout le mobilier urbain, sont implantés sur les trottoirs, réduisant ainsi la largeur disponible. Hors des villes, la situation est pire : pour élargir les routes, on coupe des arbres ; en élargissant les routes, on supprime parfois des bas-côtés qui pouvaient être utilisés par des piétons. Et si on choisit de ne pas élargir les routes, ce sont les usagers autres qu'automobilistes qui en pâtissent, les cyclistes en particulier. Favoriser les véhicules routiers moins larges et moins longs ; établir une réglementation qui interdise de produire des voitures de plus en plus larges, afin de pas être obligé d'élargir les routes, investissement improductif.
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