Date de publication : 2019-01-24
Code postal : 93140

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Remplacer les panneaux publicitaires (financés par le contribuable) mentionnant "Travaux financés par l'état, le conseil général, la région, l'intercommunalité, la commune" par "Travaux financés par les contribuables". Cela éviterait peut-être à certains de penser que les fonds publics sont issus d'une source inépuisable.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Calculer les impôts sur des bases incontestables. C'est le cas de l'IRPP mais pas des impôts locaux (taxe d'habitation et taxe foncière) basées sur des valeurs plus que fumeuses. De même pour l'ISF et l'IFI (auxquels je n'ai jamais été assujetti), la valeur d'un bien n'étant connue que lorsque celui-ci a été vendu. Ceci implique évidemment une lutte efficace contre la fraude fiscale. La CSG devrait être en totalité déductible des revenus imposables. C'est la première fois (Merci à M. Rocard) que les Français doivent payer sur des revenus non perçus. Lutter efficacement contre la fraude fiscale.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les impôts locaux sont devenus exorbitants, en raison des promesses électorales des différents élus. Promettre des piscines, des médiathèques (alors que des bibliothèques seraient largement suffisantes à l'heure où tout le monde télécharge allègrement musiques et vidéos, légalement ou illégalement), stades, patinoires etc.. pour se faire élire est irresponsable. Il faut penser que ces équipements ne doivent pas seulement être construits mais nécessitent des frais de fonctionnement et d'entretien sur le long terme. A titre d'exemple, l'intercommunalité EST ENSEMBLE (à laquelle appartient ma commune) vient d'acheter la piscine olympique construite à Noisy le Sec pour l'entraînement des nageurs des prochains JO en France. Cette piscine sera construite à 200 mètres de Bondy, qui exploite déjà 2 piscines. Comme il nous a été répété à l'envi que les JO ne coûteraient rien au contribuable, je souhaiterais savoir quels fonds va utiliser EST ENSEMBLE pour cette acquisition. J'aurais préféré une suppression de la taxe foncière plutôt que celle de la taxe d'habitation, la seule qui pouvait encore motiver les habitants d'une commune à prendre soin de leurs équipements publics. De toutes façons, cette mesure non financée a été prise sans réflexion pour ratisser large en vue de l'élection présidentielle (attitude aussi irresponsable que celle des candidats aux élections locales).

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Augmenter le temps de travail

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Plafonnement des allocations familiales au-delà du troisième enfant. Celles-ci doivent être une aide aux familles responsables pour élever leurs enfants mais pas une incitation à une multiplication des naissances d'enfants qui s'élèveront dans la rue. Respect des droits des chômeurs mais renforcement des contrôles. Enquête avant d'attribuer des aides sociales. Certains se plaignent actuellement de la faiblesse de leur retraite. Il faudrait connaître les raisons de cette faiblesse. Si c'est dû au non paiement de charges dans la vie professionnelle (travail au noir par exemple) ou de non activité voulue, il ne faut pas s'attendre à une retraite confortable. Une enquête devrait également permettre de donner plus à des citoyens victimes d'"accidents de la vie" (décès, chômage, maladie...) qu'à des citoyens ayant agi de manière irresponsable (démission sur un coup de tête ou négociée).

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Santé, police, justice semblent les plus urgents mais sans augmentation des impôts. Des économies importantes devraient pouvoir êtres faites dans d'autres domaines. Quand je vois les députés Français, très à l'aise dans la salle des débats du Palais Bourbon, et les députés Britanniques entassés dans leur parlement de Westminster, je me dis que les seconds doivent être moins enclins à faire durer les débats.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun. Réponse claire et sans ambiguïté. Un redéploiement des revenus de l'impôt devrait largement suffire, tant pis si certains doivent en souffrir. Les gouvernements se trompent dans leur analyse lorsqu'ils nous demandent si nous voulons moins d'impôts ou plus de services publics. Il ne s'agit pas de choisir entre augmentation des Services Publics et baisse des impôts mais plutôt de savoir où passe l'argent des impôts puisque ceux-ci ne cessent d'augmenter tandis que les services publics régressent (routes à l'abandon, police et justice saturés, enseignement en délabrement, déserts médicaux...). Certaines dépenses somptuaires pourraient être évitées (14 Juillet toujours plus grandiose, réceptions à Versailles d'entreprises qui iront s'implanter aux Pays Bas, Jeux Olympiques, Coupes du Monde aux retombées économiques douteuses, Banquets citoyens et repas de séniors utilisant l'argent public à des fins électorales, train de vie des élus etc..) et utilisées pour les tâches régaliennes de l'état.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Plutôt qu'une hausse de la CSG, je préférerais une hausse de la TVA et une baisse des charges des entreprises équivalente qui pénaliserait les entreprises étrangères (et françaises ayant délocalisé) et favoriserait les entreprises fabriquant en France. La TVA sur les produits de base ne devrait pas non plus être touchée. La TVA est l'épouvantail de la gauche mais qui oserait prétendre que les riches ne dépensent pas plus que les pauvres et ne participeraient pas plus à cet impôt. Le SMIC devrait permettre à une personne travaillant 35 heures (ou plus car le passage aux 35 heures a complètement modifié, dans le mauvais sens, le rapport des salariés au travail) de se loger, de se nourrir et d'avoir une vie normale. On prétend ne pas pouvoir l'augmenter sans mettre les entreprises en péril. Mais on prélève sur l'impôt (payé également par les entreprises) la prime pour l'emploi pour compenser les salaires trop bas versés par les entreprises. N'avez vous pas l'impression qu'on tourne en rond comme le serpent qui se mord la queue? Un SMIC normal devrait permettre de s'affranchir des allocations logement et de l'habitat social, qui devrait être réservé aux personnes victimes d'accidents de la vie (décès, handicap etc...). Cela entraînerait une baisse des impôts et des cotisations des entreprises atténuant les effets de l'augmentation du SMIC. Voilà au moins 40 ans que j'entends dire que les entreprises françaises manquent de compétitivité à cause des charges et on ne cesse de leur faire des cadeaux sans résultats. Peut-être faudrait-il fermer le robinet, définir un cadre fiscal stable, voisin de celui des pays proches et les mettre en face de leurs responsabilités.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Députés et sénateurs devraient être les représentants des citoyens mais, hélas, ils sont prisonniers de disciplines de partis et ne peuvent donc pas voter en leur âme et conscience. Le vote secret des sénateurs et des députés serait peut-être la solution. Le Président de la République est, effectivement, élu sur un programme mais il serait illusoire de croire que tous ses électeurs sont d'accord avec l'ensemble de ce programme. Le vote des assemblées permettrait éventuellement d'infléchir ce programme et d'éviter la sensation d'impasse ressentie par certains citoyens, conduisant à des manifestations et des crises style "Gilets Jaunes".

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les organisations syndicales devraient être les interlocutrices privilégiées mais il faudrait mettre fin à leurs liens politiques et à leur clientélisme électoral les conduisant à défendre les causes les plus indéfendables. Peut-être faudrait-il un financement obligatoire par les salariés ayant le choix de l'organisation à laquelle ils veulent adhérer. Une formation économique dispensée par l'Education Nationale serait également souhaitable pour tous mais, lorsque je vois que les syndicats d'enseignants semblent considérer que l'argent de l'état (nos impôts) est inépuisable, j'ai des doutes sur la capacité du corps enseignant à remplir cette tâche.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Peut-être (à tester) le renouvellement de la moitié de l'Assemblée Nationale tous les 30 mois. Depuis le passage au quinquennat, les citoyens (qui ont le droit à l'erreur) se sentent prisonniers pendant 5 ans, sans possibilité d'infléchir la politique du gouvernement, d'où les réactions par manifestations et crises style "gilets jaunes". Un tel dispositif serait moins confortable pour le Président mais lui permettrait peut-être un deuxième mandat, ce qui n'a jamais eu lieu depuis le passage au quinquennat.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Les statuts de députés maires et sénateurs maires leur permettaient de rester près de leurs électeurs. Pour les petites villes, ils devraient rester possibles. Par contre il ne faut pas aller au delà dans les cumuls.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Une part de proportionnelle mais pas la proportionnelle intégrale. Il n'est pas souhaitable de revenir aux instabilités de la IVème République.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation est certes insuffisante, mais je ne pense pas qu'il soit utile d'inciter à la participation des gens qui ne se sentent pas concernés.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Donner le pourcentage réel obtenu par les élus, ce qui pourrait les inciter à plus de modestie. L'élu serait celui qui a obtenu le pourcentage le plus élevé.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le renouvellement de 50% de l'Assemblée Nationale tous les 30 mois.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Une sanction (non rééligibilité par exemple) des responsables de gabegies signalées par la Cour des Comptes, dont le rapport annuel fait sensation pendant quelques jours puis est enterré alors que les dérives continuent.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Bien rappeler que la loi prime la religion mais aussi, aux laïcs intégristes, que la laïcité n'est pas la négation de toute religion mais la possibilité de pratiquer librement n'importe laquelle de celles-ci.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par l'éducation. L'école devrait être intraitable pour faire respecter ces valeurs.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Dépôts sauvages dans les rues, circulation bruyante de hordes de motocyclistes sur la roue arrière, ne respectant pas le code de la route et présentant des dangers pour les autres usagers des trottoirs et des routes.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Une présence visible de la police dans les villes, avec des moyens efficaces. Comment arrêter des motocyclistes sans casque et circulant sur des engins tous-terrains non immatriculés? Surtout si on craint qu'en les poursuivant ils aient un accident.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Si la police ne peut rien faire, que peuvent faire les citoyens.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Aucune.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La solidarité n'a pas besoin d'être renforcée. Elle est largement suffisante au travers des nombreuses redistributions (Impôts, allocations logement, CMU, RSA, réhabilitation de l'habitat social et bien d'autres).

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Formation, travaux d'intérêt général, tout ce qui nécessite une présence dans la journée et permet d'éviter le "travail au noir" qui pénalise les entreprises et prépare de futurs retraités à aider car ayant peu cotisé.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Le taux d'immigration, en particulier dans certaines régions, a atteint un niveau insupportable. L'Education Nationale ne peut pas prendre en compte des populations comprenant des dizaines de nationalités. Suppression du "droit du sol", vestige obsolète d'une époque où la France avait besoin de "chair à canons" pour ses guerres. Mayotte pourrait enfin retrouver une vie normale.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Objectifs annuels fixés à 0% tant que le taux de chômage réel ne sera pas inférieur à 5% de la population active.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Aider les pays d'origine à se développer mais en contrôlant l'utilisation des fonds, ce que fait n'importe quel banquier lorsqu'il accorde un crédit à un particulier. Les pays qui le considèrent comme un retour de la colonisation peuvent le refuser et gérer eux-mêmes leur développement.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Formation à la langue française et aux modes de vie des Français de tous les récents arrivés. C'est aux immigrants d'adopter nos habitudes de vie et non le contraire.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

La régionalisation a été une catastrophe (qui nous coûte cher) en créant des baronnies dignes de l'état de la France d'avant Louis XI. L'aménagement du territoire est du rôle de l'état. La défunte DATAR avait certes des défauts mais permettait d'éviter que le maire d'un village rural autorise l'implantation d'un Centre Commercial qui va ruiner le commerce local de la ville voisine.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Documents administratifs : Carte d'identité, Passeport, Extraits d'actes de naissance.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Finances (pas pour le montant des impôts!) pour la qualité du site de déclaration des revenus et l'accès aux différents dossiers.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La santé. Il faut mettre fin aux "déserts médicaux" et au recours systématique aux urgences pour le moindre bobo. A 75 ans, j'ai connu les médecins et pharmacies de garde le week-end. Pourquoi les a-t-on supprimés? De même pour les gardes de nuit. SOS Médecins n'intervient pas partout. Dans ce cas, il y a problème de sécurité des médecins, des pompiers et.. ce qui devrait conduire également à un renforcement de la police et de la justice pour que les empêcheurs de vivre normalement soient définitivement mis hors d'état de nuire. L'éducation, qui doit se remettre en cause. Il ne suffit pas d'augmenter le nombre d'enseignants pour obtenir des résultats. Il faut que les enseignants forment les élèves de façon à leur faire obtenir un emploi. Ce n'est pas en se présentant devant les classes en jeans-baskets qu'on donne l'exemple pour se présenter à un futur employeur. J'étais dans un lycée où nous étions 45 en terminale. Et ça ne m'a pas empêché d'avoir le baccalauréat. Mais c'était avant que les enseignants fassent cause commune avec leurs élèves en Mai 68! Il va falloir ramer dur pour remonter la pente (et sans doute réévaluer les salaires des enseignants efficaces, comme d'ailleurs les revenus des médecins. Lorsque je paye presque aussi cher ma visite chez le coiffeur qu'une consultation chez un généraliste, j'ai l'impression qu'on marche sur la tête dans ce pays. Difficile, dans ces conditions, de leur demander des gardes de nuit et de week-end). Il est vrai que quand on voit que les revenus des footballeurs semblent ne choquer personne alors que ceux des responsables de petites entreprises créatrices d'emplois sont scandaleux, on peut se poser des questions. La police doit être sur le terrain. La remplacer par des radars stupides n'est pas pertinent. Il y a des infractions bien plus graves que de rouler à 81 km/h sur une route à 80 : Conduite dangereuse, feux brûlés intentionnellement, stationnement sur les trottoirs obligeant les piétons à circuler sur la chaussée, éventuellement avec une poussette d'enfant. Si on arrive à produire des radars détecteurs de bêtise (pour rester poli), je reverrai éventuellement ma position. Il faut donner à la police les moyens de faire son travail (effectifs, matériel, soutien judiciaire). Ce n'est pas à la police d'avoir peur des délinquants mais le contraire. S'abstenir de poursuivre des délinquants de peur qu'ils aient un accident qui mettrait le feu aux poudres dans un quartier apparaît comme une démission de l'Etat (avec un E intentionnel). Ce sont de telles attitudes qui ont donné naissance aux zones de "non-droit".

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Non

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Meilleure formation des fonctionnaires, nécessaire du fait, malheureusement, de l'évolution constante de la législation.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Réduire le nombre des interlocuteurs. Beaucoup trop de services qui se "marchent sur les pieds". Les démarches sont beaucoup trop complexes (exemple : la recherche des aides et subventions pour réalisation de travaux donnant lieu à des économies d'énergie fait accéder à un maquis inextricable). Il est vrai que la fiscalité française, tout aussi complexe, fait la fortune des conseillers et experts en tous genres!

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Ayant conservé tous mes bulletins de salaire, la liquidation de ma retraite s'est passée sans le moindre problème et rapidement. J'ai détecté une petite anomalie qui a été corrigée très vite. Le dossier a été transféré à l'AGIRC et à l'ARRCO sans problème non plus.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les dossiers transmis par le médecin et le pharmacien via la carte vitale sont traités rapidement et transmis automatiquement à la mutuelle. Pas de problème (sauf pour les taux de remboursement de médicaments et équipements, mais c'est une autre histoire!)

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je participe à ce débat sans espoir d'en voir sortir grand chose. Comment analyser un tel volume d'informations partant dans tous les sens. Beaucoup d'argent dépensé pour sans doute peu de résultats, le gouvernement ne prenant en compte que ce qui lui convient.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Freiner l'augmentation de la population mondiale. En particulier, pour notre pays, plafonnement des allocations familiales au 3ème enfant. Freiner également la croissance des villes. Le Grand Paris est, de ce point de vue, une aberration. Il serait préférable de faire évoluer les villes moyennes. Le développement des moyens de communication (télétravail) devrait le permettre en évitant les déplacements. Dans ma carrière, j'ai eu des contacts avec des citoyens de pays nordiques (Danois, Belges) qui étaient déjà fans des visioconférences à la fin des années 80. Il faut dire que les conditions climatiques de ces pays en hiver ne plaident pas en faveur des déplacements, tandis que les "repas d'affaires" et les "déjeuners de travail" sont une institution de notre pays.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Si les épisodes de canicule sont dus au dérèglement climatique (ce qui reste à prouver, j'ai connu dans ma jeunesse des épisodes de canicule sévères), à 75 ans je pense qu'il est préférable de climatiser raisonnablement (26/27°) ma salle de séjour, au détriment de l'écologie je le reconnais.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Tri sélectif, achat (si possible) de produits locaux. Il serait possible de faire plus si un guichet unique permettait de connaître les subventions possibles pour améliorer les performances énergétiques de mon immeuble. Les démarches actuelles sont trop complexes, trop longues et, lorsque une décision est sur le point d'être prise, la législation a changé et tout est à refaire. Je viens de consulter Internet pour connaître les possibilités de financement de l'isolation de la toiture terrasse de mon immeuble par des CEE. Sans jeu de mots, que ceux qui ont compris quelque chose à cette usine à gaz d'énarques m'écrivent, ils ont gagné!

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Propriétaire de mon appartement, je finance par un impôt démentiel l'isolation, le remplacement des chaudières, l'installation de panneaux photovoltaïques de l'habitat social. Comme aux autres propriétaires de ma résidence, il ne me reste rien pour financer les mêmes travaux dans mon immeuble. Il est à remarquer que tous les reportages concernant des réalisations d'amélioration de l'habitat concernent l'habitat social et pratiquement pas l'habitat privé. On ne peut pas tout faire.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Une baisse drastique des prélèvements fiscaux. L'adjonction au 1er Avril 2018, par la Commission de Régulation de l'Energie, d'un terme de stockage du gaz a augmenté de plus de 3000 € sur 9 mois notre facture de gaz pour un immeuble de 75 logements. Ce n'est pas comme ça que le remplacement de chaudières sera envisagé! Un interlocuteur unique pour l'information sur les éventuelles aides à l'isolation des logements, au remplacement des équipements de chauffage etc... Actuellement, tout cela est réparti entre divers organismes (ADEME, ANAH, AGIR qui ne s'occupe toujours pas des Copropriétés, Communes, Départements, Régions...) qui doivent coûter une fortune, se marchent sur les pieds et sont d'une inefficacité notoire.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Même réponse que précédemment, baisse des prélèvements fiscaux quels qu'ils soient. Les taxes sur les factures d'électricité (financement des énergies renouvelables etc...), de gaz, d'eau (Taxes de dépollution, d'entretien des voies navigables etc...) sur lesquelles est ensuite ajoutée la TVA (taxer les taxes, il fallait y penser!) sont insensées. Je rappelle que TVA signifie Taxe sur la Valeur Ajoutée. J'aimerais qu'on m'explique quelle valeur ajoutée il y a dans une taxe. Sans doute un énarque saurait le faire!

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

N'étant pas insensible aux problèmes d'environnement, selon le type de déplacement, j'utilise les transports en commun ou ma voiture individuelle. L'utilisation des transports en commun demande quand même un effort en raison de plusieurs inconvénients : Manque de confort (pourquoi le terme "bétaillère" me vient-il à l'esprit? Mais il est vrai que le confort du bétail, lui, est à l'ordre du jour!). Que se passerait-il si tous les utilisateurs de véhicules individuels se repliaient sur les transports en commun du jour au lendemain? Coût. Pour deux personnes, aller chez ma fille à Nanterre coûte plus cher par les transports en commun qu'en voiture et demande le double de temps. Horaires. Si, dans les grandes villes, les cadences sont relativement acceptables, en province seuls ceux qui n'ont pas de véhicule sont contraints de les utiliser. Lorsque je suis en vacances près de St Raphaël dans le Var, mon véhicule est absolument indispensable.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Ferroutage pour les camions traversant la France.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'état, en se dégageant de tâches qui ne le concernent pas (construction automobile par exemple), des dépenses inutiles (subventions à l'éolien, train de vie de l'état et des élus). Pourquoi la SNCF paye-t-elle son réseau alors que les camions étrangers peuvent emprunter gratuitement les routes entretenues (plutôt mal) avec nos impôts?

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

En premier lieu faire preuve d'un peu de modestie et arrêter de vouloir convaincre le monde entier qu'elle seule a raison. Quand on voit le volume de nos gaz à effet de serre, par rapport au monde entier, il faudrait arrêter de se tirer des balles dans le pied et de se faire pointer du doigt par des pays moins vertueux (Comme l'Allemagne et ses mines à ciel ouvert, qui en plus ne doit pas dédaigner notre électricité d'origine nucléaire en cas de pénurie). Fait-il imputer à la France les émissions de CO2 des centaines de camions étrangers qui la traversent chaque jour de Lille à Perpignan, de ceux qui saturent les autoroutes des départements de l'Est pour éviter les péages allemands, des touristes nordiques et de l'est se rendant en Espagne etc... Réfléchir à des choix raisonnables et compatibles avec l'évolution de l'économie. Arrêter, pour plaire à des écologistes à oeillères, de faire un dogme du tout électrique, vélos, voitures, camions, bus, bateaux, avions, chauffage? Tout cela en fermant, évidemment, les centrales nucléaires. Je souhaiterais des explications. Pourra-t-on produire écologiquement et en quantités suffisantes les montagnes de batteries nécessaires (les matières premières ne sont pas renouvelables). Quant à produire toute l'électricité nécessaire au moyens des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, sauf à couvrir le pays de ces horreurs, et encore, je ne vois pas de solution. Et la pollution sonore et visuelle est également une pollution dont il faut tenir compte. Que l'Allemagne installe des éoliennes partout, c'est son problème mais si nous voulons rester la première destination touristique mondiale, il faudrait peut-être faire attention à nos paysages. Bien sûr les bobos parisiens et leurs trottinettes électriques, qui savent que l'on ne leur installera pas une éolienne devant leur fenêtre réclament qu'on en couvre le territoire. Je suis prêt à un effort financier pour l'écologie (raisonnable vous le comprendrez car propriétaire, retraité, automobiliste, heureusement je ne fume pas) j'ai droit à la triple peine. Les solutions préconisées par les Verts (éolien, photovoltaïque) ne répondent en aucun cas aux enjeux de la France. Il faut arrêter d'urgence le financement de l'éolien par nos factures d'électricité et relancer le nucléaire, certes pas sans défauts mais sans gaz à effet de serre et d'une emprise sur le terrain nettement inférieure à celle d'un champ d'éoliennes produisant la même énergie (quand il y a du vent). Consacrer les sommes fabuleuses subventionnant l'éolien à des recherches sérieuses sur le nucléaire et le retraitement de ses déchets ou à d'autres sources d'énergie (géothermie, peu développée) ou autres encore à trouver.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La voiture individuelle reste un moyen de transport indispensable. Le Président de la République l'a lui-même reconnu en facilitant l'accès au permis de conduire pour permettre l'obtention d'emplois. Dans ces conditions, les taxations prévues et heureusement annulées (mais pour combien de temps?) sont une preuve d'incohérence de la politique. Revenir à l'alimentation de proximité. Le Gouvernement vient de se réjouir de la levée de l'embargo chinois sur le boeuf français. Exporter du boeuf français en Chine, pourquoi pas si nous sommes auto-suffisants, mais pourquoi importer du boeuf d'Argentine, d'Allemagne, de Pologne (avarié ou remplacé par du cheval) etc... et en exporter en Chine? Pour le bilan carbone, on fait mieux. Pour leur entretien des campagnes, l'état devrait verser le SMIC aux agriculteurs, les revenus de leurs activités s'y ajoutant. Que seraient les paysages français sans eux? Le travail serait à faire aux frais du contribuable.