Date de publication : 2019-01-26
Code postal : 45750

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Il est indispensable de séparer les dépenses en plusieurs chapitres, qui sont totalement distincts par nature : les dépenses de fonctionnement de l'état, les dépenses d'investissement, le service de la dette et les dépenses sociales. Alors que les premières sont financées par les impôts et les taxes, les dernières le sont par des cotisations sociales : en particulier la Sécurité sociale qui recouvre l'assurance maladie, l'assurance chômage et l'assurance retraite est un système d'assurance, qui donc encaisse les cotisations et indemnise les "sinistres" : ses comptes ne doivent pas être mélangés et fondus dans les comptes publics. Pour chaque chapitre les recettes (impôts ou taxes ou cotisations) doivent être précisées en regard des dépenses du chapitre, ce qui permettrait de distinguer les points en déficit ou en excédent. En outre, il est indispensable de bien distinguer dans ce que l'on appelle "les prélèvements obligatoires" les impôts et taxes, des contributions ou cotisations sociales. Ces dernières financent d'une part la Sécurité sociale, c'est à dire l'assurance maladie, l'assurance chômage et l'assurance retraite et d'autre part les allocations diverses (familiales, logement etc...) et les dépenses de solidarité (RSA, CMU, etc...). Seules les cotisations d'assurance chômage et retraite devraient être prélevées sur les salaires (elles ne concernent que les salariés) et toutes les autres regroupées dans la CSG.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Les impôts et taxes ne doivent avoir pour but que de financer les dépenses de l'État. Ils ne devraient donc pas avoir pour objet de compenser des inégalités de revenus des citoyens. Néanmoins, au titre de la solidarité nationale, l'État peut distribuer des aides, mais sous forme d'allocations et non d'exemption d'impôts. La justice fiscale nécessite que chaque citoyen paye un impôt sur ses revenus. Même si la première tranche pourrait être symbolique (0,5 ou 1%), chaque euro de revenu doit donner lieu au paiement de l'impôt. Tous les revenus doivent être pris en compte (y compris les allocations !).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Bien que ce ne soit pas à proprement parler un impôt, mais une cotisation, la CSG doit être réduite et les autres cotisations sociales (CRDS etc... ) qui se sont ajoutées au fil des années, supprimées : une seule cotisation sociale et déductible des revenus (pas d'impôt sur l'impôt !). En outre l'IFI doit être aboli au même titre que l'ISF. L'impôt sur le patrimoine est une aberration. D'une part, le propriétaire d'un patrimoine l'a acquis soit en économisant sur ses revenus qui ont déjà été taxés au titre de l'IRPP, soit par une succession qui a aussi été taxée. D'autre part, contrairement aux revenus qui sont perçus et sur lesquels l'impôt peut être prélevé, le patrimoine soit ne génère pas de revenus (cas des résidences secondaires ou des objets de luxe) et donc ne génère pas de flux financier sur lequel prélever l'impôt (obligation de vendre une partie du patrimoine pour payer l'impôt : Cf les agriculteurs de l'ile de Ré), soit génère des revenus fonciers ou des dividendes et intérêts qui sont alors taxés au titre de l'IRPP. Pour compenser la "perte" des finances publiques induite par cette suppression de l'impôt sur le patrimoine, il faut augmenter l'imposition des plus hauts revenus.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Aides aux étrangers qui n'ont pas cotisé en France.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Minimum vieillesse (Cf coût de l'EHPAD !)

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

None

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Dans un régime libéral, l'État n'a pas la possibilité de contraindre un employeur, un organisateur d'évènement sportif ou culturel à limiter le montant de la rémunération d'un employé, d'un dirigeant, d'un sportif ou d'un artiste. Pourtant, certains salaires ou rétributions sont totalement choquants. Si on peut facilement admettre que le chef de service gagne plus que les employés qu'il dirige, que le contremaître gagne plus que l'ouvrier, que le directeur d'usine plus que le chef d'atelier, etc... il ne peut être justifié un écart supérieur à 1 à 10 ou peut-être 1 à 20 entre le plus bas salaire et le plus haut. Bien que ce ne soit pas l'objet premier de l'impôt, il faut utiliser cet outil pour ramener à la raison ces extravagances inadmissibles. Il faut donc revoir les tranches de l'impôt sur le revenu : une première tranche à 0,5 ou 1% jusqu'à l'équivalent du SMIC, puis des tranches à 5%, puis 10%, 20%, 30% progressivement jusqu'à 4 ou 5 SMIC, puis continuer de 10 en 10 pour atteindre 90% aux alentours de 10 ou 15 SMIC.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Hormis dans les plus petites communes où les conseillers municipaux sont des personnes dévouées à la gestion de leur commune, la quasi totalité des candidats aux élections aux conseils municipaux, départementaux, régionaux, à la députation etc. sont des politiciens carriéristes affiliés aux partis politiques. On ne les élit pas sur leurs compétences propres ou leurs idées, car on ne les connaît pas, mais sur le programme du parti qui les a choisis et investis. Une fois élus, ils ne votent pas en fonction de leurs convictions ou encore moins des souhaits des citoyens qu'ils sont censés représenter, mais en fonction des directives de vote de leur parti : on ne peut avoir aucune confiance en ces élus "godillots" qui ne représentent pas les citoyens qui les ont élus et qui pour la plupart sont "parachutés" dans une circonscription qu'ils ne connaissent pas.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

None

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Le non-cumul des mandats éloigne encore plus les parlementaires des réalités locales. Un député-maire ou un sénateur-maire est plus au fait des problèmes vécus par ses administrés. Par contre, oui au non-cumul des indemnités et rétributions. Le député-maire ne doit pas cumuler les émoluments affectés à chacun des mandats.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Le mode de scrutin uninominal à 2 tours est une ineptie. Les chambres doivent refléter la diversité des opinions et en être représentatives ; comme de toute façon les députés ont peu d'attache avec leur circonscription, on pourrait très bien imaginer des circonscriptions beaucoup plus étendues correspondant, par exemple, à une dizaine de députés et un scrutin proportionnel dans chaque large circonscription.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les conseillers municipaux, départementaux et régionaux sont trop nombreux. On ne devrait élire que des conseillers municipaux, dont certains seraient aussi conseillers départementaux ou régionaux.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Pour que les citoyens votent, il faut qu'ils pensent que leur vote pourra avoir une influence sur leur avenir et donc que les élus soient réellement représentatifs et porteurs de projets concrets.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Comptabiliser les votes blancs et donc en tenir compte dans le calcul de la majorité absolue.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Mise en place de referendums, éventuellement en instaurant des consultations sur internet.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Ne pas laisser l'initiative aux parlementaires. Abaisser le seuil de déclenchement à 5% du corps électoral.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

None

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

None

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

None

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Le nouveau découpage des régions (Loi NOTRe) doit être revu : il a regroupé quelques anciennes régions, sans supprimer aucun étage du "mille feuilles" administratif. Ce n'a été qu'une manoeuvre politicienne pour noyer des électorats peu favorables au pouvoir en place dans des électorats qui lui étaient plutôt acquis. Il faut donc supprimer les départements, dont les limites datent de la révolution (pouvoir rejoindre à cheval le chef lieu dans la journée). Au XXIème siècle, à l'époque d'internet, ce découpage n'a plus aucun sens. Le territoire de base devrait être la communauté de communes, la métropole ou un regroupement de communes rurales (canton ?) avec un conseil regroupant des élus sur des listes communales. L'échelon supérieur serait la région (de taille intermédiaire entre les anciennes régions et les départements), soit 25 à 30, respectant les frontières géographiques naturelles, les bassins économiques et s'appuyant sur les métropoles et grandes agglomérations. Par ailleurs la dualité préfecture (représentation locale de l'état) et présidence de région devrait être supprimée.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

Au contraire, de nombreuses "compétences" attribuées aux régions, département et communes devraient être assumées par l'État. Il est ridicule que les bâtiments des lycées, collèges et écoles soient gérés par les régions, départements et communes alors que les enseignants qui y exercent dépendent du ministère de l'Education Nationale !

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le rôle de l'État recouvre plusieurs aspects, que l'on a tendance a mélanger : * Les missions régaliennes (affaires étrangères, justice, intérieur…) * Les missions d'intérêt public (éducation, santé, secours, transports collectifs…) * La gestion des biens communs (aménagement du territoire, routes, etc...) On ne peut pas parler de services publics sans distinguer ces différentes missions. Certaines de ces missions sont impérativement assurées par des fonctionnaires, alors que les autres peuvent être sous-traitées dans la sphère commerciale et concurrentielle, mais sous le contrôle et la responsabilité de l'État.