Je ferais confiance à des élus issus du même milieu social que la majorité des Français parce qu'ils auraient une meilleure compréhension, pour l'avoir vécu, des problématiques auxquelles nous sommes confrontés (chômage, emplois précaires même avec des diplômes en poche, salaires au SMIC en dépit des compétences et de l'expérience acquises, difficultés à boucler certaines fins de mois, etc). Actuellement, le fossé est trop grand entre les citoyens et leurs représentants parce que les uns et les autres ne vivent pas dans le même monde.
Oui
Les associations qui œuvrent dans le social devraient être davantage consultées lorsque des lois sur ce sujet sont édictées parce qu'elles sont sur le terrain et peuvent donc avoir des solutions concrètes à proposer ; les organisations syndicales devraient être renforcées et être systématiquement associées aux décisions qui concernent la gestion et l'avenir des entreprises. Cela équilibrerait les forces en présence et permettrait une meilleure représentation des intérêts des salariés.
Peut-être commencer par réduire l'écart des salaires : je vis pour ma part avec 738 € par mois (et je paye des impôts sur cette somme) alors que le salaire présidentiel mensuel est estimé à plus de 15 000€ brut, soit 20 fois plus. Comment puis-je me sentir représentée par une personne qui touche en un mois ce que je mets plus d'un an et demi à gagner ?
Une bonne chose
Un député-maire ne pouvait se consacrer pleinement ni à sa tâche de député, ni à celle d'élu local. Le non-cumul des mandats permet de mieux s'investir dans la fonction choisie. Il limite aussi la concentration du pouvoir dans les mains de quelques uns, même si on peut encore améliorer les choses.
Il faudrait revoir le système de financement des partis politiques. Le montant des aides publiques est indexé sur les résultats des élections législatives, ce qui, me semble-t-il, se fait au détriment des petits partis. L'aide devrait être répartie plus équitablement.
Non
None
La question n'est pas tant ce que je pense, moi, de la participation de mes concitoyens mais pourquoi les gens boudent les urnes. Et on le fait parce que le contrat est rompu entre ceux qui sont censés nous représenter et nous : je ne me reconnais pas dans des gens qui n'ont jamais vécu le travail précaire, le chômage, les difficultés financières et qui me désignent de surcroît comme un parasite social.
Oui
En le comptabilisant puisqu'il est aussi l'expression d'un choix de vote, une manière de dire "je ne me reconnais dans aucun des partis politiques en présence".
L'éducation citoyenne dès le jeune âge ; le recours au référendum ;
Je ne sais pas
None
Être transparent quant à l'usage que l'on fait de l'argent public me paraît déjà en soi un bon début.
A mon sens, le problème ne vient pas tant des institutions que de la déconnexion criante entre élus et citoyens.
Non
None
Dans l'absolu, je ne suis pas certaine qu'il faille renforcer la laïcité. Un point toutefois : la séparation de l’Église et de l’État n'a jamais été entérinée en Alsace-Moselle, curés et pasteurs y sont rémunérés par l’État et il me semble, d'abord que cela ne respecte pas le principe d'égalité (soit on étend cette mesure à toute la France, soit on la supprime), ensuite que cela va à l'encontre de la laïcité.
Par l'éducation (y compris en donnant des clés de compréhension des religions), l'écoute et le respect mutuel. Certainement pas par la force et la contrainte.
Considérer le citoyen autrement que comme une voix de plus dans l'urne.
Le respect mutuel et l'écoute
Les élus doivent, en tant que représentants, montrer l'exemple, mais écouter l'autre et le respecter sont aussi l'affaire et la responsabilité de tous.
Je pense qu'il n'est pas nécessaire de valoriser un engagement citoyen. On s'implique dans la vie politique et/ou sociale par choix et par conviction, pas dans le but d'obtenir une quelconque "récompense" à la clé.
Le manque de considération, l'indifférence. Pour lutter contre, j'en reviens une nouvelle fois à l'écoute et au respect mutuel déjà évoqués plus haut.
Ces incivilités sont de notre responsabilité à tous, pas seulement des pouvoirs publics.
None
Celles liées à l'origine d'une personne (sa couleur de peau, la consonance de son patronyme, etc)
L'éducation me paraît fondamentale, une éducation qui ouvre à la compréhension de l'autre et de sa culture, une éducation qui favorise le jugement critique et qui repose sur des valeurs humanistes (respect, écoute, empathie...)
Non
None
Je pense que le recours aux forces de l'ordre contre les migrants n'est pas une solution...
Quels seraient ces "objectifs annuels" ?
Travailler en plus étroite collaboration avec les autres pays européens car l'immigration (notamment celle liée aux conflits du Moyen-Orient) est un problème qui ne touche pas que la France.
Mes connaissances dans ce domaine ne permettent pas de répondre.
Non
Certaines administrations, notamment celles qui ont une mission sociale (CAF, Pôle emploi...), se concentrent trop dans les villes, au détriment des petites agglomérations. Même chose pour les administrations dites de sécurité sociale, comme les hôpitaux... L'administré y perd en qualité de service et le fonctionnaire en qualité de travail puisqu'il doit absorber une plus grande quantité de demandes.
Non
None
Oui
None
Aucune. Je trouve plus facile d'avoir un interlocuteur plutôt que de passer par une interface numérique.
Non
None
Plus d'embauches pour que les employés de service public soient moins débordés, notamment dans le secteur social ; des embauches en contrats longs (pas de vacation, pas non plus de CDD d'une durée inférieure à un an car le turn over de personnel ne facilite pas le suivi des dossiers et l'efficacité du service rendu).
A priori aucun. Les évolutions sont généralement pensées pour faire des économies, pas dans le but d'améliorer le service public ou la qualité de travail des employés de l’administration.
Encore une fois, de quelle évolution parle-t-on ?
Non
None
None
Les règles de Pôle emploi sont souvent très complexes et peu explicitées aux chômeurs. Exemple : ayant travaillé comme vacataire à temps partiel pendant 5 mois dans une mairie, j'étais payée avec un mois de décalage (salaire de janvier payé fin février, au lieu de fin janvier) et mes fiches de paie étaient elles aussi décalées (heures de travail de janvier apparaissant sur un bulletin de salaire daté de février, les heures de février sur le bulletin de salaire de mars, etc). Selon Pôle emploi, j'aurais dû demander à mon employeur de me fournir chaque mois une attestation signée des Ressources Humaines et affirmant que, pour tel mois, j'avais travaillé tant d'heures qui me seraient payées à telle date. Et cela pour chaque mois. Non seulement, on m'a averti de cette subtilité trop tard (j'ai donc dû rembourser une partie des indemnités que Pôle emploi me versait en complément de mon salaire de vacataire) mais, dans les faits, il est aussi contraignant qu'inutile de demander à son employeur ce genre de papier puisque toutes les informations figuraient déjà sur mes bulletins de paie.
Oui
En augmentant les effectifs pour que les agents puissent couvrir des territoires moins larges et donc être plus efficaces (je pense par exemple à ceux de l'Inspection du travail) ; en faisant confiance à la conscience professionnelle des gens
Oui
Dans son fonctionnement, l'administration est très lente et le poids de la hiérarchie trop lourd (qui veut faire valider ou signer quelque chose doit passer par son N+1, qui passera lui-même par son N+1 et ainsi de suite jusqu'au sommet la pyramide). Il faudrait supprimer certains intermédiaires hiérarchiques pour faciliter les procédures et le dialogue entre les agents.
En ouvrant des services de proximité gérés par des personnes correctement formées (pas de formation "sur le tas", de préférence...) et qui ne seront pas remplacées trois ou six mois après. Un exemple très concret : je suis demandeur d'emploi et, en six mois, j'ai changé trois fois de conseiller Pôle emploi...
Inscrite comme demandeur d'emploi, j'ai voulu suivre un bilan de compétences par le biais d'un centre agréé par le FONGECIF. Le dossier a mis presque deux mois à se monter et il n'existait aucun dialogue entre Pôle emploi et le centre que j'avais choisi. En outre, Pôle emploi m'avait assuré d'une aide financière mais, arrivée à la fin de mon bilan de compétences, on ne m'avait toujours pas confirmé le montant précis de cette aide. J'ignorais même si elle avait été versée ou non (elle devait être directement versée au centre de bilan de compétences) et quand je posais la question à Pôle emploi, on me renvoyait vers le centre par lequel j'avais fait mon bilan de compétences en me disant que c'est eux qui pouvaient répondre... Bref, ce fut compliqué et on a plus l'impression d'être ralenti dans nos démarches que vraiment aidé.
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Pendant 4 ans, j'ai travaillé pour une collectivité territoriale qui, pour ne pas avoir à m'embaucher durablement, me recrutait une fois au nom de la mairie, une fois au nom de la communauté de communes, puis de nouveau de la mairie, etc. Résultat : eux m'employaient à moindre frais (j'avais le statut de vacataire le plus souvent, qui plus est à temps partiel une fois sur trois) mais je ne sortais pas de la précarité. Ce n'était pourtant pas faute de vouloir travailler. Cette même collectivité ne me fournissait même pas les attestations employeur, soldes de tout compte et certificats de travail qui sont pourtant une obligation légale. Je devais les lui réclamer.
Suite à un licenciement, j'ai changé de statut et donc de caisse de retraite. Quatre ans plus tard, j'ai reçu un courrier de l'Ircantec me demandant de lui verser une certaine somme d'argent pour régulariser ma situation. Quatre ans pour mettre mon dossier à jour ?!!
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A mon sens, les quatre propositions sont intrinsèquement liées donc impossible de choisir
Relocaliser l'emploi pour réduire l'usage de la voiture ; développer les transports en commun pour baisser le taux de pollution ; réduire nos rythmes de vie et faire un usage raisonné des nouvelles technologies qui sont très polluantes à produire et très énergivores ; freiner nos modes de consommation (acheter selon nos besoins) ; se fournir auprès des producteurs locaux plutôt qu'acheter des produits qui viennent de l'autre bout du monde ; développer le compostage collectif en ville pour réduire les déchets ; arrêter le suremballage qui est coûteux sur le plan environnemental ; reboiser les territoires pour lutter contre le réchauffement climatique et l'érosion des sols, et développer les espaces verts en ville ainsi que les murs végétaux ;
Oui
L'organisme supporte difficilement les températures caniculaires, surtout quand elles durent plusieurs jours, voire plusieurs semaines (fatigue, déshydratation, asthme, difficultés respiratoires...)
Oui
Je me déplace essentiellement en vélo, pratique le compostage et ai réduit de plus de moitié mes déchets non recyclables. Je n'utilise plus que des produits écologiques et j'essaye de faire mes achats de manière aussi éthique et responsable que possible.
Je ne sais pas.
Avoir un emploi à moins de 10KM de chez moi car cela me permettrait de m'y rendre en vélo et d'avoir davantage de temps pour, par exemple, cuisiner moi-même au lieu d'acheter des plats préparés (qui, comme toute industrie, ont un coût environnemental).
Non
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Oui
Je les utilise déjà autant que possible.
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L’État et les collectivités territoriales
Montrer l'exemple en commençant d'abord par changer ses propres pratiques avant de vouloir modifier celles de ses voisins.
Il faudrait proposer des aides aux propriétaires pour qu'ils puissent mieux isoler leurs logements. Cela réduirait le gaspillage énergétique.
Votre message a bien été envoyé.