Date de publication : 2019-03-06
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

None

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Développer les structures qui développent la cohésion sociale et non celles qui défendent des intérêts.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Beaucoup de choses… la grosse erreur serait de déclasser les institutions élues : ne faut-il pas au contraire obliger à ce que les débats soient conduits dans le cadre public républicain et le nourrisse ? 1- Ecouter les élus locaux ! 2- Les gouvernants sont confrontés à des durées d'action trop courtes pour atteindre des buts tangibles, ce qui nourrit des critiques et des déceptions. On ne parle jamais du temps qu'il faut pour faire… et le temps des mandats -notamment présidentiel- est trop réduit. Les programmes politiques sont contraints de rivaliser sur le court terme, alors que la maîtrise des économies reste toujours limitée. Les transitions environnementales sont ingouvernables sans violence... Pourquoi ne pas revenir au septennat présidentiel ? 3- La commune, pour sa proximité doit rester vivante et dynamique pour assurer les liens sociaux, culturels et fonctionnels. Elle ne doit pas être mise sous domination des intercommunalités, et rester représentée par ses élus.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

le non cumul affaiblit la chaîne entre la nation et ses composantes

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

la proportionnalité des représentants conduit à l'instabilité ; un groupe majoritaire doit pouvoir prendre ses responsabilités avec un minimum d'assise, ce qui ne lui interdit pas d'associer à son action des "sensibilités" différentes

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

None

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

1- La commune est le meilleur niveau pour l'animation démocratique en continu. Cela pourrait être une compétence obligatoire des maires et la fonction renouvelée du communal. 2- Le débat démocratique direct doit rester positif vis à vis du fonctionnement institutionnel. Il ne se substitue pas à la sphère publique et n'engage pas l'assemblée élue. 3- Le débat démocratique a un champ exceptionnel à explorer du point de vue local et concret, en visant à construire des solutions participatives et mobilise les acteurs de terrain dans des domaines diversifiés et pratiques. Il démultiplie ainsi l'action publique.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Ne pas trop croire que les citoyens vont arbitrer des choix financiers en amont... Aux gouvernants de décider au mieux et de se faire comprendre des citoyens (ce qui est difficile).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Ici, on invente un problème.

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

L'Etat a-t'il une âme ? (- Ce serait bien…) On voudrait qu'il n'en ait pas. Renforcer la laïcité, c'est tout sauf ignorer le fait religieux (à la racine de notre droit et de nos rapports sociaux). Le problème, c'est qu'en France ce débat est mité par les idéologies et les intolérances -au sens allergique- depuis la Révolution. On n'empêchera jamais la bêtise, le racisme, le sectarisme. Où est la sagesse ? Laisser cette question sur le strict plan juridique. Beaucoup a déjà été fait.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

1- Tenir aux masses un discours de vérité. 2- Expliquer que chacun* est libre de s'engager dans la vie publique comme dans ses activités professionnelles et sociales. La solidarité -"fraternité"- est bien plus forte dans le quotidien que dans la gestion publique. C'est le caractère total de la nation qu'il faut réhabiliter. * Pour que chacun puisse s'engager sans condition de ressources, donner un revenu aux élus communaux modestes. 3- Les plus forts doivent aider les plus faibles (il faut le leur dire aussi), mais sur des bases économiques tenables (récompenser les entreprises qui jouent le jeu et les individus qui se lancent). Le modèle social français est peut-être trop beau pour durer.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

1- Se sentir acteur de la sphère publique et non pas consommateur. 2- Aller vers les plus pauvres et les exclus.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Les associations et structures locales sont nombreuses. Contribuer aux frais (que l'Etat aide déjà beaucoup en déductions fiscales).

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Remonter les bretelles des fonctionnaires.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les voleurs de bicyclettes ! (ça rappelle un beau film). Il y a aussi les crottes de chiens, lancer un programme de recherche sur l'animal de compagnie sans déjection ? (imaginez si ça marchait).

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Se regarder soi-même.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le mépris des travailleurs pauvres et qui ont des sales boulots. Le mépris des femmes au foyer. Le mépris des prostitués.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Bla, bla et boutique populiste, On se fait peur pour rien et d'ailleurs, on ne fait rien. Que les Français se montrent un peu plus ouverts et s'engagent ! La citoyenneté, ce n'est pas limité à "l'entre soi des Français".

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, si c'est pour aller plus loin, car c'est une opportunité historique. Normalement, le Parlement devrait le comprendre.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Comprendre, justement, qu'il "va durer" et fabriquer des citoyens libres; c'est à dire proposer la nationalité française et un accompagnement individuel des immigrants, qui mobilise les véritables forces vives du pays. Il faut vingt ans d'action et quarante ans pour en tirer profit… C'est long, mais cela permet de construire solidement.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Loger et intégrer les arrivants dans notre monde. Tirer bénéfice des apports culturels et économiques.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

A vrai dire, le "mille feuilles administratif" a été décrié et l'est encore. Le vrai problème est que les acteurs publics, avec l'Etat, n'aiment pas travailler ensemble (ce en quoi ils donnent un mauvais exemple) et ne se sont pas investis dans le renouvellement du mode opératoire indispensable pour relever les défis que nous rencontrons ce jour. En matière d'organisation territoriale, la recherche doit être orientée par la complémentarité des niveaux et la capacité d'associer aux projets de développement, des types d'espaces différents mais interdépendants : l'urbain, le périurbain, le rural, espace riches, espaces pauvre ou autres. Malheureusement, les réformes ont rompu de deux manières les possibilités partenariales : d'abord en spécialisant et en transférant les compétences (l'économie, les transports, l'éducation, le logement, la gestion de l'eau, etc.) ce qui empêche de travailler en continuité sur un thème, ensuite en cherchant à dilater les territoires : la région au dépens du département, la commune au dépens de l'intercommunalité. Il y a donc eu des erreurs dans la modernisation des collectivités. Concernant les régions, les réformes successives ont follement augmenté l'étendue de certaines et renforcé leurs compétences : nombre ne tiennent pas, faute d'ossature et ne pourront jamais créer de solidarité entre des territoires aussi différents que distants. Il en résulte des politiques caractérisées par leur imprécision. Leurs périmètres sont à revoir au plus vite. Concernant les départements, il s'agit d'une collectivité sous menace de disparition, dit-on de longue date. Or s'il existe un niveau capable de traiter du problème des "différences territoriales" (on parle beaucoup "d'inégalités territoriales" par les temps actuels), c'et bien celui du département. L'échelle départementale est historiquement rompue à cette fonction ensemblière, fondée sur des chantiers concrets, des décideurs proches et à la hauteur de l'Etat, dont la fonction préfectorale est bien celle dont use le citoyen. Le département est vrai parce qu'il est vécu et qu'il forme un espace de projet respectueux du terrain. Il devrait donc, mieux que la région supporter les stratégies de développement. Le propos sur les départements peut être nuancé là où existent des situations particulières comme de très grandes agglomérations ou des conurbations chevauchant des limites. Il faut aussi parler des communes dont la vocation de proximité est salvatrice si l'on veut travailler avec les citoyens. Ce pourrait être sa fonction première, avec des moyens et des modes opératoires à instituer.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

A ce jour, on a surtout fait des transferts, jeu consistant à déplacer des politiques (et des moyens financiers) mais sans comprendre qu'il y a interdépendance entre les champs. Beaucoup est à revoir (l'économie, les transports, l'éducation, le logement, la gestion de l'eau, la culture, etc.) , à commencer par le principe de séparation des compétences, qui bloque le chaînage des actions à plusieurs niveaux, augmente systématiquement la distance avec le terrain et ne permet plus aucune innovation.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

ah internet !

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

None

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Les services publics pourraient être un peu plus précisés car on en parle comme d'un tout simple à comprendre. C'est quoi et c'est fait par qui ? Il est aujourd'hui évident que des fonctions de proximité ne sont plus viables avec une stricte gestion publique mais pourraient se réinventer avec ou sans l'action publique. C'est LE chantier des discussions citoyennes et ce qui les légitimera in fine.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les services publics de l'Etat de nature administrative, de tutelle, de contrôle; de jugement (sans être des juridictions) créent une certaine lourdeur.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

None

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

None

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

None

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

None

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

None

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les documents d'urbanisme sont complètement oubliés par le présent questionnement. Il s'agit d'un sujet technique peut-être inapproprié dans un débat public. Ils sont pourtant sensés organiser l'occupation des sols urbains, agricoles et naturels. On y parle d'écologie, des zones humides, des caractéristiques des milieux, de climat et de beaucoup d'autres points.Tout cela est d'une grande importance pour l'avenir de l'environnement. Pour les pratiquer je puis affirmer que la logique de gendarmes de l'environnement et de l'aménagement vertueux qu'on leur assigne, ne fonctionnera pas sans une véritable mise en question de leur construction. En effet, si le cadre juridique des SCOT et PLU expose les attentes avec une belle hauteur de vue, leur mise en application est si complexe et si longue, que les collectivités qui en sont porteuses se trouvent presque dissuadées de construire une projection de leur territoire. Sans trop aller dans le détail, il est proposé de mettre en question la perspective unique du PLU intercommunal (qui dépossède les communes et qui reste particulièrement lourd à fabriquer), le fait qu'il n'existe qu'un seul cadre pour toutes les communes de France lié à un seul type de projection (un vrai document de projet adapté aux petits territoires), des temporalités de projet limitées au court terme (alors qu'il faut gérer le temps long), la conception hiérarchique et verticale des schémas depuis le niveau régional (SRADDET) qui finissent par corseter le local… Les PLU ont été décentralisés, ce qui fut une promesse de liberté pour le terrain, mais leur encadrement est tel qu'on y a perdu la place du projet. Il ne serait pas idiot, pour le bien de l'environnement, d'en parler et de remettre en cause les doctrines très techn(ocrat)iques des ministères concernés.