L'organisation des administrations est encore trop dans un fonctionnement en silo vis-à-vis de leurs partenaires et de la population. Favoriser ce qui peut relier ces administrations à leurs partenaires pour mieux rendre des services à la population. Je préciserai plus loin des propositions en matière d'emploi formation apprentissage éducation.
Oui
L'exemple caricatural des 80 km/h géré uniformément et d'en haut le montre. Non pas que cela n'ait pas été utile pour diminuer le nombre de morts, mais parce que la concertation avec les services dont c'était la charge pour la mise en œuvre adaptée aux situations routières et à l'état des routes n'a pas eu lieu. Idem pour développer une politique préventive plutôt qu'exclusivement répressive contre les dépassements de la limites de vitesse. Dans le domaine de la formation professionnelle, l'Etat et le parlement ont changé, à juste titre selon moi, des missions qu'ils avaient confiées antérieurement aux Régions pour leur en confier d'autres en matière d'orientation. Le transfert de compétences est complexe, et nécessite des évaluations régulières dans le temps.
Oui
Le service public des routes est peu accessible aux usagers. On ne sait pas comment le joindre pour signaler des dysfonctionnements.
Les évaluations des services devraient être développées sur Internet, et avec régulièrement des synthèses affichées auprès des administrés. Comme souvent dans les hôpitaux et parfois dans les gares sur la ponctualité des trains. Mais des demandes d'évaluation devraient pouvoir être proposées quand elles n'existent pas dans certaines administrations : cantines scolaires,…
Oui
Oui
L'information sur ces nouvelles formes pourrait être améliorée.
L'hôpital, l'information audiovisuelle, l'éducation au primaire,…
Les routes, la formation professionnelle, la justice,
Oui
Non
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Les fonctionnaires de la police chargés de faire respecter les règles du stationnement et de la circulation routière fonctionnent selon des règles du noir ou blanc, sans prendre en compte une appréciation nuancée des réalités de manière à prévenir plutôt que sanctionner.
Oui
Il faut donner plus d'autonomie aux fonctionnaires dans leur capacité à apprécier (de façon argumentée) les situations pour pouvoir prendre les décisions qu'ils doivent prendre. Leur donner plus de marges, dans des limites fixées, pour décider en leur âme et conscience dans l'application de la loi . Cela permettrait, sans laxisme, de rendre la vie plus civile et la société plus paisible. Une plus grande autonomie et responsabilité des fonctionnaires devrait s'exercer dans leur plus grande capacité à fonctionner en relations ou coopérations avec les partenaires avec qui ils doivent travailler. Le maître avec les parents, les formateurs avec les entreprises et les maîtres d'apprentissage, les services des collectivités avec les fournisseurs,…
Oui
Il me paraît très important pour les services de l'État et des collectivités d'assurer les services publics dans un esprit de coopération active avec partenaires dont dépendent aussi leurs services publics. Les problèmes sont devenus plus complexes, associant de multiples acteurs et les administrations ne peuvent se contenter de "fonctionner" dans leur tour, sans être partenaires avec ces acteurs pour que l'ensemble apporte un service de qualité à la population. C'est le cas de l'emploi et de la formation professionnelle, pour lesquelles des initiatives locales régulières et permanentes avec les entreprises et les organismes de formation doivent être animées avec l'appui des administrations concernées. Cet esprit d'animateur existe sur le terrain, mais souvent n'est pas partagé par la hiérarchie. C'est un gros travail de formation qui doit être établi pour changer cet état d'esprit bureaucratique qui existe encore.
L'esprit d'initiative, d'animation d'équipes locales, partenariales, doit être la clé pour répondre collectivement à ces défis, et cela à différents niveaux, voire d'échelles territoriales.
La recherche de formation adaptée à un cas personnel, par définition spécifique, est extrêmement compliquée pour une personne seule, car elle met en relation, dans le cas de l'alternance, trois types d'acteurs qui doivent coopérer ensemble (entreprises, organismes de formation public ou privé, la personne) dans le temps (qui ne sont pas les mêmes pour chacun). L'accompagnement des personnes par des services compétents est la clé souvent de la réussite. C'est là où l'on voit que cet accompagnement doit être dynamique et jamais statique, mettre en relations des acteurs, s'appuyer sur le capital relationnel des services pour accompagner les personnes en mettant en œuvre des coopérations pertinentes.
Le cas s'est présenté pour moi dans le domaine Jeunesse et Sports pour un jeune axé sur le sport et l'animation dans ces domaines. Cela a été très complexe d'identifier les nombreux circuits possibles et mal connus face aux problèmes de la jeunesse encore adolescente. L'autre difficulté vient aussi de la barrière de la scolarisation obligatoire des 16 ans à laquelle ne peuvent déroger les organismes ad hoc.
Pôle Emploi n'a pas la capacité, par manque de disponibilité, d'accompagner réellement les personnes dans leur recherche d'emploi adapté.
Pas de difficulté à noter, si ce n'est la durée d'instruction des dossiers parfois.
Pas de difficultés à signaler.
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L'URSSAF a été très rapide
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Dans le domaine de l'emploi et de la formation professionnelle, au fur et à mesure, des institutions partenariales associant public et privé, se sont crées sur le territoire (Campus des métiers et des qualifications, GIP Emploi, Maison de l'emploi,….). Ce qui manque, c'est le manque de dynamique collective régulière et permanente associant et mobilisant les partenaires, entreprises, organismes de formation, collectivités, associations et la population. Ce rôle partenarial d'ensemblier, public et privé, dans le champ de la formation professionnelle et de l'emploi est indispensable pour animer et dynamiser la formation professionnelle, l'apprentissage et l'emploi.
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