Chaque année, au moment de déclarer ses revenus, il serait intéressant de voir à quoi vont servir ou ont servis nos impôts. Indiquer un montant à taille humaine pour qu'il soit compréhensible. Par exemple, savoir que le système éducatif coûte 155 milliards d'euros est une chose, mais savoir que cela représente 134 euros (environs 6,7%) pour une personne qui paie 2000 euros d'impôts est plus intéressant, plus compréhensible, plus tangible.
La fiscalité ne doit pas être confiscatoire. A chaque impôt doit être adossé une utilité, un objectif. Le but est de pouvoir en juger son efficacité sans avoir à inventer des dizaines de niches, d'exceptions, de seuils.
La revendication principale concerne le pouvoir d'achat : baisser l'impôt sur le revenu ou accroître le nombre de tranche. Bien que l'impôt sur le revenu soit perçu comme un outil de lutte contre les inégalités, cela reste à démontrer. Pourquoi ne pas être audacieux : supprimons l'impôt sur le revenu et comblons le manque à gagner en retravaillant la TVA, soit en homogénéisant son taux, soit en créant une micro taxe généralisées sur toutes les transactions.
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Supprimer les niches fiscales
Eviter les calcules farfelues, soyez simple et efficace.
La santé, la lutte contre la pauvreté et le chômage.
En redéfinissant les priorités, il n'y a pas besoin d'impôts supplémentaires.
En 2011, l'inspection des finances a rendu un rapport sur les niches fiscales. Ayant passé en revue 538 mesures dérogatoires représentants approximativement 104 milliards d'euros, le bilan est sans appel : 261 niches fiscales sont jugés soit inutiles, soit absurdes, soit économiquement indéfendables. Le montant de ces niches fiscales inefficientes représente 52 milliards d'euros.
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