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Donner aux citoyens le pouvoir de participer avec l’Etat à l’élaboration des lois, ce pouvoir étant partagé par moitié entre l’Etat et les citoyens. L’Etat et les citoyens ont des visions opposées sur ce sujet. L’Etat estime que les lois sont affaires de spécialistes. Les citoyens estiment qu’en monopolisant le droit de voter les lois l’Etat confisque la démocratie, et les citoyens n’acceptent plus cet Etat et ses lois. Ces deux arguments se tiennent. La seule manière de les concilier, c’est que le pouvoir ne soit confié ni à l’Etat ni aux citoyens, mais aux deux. Dans ce but il doit être rendu possible aux citoyens de proposer de nouvelles lois, des amendements, des abrogations, d’argumenter ces propositions, d’en débattre, et enfin de voter les lois. Dans ce vote, l’ensemble des citoyens aura alors un poids égal à celui d’une assemblée. Ce partage du pouvoir a deux grandes vertus : 1) C’est la seule manière, pour l’Etat comme pour les citoyens, d’avoir une réelle conscience du bien commun. 2) Réinvestis dans leurs responsabilités, les citoyens participent fortement au bien commun, afin d’être eux-mêmes durablement plus heureux. Ce sujet du pacte social serait incomplet sans évoquer le monde de l’Entreprise, où pour les mêmes raisons (vision éclairée, participation) il y aurait un progrès considérable à avoir des conseils d’administrations partagés « à moitié » entre les dirigeants et le personnel. Les tensions du monde actuel, tant au niveau des Nations que des Entreprises, laissent penser que cette nouvelle vision des pactes sociaux, basée sur un juste partage du pouvoir, est une évolution nécessaire non pas seulement pour la France, mais pour l’humanité entière.
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